Les réchauffistes, ayant hurlé tout l'été
que la glace Arctique fondait,
se trouvèrent fort dépourvus,
lorsque ce que celle ci fut revenue
Ils clamèrent alors imprudemment,
que la glace ainsi formée nouvellement
était de constitution si frêle que sans aucun doute
le moindre bateau s'y fraierait une route
Leur prophète, le fort gore Albert
ayant prédit que l'atmosphère,
par la faute de nos gaz à effet de serre
chaufferait comme le feu des enfers,
Ils armèrent un brise glace
le plus puissant sur la place,
pour visiter la calotte glaciaire
avant qu'elle ne fonde dans la mer
Las, leur science se révéla biaisée,
la glace polaire était si bien formée
quel leur grand esquif, quelle panade,
dans la calotte épaisse resta en rade.
Croyez vous que ce monstre d'acier
fort de 23.000 destriers bien montés,
Put sans dommage se tirer
de cet ennuyeux guêpier ?
Hélas pour nos voyageurs écologiques,
le capitaine de leur Titanic,
déclara tout net et sans ambages
que seule la nature pouvait libérer leur équipage
Pendant 7 jours la calotte glacière
quelle ingrate, fit l'équipée prisonnière
puis, à force d'oscillations pendulaires,
la banquise relâcha son étreinte jugulaire
Et nos piètres aventuriers de se dire
Que les décisions humaines ne sont jamais pires
que lorsqu'elles sont seulement fondées
non sur la science mais sur des préjugés
--
Hey Hey excellent!
Rédigé par : Stan | samedi 31 mai 2008 à 23h25
à apprendre dès le primaire!
Rédigé par : Mike | dimanche 01 juin 2008 à 11h03
Il y en a vraiment mare de ces soit disant libéraux qui démontent l'écologisme !
Il est évident que l'homme est en train de detruir la planète,PRESISEMENT PAR CE QU'IL N'EST PAS LIBRE.
Mais j'ai déjas détaillé cette idée dans un précédent post.
Par rapport à la banquise,vous croyez réélement qu'une telle variation de surface de celle ci en quelques mois soit normal ?!
Je crois qu'on sera tous daccord pour dire que la réponse est NON !
Rédigé par : Spinoza | mercredi 04 juin 2008 à 16h23
@ spinoza
"soit disant libéral qui démonte l'écologisme" : Il n'y a pas contradiction. Lorsque l'écologisme cesse d'être scientifique pour devenir quasi religieux intégriste, nous nous devons d'en dénoncer les dérives. Et parfois, je l'admets, nous moquer un peu, cela ne fait pas de mal.
"l'homme détruit la planète parce qu'il n'est pas libre": on est plutôt d'accord. J'aurais dit "lorsqu'il n'est pas placé en situation d'être responsable des torts qu'il cause. Cela va de pair.
Variation de la surface de glace: normale, oui. On est pas tous d'accord.
Voir: ce graphique:
http://www.pensee-unique.fr/images/NSSIA2008.jpg
et la page qui va avec:
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html
comme vous pouvez le voir, chaque année, l'aire de la glace arctique varie de +/- 10 millions de km2 entre les saisons chaude et froide. sans parler des variations d'épaisseur, dont certains affirment qu'elle s'épaissit plutot. Bref, l'ours polaire à de beaux jours devant lui.
Il y a eu une anomalie baissière de la glace de 1M km2 à l'été 2007, mais la hausse de cette hiver a été plus forte que d'habitude. Attribuer des variations si peu signifiantes à des dérèglements d'origine humaine est pour le moins prématuré.
Sinon, des nouvelles du service "j'espère qu'ils se trompent": il semblerait que des signes de ralentissement de l'activité solaire se manifestent. D'ici qu'on ait un petit age glaciaire... mais de toute façon, face au soleil, on ne peut rien.
Rédigé par : vincent | mercredi 04 juin 2008 à 22h22
Merci pour ces liens,très intéressant.
Effectivement je l'admet,aparement il n'y a pas de modification depuis ces trente dernières année de l'amplitude des variations de surface de la calotte glacière.
Néanmoins,pour rester totalement objectif d'un point de vue scientifique,vous admettrez que les glaciers ne cessent de reculer,les désordres climatiques de se multiplier,et des espaces animales d'être exterminés.
Quand vous dites que l'écologisme devient dangereuse lorsqu'elle se mut en religion,je vous invites à lire la conception religieuse de la nature d'Einstein ,dans une logique purement scientifique.
D'autre part,les libéraux anti-écolo sont justement dans une démarche purement idéologique de lute contre un mouvement qui c'est vrai se retrouve principalement à gauche.
Faire de la sur-croissance aujourd'hui,c'est finalement une sorte d'accumulation d'une dette environnementale.
Les libéraux devrait se battre contre cella,tout comme ils le font contre la dette financière et monaitére des états.
Rédigé par : Spinoza | jeudi 05 juin 2008 à 11h03
@ spinoza
Il n'y a aucune incompatibilité entre libéralisme et écologie. On peut défendre la liberté individuelle dans un cadre de responsabilité individuelle, tout en luttant pour la sauvegarde du patrimoine naturel de notre planète.
Le problème, c'est lorsque que l'écologie est utilisée à des fins étrangères à la sauvegarde de ce patrimoine : visées politiques, économiques et autres. En l'occurence, il semble bien que toute l'affaire du réchauffement climatique repose sur des bases très contestables au plan scientifique, mais qu'elle profite énormément à des intérêts économiques et à ceux dont l'idéologie repose sur l'arrêt de la croissance.
La croissance, voyez-vous, est dictée d'abord par l'augmentation considérable de la population mondiale, et par le fait que cette population, en même temps qu'elle augmente numériquement, souhaite vivre mieux, et travaille pour vivre mieux, et que cela induit des besoins toujours accrus de consommation. Ce phénomène, je le concède, induit des conséquences facheuses, telles que la diminution des espèces animales que vous regrettez, et que je regrette également. Toutefois, la croissance n'est pas produire toujours plus et consommer des quantités croissantes, mais à créer des solutions nouvelles, à inventer, y compris dans le domaine de l'écologie. Sans croissance, une population mondiale en extension est condamnée à la misère. Alors, soyez écologiste, c'est bon pour l'humanité, mais permettez à l'humanité de surmonter les problèmes que son propre développement lui crée.
Rédigé par : michel | jeudi 05 juin 2008 à 19h53
Est bien félicitation,vous venez de résumé strictement et avec la plus grande justece ce que je pense !
Rédigé par : Spinoza | jeudi 05 juin 2008 à 20h19
Vous dites: "...il semble bien que toute l'affaire du réchauffement climatique repose sur des bases très contestables au plan scientifique, mais qu'elle profite énormément à des intérêts économiques et à ceux dont l'idéologie repose sur l'arrêt de la croissance....". Je me trompe peut-être, mais, à mon sens, le réchauffement climatique anthropique est de moins en moins contestable. Et je ne vois pas du tout les intérêts économiques se cachant derrière tout cela. Il y en a, bien sur, mais ils sont d'un poids négligeable par rapport aux intérêts de mastodontes de type Exxon qui ont plutôt un intérêt à ce que tout continue comme avant. Je suis cependant d'accord sur les idéologues de "supermarché" qui s'engouffrent dans la brèche ouverte, par l'écologie, dans la forteresse capitaliste.
Rédigé par : Benoit | vendredi 06 juin 2008 à 14h52
@ benoit
Les thèses du réchauffement climatique sont contestables d'abord parce qu'un nombre important de scientifiques de très haut niveau les contestent, et que le prétendu "consensus" proclamé est un mensonge pur et simple. Lisez les articles de ce blog et suivez les liens qu'ils comportent et vous le constaterez. Ces thèses reposent uniquement sur des simulations de modèles mathématiques censés reproduire ce qui se passera dans 50 à 100 ans. Aucune expérimentation scientifique ne confirme ces simulations. Si performants que soient les ordinateurs et les modèles, ils ne peuvent prendre en compte tous les paramètres intervenant dans la formation du climat. De plus, bien des phénomènes naturels agissant sur le climat sont encore mal connus. Donc les prédictions à très long terme sont hasardeuses, et ne peuvent prétendre au label de vérité scientifique. Si vous êtes versé dans les sciences, je vous renvoie à la théorie du chaos, qui vous convaincra combien il est présomptueux de croire que le climat peut se résumer à un système d'équations traité par ordinateur.
Les profits tirés de cette campagne mondiale du réchauffement, ce sont d'abord les budgets colossaux de recherche versés pour les études sur le réchauffement. Un de mes amis, mathématicien de renommée internationale et spécialiste de modélisation m'a confié qu'on pouvait "se faire des couilles en or" à vendre des modèles, et qu'il caressait l'idée de se s'expatrier aux USA où des mathématiciens et informaticiens s'enrichissaient considérablement à produire des modèles toujours plus performants. Ce sont aussi nombre d'industries qui peuvent voir subventionner leur développement et leur production de solutions économes en CO2, à commencer par la puissantissime industrie nucléaire qui a besoin d'améliorer son image et de multiplier la vente de ses centrales et de ses services. La France, bien entendu, est au premier plan de ce business.
La dessus se greffe le combat politique de tous ceux qui visent à détruire le capitalisme et la société libérale. Car, pour supprimer la production anthropique de CO2, il faut arrêter l'industrialisation et reculer de cent ans en matière de consommation : est-ce bien ce dont le monde a besoin ?
Les gouvernants des pays occidentaux ne sont guère plus honnêtes: le réchauffement prépare l'opinion à des mesures drastiques de limitation de consommation d'énergie fossile. Les pays consommateurs d'énergie sont de plus en plus dépendants des pays producteurs d'hydrocarbures, et la masse des capitaux qu'ils dépensent donnent à ces producteurs qui les recueillent une puissance géopolitique inquiétante. De plus, les progrès économiques de pays émergeants très peuplés, Inde, Chine, Brésil,font craindre pour les ressources futures de matières premières : chercher à ces contraidre ces pays à mettre un frein à leur consommation d'énergie est un objectif politique.
Car voyez-vous, nul ne sait s'il y aura réchauffement ou non, et, s'il y a réchauffement, si les effets positifs seront plus ou moins importants que les effets négatifs. Mais le stress que fait peser cette thèse sur les populations est bienvenu en ce qu'il sert des intérêts nombreux et puissants. Et dites vous bien que ce qui sera dépensé pour lutter contre le CO2 manquera à d'autres actions bien plus urgentes et préoccupantes : comment nourir la planète, comment faire face à la croissance démographique, comment parer aux dangers de prolifération nucléaire, etc...
Rédigé par : michel | vendredi 06 juin 2008 à 21h47
Effectivement,de nos jour,les scientifiques sont sous le joue des gouvernement,par le bié des leurs financement,qui sont eux même au service des intérêt économiques qui les ont fait élir.
C'est donc une forme de propagande moderne,plus personne n'es plus capable de distinguer le vrai du faux."Le vrai le faux,le vraiment faux,le vrai c'est vrai ? C'est faux.C'est vraiment le pogo d'la théorie du complot"comme dirais MC Solaar.
Le problème,c'est que cette propagande aurait plus tôt tendance à faire la promotion des de l'idée d'un refroidissement global !
Les pauvres decoissancioniste et autres équilibristes mondialistes ont souvent peut les moyens de subventionner des mathématicien pour pondre des modél de prévision climatique démontrant l'imminence d'une catastrophe climatique.
En revanche,je n'en dirais pas temps en ce qui concerne les grands lobis pétroliers...
Rédigé par : Spinoza | samedi 07 juin 2008 à 09h21