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jeudi 12 juin 2008

Commentaires

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michel

Il n'y a pas besoin d'être un scientifique pour constater qu'il n'y a pas consensus sur les théories réchauffistes chez les scientifiques qualifiés, et dès lors de dénoncer le mensonge de ceux qui proclament le "consensus". Et si ces menteurs sont les mêmes qui répandent la théorie réchauffiste, comment leur faire confiance ? Le fait que les grands médias occultent systématiquement l'information venant des scientifiques sceptiques peut et doit être dénoncée par tous, scientifiques ou non.
On n'a pas besoin de connaissance scientifiques étendues pour remarquer que la théorie ne repose que sur des simulations informatiques, et n'est étayée par aucune donnée d'expérience, et il suffit d'avoir un vernis philosophique sur la science pour constater qu'une telle situation ne permet aucunement de faire du réchauffement une vérité scientifique.
Faut-il être un grand scientifique pour affirmer que les modèles, si développés soient-ils, négligent forcément de nombreux paramètres, que le climat dépend d'un nombre immense de facteurs, dont certains à rétro-action positive, et que l'oubli ou l'erreur sur un seul de ces types de facteurs peuvent changer complètement le résultat ? Il suffit d'avoir une culture scientifique banale, de s'être documénté sur la théorie du chaos pour en être assuré.
Enfin, il suffit d'avoir un peu de bon sens et de pratique des chiffres pour appréhender le caractère monstrueux des dépenses et des contraintes qui vont être engagées au nom d'une croisade anti-réchauffiste aux résultats bien hypothétiques.

floyd

Attention, il n'est plus politiquement correct de d'utiliser le terme 'réchauffement climatique', il faut dire maintenant changement climatique ou mieux encore dérèglement climatique (pour bien montrer que quelque chose ne vas pas). Vu que les températures n'augmentent pas comme prévu, les alarmistes seraient ils entrain d'assurer leur arrière?

LOmiG

Salut,
merci pour ce billet avec lequel je suis totalement en phase. Oui : refusons les arguments d'autorité. Je suis moi-même scientifique, et il n'y a pas besoin d'être diplomé de Harvard, comme le dit michel, pour comprendre que le consensus politique n'est pas le reflet d'un quelconque consensus scientifique.

Par ailleurs, des médias et des politiques se foutent ouvertement de nous en racontant des choses que l'on peut soit même aller vérifier sur internet par recoupement, et qui ne sont PAS VRAIES.

j'avais fait l'exercice avec le hors-série du monde diplomatique (http://www.politique.blomig.com/2007/12/03/la-propagande-du-monde-diplomatique/) . On pourrait le réitérer avec beaucoup de choses...

Gardons le doute, que ces idéologues n'ont plus depuis longtemps...

à bientôt !

Fritz

Je suis du même avis que vous quant au réchauffement climatique mais en désaccord complet sur comment changer les choses.

Voici un extrait du blog George Lane retranscrivant la pensée de Ludwig von Mises. La conclusion est claire: IL NE FAUT PAS CHERCHER A CONVAINCRE LES MASSES MAIS LES INTELLECTUELS. LES IDEES GOUVERNENT LE MONDE.


"L’orateur qui excite les passions des masses semble avoir plus de chances de succès que celui qui tente de s’adresser à leur raison. Aussi le libéralisme paraît-il avoir bien peu d’espoir de triompher dans la lutte contre le socialisme.

Mais ce point de vue pessimiste méconnaît entièrement l’influence que la réflexion calme et raisonnable peut exercer sur les masses ; il exagère énormément la part qui revient aux masses et par là même à la psychologie des foules dans la naissance et la formation des idées dominantes d’une époque.

C’est un fait exact que les masses ne pensent pas. Mais c’est là précisément la raison pour laquelle elles suivent ceux qui pensent. La direction spirituelle de l’humanité appartient au petit nombre d’hommes qui pensent par eux-mêmes ; ces hommes exercent d’abord leur action sur le cercle capable d’accueillir et de comprendre la pensée élaborée par d’autres ; par cette voie les idées se répandent dans les masses où elles se condensent peu à peu pour former l’opinion publique du temps. Le socialisme n’est pas devenu l’idée dominante de notre époque parce que les masses ont élaboré puis transmis aux couches intellectuelles supérieures l’idée de la socialisation des moyens de production ; le matérialisme historique lui-même, quelque imprégné qu’il soit de “l’esprit populaire” du romantisme et de l’école historique du droit, n’a jamais osé avancer une telle affirmation. L’âme des foules n’a jamais produit d’elle-même autre chose que des massacres collectifs, des actes de dévastation et de destruction. Or l’idée socialiste a beau n’aboutir dans ses effets qu’à la destruction, il n’en demeure pas moins que c’est une idée. Il a donc fallu que quelqu’un la conçoive, et ce n’a pu être l’oeuvre que de penseurs isolés.

Comme toute autre grande idée, le socialisme a pénétré dans les masses par l’intermédiaire de la classe intellectuelle moyenne. Ce n’est pas le peuple, ce ne sont pas le masses qui ont été gagnées les premières au socialisme et d’ailleurs même aujourd’hui les masses ne sont pas à proprement parler socialistes, elles sont socialistes agraires et syndicalistes. - : ce sont les intellectuels. Ce sont eux, et non les masses, qui sont les supports du socialisme.
La puissance du socialisme est, comme toute autre puissance, d’ordre spirituel, et elle trouve son soutien dans des idées ; or les idées viennent toujours des chefs spirituels et ce sont ces derniers qui les transmettent au peuple. Si les intellectuels se détournaient du socialisme, cela en serait fait de sa puissance.
Les masses sont incapables à la longue de résister aux idées des chefs. Il est certes des démagogues qui pour se pousser en avant sont prêts contrairement à leur propre conviction à présenter au peuple des idées qui flattent ses bas instincts et qui sont susceptibles par cela même d’être bien accueillies. Mais à la longue les prophètes qui au fond d’eux-mêmes sont conscients de leur fausseté sont incapables de résister aux attaques d’hommes sincèrement convaincus. Rien ne saurait corrompre les idées. Ni l’argent, ni aucune autre récompense ne peuvent recruter des mercenaires capables de lutter contre elles."

michel

D'accord avec vous, l'ami Fritz, sur le fait que les masses sont conditionnées et manipulées par ceux qui détiennent un pouvoir. En l'occurrence, le pouvoir de s propagandistes du réchauffement nait de la dictature d'experts. Les experts, drapés de leur aura d'infaillibilité, imposent un point de vue corporatiste aux masses. On en voit les dysfonctionnement dans les procès où l'expertise est parole d'évangile. Longtemps les informaticiens ont été les dictateurs de l'entreprise, avant que parmi les utilisateurs émergent des gens suffisamment instruits pour faire barrage à leurs excès. Dans la manipulation dont nous nous préoccupons aujourd'hui, la difficulté vient du fait que les politiques et les grands média ont pris une fois pour toute le parti de ceux qui émettent les thèses catastrophistes, et censurent tous ceux qui veulent les contester. A quoi sert de convaincre des élites, si parmi ces élites, certains ont des raisons personnelles d'abonder dans le sens du catastrophisme, et si les autres sont privés du pouvoir d'expression. Il faut informer largement, et, parmi les gens auxquels l'information parviendra, il y en aura bien des "leaders d'opinion", pour reprendre un terme de marketing, pour faire avancer la vérité. Mais, bien entendu, cela n'interdit aucunement de cibler également lesdits leaders d'opinion par des canaux adéquats. Quand à changer les choses ... Lorsque le poids exorbitant des mesures anti-CO2 pèsera sur tous les budgets, créant des frustrations profondes, et quand, sur une période d'une à deux dizaines d'années, les prédictions initiales auront été démenties par les faits, le bon sens reviendra, mais à quel prix ? Qui sait alors quel autres types d'épouvantails inventeront les oracles ?

Fritz

"Lorsque le poids exorbitant des mesures anti-CO2 pèsera sur tous les budgets, créant des frustrations profondes [...]"

Des frustrations dites-vous! Nous sommes aujourd'hui témoins d'une forte hausse du prix du pétrole, énergie non renouvelable et polluante. Bref, l'oeuvre du démon par excellence pour les écologistes. Pourtant, constatez-vous un quelconque changement de paradigme dominant quant au réchauffement climatique? Les francais sont presque tous unanimes: il faut lutter contre le réchauffement climatique. Etrangrèment, quand le prix du pétrole augmente, tout le monde râle. Pourtant il n'y a rien de mieux qu'un pétrole cher pour lutter contre le réchauffement. Appelons ca la logique paradoxale.

Fritz

"Lorsque le poids exorbitant des mesures anti-CO2 pèsera sur tous les budgets, créant des frustrations profondes [...]"

Des frustrations dites-vous! Nous sommes aujourd'hui témoins d'une forte hausse du prix du pétrole, énergie non renouvelable et polluante. Bref, l'oeuvre du démon par excellence pour les écologistes. Pourtant, constatez-vous un quelconque changement de paradigme dominant quant au réchauffement climatique? Les francais sont presque tous unanimes: il faut lutter contre le réchauffement climatique. Etrangrèment, quand le prix du pétrole augmente, tout le monde râle. Pourtant il n'y a rien de mieux qu'un pétrole cher pour lutter contre le réchauffement. Appelons ca la logique paradoxale.

Franck Boizard

J'ai l'impression, illusion de ma part ? , que le réchauffisme recule.

Un excellent site (bien que peu touffu) :

http://www.pensee-unique.fr/

Balder

Aujourd'hui venir prétendre que le réchauffement climatique n'a pas de réalité ou n'est pas du en grande partie au Co2 tiens de la mascarade.

A voir certaine idées présenté dans certain commentaires et site comme pensée-unique j'ai un l'impression de me retrouver face à la campagne de désinformation de industrie du tabac du début des année 80.

Aujourd'hui il y à trop de preuves concrètes de par le monde du réchauffement climatique pour tenter de réfuter son existance ou ses origines.

michel

@balder
Et pourtant les preuves scientifiques s'accumulent pour démontrer que les fondements de la théorie du dérèglement climatique d'origine anthropique sont pour le moins mal assurés. Il existe un nombre considérable de scientifiques aux références indiscutables qui sont en désaccord avec cette théorie, et de grands noms des sciences ont publié des travaux qui proposent de très sérieuses réfutations de la théorie qui se dit consensuelle. Pour les connaître, il faut rechercher sur le net leurs publications, le plus souvent en anglais, et lire les revues étrangères qui apportent de l'information à ce sujet. Car en France, c'est le black-out total sur ce type d'information. Je vous conseille d'oublier les fadaises de nos journaux et télévisions françaises, et de faire une recherche sérieuse sur les travaux de Jaworowski, Richard Lindzen, Gerlich et Tscheuschner, Ferenc Miskolczi, Marcel Leroux, Vincent Gray et bien d'autres. Vous trouverez un inventaire et de nombreux liens sur le remarquable site www.pensee-unique.fr/index.html de Jean Martin, ainsi que sur http://skyfal.free.fr/, et, si vous n'êtes pas déjà complètement conditionné par la propagande officielle, vous devrez-bien vous interroger sur la pertinence de tout ce qu'on raconte sur le climat. Et puis, renseignez vous sur la personnalité de ceux qui, au sommet de l'ONU, orchestrent ce mouvement de désinformation à l'échelle mondiale, et par exemple l'inquiétant milliardaire canadien Maurice Strong,leader de l'action enviroonnementale à l'ONU, éminence de plusieurs organisations internationales, et qui, au moment où il présidait la Conférence pour l'Environnement et le développement des Nations Unies (le "sommet de le terre" à Rio, en 1992), déclarait: "we may get the point where the only way of saving the world will be for industrial civilization to collapse". traduction: "nous pouvons atteindre le point où la seule façon de sauver le monde sera la destruction de la civilisation industrielle". Ces lectures vous montreront surement que le thème du réchauffement climatique est exploité par de puissants réseaux qui utilisent l'écologie comme arme politique et géopolitique, d'une façon comparable à celle que d'autres ont utilisé dans le passé pour diffuser les théories de l'espace vital et du complot juif,ou pour imposer la lutte des classes et la révolution prolétarienne. Lorsque vous aurez fait ce tour d'horizon, qui demandera de patiente recherches, revenez nous en parler.

michel

Si l'on veut un exemple de mesures prises au nom de la lutte contre le CO2 anthropique, des dérives de ces mesures et de leur coût pour l'humanité, il suffit d'examiner ce qui se passe dans le domaine des agro-carburants. Les carburants produits à partir de substances végétales auraient un bon bilan carbone parce que le CO2 qu'ils dégagent en brûlant est réutilisé par les plantes qui servent à les produire. Sauf que les plantes pour agrocarburants prennent la place de plantes pour l'alimentation humaine et animale, tout aussi efficaces pour recycler utilement le CO2 ! Et il faut plus d'énergie pour produire des carburants à partir de végétaux qu'on n'en consomme pour raffiner le pétrole ou acheminer le gaz naturel. Cette politique est très coûteuse parce qu'elle ne peut être mise en oeuvre qu'avec de fortes subventions, détournant l'argent public d'autres affectations et grevant le pouvoir d'achat des consommateurs-contribuables. Et il en résulte une pénurie alimentaire au niveau mondial qui crée l'inflation et met en péril des populations entières. Voila le coût matériel et humain d'une mesure anti-CO2 qui ne remplit même pas la fonction pour laquelle elle a été lancée. Les mêmes dérives sont à attendre de tout ce qui est entrepris ou va être entrepris en réponse au protocole de Kyoto et, en France, en conséquence du Grenelle de l'environnement. Nous verrons très vite arriver les impacts de ces mesures sur l'économie de la planète et sur la vie de l'humanité, bien plus rapidement que les projections climatiques à un siècle de nos modélisateurs prodiges du climat. Si nous voulons préparer nos enfants et nos descendants à affronter efficacement les aléas des décennies à venir, climat, prolifération nucléaire, surpopulation, terrorisme et conflits, raréfaction de certaines ressources dont l'eau douce, est-il sage de commencer par affaiblir nos économies et leur léguer un monde appauvri?

michel

Je vais aller encore plus loin que Vincent dans l'argumentation. Il est bien sur que les non scientifiques ont le droit absolu de s'interroger sur la pertinence des travaux des scientifiques, de les contester, et d'exprimer librement leurs opinions. Si ce droit leur est dénié, leur liberté est baffouée. Celui qui accepte sans discuter toute affirmation d'une autorité supérieure à la sienne se comporte en mouton ou en veau, pas en homme. Bien entendu, l'exercice de ce droit impose certaines obligations. Le non scientifique ne peut l'exercer que s'il fait l'effort de s'informer, d'apprendre, de se cultiver dans le domaine scientifique qu'il aborde. Je prendrai comme exemple le personnel d'une entreprise dans laquelle des informaticiens mettent en place des systèmes d'information. Si la direction de l'entreprise ainsi que l'ensemble du personnel renoncent à mettre en cause ce que les informaticiens créent, alors la direction de l'entreprise perd son pouvoir et le personnel devient esclave des informaticiens. D'où de considérables dérives: exigences toujours accrues de budgets et de moyens par des informaticiens avides d'accroitre leur pouvoir, acceptation de toutes les incommodités imposées par des spécialistes qui répugnent à remettre en cause leurs créations, chantage et oppression... Bien évidemment, la direction et les utilisateurs doivent absolument se doter d'un bagage de connaissances suffisantes pour pouvoir négocier avec les informaticiens, et s'ils répugnent à cet effort, ils méritent d'être accusés de laxisme et de paresse. Même chose au sein de la société civile. Les scientifiques ont un pouvoir car ils créent des informations nécessaires à la vie et aux activités de tous. Si les politiques et les individus acceptent sans sourciller tout ce que les scientifiques proposent, alors les populations sont exposées à de très grands risques. C'est pourquoi il est nécessaire qu'un nombre suffisant d'individus non scientifiques fassent l'effort de recherche personnelle ou au sein de groupes d'intérêts communs et rendent publiques leurs observations. Ceux qui prétendent le contraire vouent la société à la tyrannie et ruinent la démocratie.

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