La plupart des nations occidentales, dont la France, confrontées à la question de la consommation de drogues, et notamment de drogues dures, ont choisi une voie répressive, fondée sur la prohibition, dans l'espoir hypothétique de limiter l'usage de ces substances.
Face à cette approche, que bien des libéraux estiment vouée à l'échec perpétuel, il existe une autre voie, peut-être difficile à promouvoir auprès du grand public, mais prometteuse en termes de résultats, c'est celle de la légalisation de la consommation, de la production et du commerce de toutes les drogues.
Cela vous paraît fou ? Utopique ? Dangereux ?
Par cette (longue) interview réalisée pour l'Institut Hayek de Bruxelles, je voudrais sinon vous convaincre, du moins lancer l'idée qu'une autre politique que la répression est possible, et que des solutions d'inspiration libérale, là encore, donneraient de biens meilleurs résultats que les politiques actuelles fondées sur l'imposition par le législateur d'un interdit de nature morale.
Avec l'institut, nous avons voulu balayer de façon assez exhaustive l'ensemble des arguments en faveur de cette légalisation, mais aussi devancer les critiques qui pourraient nous être faites, et j'ai souhaité souligner les zones d'incertitudes qui peuvent subsister, car je ne prétends pas, sur un sujet aussi difficile et conflictuel, détenir seul toute la vérité.
J'espère que cet article sera le point de départ d'un débat fructueux et si possible dépassionné sur le sujet, tant ces 6 mois passés sur ce blog m'ont prouvé qu'il était difficile d'avoir des discussions constructives sur des sujets de société aussi sensibles.
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