Au secours, le consensus d'Al Gore et de Nico Hulot fout le camp !
James Inhofe, un sénateur américain républicain d'un état plutôt rural, (en clair: toutes les tares pour se faire détester et tourner en dérision en France) a fait compiler par son staff une liste de 400 scientifiques majeurs ayant publié des travaux venant contredire l'existence du fameux "consensus" scientifique à propos du rôle de l'homme et de ses rejets de CO2 dans le réchauffement de la planète (longue introduction, rapport complet). La liste est assez impressionnante.
Le blogueur scientifique tchèque Lubos Motl, un sceptique, a déjà recensé un certain nombre de réactions, contre réactions et discussions à propos de ce nouveau rapport. Un constat intéressant: alors que le rapport cite 400 scientifiques s'exprimant sur le fond du dossier, les principales critiques des "réchauffistes" en restent aux attaques ab hominem sur quelques uns d'entre eux: "untel est un statisticien amateur", "machin a dû toucher de l'argent d'Exxon" .... Navrant.
Naturellement, le fait que le statisticien "amateur" en question, P. McIntyre, ait contraint la NASA à reconnaître une erreur flagrante dans le calcul des températures globales planétaires des années récentes, échappera à l'attention de ces critiques. Tout comme le fait qu'il ait par le passé, avec un chercheur Canadien, Ross Mc Kitrick, démontré que le modèle mathématique à l'origine de la fameuse courbe en "crosse de hockey" ne passait même pas la rampe d'un banal test de Monte-Carlo*. Pourquoi le GIEC devrait-il s'encombrer de ces broutilles ?
Parallèlement, Bernard Beauzamy, PDG d'une société spécialisée dans les modèles mathématiques "robustes", sceptique de longue date, et qui prend donc de fait de gros risques vis à vis de sa clientèle publique en critiquant si ouvertement la thèse officielle, publie un résumé des recherches d'Ernst Georg Beck, ce professeur allemand (traité comme un moins que rien sur les forums verts, sans que j'ai pu encore découvrir une réfutation de sa recherche sur le fond...), dont je vous avais déjà parlé. Ce professeur a recensé des milliers de mesures de taux de concentration de CO2 dans l'atmosphère effectuées fin XIXème et début XXème siècle, qui contredisent les "concentrations reconstituées" du passé publiées par le GIEC. Ces données, pourtant publiquement accessibles, ont été délibérément ignorées par le GIEC. Pourquoi ? Voilà une question qu'elle est bonne, comme aurait dit Coluche. Il faut dire que les courbes obtenues éliminent toute possibilité de relation directe entre CO2 et températures.
Chaque semaine amène son lot d'articles écrits par des scientifiques plus que confirmés, qui remettent en cause les lemmes dominants du GIEC. Dernier en date, Carl Wunsch, sommité en matière d'océanographie, qui estime que les modèles mathématiques utilisés par le GIEC pour simuler le comportement des océans vis à vis du CO2 sont insuffisants, et que les projections en matière de hausse du niveau d'erreurs sont entachées de telles marges d'imprécision qu'elles ne sont pas du tout fiables en l'état.
On continue ? une équipe de l'université d'Huntsville (Al), dirigée par Roy Spencer, vient de confirmer la validité de "l'effet Iris" conceptualisé il y a quelques années par le plus connu des climatologues sceptiques, Richard Lindzen (lien, voir en fin de page). L'effet Iris correspond, en cas d'élévation des températures, à une raréfaction des Cyrrus qui permet à la chaleur de s'échapper hors de la planète, bref, un phénomène qui "rééquilibre" les hausses de températures, et ce alors que le GIEC avait toujours affirmé au contraire que la hausse des températures provoquerait une hausse de la formation des cyrrus, et donc un "piège" à rayonnements, et donc un "emballement" du réchauffement ! Eh oui, la planète est bien faite, et recèle en son sein des phénomènes de rétro-action qui limitent les mouvements à la hausse ou à la baisse des températures. En quelque sorte, notre atmosphère amortit les variations de températures forcées par des phénomènes extérieurs. On s'en serait douté, après plusieurs millions d'années d'existence de vie sous forme diverses... Voilà qui devrait claquer le bec de tous les réchauffistes qui traitaient Lindzen "d'aigri" ou de "has been" parce qu'il contestait la foi aveugle du GIEC dans les modèles informatiques.
Au sujet de ces modèles (toujours le même lien, bas de page), un de leurs promoteurs, FJ Wentz, un "réchauffiste" de longue date, vient de publier un article où il affirme, avec honnêteté, que tous les modèles climatologiques qu'il avait mis au point étaient entachés d'erreurs. En effet, les reconstitutions du climat passé effectuées avec ces modèles se plantent totalement tant en restitution des températures, que des pluviométries et des vitesses des vents, rien que cela: en clair, sa modélisation du climat ne vaut pas tripette.
Et une équipe pluri-universitaire vient de démontrer à partir d'une vaste campagne de mesures de températures par satellites et ballons sonde que les modèles de prévision des températures des couches hautes de l'atmosphère du GIEC étaient démentis par les observations de températures réelles (Christy, Douglass, Pearson, & Singer).
dès que l'altitude s'élève,
les modèles du GIEC sont en contradiction avec les observations réelles
Allez, ce sera tout pour cette fois ci, trop de science juste avant la dinde de Noël serait par trop indigeste.
Le "consensus" sur le réchauffement lié au CO2 humain, si tant est qu'il ait existé, est définitivement mort scientifiquement parlant. Cela ne l'empêchera pas de vivre au travers des décisions gouvernementales les plus stupides prises en son nom.
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* Un test de Monte-carlo consiste à vérifier que lorsqu'on introduit
des données "au hasard" dans un modèle mathématique, il délivre un
résultat également aléatoire. La courbe en "Crosse de Hockey" de Mann
délivrait un résultat final en crosse de Hockey même lorsqu'on lui
soumettait des données totalement piochées au hasard, preuve que le modèle
mathématique utilisé était biaisé.
Tiens en parlant de retroaction negative, je ne me rappelle pas si tu en as deja parle, mais les planctons, lorsqu'ils ont "trop chaud", degagent un gaz qui sert de base a la formation des nuages. En quelque sorte ils se fabriquent leur propre parasol. Genial non! :D
Rédigé par : Stan | dimanche 23 décembre 2007 à 21h05
C'est marrant, je viens juste de lire un article écrit, sans doute, par des idiots que le réchauffement pourrait être plus grave que prévu.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/taux_co2_augmentation_carbone_2743.php4
Je me demande bien qui je vais croire ;-).
Rédigé par : AlGore | mercredi 26 décembre 2007 à 10h14
@ "algore" : au dela de l'ironie facile, vous posez une bonne question: puisqu'il y a dans les deux camps des experts réputés, qui croire ?
Très clairement, j'ai fait un choix, après avoir lu une 10 aines de papiers complets et une centaine de résumés, et bien sur, le rapport des décideurs du GIEC (pour le rapport scientifique, je suis passé directement aux conclusions).
Qui dit faire un choix dit courir le risque de se tromper. J'assume.
Qu'est ce qui a guidé mon choix ? pas un élément unique, mais un ensemble de choses. Et notamment, le fait que le GIEC ait délibérément introduit des "altérations" entre son résumé scientifique et son résumé politique: le second est plus alarmiste et jusqu'au boutiste que le premier.
Bref, lorsque j'arbitre personnellement pour Lindzen, Christy & al, plutôt que Le Treut et Hansen, il y a une part de subjectivité dans ce choix, mais je pense que les divers éléments réunis par plusieurs dizaines, si ce n'est centaines, de scientifiques dans divers domaines conduisent inévitablement à la conclusion que le rôle du CO2 dans le climat est très surestimé.
L'erreur ne serait pas grave en soi (l'avancée scientifique se nourrit d'erreurs corriggées) si elle ne servait de support à des agendas politiques plus que contestables.
Si vous êtes anglophones, je vous signale un papier intéressant de gens qui pensent que le réchauffement anthropique est réel, et qui pourtant estiment que Kyoto and co sont de la couille en barres, et défend une approche libérale et adaptative des politiques à adopter (quand bien même ils ne sont pas "ultra" et admettent un peu d'intervention publique, mais du bout des doigts seulement)
http://tinyurl.com/2kf3nu
Rédigé par : vincent | mercredi 26 décembre 2007 à 22h33