Le site "les dossiers du net" publie une compilation d'articles de fond favorables, dubitatifs ou défavorables au droit au logement opposable, dont deux issus de ce blog. A vous de vous faire votre propre opinion.
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Le site "les dossiers du net" publie une compilation d'articles de fond favorables, dubitatifs ou défavorables au droit au logement opposable, dont deux issus de ce blog. A vous de vous faire votre propre opinion.
Rédigé par Vincent Benard dans logement | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Alors que l'organe officiel des économistes de la gauche dure lance une pétition en faveur de la réhabilitation de l'impôt, raillée en termes caustiques et parfaitement adéquats par contribuables associés, De nombreux pays effectuent un choix opposés et adoptent des "flat tax", ou réduisent considérablement la progressivité de leurs taxations. Alvin Rabushka nous offre la compilation de ces évolutions fiscales intervenues en 2006 sur le site de la hoover institution de Stanford. Ce sommaire des articles du même auteur nous rappelle quels autres pays ont franchi le pas les années précédentes.
Comme on peut le voir, l'adoption de la flat tax est surtout le fait de pays ex-communistes ou en voie de développement désireux d'accélérer leur rétablissement économique. Il manque encore à cette liste la première grande puissance du G8 à adopter une flat tax, ce qui crédibiliserait définitivement cette proposition dans le débat politique national, et obligerait enfin l'ensemble des vieilles nations occidentales, croulant sous leurs usines à gaz fiscales héritées de deux siècles d'empilement de taxes politiciennes, à se poser la question de la remise à plat de leur système vers des impositions strictement proportionnelles. Leo Kirschhof, le conseiller économique d'Angela Merkel, soutenait la mise en oeuvre d'une Flat Tax à 25% en Allemagne. Mais mme Merkel n'a pas obtenu de majorité absolue au Bundestag, et une telle réforme doit être impossible à promouvoir dans le cadre d'une alliance avec les socio-démocrates. Il faudra attendre un peu...
Certes, les provinces de l'Alberta et du Saskatchewan, indubitablement riches, se sont converties, mais l'énarque moyen ne sait pas les situer sur une carte... L'islande semble se diriger vers une Flat Tax, mais au taux de 35%, ce qui n'en fait pas vraiment un paradis fiscal. En outre, le fait que l'un des principaux supporters de la Flat Tax s'appelle Vladimir Poutine n'aide pas à populariser cet impôt ! Mais qu'une décision économiquement intelligente soit prise par un dictateur dénué de scrupules, aux agissements par ailleurs très contestables, ne doit pas discréditer le choix politique en question auprès d'une personne de bonne foi.
Rappelons qu'à chaque fois qu'un pays adopte une flat tax, c'est à dire une taxation à taux unique, de préférence faible, en supprimant toutes les exemptions de son code des impôts, il tend, s'il en a bien déterminé le taux, à augmenter ses recettes fiscales, en augmentant considérablement l'attractivité financière de la réussite professionnelle et entrepreneuriale, grâce à un taux d'imposition marginal faible, et en réduisant conjointement l'intérêt et les opportunités de frauder le fisc. De fait, il augmente considérablement son assiette fiscale. Tous les pays ayant adopté une flat tax ont vu leur croissance économique bondir dès l'année suivante.Il est regrettable qu'en France, le débat électoral sur la fiscalité ne porte que sur la pertinence du bouclier fiscal à 50 ou 60%, la traque fiscale des expatriés, ou sur la "réhabilitation de l'impôt", du moins chez les candidats "hautement médiatisés". Tout au plus la Flat Tax fait elle l'objet d'un (petit) paragraphe dans le programme d'Edouard Fillias. Espérons que l'idée fasse tout de même son chemin ces prochaines années.
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En savoir plus sur la flat tax:
Rédigé par Vincent Benard dans fiscalité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Bien qu'il existe quelques socialistes qui ont compris (en privé) que le
socialisme, ça ne marche pas, le PS français n'a visiblement pas fait
sa révolution pragmatique, comme ses cousins d' Outre-Rhin, de Grande
Bretagne, d'Irlande, d'Espagne, du Chili, de Nouvelle Zélande,
d'Australie, d'Islande, de Suède... Un Mélenchon a semble-t-il plus de poids que
Jean Marie Bockel au sein des instances du PS !
Résumons les
cent propositions de Ségolène Royal en une phrase:
« il n'est pas
un problème qu'une loi, une allocation ou un
nouveau service public ne sauraient résoudre ».
Quant à des mots grossiers tels que "croissance",
"déficits", "financement des dépenses
nouvelles", "réduction de la dette", ne les cherchez pas, vous ne les
trouverez pas. C'est que, voyez vous, il ne faut pas faire de peine au gentil électeur
socialiste, et tenter de râcler les fonds de tiroirs trostsko-bovistes en vue d'un possible deuxième tour. Comment ça, il faudra gouverner, après ? Et alors ? Un programme, c'est fait pour les idiots utiles qui y croient, pas vrai ? Toutefois, un candidat étant en général tenu par une partie de ses promesses, le "pacte" risque d'entrer en application au moins partielle. Il n'est pas inutile de se pencher un peu sur son contenu...
Voici donc un petit
mémento des 14 nouveaux machins publics que la
candidate du PS se propose de nous infliger si un caprice de
l'électorat venait à nous l'imposer pour les cinq prochaines années. Il
va falloir s'y faire :
Rédigé par Vincent Benard dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce petit traité sur l'art de créer des problèmes là où il serait dommage qu'il n' y en ait pas est dédié à quelques uns des
courageux qui affrontent le monopole de la sécurité sociale
autrement que par des mots: Gontrand
Cherrier, Edouard Fillias, Laure Allibert
Dans ce petit restaurant où vos activités professionnelles
vous conduisent à déjeuner le midi, une « formule du
jour » avec entrée et plat vous est facturée 10 euros. Pour
améliorer l'ordinaire, vous devez ajouter 6 euros pour un dessert, 16
euros pour une bouteille de vin, 20 euros pour du homard.
Au début, vous payez votre repas, seul. Vous vous contentez
généralement de la formule à 10 euros, et vous ne vous offrez que très
rarement un petit dessert, juste pour vous faire plaisir.
Vous ne prenez du vin que si un collègue vous accompagne et partage
l'addition. Le soir, vous préparez votre repas à domicile. Vous vous
offrez parfois un autre restaurant plus raffiné, ou plus exotique, le
choix ne manque pas. Vous aimez cela, mais en bon père de famille, vous
n'en abusez pas, car vous savez que votre budget n'est pas infiniment
extensible.
Mais certains trouvent qu'ils ne peuvent profiter de ces
plaisirs assez souvent. Ils en avisent les décideurs
politiques. Alors un beau jour, la loi, soucieuse de permettre l'accès
à une alimentation de qualité pour tous, oblige
chaque restaurant à additionner la note de tous ses convives
à chaque service, et à diviser équitablement la note entre tous. Dans
ce cas, le homard à 20 euros, partagé entre les 100 couverts
du restaurant, ne vous revient plus qu'à 20 centimes: vous ne vous en
privez pas, tout comme du vin... D'ailleurs, vous n'avez plus intérêt à
rester raisonnable. En effet, si les 99 autres convives consomment du
homard et pas vous, votre addition est tout de même augmentée de
quasiment 20 euros: Tant qu'à payer plus cher, autant en profiter !
Cependant, un nombre croissant de convives réclamant du homard, des
desserts et du vin, votre addition monte à 40 euros et plus, et vous
vous dites que vous feriez mieux de manger des sandwiches au bureau...
Une fracture alimentaire se produit entre ceux qui peuvent aller au
restaurant et ceux qui doivent se contenter de repas sur le pouce.
Inacceptable, selon certains partis politiques et associations.
L'état, soucieux de corriger cette inégalité devant le couvert,
oblige alors les restaurants non pas à vous facturer directement le
repas, mais à envoyer la note à une caisse centrale, qui, après l'avoir
augmentée de 5% de frais de gestion, en prélève une quote-part
proportionnelle à votre salaire sur votre feuille de paie, en la
camouflant sous les sobriquets de CAG - contribution alimentation
généralisée - et de charges patronales, vous laissant croire
que « c'est votre patron qui paie ». L'illusion de
gratuité étant totale, vous délaissez le sandwich et fréquentez deux
fois par jour les restaurants, rebaptisés « établissements
d'alimentation », l'ancien vocabulaire ayant une connotation
par trop... ancien régime. L'état profite de votre manque de vigilance
pour prélever aussi sur votre salaire une partie de la note des
retraités et d'autres inactifs, qui peuvent ainsi participer au festin
à vos frais, sans que vous ne vous en rendiez vraiment compte.
Cependant, les restaurateurs, submergés par la demande, sont obligés de
supprimer le homard et les autres raffinements de leur carte, faute de
pouvoir en fournir en quantité suffisante. Le menu de base devient
l'ordinaire de tous. Anciennement vendu 10 Euros au client, il est
désormais facturé à 20 euros à la caisse de compensation, puisque le
consommateur ne regarde plus à la dépense.
Vous remarquez que bien des gens qui autrefois déjeunaient chez eux
préfèrent désormais le restaurant « gratuit »,
n'hésitant pas parfois à y consommer trois ou quatre repas quotidiens.
La demande est telle que la pression à la hausse sur le prix des
aliments entrant dans la composition des repas est importante. L'état
décide donc d'en réglementer les prix. Les fraudes se multiplient, les
restaurants n'hésitant pas à facturer à la caisse des repas fictifs.
Comme il subsiste une certaine concurrence entre restaurants, on en
trouve encore qui pratiquent une restauration correcte, à condition
toutefois de pouvoir payer des suppléments, parfois légalement, parfois
en dessous de table. Par contre, les trois étoiles, autrefois fierté de
notre pays, ont disparu. Les plus riches vont déguster les mets les
plus fins aux tables des grands chefs de Suisse ou de New York qui ne
désemplissent pas. Les hauts "serviteurs" de l'état, fort heureusement
pour eux, échappent à la médiocité ambiante en se créant sur
mesure des tables spécifiques, comme "l'avale de grâce", cantine
militaire de haut luxe où notre président de la république aurait ses
habitudes. Notre président ne perd d'ailleurs pas une occasion de
rappeler l'excellence de notre système d'alimentation à chacun de ses
passages, sans se soucier des rabat-joie qui font remarquer par voie de
presse que la plupart des français n'ont pas accès au même
niveau de prestations.
Mais voilà, l'état ne peut augmenter indéfiniment le prélèvement sur
les feuilles de paie des individus pour financer l'augmentation de la
consommation de services de restauration, aussi la caisse de
compensation affiche-t-elle un déficit chronique. Afin de limiter la
hausse des prix, l'état décide de fixer arbitrairement le prix du menu
à 15 euros. Chaque année, la négociation du prix légal du
repas entre restaurateurs et état tourne à l'affrontement. Quant au
rationnement des tarifs, il freine les vocations de restaurateurs dans
les campagnes dépeuplées.
Les politiques, dans une nouvelle tentative d'en freiner l'emballement
financier, réforment encore le système en le rendant plus contraignant,
rationnant l'accès à l'alimentation, par le système du
« restaurant référent », restaurant auprès duquel
vous devez vous inscrire pour un an afin de bénéficier de l'intégralité
de la prise en charge du repas. Du fait de cette diminution
de la concurrence entre restaurants, la qualité des repas baisse
dramatiquement, les clients étant généralement
priés de manger en moins d'un quart d'heure. La qualité de service
devient déplorable.
Face à cette situation aberrante, certains plaident pour le retour au
système antérieur de restauration libre, dont les avantages s'effacent
progressivement des mémoires. Ils sont traités de sans-coeur, de
fossoyeurs des acquis sociaux et, naturellement, d'ultra-libéraux, ce
qui suffit à empêcher tout débat serein autour des avantages
et inconvénients de chaque système. Toute velléité de retour à une
restauration privée, nécessairement « à deux
vitesses », est farouchement combattue par les syndicats, qui,
il est vrai, utilisent la caisse de compensation des établissements
d'alimentation comme moyen de financer leurs activités, comme finissent
par le révéler quelques journalistes d'investigation.
Et votre bon sens vous taraude : « comment en sommes
nous arrivés là » ?
Naturellement, tout ceci n'est que pure fiction. Aucun gouvernement
sérieux ne s'autoriserait d'ingérence dans la gestion d'un secteur
d'activité selon des principes aussi stupides.
Rédigé par Vincent Benard dans humour, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A lire, sur le site de l'institut Hayek, une interview de Charles Muller par Drieu Godefridi. Charles tient le remarquable site Climat sceptique, dans lequel sont recensées toutes les études qui défient le soi disant consensus du GIEC sur l'existence d'un réchauffement climatique catastrophique dû à l'homme.
Charles Muller estime que plus que le grégarisme de certains chercheurs dont l'appartenance à l'IPCC (également appelé GIEC) conditionne l'obtention de crédits de recherche, c'est la rencontre de travaux aux conclusions le plus souvent incertaines et raisonnables avec l'agenda de politiciens peu regardants sur les conséquences à long terme de leur action qui alimente, bien à tort, un catastrophisme tout à fait exagéré, et qui pourrait entraîner, hélas, des décisions politiques néfastes pour l'avenir de l'humanité. Extraits:
Il est évident que l'alarmisme médiatique est disproportionné par rapport à l'alarmisme scientifique. Il suffit de lire réellement le contenu de la partie scientifique des rapports du GIEC / IPCC pour voir que nous sommes très loin de l'apocalypse promise par les Al Gore, Nicholas Stern ou autres prophètes de malheur faisant régulièrement la une des médias. Pour ces derniers, le problème est structurel. Ils doivent vendre et l'on sait que les mauvaises nouvelles vendent mieux que les bonnes. Ils recherchent des événements alors que dans le climat, tout est affaire de tendances longues. D'où les excès permanents : telle canicule, tel record de chaleur ou telle saison cyclonique attribués au réchauffement anthropique ; telle recherche aux conclusions pessimistes médiatisée par rapport à telle autre aux conclusions optimistes passée sous silence.
(...)
Nous sommes aujourd'hui engagés dans un processus pervers et amplificateur, où l'interprétation maximaliste et catastrophiste des conclusions du GIEC crée une forte pression sur les scientifiques pour qu'ils cautionnent cette course en avant. S'ils devaient par exemple faire des conférences de presse pour rappeler en détail les énormes incertitudes pesant sur l'estimation de la sensibilité climatique, notamment des rétroactions vapeur d'eau et nébulosité au doublement CO2, cela soulèverait une gêne certaine car l'on s'apercevrait du caractère encore hautement spéculatif de l'essentiel du réchauffement attendu. En plus, cela ennuierait potentiellement le grand public. Alors, on se concentre sur des symboles, même si leur lien au réchauffement anthropique est très lointain, ou sur des projections lointaines, même si l'on sait que leur marge d'erreur est encore importante et le modèle lui-même encore rudimentaire.
Charles Muller n'est pas tendre non plus avec le fonctionnement interne du GIEC, que de nombreux scientifiques ont dénoncé comme extrêmement parti pris et prompt à oublier le nécessaire esprit de remise en cause qui caractérise les scientifiques compétents et honnêtes. Une chose est certaine: le soi disant consensus sur la catastrophe à venir n'existe pas.
Rédigé par Vincent Benard dans environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici le genre de question qui risque de revenir souvent près des
machines à café dans les trois mois à venir: "
style="color: rgb(128, 0, 0); font-style: italic;">Et toi,
tu en penses quoi, de Bayrou" ?
Pour être franc, Je ne me suis pas intéressé à Bayrou jusqu'ici. Je suis resté sur la (très) mauvaise impression que m'a laissé son soutien à Jean Lassalle, ce député UDF qui avait entamé une grève de la faim parce qu'une usine risquait d'être délocalisée à... 60 kilomètres de son village. Afin d'éviter de délivrer un jugement définitif sur la foi de simples préjugés, je suis allé faire un petit tour sur son site de campagne. Et puisque le chômage reste la préoccupation première des français,
style="font-weight: bold;"
href="http://www.bayrou.fr/propositions/emploi.html">voyons
ce qu'il nous sert sur ce sujet hautement sensible :
Rédigé par Vincent Benard dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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