Il y a quelques jours, j'écrivais que faciliter le développement des pays émergents en supprimant les barrières au libre échange était sur le long terme le meilleur moyen pour ces pays de trouver les moyens de minimiser fortement l'impact des catastrophes naturelles futures.
Manifestement, l'UE n'est pas de cet avis. Quelques jours après le Tsunami, la commission européenne à décidé d'augmenter les droits de douane pesant sur la coumarine thaïlandaise, une plante utilisée en parfumerie. D'après un journal écossais, cette décision aurait pour but de protéger une entreprise française en position de monopole au niveau européen concernant cette production.
Certes, la décision de l'UE ne porte que sur une production marginale, mais elle est révélatrice d'un état d'esprit profondément égoïste et pervers de ses institutions. Elle veut bien que ses particuliers, directement ou en tant que contribuables, déversent des milliards sur des régions sinistrées, mais sa philosophie protectionniste refuse à ces pays la possibilité de s'enrichir par eux mêmes et donc de mieux se protéger des caprices de mère nature. Ecoeurant.
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