Dans son numéro du 31 Août, ''Libération'' nous
apprend que la
Confédération Nationale du Logement (CNL, la principale association de
locataires), a demandé
fin juin à Christine Boutin, ministre du Logement, un blocage général
des loyers, dans le secteur privé comme dans le secteur
public. Les réactions des lecteurs (la mienne a d'ailleurs été
censurée, allez savoir pourquoi...) sont plutôt favorables à de telles
décisions, les quelques propriétaires bailleurs osant émettre une voix
discordante étant l'objet d'un "bashing" parfois à la limite de
l'hystérie.
Quelques jours plus tôt, un certain Benoît Hamon, député Européen PS, côté gauche,
défendait sur BFM le blocage des loyers comme seul moyen de venir en
aide aux locataires dont le pouvoir d'achat est menacé par la flambée
actuelle des cours. Déjà, en janvier, alors que les tentes poussaient
le long du canal Saint-Martin, la mairie de Paris réclamait un blocage
général des loyers dans la capitale. (lien avec souscription)
On peut comprendre, sans toutefois l'excuser, que l'opposition soit tentée par la
surenchère démagogique. Mais que des émissaires
officiels du PS continuent de soutenir de telles absurdités, au risque
d'en renforcer la demande politique, constitue à
l'évidence une tromperie politique majeure vis à vis des personnes modestes
que le PS prétend aider. Sont-ils seulement incultes ou absolument
hypocrites ? De la part de politiciens professionnels, le
pire ne saurait hélas me surprendre.
Il existe déjà un encadrement des loyers en France, une sorte
de contrôle "soft", instauré par les socialistes Quilliot en 1982 puis
Mermaz et Malandain en 1989: la fixation du loyer est libre en début de
bail, mais l'évolution annuelle est encadrée par l'évolution d'un
indice technocratique qui vient récemment d'être remanié, et qui se
révèle proche de l'indice des prix. Nous en verrons les effets pervers
plus loin. Mais les demandes de la CNL et de certains membres du PS ne sont pas de même nature et envisagent très clairement une version plus dure des
contrôles, par le biais d'un plafonnement des loyers exigibles.
Ces gens n'ont ils jamais étudié les bases de l'économie, ou au moins
l'histoire du logement dans notre pays ? A leur intention, voici une
petite présentation retraçant le rôle absolument catastrophique
joué par le contrôle des loyers en France depuis 1914.
Le contrôle des loyers de
1914 à nos jours
C'est en 1914 qu'un blocage des loyers fut mis en place. Ce fut
naturellement le déclenchement de la guerre avec l'Allemagne qui en fut
le motif. Les hommes envoyés au front abandonnaient travail et salaire,
laissant leurs familles dans la difficulté. Aussi le blocage des loyers
avait il pour but d'empêcher que les familles des soldats donnant leur
vie à la France ne soient chassées de chez elles.
Il y aurait beaucoup à dire sur l'erreur économique inhérente à cette
décision. Ceux que cela intéresse pourront lire cette excellente traduction
d'Henry Hazlitt (par Hervé de Quengo). Mais dans
une situation aussi exceptionnelle qu'une guerre, on peut comprendre
que des décisions économiquement discutables soient prises,
les considérations purement émotionnelles prenant à cette occasion une
importance considérable. La cohésion nationale aurait été durement
ébranlée si des veuves de guerre s'étaient trouvées sous la menace
d'expulsions !
Plus ennuyeux est qu'après la guerre, par manque de courage et
d'éducation économique des hommes politiques, et parce que de très
nombreuses familles se retrouvaient orphelines d'un père tombé au champ
de bataille, ce contrôle ne fut pas aboli, et une loi limitant
l'augmentation des loyers fut promulguée. Le contrôle instauré était un
contrôle de type "dur": le territoire était quadrillé en zones pour
lesquelles l'état fixait des plafonds par mètre carré.
Ajoutons que le législateur, sachant parfaitement ce qu'il faisait,
n'ignorait pas que sans protection légale du contrat de location en
faveur du locataire, les propriétaires se dépêcheraient de rompre leurs
baux en espérant vendre leur logement au plus vite pour se débarrasser
d'un actif potentiellement déprécié. La loi de contrôle des loyers
s'accompagna donc de clauses de maintien obligatoire dans les lieux du
locataire, les situations dans lesquelles le propriétaire pouvait
récupérer un logement étant très sévèrement encadrées. Aucune loi de contrôle des loyers
ne peut être promulguée sans être accompagnée de telles dispositions
coercitives envers les propriétaires.
Les résultats de ce contrôle à finalité sociale furent... socialement
désastreux. En effet, la rentabilité du placement immobilier chuta dans
de telles proportions que l'investissement immobilier locatif fut
ramené à presque zéro !
En effet, le taux d'effort des ménages locataires avant la seconde
guerre mondiale était tombé à environ 3,5% de leur revenu
(actuellement, hors logement social, la moyenne tourne autour de 25%).
En contrepartie, le manque total d'attrait de l'investissement
immobilier a maintenu la construction de nouveaux logements à des
niveaux historiquement bas: 1.800.000 logements furent construits en
France entre les deux guerres, soit moins de 100.000 par an !
En comparaison, la Grande Bretagne, sans contrôle de loyers, construira
3,7 millions de logements sur la même période et en rénovera 500.000.
L'Allemagne, malgré une succession de calamités (paiement d'indemnités
prévues par le traité de Versailles, hyper-inflation de 1923, puis
arrivée au pouvoir des Nazis, excusez du peu), en construira tout de
même 4 millions !
Ajoutons que du fait de cette pénurie, qui ne les obligeait pas à
courir après le locataire, et parce que le blocage des loyers ne leur
en a donné ni l'incitation ni les moyens, les
propriétaires ont fait peu d'efforts pour améliorer leur
patrimoine locatif.
Il en résulta que 72% des familles d'ouvriers français habitaient dans
des logements de moins de 3 pièces en 1935, contre 56% en Italie, 52%
en Allemagne, 19% en Angleterre (la situation de nos voisins d'outre
Manche a bien changée depuis, en mal. Explication dans de prochains
articles) ! Et de nombreux témoignages d'époque indiquent que l'état du
patrimoine locatif français était un des plus mauvais du monde
occidental.
Les destructions liées à la guerre n'arrangèrent rien. A titre
d'exemple, un bombardement sur Le Havre en 1944 détruisit 20 000
logements à lui seul.
Le résultat de cette succession de calamités étatiques (dont les
guerres constituent le paroxysme) sont édifiants. Avant
guerre, la pénurie de logements était estimée à plus de 2 millions
d'unités. Au lendemain de la guerre, le déficit de logements est estimé
à 4 millions, dont 2 millions d'unités manquantes et 2 millions
nécessitant des réparations d'urgence. En outre, sur les 13,4 millions
de résidences principales recensées, seules 1,2 millions moins de 10%
! - bénéficiaient de la totalité des éléments du confort moderne de
l'époque: Eau courante, WC, électricité, douche, chauffage ! Nous
revenons aujourd'hui de très loin.
L'économiste suédois Assar Lindbeck, qui fut président du comité Nobel
d'économie, a déclaré que "après les
bombes incendiaires, le contrôle des loyers est le plus sûr moyen de
raser une ville". Au vu des chiffres ci dessus,
l'exagération de la formule paraît minime. Cette citation lui fut
inspirée par l'étude du marché du logement de Stockholm après la
guerre, où il constata que la capitale suédoise, épargnée par le
conflit, souffrait des mêmes symptômes de pénurie que Londres meurtrie
par les bombardements.
Notons, en outre, que le secteur de la construction française est resté
particulièrement archaïque entre les deux guerres: pas de création de
géants industriels, pas de rationalisation de l'offre, dont l'essentiel
restait assurée par des artisans aux moyens faibles et aux méthodes de
travail peu compétitives.
La loi de 48, un progrès
très insuffisant
Après guerre, les leçons du blocage des loyers avaient été comprises
par une partie de la classe politique: des propositions de
rétablissement de la liberté des loyers furent inscrites à l'agenda
parlementaire. Mais l'instabilité des majorités de l'époque et la
nécessaire recherche d’arrangements entre des partis
d'obédience parfois très différentes conduiront au compromis bancal de
la fameuse loi de 1948, qui prévoyait la liberté des loyers pour les
logements neufs, et un rattrapage progressif des loyers des logements
anciens. Le manque de courage des politiques de l'époque feront que ce
rattrapage progressif ne sera toujours pas achevé de nos jours pour les
logements qui restent soumis à la loi de 1948, et qui sont encore
quelques centaines de milliers. En 2007 !
La loi prévoit toujours que le loyer soit calculé selon des formules
déterminées par l'administration, qui aboutissent toujours à des
résultats totalement déconnectés de la réalité du marché.
Cette loi, décriée a juste titre par les propriétaires de logements
très anciens, constituait néanmoins un léger progrès par rapport la
situation antérieure, qui permit à la construction privée de refaire
timidement surface. Malgré tout, en 1952, tous secteurs confondus, la
France construisait 20 logements pour 10.000 Habitants, contre 99 en
Allemagne occidentale.
En effet, les loyers exigibles pour les nouveaux logements (libres)
étaient 10 à 20 fois supérieurs à ceux des logements encadrés : les
locataires de logement anciens n'avaient donc aucun intérêt à
abandonner leur logement à loyer encadré. Le marché de l'investissement
locatif se limitait donc aux seuls nouveaux entrants dans le logement.
Ajoutons que cette loi a introduit un privilège d'hérédité du bail: les
enfants habitant sous le toit des parents locataires pouvaient hériter
du bail. Il n'était pas rare que, lorsque la fin approchait, les
enfants rejoignent leurs parents malades peu avant leur décès pour
permettre cette prorogation du bail. La solidarité entre générations,
il n'y a que cela de vrai. Voilà pourquoi tant de
propriétaires sont encore empoisonnés par un bail "loi 48", quand bien
même le législateur a supprimé le privilège d'hérédité du bail au début
des années 90.
Pour acheter un logement, il n'était pas rare qu'il faille verser au
locataire un dessous de table plus élevé que le prix versé au
propriétaire. Petite anecdote familiale: Mes propres grands parents,
pour acheter un logement ancien de bon standing à Paris en 1952, ont dû
verser 350.000 francs de l'époque au propriétaire, tout à fait
normalement, et 900.000 Francs en dessous de table au locataire pour
que celui ci accepte de quitter les lieux ! La disproportion des deux
valeurs laisse songeur.
La loi de 1914 modifiée par la loi de 1948 instituait bel et bien une
confiscation de la valeur des logements au profit des locataires : pas
étonnant que dans ces conditions, l'investissement locatif privé soit
resté modeste.
Ce n'est qu'au début des années 70, lorsque les jeunes issus du Baby
boom sont arrivés en masse sur le marché du logement, que l'offre
privée a repris un rythme de croisière et que l'on a observé un
rattrapage quantitatif, mais aussi qualitatif, de la demande de
logement par l'offre. Mais pour que ce salutaire réajustement se
poursuive, il eut fallu poursuivre le désengagement de l'état dans le
logement. Malheureusement, c'est l'inverse qui va se produire en 1982,
avec l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir.
La Loi Quillot de 1982 :
retour du contrôle des loyers, et chute de l'investissement immobilier.
Alors
que l'inflation est forte, et que deux
chocs pétroliers mal gérés par des politiques économiques
interventionnistes ont provoqué une multiplication par 8 du chômage
entre 1973 et 1981, la demande politique des électeurs est forte pour
instaurer une plus grande sécurité pour les locataires. Cette demande
sera exaucée par la loi dite loi Quilliot (photo) du 22 juin 1982, qui
établit, d'une
part, un régime de contrôle des loyers basé sur l'indice INSEE de la
construction, qui suit peu ou prou celui des prix à la consommation
depuis 1970, et d'autre part, qui réinstaure un droit accru au maintien
du locataire dans les lieux même en cas de défaut de paiement. Plus que
la sévérité du contrôle, c'est la crainte de le voir se durcir, ainsi
que celle de voir les tribunaux cautionner les locataires
irresponsables, qui provoque un véritable marasme du secteur du
logement, et notamment de l'investissement locatif.
Il est difficile de déterminer la part de responsabilité de
la loi Quilliot par rapport aux autres aberrations économiques
(notamment l'accroissement
général de la fiscalité) commises par les gouvernements Mauroy et
Fabius entre 1981 et 1986, pour expliquer la chute libre des mises en
construction de locatifs privés durant cette période, mais constatons
que la loi Méhaignerie de 1987, en assouplissant le contrôle du loyer
et en rééquilibrant les relations entre locataire et propriétaires, a
relancé le marché.
Malgré tout, les impératifs politiques entre 1986 et 1988 (période de
cohabitation propice à toutes les démagogies) empêchent une
libéralisation plus importante du contrat de location. Notamment, le
propriétaire reste encore aujourd'hui sous la menace d'un recours de
son locataire si celui ci peut démontrer que le loyer fixé pour son
bien s'écarte par trop des ''références opposables'' constatées par
l'administration sur son quartier. Ce facteur de risque est pris en
compte par les propriétaires et les pousse à un investissement moindre
dans l'immobilier locatif.
Les socialistes reprirent l'assemblée en 1989. La loi Mermaz-Malandain
du 6 juillet 1989 a donc rétabli le contrôle de l'augmentation des
loyers basé sur l'indice INSEE et a sérieusement encadré les
possibilités de réévaluation des loyers en région Parisienne. L'effet
négatif sur l'offre de logements, notamment à Paris, a été immédiat, au
point que le député Malandain a lui même demandé un assouplissement de
sa propre loi quelques années plus tard. Sans succès.
Comment fonctionne en
pratique le contrôle des loyers
Par conséquent, le propriétaire reste soumis aux dispositions
suivantes:
Le
loyer initial est fixé librement par les parties. La révision annuelle
du loyer ne peut être effectuée que si le bail la prévoit. Elle est
calculée en fonction de l'indice moyen INSEE du coût de la construction.
Le montant du loyer peut être majoré lorsque par une clause expresse du
bail, le propriétaire fait exécuter des travaux d'amélioration en
accord avec le locataire.
A l'expiration du bail (3 ans reconductibles), le propriétaire peut
revoir à la hausse le montant du loyer initial, s'il estime qu'il est
sous évalué (prix du voisinage, prestations de l'immeuble et du bien
loué...). Dans ce cas, il doit adresser au locataire 6 mois au moins
avant le terme, une offre de renouvellement avec le nouveau loyer. Dans
l'agglomération parisienne, cette hausse de loyer est encadrée par voie
de décret pris pour une année, et ne doit pas dépasser la moitié de
l'écart constaté avec les loyers pratiqués dans le voisinage.
En cas de désaccord sur ce nouveau loyer, l'une ou l'autre des parties
peut saisir la commission de conciliation départementale. L'accord
consigné dans un protocole s'impose aux parties. L'augmentation est
étalée par tiers ou par sixième. Elle ne remet pas en cause la clause
d'indexation annuelle.
Simple, non ? On sent qu'il ne manque aux formules de révision qu'un
petit peu de calcul logarithmique pour atteindre l'apothéose du génie
technocratique franchouillard en action. En tout cas, voilà un texte
qui ne peut que rassurer les propriétaires bailleurs...
Les lecteurs réguliers de ce blog savent que depuis une dizaine
d'années, à cause d'autres distorsions étatiques,
le prix de
vente des logements augmente bien plus vite que les revenus des ménages,
qui eux mêmes augmentent un peu plus vite que l'indice des prix.
Par conséquent, en liant l'évolution des loyers à l'indice de la
construction, lui même très proche de l'indice des prix,
cette version du contrôle des loyers, bien que plus "soft" qu'un
plafonnement, n'est pas sans effets pervers: elle tend à réduire
artificiellement le rapport entre le loyer et la valeur brute
du logement. Par conséquent, le rendement locatif tend à
diminuer avec la durée de présence d'un locataire. Cela explique
presque systématiquement la hausse du loyer constatée en cas de
changement de locataire : le bailleur profite de la seule ''fenêtre de
tir'' dont il dispose pour réévaluer la valeur locative de
son bien.
Mais ce n'est pas tout. Lorsque la valeur des logements augmente bien
plus vite que les revenus des ménages, le propriétaire ne peut suivre
cette évolution, puisque l'indice INSEE encadre son loyer. Mais
lorsque, comme ce fut le cas entre 1992 et 1997, la valeur des
logements diminue, les locataires ne se privent pas, comme cela est
tout à fait normal, de faire jouer la concurrence entre propriétaires
et d'obtenir une baisse des loyers.
Le contrôle des loyers tel qu'il est pratiqué actuellement est moins
contraignant que celui issu des lois de 1948 pour les logements
anciens, puisque la fixation du loyer de départ est libre.
Mais son mode de fonctionnement
assure au propriétaire qu'il ne pourra bénéficier intégralement des
hausses du marché immobilier, alors qu'il risque de subir totalement
l'effet des baisses. Voilà qui n'est pas de nature à
inciter les propriétaires à investir dans le locatif, à rénover leurs
vieux logements, à remettre sur le marché leurs logements vacants.
Et voilà pourquoi, paradoxalement, les nouveaux entrants sur le marché
locatif, souvent des jeunes en début de carrière donc peu rémunérés, ou
des personnes en rupture de couple, en tout cas des personnes aux
moyens faibles, trouvent peu de logements disponibles, donc à la fois
très chers et en mauvais état !
Conclusion
L'histoire condamne absolument toute forme de contrôle des loyers. En
prétendant aider les locataires existants, une telle mesure dégrade
considérablement les conditions de marché pour les nouveaux entrants,
ou pour les personnes que les hasards de la vie obligent à changer de
logement, et ce d'autant plus que le contrôle exerce ses effets dans le
temps.
Cependant et comme souvent, un problème réel (la hausse des prix des
logements déconnectée des revenus) dont les causes sont mal
diagnostiquées
Sommes
nous inondés d'articles de presse stigmatisant le rôle de
la réglementation foncière dans la crise actuelle ? - induit
une demande politique en faveur de remèdes qui se révéleraient à terme
pires que le mal. Si, pour des raisons démagogiques, le gouvernement
venait à prendre des dispositions allant dans le sens des demandes de
la CNL, la situation déjà difficile du logement pour les classes modestes et moyennes
deviendrait tout simplement calamiteuse.
Lorsque l'on constate que c'est un gouvernement prétendument de droite
(Chirac-Villepin) qui a promulgué
la fort
démagogique loi sur le droit au logement opposable, que
l'actuel président avait alors soutenu activement ce texte, on ne peut
malheureusement pas être certain que le gouvernement actuel résiste à
la tentation du socialisme rampant en matière de blocage
des loyers. Espérons qu'il n'en sera rien, et que les leçons de
l'histoire se rappelleront à son bon souvenir.
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