Le documentaire de Martin Durkin, "global warming, the great swindle" -Réchauffement climatique, la grande fraude-, déjà présenté dans ces colonnes, évoque plusieurs recherches de haut niveau mettant à mal le prétendu consensus sur un réchauffement climatique d'origine anthropique lié au dégagement de CO2. Ce film n'est pas la seule ressource suceptible d'alimenter mon scepticisme plus que croissant face à ce qui apparait chaque jour un peu plus comme un gigantesque hoax. Chaque semaine apporte son lot de nouvelles découvertes qui mettent en lumière la faiblesse des thèses des "réchauffistes".
Selon un article fort documenté - sur un site tenu par M. Jean Martin, un chercheur de 65 ans qui considère que le débat en cours sur le réchauffement climatique est lancé sur de très mauvaises bases -, les mesures du taux de CO2 atmosphérique dans les périodes anciennes diffusées par le GIEC seraient entachées de graves incorrections méthodologiques, et négligeraient des centaines de travaux de chercheurs ayant étudié cette concentration depuis... Le XIXème siècle.
Un chercheur de Fribourg, Ernst Georg Beck, a quant à lui effectué début 2007 cette compilation. Extrait de la synthèse de M. Martin:
"Le graphe (ci dessous - de 1800 à 1970) donne une comparaison entre les mesures obtenues par les carottages glaciaires (jusqu'en 1960) prolongées par les mesures directes sur le volcan de Mauna Loa (courbes en mauve) utilisées par le GIEC et les résultats (en bleu foncé) de 90000 mesures effectuées par un grand nombre de chercheurs, dans différents pays, et publiés dans 173 revues scientifiques. Ces mesures (lissées sur cinq ans) sont obtenues par diverses méthodes de titrimétrie (dosage chimique direct du CO2 par précipitation en carbonates avec des bases telles que KOH ou NaOH et analyse quantitative) avec une précision variant entre 6 et 3 ppm, bien suffisante pour ces courbes. Plusieurs auteurs de ces mesures ont été couronnés du prix Nobel (tels Krogh (1923) et Warburg (1933)) pour ces travaux. Ce graphe est extrait de l'énorme travail de compilation réalisé et publié (2006-2007) par un chercheur de Freiburg, Ernst-Georg Beck.
(...)
La courbe des mesures directes (en bleu foncé) diffère incroyablement de la courbe de gauche, et de courbes (en mauve) rapportés par le GIEC. Celle publiée par le GIEC ne montre aucun "accident" notable entre 1810 et 1970 avec une valeur moyenne de 300 ppm. Par contre, les mesures directes ci-dessus donnent des valeurs en moyenne nettement plus élevées (environ 340 ppm) et surtout montrent que la proportion de CO2 dans l'atmosphère a beaucoup varié pendant cette période et a plusieurs fois largement dépassé la valeur actuelle de 384ppm, (dont on nous dit qu'elle est catastrophique). Ainsi en 1823 (440ppm), en 1855 (390ppm) et en 1942 (440ppm). A noter que la date de 1942 correspond à pic de température (avant le refroidissement jusqu'en 1975) que n'a pas vu la crosse de hockey. Ce pic de CO2 et de température ne peuvent être attribués à la seconde guerre mondiale car la montée s'est amorcée en 1925 d'une part et l'activité industrielle a beaucoup augmenté après 1942, d'autre part. On note aussi que le pic de température ne suit pas mais a précédé l'augmentation du CO2 (...)"
Le site de M. Martin, au nom évocateur de "pensée unique", fourmille de synthèses du même ordre qui laissent à penser que le GIEC aurait délibérément choisi, au nom d'un agenda politique qui mériterait d'être éclairci, d'ignorer sciemment certaines données expérimentales qui contredisent ouvertement ses conclusions.
Les conséquences de cette escroquerie politique de plus en plus manifeste, dont le climat est le vecteur, risquent d'être absolument dramatiques.
Les politiques de restriction de rejets de CO2 imposées par les gouvernements "pour sauver la planète" consommeront des ressources considérables, qu'il eut été plus sain d'employer ailleurs. La croissance perdue du fait de ces politiques restrictives, si elles étaient mises en oeuvre dans leurs versions les plus "dures", engendrera pour l'humanité un manque à gagner considérable pour faire face aux autres défis réels qui attendent la planète: croissance démographique, alimentation en eau des pays pauvres, malnutrition, vieillissement des populations, SIDA, malaria, terrorisme de masse, etc. Les milliards alloués à la recherche climatique feront défaut à d'autres filières dont l'intérêt parait autrement plus essentiel. Mais, comble de l'absurdité, c'est au plan écologique que des conséquences très dommageables de l'incurie du GIEC pourraient se révéler les plus immédiatement perceptibles.
Déjà, des apprentis sorciers imaginent les remèdes les plus dingues contre la prétendue menace du CO2, comme des "filtres solaires spatiaux" ou le rejet massif de sulfures dans l'atmosphère... Aux fous !
Plus grave car plus susceptible de mise en oeuvre effective, des pays envisagent de détruire leurs forêts primitives pour planter des zillions d'ares de palmiers en vue de vendre des bio carburants aux européens. toujours selon Jean Martin:
"Une autre retombée très pernicieuse de l'hystérie climatique actuelle concerne la déforestation (les forêts naturelles absorbent pourtant beaucoup de CO2 !) échevelée dont plusieurs pays se font désormais une spécialité. C'est ainsi qu'un article récent du "Guardian (4 avril 07)" nous informe que l'indonésie et la Malaysie ont projeté de remplacer 98% en 15 ans, de leurs forêts naturelles par des plantations de palmiers destinées à approvisonner le marché en "biofuels" (caburants biologiques, comme l'éthanol). Outre le fait que les carburants biologiques rejettent aussi du CO2, un tel comportement entraîne une véritable catastrophe écologique. En effet, ces forêts exotiques sont peuplées de nombreuses espèces en voie de disparition, comme les tigres par exemple. Sans compter les espèces arborescentes rares qui vont ainsi disparaître au profit des nouveaux grands groupes internationaux qui se reconvertissent aux biofuels. Ainsi l'Union Européenne qui vient de promulguer un réglement visant à réduire ses émissions de CO2 de 20% en 2020 et qui est incapable de mobiliser suffisamment de terres pour produire le biofuel, va devenir un énorme client potentiel de ces huiles de palmes pour 10% de ses véhicules toujours en 2020. Quel sera le prix écologique de ce revirement vers les carburants biologiques ? Enorme, sans aucun doute et sans aucune proportion avec les dégats causés par une élévation potentielle de la température dont nous ne sommes absolument pas assurés ! Je suis certain que le grand expert Sir Nicholas Stern n'avait pas pensé à cela !"
L'auteur évoque également les distorsions de signaux que les incitations à produire des biocarburants envoient à certains marchés agricoles, comme celui du maïs, qui pourraient conduire des populations pauvres dépendant de ces cultures pour leur alimentation à des difficultés sévères et nécessiter des adaptations douloureuses.
Mais ces considérations de bon sens ne sont que de peu de poids face à l'intégrisme d'organisations dont l'écologisme apparent masque de plus en plus mal l'extrêmisme, et qui veulent détruire à tout prix la société capitaliste, quitte à provoquer les catastrophes nécessaires - qu'ils pourront toujours mettre sur le dos des sociétés capitalistes...- pour arriver à leurs fins. "What's wrong with ecologists ? They don't like people."
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Hat tip: article trouvé via république fromagère
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