Alors que les médias français vouent aux gémonies ces salauds d'américains qui refusent de ratifier Kyoto II, les affaires du "consensus scientifique" ne s'arrangent pas. Car, comme je l'ai déjà évoqué auparavant, ce prétendu "consensus" n'existe que dans l'esprit de ceux qui voudraient utiliser le prétexte du réchauffement du climat pour réduire un peu plus nos libertés d'action, au nom de leur agenda politique dévoyé, ou de leur vision "d'expert" qui sait mieux que chacun d'entre nous ce qui est bon pour tous.
Dans cette lettre ouverte au Secrétaire Général des Nations-Unies Ban Ki Moon, adressée aux gouvernements du pays des signataires, une centaine de scientifiques et d'économistes de tout premier plan affirment qu'il est urgent d'avoir le courage d'arrêter de claquer des milliards dans une tentative totalement stérile de vouloir contrôler le climat, dont les variations naturelles, pour la plus grande part, nous échappent totalement. Extrait de cette voix de la raison:
Le Résumé pour Décideurs du GIEC est le document le plus largement consulté par les politiciens et les non-scientifiques et est à la base de la plupart des décisions politiques sur le changement climatique. Cependant, ce résumé est préparé par un noyau relativement restreint de rédacteurs et sa version finale doit être approuvée ligne à ligne par des représentants des gouvernements. La grande majorité des contributeurs et examinateurs du rapport et des dizaines de milliers d'autres scientifiques qualifiés pour commenter sur le sujet ne sont pas impliqués dans la préparation de ce document. Le Résumé ne peut donc pas être considéré comme représenter un consensus d'experts.
(...)
La conférence sur le climat de Bali est destinée à amener le monde sur le chemin d'une restriction sévère de CO2, en ignorant les leçons évidentes qu'on peut tirer de l'échec du protocole de Kyoto, le chaos dans le marché d'échange de CO2 établi par l'Europe et l'inefficacité d'autres initiatives coûteuses destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Des analyses coût/bénéfice objectives discréditent l'introduction de mesures globales destinées à limiter et à réduire la consommation d'énergie pour réduire les émissions de CO2. De plus, il est irrationnel d'appliquer le "principe de précaution" car de nombreux scientifiques reconnaissent qu'un refroidissement et un réchauffement sont tous les deux des issues réalistes pour le climat à moyen-terme.
(...)
Tenter d'empêcher le climat de changer est futile et constitue une mésallocation tragique de ressources qui seraient bien mieux utilisées à résoudre les véritables problèmes urgents de l'humanité.
Tout le texte et la liste des signataires sont consultables ici.
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