Après chaque catastrophe, tremblement de terre, tsunami, inondation, attentat d'envergure, il se trouve toujours quelques commentateurs et journalistes pour affirmer, non sans un certain mépris pour les familles endeuillées, que l'événement en question pourrait être une chance pour l'économie du pays sinistré, puisque, mon bon monsieur, "ça va relancer le bâtiment et le génie civil". Il vaut mieux entendre ça à la radio qu'être mort dans le tsunami, mais tout de même.
Je m'apprêtais à me lancer dans un de ces longs posts exceptionnellement ennuyeux dont j'ai le secret pour démontrer l'absurdité de cette affirmation, lorsque je fus avisé que Johan Norberg, l'un des meilleurs défenseurs du libéralisme et de la mondialisation à l'heure actuelle, l'avait fait en quelques phrases simples. Pour les anglophones, c'est à lire ici.
Pour les autres, en deux phrases: l'argent qui sera dépensé à reconstruire aurait été de toute façon employé à d'autres usages tout aussi économiquement porteurs, tant en investissement qu'en consommation. Et cet argent aurait servi à recréer de nouveaux actifs plutôt qu'à en réparer des anciens détruits par la catastrophe.
Commentaires