Mon étude réalisée pour le compte de l'institut Turgot, intitulée "Logement: crise publique, remèdes privés - Osons la liberté" est en ligne sur le site de l'institut (téléchargement pdf).
Cette étude n'est pas une Nième publication sur les fluctuations du marché de l'immobilier, mais une analyse de la plupart des interventions de l'état dans le domaine du logement et dans celui, fortement lié, de l'urbanisme. Il examine les nombreux effets pervers de ces politiques, ainsi que les intérêts des différents acteurs en présence pour les faire évoluer ou pour maintenir le Statu Quo. Enfin, il propose un ensemble de mesures cohérentes, portant à la fois sur la libération foncière - dans le respect des droits de propriété -, la réunification du marché du logement par la privatisation des logements HLM, le retour à la liberté contractuelle entre bailleur et locataires, la réforme des aides au logement, etc...
J'ai veillé à faire en sorte que les solutions proposées, bien qu'en rupture avec 100 ans de réflexes étatistes dans le secteur du logement, ne soient pas seulement de belles constructions intellectuelles sur le papier, mais soient au contraire "applicables", à défaut d'être toutes politiquement réalistes dans la France du "Droit au logement opposable". Pour les principales solutions évoquées, une ébauche des résistances politiques escomptables est esquissée, ainsi que des moyens nécessaires pour les contourner. Aussi certaines mesures pourront passer pour "libérales altérées" auprès des plus classiques ou libertariens de mes (innombrables ;-) lecteurs. L'objectif du rapport n'était pas de se faire plaisir en rêvant le monde idéalement libéral, mais de tenter de démontrer à des décideurs politiques que les idées reçues peuvent être bousculées et qu'une prise de risque libérale, si elle est politiquement bien expliquée, peut réussir.
Pas d'illusions, le plan "Osons la liberté !" ne sera pas appliqué demain par un des candidats à la présidentielle. Mais espérons que cette étude puisse trouver un certain écho auprès de certains décideurs et médias, afin de lancer un débat permettant de sortir enfin de la logique de l'état omniprésent dans le logement, logique à l'origine de 100 années de crises quasi continues.
A noter: l'étude est pour l'instant encore sous une forme provisoire - une préface doit lui être ajoutée, et un maquettiste devrait se pencher sur sa forme - Mais le fond est OK
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus avant de se jeter dans 154 pages denses, un résumé des principales conclusions est accessible ici
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