Entendu ce matin sur RTL, Pierre Moscovici (PS), dans l'interview d'avant 8 heures:
"les américains n'ont trouvé aucune arme de destruction massive, l'intervention n'était donc pas justifiée".
Nos bien pensants sont décidément incorrigibles. Il aurait mieux valu que les irakiens gardent Saddam et ses fils pendant encore 50 ans, donc.
On devrait peut être l'envoyer en Irak pour expliquer son point de vue incroyablement éclairé à la population ?
Et si jamais on trouve finalement des armes de destruction massive, ou les moyens de les produire ou de les stocker, et si les médias français se donnent la peine de relayer l'information, il viendra s'excuser et reconnaître son erreur bien sûr ?
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Lu dans 20 minutes, le journal qui donne des boutons aux syndicats des NMPP:
"Les dettes irakiennes divisent les créanciers"
l'irak doit il supporter le poids des dettes contractées pour le régime déchu ? (...) les ministres des finances du G7 n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Les états unis appellent à soulager l'Irak d'une dette évaluée à 120 Milliards de dollars. Les européens sont plus mesurés. "on efface pas les ardoises, on peut peut-être progressivement les renégocier", a jugé Francis Mer.
Résumons nous: les américains, "ces monstres capitalistes assoiffés de pétrodollars, qui méprisent le peuple Irakien et le bombardent en faisant des centaines de victimes innocentes" à en croire nos intellectuels les plus en vue, se proposent de ne pas prélever sur le fruit du travail des Irakiens de quoi payer les dettes de Saddam.
Alors que les Gentils européens, et le gentil Francis Mer, hérauts de la paix à tout prix, soucieux de l'intérêt (à quel taux, au fait ?) du peuple Irakien avant tout, se proposent de "peut-être renégocier" la charge que chaque Irakien devra supporter dans les 20 ou 50 ans à venir pour continuer à payer les dépenses militaires et somptuaires du régime Saddamite.
Bon, soyons honnêtes, l'effacement de créances est en général une mauvaise chose car elle propage une culture d'irresponsabilité chez les emprunteurs. Mais dans le cas très particulier qui nous occupe, une exception à ce beau principe est parfaitement envisageable, non ?
En tout cas, qu'on ne vienne plus me dire qu'une certaine Europe se soucie mieux que l'Amérique de "l'intérêt du peuple Irakien".
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Pendant ce temps, à La Havane...
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Sur liberaux.org, une page spéciale "chroniques de liberté-chérie" sur l'Irak. "Very good stuff". Liberte-cherie est un site membre du réseau "beloved-freedom". Un autre site à bloglister.
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