L'attribution
du prix Nobel de la Paix 2007 à l'ex vice-président des USA,
Al Gore, ainsi qu'au GIEC en tant qu'organisation, apparaît à de
multiples points de vue comme une erreur majeure du comité Nobel, dont
on se demande quels sont les ressorts qui l'animent.
Selon le communiqué de presse, ce prix est attribué en récompense "de leurs
efforts pour constituer et répandre la connaissance scientifique à
propos du changement climatique induit par l'homme, et pour poser les
fondations des mesures à prendre pour contrer ces changements".
Le comité Nobel remet chaque année des prix scientifiques (médecine,
physique, chimie,économie etc...). Il sait donc ce que signifie "bâtir
et répandre la connaissance scientifique". On se demande donc avec quel
sérieux le dossier du GIEC, et plus encore d'Al Gore, ont été étudiés
par cette instance plus que centenaire, car ce que ce monsieur cherche
à répandre ne s'apparente en rien à de la connaissance scientifique. Au
contraire, l'attitude de Gore, et d'une partie du GIEC, consiste bel et
bien à faire obstacle au développement de la connaissance scientifique,
en affirmant que "le débat scientifique est clos" sur des questions ou
la faiblesse des savoirs actuels est patente, et en lançant de
véritables campagnes de dénigrement à
l'encontre de personnalités
scientifiques pourtant reconnues, au motif qu'elles osent
émettre des
doutes sur la validité du dogme dominant, lequel est pourtant plus que jamais remis en cause par un nombre croissant d'études scientifiques (encore un nouvel exemple ici).
Revenons à Al Gore, et à son film du même nom. Un tribunal du Royaume Uni vient de statuer sur la valeur scientifique de cette
pellicule dans une affaire qui fait honneur, quelque part, aux institutions
britanniques.
Le gouvernement avait décidé de demander aux écoles la projection du
film d'Al Gore à tous les élèves du système scolaire. Or, un parent a
décidé d'attaquer cette décision au motif qu'elle portait atteinte à
l'obligation légale de l'enseignement de ne pas participer à des
tentatives d'endoctrinement (curieusement, de telles dispositions
n'existent pas en France). La présentation du film de Gore ne pouvait,
selon ce père, s'apparenter à de l'information, mais à de la
propagande, et ne pouvait être présenté aux élèves que précédé d'un
avertissement sur son caractère "one sided" et conjointement avec des
points de vue opposés. (merci à Bafweb pour
la traduction du jugement)
Le juge a donné raison au père, au motif que:
Ces onze inexactitudes révélés par les débats qui ont eu lieu lors du jugement portent sur des affirmations infondées d'Al Gore, qui réduisent singulièrement la valeur scientifique de son "travail".
Les inexactitudes sont :
- Le film prétend que la fonte des neige au Mont Kilimandjaro est une preuve du réchauffement climatique. L'expert du Gouvernement a été forcé de reconnaître que cela n'était pas correct.
- Le film suggère que les données ("evidence") des calottes glaciaires ("ice cores") prouvent que l'augmentation du CO2 entrainait une hausse des températures sur 650 000 ans. La Cour considère ("found") que le film est trompeur ("misleading") : sur cette période l'augmentation du CO2 était en retard de la hausse des températures de 800 à 2000 ans.
- Le film utilise des images à forte teneur émotionnelles ("emotive") de l'ouragan Katrina et suggère que le réchauffement climatique en est la cause. L'expert du Gouvernement a du accepter que cela n'était "pas possible" d'attribuer des évènements uniques en leur genre ("one-off") au réchauffement climatique.
- Le film montre l'assèchement du Lac Tchad et prétend que cela est une conséquence du réchauffement climatique. L'expert du Gouvernement a du accepter que cela n'était pas le cas.
- Le film prétend qu'une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques. Il s'est révélé que Mr. Gore a mal lu ("misread") l'étude ; en réalité quatre ours polaires se sont noyés et cela était du à un orage particulièrement violent.
- Le film annonce ("threatens") que le réchauffement climatique pourraient stopper le Gulf Stream et renvoyer l'Europe à l'âge de glace. Les preuves du plaignant (the Claimant's evidence) montrent que cela est une impossibilité scientifique.
- Le film accuse le réchauffement climatique d'être à l'origine de la disparition d'espèces, dont le blanchissement ("bleaching) des récifs coraliens. Le Gouvernement n'a pu trouver de preuves pour corroborer cette affirmation.
- Le film suggère que la calotte de glace du Groenland pourrait fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. Les preuves montrent que le Groenland ne pourrait fondre avant des millénaires.
- Le film suggère que la calotte antarctique est en train de fondre. Les preuves montrent que leur volume augmente.
- Le film suggère que les mers pourraient augmenter de 7 mètres, entrainant le déplacement de millions de personnes. En réalité les preuves montrent que la hausse prévue du niveau des mers est de 40 cm sur les cent prochaines années et qu'il n'y a pas de menace d'un déplacement massif de population.
- Le film prétend que la hausse du niveau des mers a causé l'évacuation de certaines îles du Pacifique en direction de la Nouvelle Zélande. Le Gouvernement n'a pas été en mesure de corroborer cela, et la Cour a noté que cela ressemblait à une fausse affirmation.
Le tribunal statue on ne peut plus clairement que de nombreuses affirmations clé d'Al Gore ne sont que des affirmations péremptoires dénuées de fondement scientifique.
De là à parler de propagande, il n'y a qu'un pas que pour ma part, je franchis... allègrement. On pourraît imaginer que Gore, dans un élan d'enthousiasme pour sa si noble cause (sauver la planète !), se soit laissé aveugler par ses convictions, en toute sincérité.
Gore étant un politicien professionnel, j'ai du mal à lui accorder une présomption de sincérité. Ma méfiance est renforcée par ses propres propos dans cette interview :
Al Gore : "(...) I believe it is appropriate to have an over-representation of factual presentations on how dangerous it is, as a predicate for opening up the audience to listen to what the solutions are, and how hopeful it is that we are going to solve this crisis. "
La démarche de Gore est claire: il ne s'agit pas de présenter des faits et de laisser l'esprit critique des individus en conduire l'analyse, mais de maquiller les faits pour faire évoluer l'audience, en bon français, d'une manipulation parfaitement assumée par un auteur qui affiche clairement ses objectifs propagandistes. C'est cela que le comité Nobel vient de récompenser comme une contribution à la diffusion des connaissances scientifiques. Lamentable.
Dans son dernier ouvrage, "ma vérité sur la planète" (page 66), Claude Allègre dénonce les motivations très matérielles de Gore (qu'il traîte de "truand"), qui a organisé autour du réchauffement, je cite, "une gigantesque pompe à fric: une conférence lui rapporte 200 000 dollars de l'heure, son film au moins 50 millions". Loin de moi l'idée de critiquer l'appât du gain, comme le fait Allègre, mais lorsque l'auteur d'une théorie à la mode, génératrice de nombreux revenus dérivés, reconnait l'emploi de procédés manipulatoires pour assurer le succès de son entreprise, alors on est en droit de se demander si M. Al Gore n'est pas tout simplement coupable d'une très lucrative tromperie vis à vis de l'humanité.
L'association britannique Scientific Alliance, dont le but est de promouvoir un vrai débat scientifique sur l'environnement, dans un communiqué de presse relatif au jugement de la haute cour exposé plus haut, constate que même des partisans les plus investis de la thèse du réchauffement climatique dû à l'homme s'interrogent sur les méthodes employées par Al Gore et son staff. Le spécialiste de l'environnement à la BBC, Roger Harrabin, fait partie de ces journalistes engagés. Toutefois, lorsqu'il a interviewé Al Gore, en bon professionnel, il a cru bon de l'obliger à approfondir certains points de son film objets de critiques scientifiques.
"Harrabin is a true believer in the anthropogenic global warming hypothesis, and makes this very clear. He presents An Inconvenient Truth as Al Gore’s attempt to counter the “often cynical” campaign of the sceptics (“many in the pay of the oil industry”). Nevertheless, as a professional journalist, he challenged Gore about misrepresentation of the historical evidence of the link between temperature and carbon dioxide level on BBC television. The reaction? “And after the interview he and his assistant stood over me shouting that my questions had been scurrilous, and implying that I was some sort of climate-sceptic traitor. It is miserable when such a vastly important debate is reduced to this."
Des personnes sincères et certaines du bien fondé de la cause qu'elles défendent réagiraient-elles ainsi ? Lorsque l'on insulte des personnes amenant la moindre once de contestation en les affublant d'épithètes tels que "traitres", ou, en d'autres occasions, de "négationnistes", veut on contribuer à diffuser de la connaissance scientifique ? Ou a-t-on peur de voir ses propres insuffisances mises au jour ?
L'attitude d'Al Gore, dont internet a révélé le mode de vie très luxueux, son goût pour les voyages en jet privé, sa consommation énergétique personnelle, ne correspondent en rien au message de modération et de modification comportementale qu'il prétend vouloir faire adopter par le reste du monde. L'intolérance qu'il semble manifester en maintes occasions ne témoigne pas d'une grande confiance dans la valeur réelle de son propre propos.
Il est donc permis de se demander si Al Gore n'a pas sa place au panthéon des ordures nobélisées, aux côtés d'un Arafat ou d'un Jimmy Carter.
Espérons que les comités en charge de la remise des prix Nobel scientifiques, à commencer par ceux qui désigneront le prix d'économie ce lundi, ne sombreront pas dans la même dérive médiatique et politicienne que leurs collègues du comité d'Oslo. Espérons que les grands médias ne se borneront pas à se prosterner respectueusement devant le nouveau lauréat du prix Nobel, qu'une telle distinction pourrait élever à la dignité d'icône intouchable, mais qu'il s'en trouvera au contraire beaucoup pour s'étonner, avec force arguments, d'un choix aussi fortement contestable.
Merci Vincent, pour ces précisions sur un politicien...opportuniste...mais ça fait déjà un moment que l'on sait que le prix Nobel de la paix est une "récompense politisée"...dommage pour l'inventeur de la dynamite!
Rédigé par : jugurta | samedi 13 octobre 2007 à 12h08
Excellente synthèse de ce que je pense de la démarche d'Al Gore.
A la place de son film, ils devraient proposer de visualiser l'excellent documentaire de Channel 4, The Great Global Warming Swindle, qui égratine sérieusement la théorie du réchauffement, avec pas mal d'éléments scientifiques, dont le fameux retard de 800 ans, entre le réchauffement et l'augmentation du taux de CO2.
Rédigé par : Nico | samedi 13 octobre 2007 à 13h09
En fait, ce n'est pas le même comité qui sélectionne les lauréats pour les prix scientifiques et pour le prix de la paix. Dans ce dernier cas, c'est un panel constitué... par le parlement suédois, notablement envahi par des socialistes et des écolos lors de la dernière élection.
Il n'y a pas besoin de chercher plus loin. Pour ces gens là, dénaturer un prix (certes passablement écorné par la nomination de Kissinger et Arafat) dans un but politique, c'est une occasion en or. L'insurrection birmane ? Les purges en Tchétchénie ? Rien à foutre, il faut penser à la cause du parti d'abord...
Rédigé par : Jesrad | lundi 15 octobre 2007 à 19h01
Le titre est excellent !
"Le prix Nobel est une ordure" : je m'en veux de ne pas y avoir pensé...
Rédigé par : Landry Thomazo | mercredi 17 octobre 2007 à 21h06
Excellentissime !!
Rédigé par : Caccomo | vendredi 26 octobre 2007 à 10h32
en ce qui concerne les motivations d'Al Gore, je ne me prononce pas, mais le jugement britannique me laisse pantois, le réchauffement climatique étant minimisé par cet instance juridique: par exemple, Catrina n'était pas 'one-off' mais les différents ouragans de ces 15 dernières années sont hors normes dans leurs fréquences, et le réchauffement en est la cause (mélange d'air froid et d'air chaud, d'ailleurs gaffez-vous, si ça continue, il y en aura également en Méditerranée d'ici peu!!
Rédigé par : françois | mardi 30 octobre 2007 à 00h00
Face au réchauffement climatique, on peut affirmer une chose : les politiciens ont entamé leur propre recyclage, et ça, ce n'est pas bon pour la planète !
Rédigé par : Archilibéral | jeudi 15 novembre 2007 à 02h16
Celà est assez risible qu'Al Gore est obtenu le prix Nobel de la paix pour son pseudo combat pour l'écologie quand on sait que cet homme alors qu'il était vice-président de Clinton n'a jamais rien fait contre le réchauffement climatique dans son propre pays. Quelle hypocrisie ! Prêt à tout quand il n'a pas le pouvoir et à rien quand il l'a eu.
Rédigé par : Franvers | mardi 11 décembre 2007 à 15h14
@franvers
Loin de moi l'idée de défendre Gore, comme vous avez pu le lire, je pense que cet homme n'est pas intellectuellement honnête, et je partage votre indignation concernant l'attribution du Nobel.
Mais l'argument que vous évoquez est toutefois non recevable, du moins pas totalement. En effet, la situation sous la présidence de Bill Clinton était un peu plus complexe: le sénat, à majorité républicaine, s'était opposé, à 99 voix contre une, à la ratification du protocole de Kyoto. Al Gore, qui, en tant que vice président, préside les travaux du sénat (sa voix pouvant départager les votes ex aequo), ne pouvait pas faire autrement que de tenir compte de cette écrasante majorité. Aux USA, le président et le vice président ne peuvent pas soumettre le sénat "aux ordres", ils doivent en permanence composer. D'où sa relative discrétion sur le sujet à l'époque.
Rédigé par : vincent | mardi 11 décembre 2007 à 17h54
Bonjour Vincent,
Votre argumentation est également partiellement recevable et je veux bien à ce titre en tenir compte mais
actuellement les deux chambres sont à majorité démocrate ; que font les amis de Monsieur Gore ? Il ne faut pas se tromper, si Al Gore avait été président, il n'aurait jamais pris les risques économiques et sociaux d'une crise inévitable aux USA à mettre en oeuvre la politique qu'il dit actuellement défendre même en ayant la majorité aux deux chambres. Il y a toujours une position avantageuse à dire ce que l'on ferait si l'on était au pouvoir quand on y est pas.
Cordialement
Rédigé par : Franvers | mardi 11 décembre 2007 à 22h32
Le monde est dans une situation écologique que je comparerais à un fumeur. Il sait en parfaite conscience qu'il prend un risque énorme de développer un cancer mais il continue de fumer. L'écologie, les technologies de pointe, la vie courante qui pourraient être en harmonie avec la nature doivent devenir des facteurs de développements économiques et sociaux pour être viables ; si tel n'est pas le cas, aucun politique ou industriel ne prendra le risque d'avancer dans ce sens.
Rédigé par : Franvers | mardi 11 décembre 2007 à 23h02
C'est bien : plus les exemples de politiciens avouant manipuler l'opinion se multiplient, et plus cela décrédibilise le monde politique occidental en tout cas. Le problème est d'en faire prendre conscience non à ceux qui font la démarche de lire ce forum, mais à la masse des moutons qui nous entourent.
Rédigé par : alain | mercredi 12 décembre 2007 à 17h40
Bonjour à tous,
De l'aveu même de l'un des fondateurs de Greenpeace, David Mac Taggart, si je ne me trompe pas, à vérifier ; expliquant que son organisation fut victime d'entrisme d'extrême gauche dans les années 70 et 80, vit son organisation, à cause de cette intrusion, relayer le débat scientifique au sein de Greenpeace au second plan quand il ne fut pas purement et simplement abandonné pour le faire basculer dans des revendications de plus en plus et essentiellement politiques. Il quitta d'ailleurs Greenpeace à cause de celà. C'est une évidence de dire que la plupart des organisations écologistes sont aujourd'hui basées sur cette ligne de conduite. Nous en avons un parfait exemple avec José Bové qui sans l'avouer, car il perdrait toute crédibilité, est contre les OGM parce que ce sont des multinationales qui sont derrière cette technologie plutôt qu'un réel danger scientifique de santé public tel qu'il l'affirme. Ce que je ne supporte pas dans la malhonnêteté intellectuelle d'Al Gore est de ne pas aller au bout de son raisonnement d'où l'interrogation bien légitime de se demander quelles sont ces véritables aspirations tout comme les raisons réelles qui motivent Bové a être un anti OGM. En admettant, que les théories de Gore sur le réchauffement climatique s'avèrent toutes exactes, que propose-t-il ? Que proposent les écologistes ? On arrête le nucléaire ? Si demain on arrête le nucléaire qui aura les moyens de se payer de l'électricité ? Celà deviendra un luxe pas pour riches mais pour très riches. Nous n'avons actuellement aucun équivalent technologique et énergétique (en terme de quantité) pouvant répondre à une demande pour tous. Alors, c'est sûr, il peut et il y a eu des accidents, des morts, il y a des risques mais lorsque nous sortons dehors, que nous allons travailler, que nous prenons la voiture, le train, l'avion, que nous devons nous rendre à l'hôpital en vue d'une intervention chirurgicale, etc il y a aussi des risques. Le nucléaire a aussi sauvés des millions de vies. La malbouffe, les écologistes veulent du bio pour tous (sinon ça fait capitaliste), d'accord, pour celà il faut commencer par raser toutes les forêts du monde pour arriver (péniblement) au chiffre de production agro-alimentaire actuel. Si l'on décide de se passer du pétrole, plus de camions en nombre suffisant pour distribuer des réseaux alimentaires : résultat malnutrition lié à la population générale ne pouvant supporter une technologie n'étant pas au niveau du pétrole. De toute façon sans pétrole il n'y a pas de goudron donc pas de route, etc, etc. Les discours d'Al Gore, ce sont "y'a qu'à et faut qu'on". Le problème est que nous n'avons pas la technologie et que nous ne pouvons pas nous passer aujourd'hui de celles que l'on a aux risques de conflits géopolitiques et sanitaires graves et sans précédent dans l'histoire des hommes. L'écologie de cette façon, ce n'est pas le monde sauvé mais la fin du monde. Les politiques le savent et ne disent rien. Al Gore en raison de son soi-disant engagement est obligé de le dire mais ne le dit pas ; on comprend bien pourquoi. La réalité est qu'Al Gore comme les écologistes n'ont pas de solution et veulent nous faire prendre "des vessies pour des lanternes". Je sais que je prêche à des convaincus pour la plupart d'entre vous mais si l'on veut débattre d'une manière constructive, mettons tout sur la table. Pour finir et pour l'anecdote : La presse américaine a révélé qu'Al Gore habitait une maison dont le budget annuel d’électricité s’élevait à 25 000 dollars, soit vingt fois celui de l’Américain moyen. Sa seule piscine consomme plus d’électricité qu’un pavillon américain standard (Source Valeurs Actuelles et livre de Christian Gerondeau : Ecologie la grande arnaque). Celà ne me dérange pas qu'une personne dépense 25000 dollars d'électricité par an tout dépend de son discours, vous l'aurez bien compris.
Cordialement
Rédigé par : Franvers | jeudi 13 décembre 2007 à 01h20
Si vous vouliez connaître les vraies motivations d'Al Gore concernant notre bien-être, voici son plan personnel d'épargne-retraite :
http://www.generationim.com/
Rédigé par : Jeff Hersson | lundi 31 décembre 2007 à 11h17
Bonjour,
Je suis médecin et donc à peu prés ignorant des tenants et aboutissants du réchauffement climatique. Ceci étant, j'ai comme beaucoup de mes concitoyens un fort parti pris à l'encontre du CO2(avec en plus un fort parti pris pour la décroissance). Le documentaire que vous conseillez sur votre site, (téléchargé sur e-mule) a toutefois ce soir ébranlé mes convictions, ce qui m'a conduit à vous lire. Et j'en suis ravi, car du coup, j'ai du me replonger dans la lecture critique d'article, et les sites de Nature et Science, pour voir ce qu'il se disait de l'autre coté de la barrière. En tous cas, nous voici
au seins même de la science selon Popper.
Félicitations pour garder un sain et indispensable esprit contradictoire!
Rédigé par : Rémy | lundi 28 janvier 2008 à 01h13