Plus que 7 ans à attendre pour s'apercevoir que les pseudo scientifiques qui prédisent les pires des catastrophes à cause des rejets de CO2 anthropiques ne sont que des fumistes.
Le prince Charles, dont on comprend, à la lumière de ses propos, que sa reine de mère ne soit guère pressée de lui léguer les clés du royaume, s'est fendu d'un discours absolument ahurissant devant le parlement Européen Jeudi dernier, estimant que "l'heure du jugement dernier se rapprochait dangereusement", et que, je cite:
"La banquise au pôle Nord fond si rapidement que certains scientifiques prévoient qu'elle disparaîtra complètement l'été dans sept ans", s'est-il inquiété. "Le simple fait qu'un tel événement soit concevable constitue un nouvel appel à se ressaisir, alors que nous progressons tels des somnambules vers le bord du gouffre"
Bon, que penser de ces propos de notre nouveau Nostradamus ? La réponse de nombreux scientifiques dans divers articles parus dans des revues telles que "Nature" et "Science", sont collationnées sur cette page par l'indispensable Jean Martin. Extraits:
“Les résultats des mesures récentes suggèrent que la fusion des glaces polaires n’apporte qu’une faible contribution à la montée des eaux de mer."
NDLR : En réalité, la plus grande partie du mm/an (!!) de la montée des eaux que l’on observe depuis la fin du XIXème siècle, provient de la dilatation thermique des masses superficielles des océans.Anny Cazenave fait, en particulier, référence à un article publié dans la même revue (Science) qui rapporte des mesures directes de la masse de la glace des pôles par des satellites équipés de systèmes sophistiqués qui analysent les forces gravitationnelles. Le grand avantage de cette technique, par rapport aux autres, c’est qu’elle mesure la masse totale des glaces polaires et ne se contente pas d’observer la fusion des marges océaniques (Rappelez vous les célèbres images des écroulements des icebergs qui servent de publicité pour les lampes Philips, entre autres !).
Je ne peux analyser ici et en détails, le contenu scientifique très bien documenté de l’article mais en voici les conclusions qui vont en étonner plus d’un ! On observe que :
- Les marges océaniques Sud du Groenland fondent peu à peu mais ...par contre, (ce que personne ne dit !), on assiste à un épaississement des parties centrales les plus hautes de ce continent. Bilan : légère fonte globale, aux erreurs de mesures près, comme le note l’auteur. Autrement dit, la fonte globale est de l'ordre de la précision des instruments !
-La partie Ouest de l’antarctique fond effectivement mais par contre (ce que personne ne dit), la partie Est de ce continent subit un net épaississement à cause d’une augmentation des précipitations (dit l’auteur). D’après les graphiques montré par l’auteur, le bilan pour l’antarctique (le pôle sud) est quasiment nul ! Tout au plus observe t’on une légère fonte globale de la glace qui reste à l’intérieur des marges d’erreurs de mesure et qui n’a rien à voir avec les propos apocalyptiques de certains...
Et anny Cazenave, en bonne scientifique qu’elle est, d’insister sur les possibles erreurs de mesures inhérentes aux techniques utilisées. Elle ajoute que rien ne permet d’affirmer que les observations effectuées sortent du cadre des larges fluctuations naturelles telles qu’elles se sont produites au cours des siècles passés. Elle conclue en déclarant, ce qui tout à fait raisonnable, que des campagnes de mesures supplémentaires sont nécessaires pour affiner les résultats et avancer vers des certitudes.
Cher lecteur(trice), vous retrouvez dans l’article d’Anny Cazenave, tous les éléments que la plupart des scientifiques sérieux ( il y en a beaucoup !) mettent en avant et qui ne font pas l’affaire des journalistes, des écologistes et des politiques : la prudence, l’accent sur la faillibilité des mesures effectuées, les inconnues qui restent à élucider etc.
Et pourtant beaucoup s'obstinent encore à prévoir l'engloutissement de la planète ! Voici donc un exemple parfait de détournement vers la Pensée Unique qui ignore toutes les précautions des scientifiques et qui manipule, au profit de quelques esprits orientés (ou carrément financièrement bénéficiaires), les observations réelles qui sont honnêtement rapportées dans la littérature scientifique ! Le même processus a été utilisé pour dramatiser les ouragans en totale contradiction avec la réalité.
(...)
Et voici des nouvelles rafraîchissantes : Le Groenland ou le pôle Nord dont on nous a dit qu'ils fondraient comme un glaçon dans un verre d'eau chaude, dans le courant de l'été, s'est reconstitué, cet automne, à une vitesse inégalée (source). Voici une belle image (vue de satellite) qui vous dit tout :
Cette reconstitution rapide de la glace du pôle Nord fait écho aux baisses notables de températures de cet automne, ressenties dans tout l'hémisphère Nord (mais pas à Bali !).
Allez voir cette page sur les prévisions d'un refroidissement à venir, faites par des scientifques extérieurs au GIEC.(...)
Ian Howat qui n'est en rien un "sceptique" du climat, a fait la déclaration suivante au New York Times dans les jours qui ont suivi la publication de son article :
"Le Groenland était au moins aussi chaud, voire plus chaud, dans les années 1930 et 1940 et beaucoup des glaciers étaient plus petits que maintenant. C'était une période de fonte rapide des glaciers dans le monde entier, suivie par une expansion, au moins partielle, pendant la période froide de 1950 à 1980. Bien sûr, nous n'en savons que très peu sur la façon dont évolue la dynamique des glaciers parce qu'à l'époque nous n'avions pas de satellites d'observation. Malgré tout, cela supporte grandement l'idée que les grandes variations de l'épaisseur des glaciers se produisent du fait de la variabilité naturelle du climat.."
(...)
La vérité, c'est que tout cela est visiblement très complexe et qu'il est pour le moins prématuré d'attribuer tout ce qui se passe au réchauffement climatique anthropogénique. La vérité aussi, c'est que les médias orientent l'opinion en sélectionnant soigneusement les articles qui leur conviennent.
(...)
Les extraits cités ne sont qu'une toute petite partie de la litanie d'études démentant formellement les prévisions apocalyptique de Charles Windsor. Il y a donc assez peu de chances que les experts que l'auguste héritier cite puissent passer pour des gens sérieux dans 7 ans*, alors que nous constaterons que la banquise du Pôle Nord continue de subir des phases d'accroissement et des phases de diminution.
A ce jour, il n'y a pas beaucoup d'organes de presse qui dénoncent, pour rester soft, les "exagérations" du prince Charles, qui deviennent donc vérité absolue dans l'esprit de bien des braves gens désormais acquis à la certitude "qu'il faut faire quelque chose", fut-ce n'importe quoi.
Gageons que dans 7 ans, il ne se trouvera aucun journaliste pour mettre à tous les prophètes de malheur du réchauffement le nez dans la matière fécale de leurs prédictions imbéciles*. Charles sera peut être roi, et personne n'aura l'irrévérence de lui rappeler combien il fut sot de prêter sa voix à d'aussi misérables prophéties. Aucun des escrocs, et aucun de leurs idiots utiles, qui auront engagé l'humanité dans une somme de dépenses au mieux contre-productives, ne seront poursuivis.
Tant d'énergies détournées de fins utiles pour lutter contre des pseudo-catastrophes dont la prévision se base sur tant d'idioties... J'enrage.
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*A noter que l'on ne peut totalement exclure l'hypothèse que dans 7 ans, le prince Charles ayant eu raison, ce soit moi qui ait l'air d'un imbécile. Mais avouez que cela n'a rigoureusement aucune importance, vu du reste du monde...
Laisser le prince Charles soliloquer. Il n'est certainement pas un spécialiste de la question et peut très bien se laisser influencer par certains scientifiques un peu trop catastrophique. Mais, vous, non plus, n'êtes pas un spécialiste (ni Jean Martin). La vrai question est de savoir si dans l'état actuel de nos connaissances, on peut prendre le risque de ne rien faire. A mon sens, le risque est moins grand de combattre les émissions de CO2, même si au bout du compte on se rend compte dans 10 ans que cela n'était pas aussi grave qu' annoncé par Charly. Au moins nous aurons œuvré pour plus d'efficience énergétique et limité notre dépendance énergétique envers des pays instables. Par contre si nous maintenons le "business as usual" et que finalement dans 10 ans on se rend compte que Charly n'avait pas tout à fait tord, alors on aura perdu beaucoup de temps, peut-être essentiel, pour notre bien être sur le long terme.
J'ai des enfants, je suis prêt à faire des efforts pour vivre dans un monde plus propre. Et je ne vois pas en quoi réorienter la société globale vers une plus grande rigueur énergétique et environementale est anti-libéral ou anti-capitaliste.
Rédigé par : Benoit | lundi 18 février 2008 à 11h53
@ benoit
"je ne suis pas spécialiste"... Et non. Jean Louis Borloo et NKM non plus. Et pourtant, ils prennent des décisions sur la base de ce que des spécialistes leur disent, décisions qui vont nous coûter cher. Je fonde mes opinions sur ce que disent des spécialistes. Jean Marc Jancovici, qui n'est pas spécialiste (il le dit lui même), bâtit des business models sur le réchauffement sur la base de ce que disent des spécialistes...
Bref, à partir du moment ou, sans être spécialistes, nous sommes concernés, notamment comme contribuables, rien ne nous empêche de donner un avis qui en vaut bien d'autres une fois que nous nous sommes documentés sur le sujet.
Une fois l'argument d'autorité écarté, examinons le problème sous un angle économique.
Imaginons que l'un de vos enfants souffre de deux maladies (c'est un exemple, je ne vous le souhaite évidemment pas).
L'une est hautement médiatique et est susceptible de produire des effets incertains, mais dans 50 ans. Certes, certains de ces effets sont terrifiants dans leur description, mais personne ne les a réellement observés.
L'autre est peu connue, peu médiatique, mais peut laisser à très court terme de graves séquelles.
traiter chacune de ces maladies coûte 1000 euros, encore que dans le cas de la première maladie, on ne sait pas si c'est 1000 ou 10 000, mais il faut commencer par 1000. Vous avez 1000 euros en poche, car vos ressources sont limitées.
Quelle maladie traitez vous ? Si vous avez répondu "la seconde", comme toute personne à peu près normale, alors vous ferez sans doute partie des gens qui trouvent curieux que l'on consacre tant de moyens à lutter contre une substance qui, répétons le, n'est pas un polluant (le CO2, indispensable à la photosynthèse des plantes) et dont les effets observables à long terme sont plus qu'hypothétiques, alors que des problèmes incroyablement plus graves et urgents, comme les déficits hydriques de certaines régions, l'épidémie de Malaria ou de HIV, et quelques autres plaies de l'humanité, ne reçoivent guère d'attention, et recevront peu d'argent, puisque celui ci est accaparé ailleurs.
Plus d'efficience énergétique ? Mais c'est ce que fait l'humanité depuis 200 ans. pas besoin d'utiliser des prétextes pour cela. Si, du fait d'une géolocalisation délicate, certains produits viennent à manquer, les substituts tendent à apparaître d'eux mêmes, d'autant plus rapidement que l'état n'y met pas son nez en prélevant des masses d'impôts et en les orientant là où elles seront les moins bien employées.
ce que vous appelez "business as usual" n'est pas une posture statique. C'est un processus permanent d'amélioration de l'usage de nos ressources (ce que l'on appelle la productivité). Aujourd'hui, la quantité d'énergie utilisée par unité de PIB mondiale produite est très inférieure à ce qu'elle était il y a 50 ans. La variation du prix de nos ressources nous a poussé à faire d'immense progrès dans l'efficacité de l'usage du pétrole, dans le recyclage des métaux divers, etc...
Si, au motif de "lutter contre le CO2", on provoque des catastrophes économiques telles que celles que sont en train de créer la folie des biocarburants, alors qu'aurons nous gagné ?
Ajoutons que l'humanité s'est adaptée à des changements géoclimatiques très forts par le passé, entre l'optimum médiéval et le minimum de Maunder. Et nous en serions incapables maintenant, alors que nous sommes 500 fois plus riches ? Allons donc. Même si les catastrophistes avaient raison, ce qui est loin d'être gagné, des comportements adaptatifs seraient économiquement bien plus viables qu'une lutte à tort et à travers contre un agent d'ordre très secondaire dans l'évolution de notre climat.
"J'ai des enfants, je suis prêt à faire des efforts pour vivre dans un monde plus propre" : des millions d'agents économiques oeuvrent pour que vous viviez dans un monde plus propre, et d'ailleurs, vous vivez dans un monde bien plus propre qu'il y a 20,50 ou 100 ans. Il y a 50 ans, il était difficile de s'appuyer à une ballustrade dans Paris sans ramasser de la suie sur les vêtements. Au dela de cette anecdote, "l'écologiste sceptique" de Lomborg fourmille de données montrant que l'état général de la planète s'améliore, même si ce n'est pas uniforme partout et dans tous les domaines. Vous, l'entreprise dans laquelle vous travaillez, et des millions d'agents économique vivez en moyenne de façon bien plus propre qu'il y a 50 ans. Ne vous laissez pas abuser par ceux qui disent que vous ne faites pas assez pour atteindre ce but.
Rédigé par : Vincent | lundi 18 février 2008 à 12h47
Ce qui serait véritablement catastrophique, c'est que dans 50 ans l'on se rende compte que le CO2 est indifférent au réchauffement climatique malgré les milliards consacrés à en réduire les émissions. Si une autre cause indépendante de l'activité humaine (d'origine solaire par exemple ) en était réellement la cause, certains d'inverser la tendance nous aurions négligé les efforts d'adaptation: irrigation pour l'agriculture, préservation de l'eau potable, lutte contre les épidémies, normes de constructions... Pour en revenir aux épidémies, l'on évoque un risque de retour de la peste lié au réchauffement. Attention au idées reçues: selon une étude menée par Richard Steckel (http://www.cirs.fr/breve.php?id=682) l'augmentation de la température a permis d'améliorer la santé sanitaire et économique des populations, mais les échanges commerciaux ont facilité la propagation de la peste. Nous connaissons les moyens de faire face à la Peste à condition de s'y préparer. La réduction du réchauffement c'est une autre affaire...
Rédigé par : Benoît JOLLY | lundi 18 février 2008 à 14h11
Le prince Charles Z'ira-t-il à Pékin
http://restonscorrect.blog.20minutes.fr/
Zy-va fé tourner
Rédigé par : YvesD | lundi 18 février 2008 à 17h44
J'ai une remarque à la con: s'il y a vraiment réchauffement, ça me paraît moins grave que s'il y avait refroidissement. Non?
On peut facilement mourir de froid. Il est plus difficile de mourir de chaud. S'il fait plus chaud, on consommera moins de bois, de charbon et de pétrole pour se chauffer. S'il fait plus chaud, les plantes pousseront plus facilement et il y aura moins de faim dans le monde.
De quoi on se plaint?
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 18 février 2008 à 17h47
@ Robert:
Vous avez raison. Il me parait pour ma part tout à fait évident que si les prédictions de certains scientifiques quant à un ralentissement de l'activité solaire étaient vérifiées, et que nous allions vers un refroidissement comme dans les années 50, voire pire, nous regretterions le réchauffement qui n'a pas eu lieu.
Le froid tue bien plus que la chaleur. Les hivers rigoureux ralentissent l'activité économique (bordel sur les voies de communication, arrêts maladie). La consommation d'énergie monte en flèche (chauffages à fond). quant aux rendements agricoles, sauf gros progrès au niveau des techniques de culture, un hiver très froid ne devrait pas favoriser les rendements, comme tout agriculteur ukrainien le sait. etc...
Quoi qu'il arrive, il faudra s'adapter. Et donc, il vaudra mieux ne pas dilapider nos ressources dans des chimères.
Rédigé par : Vincent | lundi 18 février 2008 à 21h07