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vendredi 25 juillet 2008

Commentaires

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Rubin

D'accord avec ton article du début à la fin. Sur ta conclusion : il me semble que c'est généralement le cas, hélas. Ce sont en général les pays où le libéralisme ferait le plus de bien qui le rejettent le plus catégoriquement.

Niko

Merci pour ce très bon article libéral.
Le gouvernement est totalement dans la logique "cautère sur jambe de bois" ce qui entrainera inévitablement des échecs et surtout un retour des socialos aux affaires à terme.

Pierre

La chose la plus solide et la plus durable dans ce pays est décidément l'incompétence totale de la classe dirigeante.

Patrick COPPIN

Quel plaisir de vous lire, merci pour la pertinence de vos analyses. Après avoir lu votre livre et depuis 15 ans dans le mouvement 1% LOGEMENT, je suis attéré par la folie de la technostructure et sa déconnexion de la réalité.
De la GRL à la maison à 15€/Jour, nos technocrates ne savent pas produire autre chose que des usines à gaz.
Quant au mouvement HLM, la politique de la ville, la mixité sociale. Je ne crois pas que les bons sentiments (teintés d'arrières pensées non avouables) apportent une solution dans tout ce fatras administratif.
Plus simplement ; un marché moins garroté et surtout la mise en avant de la responsabilité individuelle (et non pas collective) serait un grand pas vers une amorce de solution.
Cordialement

vincent

Merci patrick ! je serai curieux de connaitre votre avis sur le fonctionnement du 1% logement.

vincent at benard point com

Patrick COPPIN

La relance de l'accession sociale avec la maison à 15€/Jour, relève d'un marketing pour gogos, le tout appuyé sur le PASS-FONCIER. Ce produit lourd à mettre en place et à gérer, risque fort d'entraîner beaucoup de désillusions.
Quant à cette furieuse nécessité de construire à "tout prix" des logements sociaux sans une sérieuse étude de marché relève de la supercherie.Il existe un "numéro unique" qui permettrait de mesurer la demande...mais cela ne fonctionne pas.
Tiens une petite info.
Il existe à Cayenne (Guyane) une SAHLM, qui semble connaître quelques déboires financiers...
Bref, le 1% Logement mettra la main à la poche pour 30 Millions d'€uro !(Il serait intéressant de connaître le volume du parc locatif de cette Sté).
Décidément Mme L.Parisot n'a pas fini de faire des découvertes...
On ne nous dit pas tout

Libéralisateur

En ce qui me concerne, cette crise mondiale a du bon !
Sarkozy et ses affidés faisaient tout pour "tenir" par des rebouchages dans tous les sens. Qu'ils disent que la récession qui est déjà là ou va venir sous peu, n'est pas la faute de leur incompétence mais mettent cela sur le dos des américains, qu'importe.
Avec le nombre de chômeurs qui va exploser et les autres ayant moins de pouvoir d'achat, c'est toute l'économie française qui va plonger. Il importe un jour ou l'autre de refaire partir la machine à créer des richesses, sinon la majorité encore silencieuse va descendre dans la rue devant tant d'incompétence. Et ce n'est pas pour cela qu'elle croit que les solutions socialistes à la Aubry-Jospin, vont sauver la France. Depuis longtemps elles ne font plus recettes et ce n'est pas dans le contexte actuel de perte grave de pouvoir d'achat, qu'ils vont recommencer à croire qu'il faut encore et encore partager des richesses que l'on ne crée plus.
Et pour faire revenir en France des entrepreneurs, il faudra bon gré mal gré, libéraliser l'économie en flattant et en avantageant les riches pour qu'ils reviennent "gagner" de l'argent en France.

vincent

@ libéralisateur

Je suis moins optimiste que vous. D'abord, les crises ne sont jamais de "bonnes choses" en elle mêmes. elles causent des malheurs individuels et du ressentiment, dont on ne sait jamais où il va entrainer les personnes concernées. Lorsqu'une crise de "nettoyage des bêtises passées" est nécessaire, rien n'indique qu'elle nous mène dans la bonne direction.

La crise de 1788 a amené d'abord la révolution, puis rapidement la terreur, puis la banqueroute, puis bonaparte. Niveau calamités, pas mal. La crise de février 1917 a amené d'abord un gouvernement menchevik faible, puis en octobre les communistes. La crise de 23 puis 29 a propulsé Hitler au pouvoir.

Bref, parier sur un "sursaut d'intelligence libérale" d'une population lobotomisée à l'anti libéralisme, c'est faire preuve de bcp d'optimisme.

En ce moment, dans la vie réelle, j'en prends plein la gueule: "alors, toujours libéral ? Tu vois où on en est maintenant ?"... Et bien sur pas possible d'argumenter en une seule phrase.

Malgré la difficulté, il faut redoubler d'énergie maintenant pour tenter de faire triompher sinon toutes nos idées, du moins un compromis acceptable.

Mateo

Malheureusement plutôt de l'avis de Vincent. Au lieu des réformes que les libéraux attendent de leurs voeux, je m'attends plutôt à encore plus d'interventionnisme, de collectivisme et d'étatisme, donc moins de croissance, plus d'impôts et taxes, plus de chômage, plus de problèmes sociaux etc. etc.

La très grande majorité de la population croit que la crise est due au "néo-ultra-libéralisme du capitalisme financier sauvage"… Elle ne connaît pas ses vraies causes et de toutes façons ne veut pas les connaître. Réfléchir, analyser, c'est fatiguant et chiant, c'est tellement plus simple d'avoir des réactions épidermiques… Et même si elle voulait elle n'a pas accès à de l'information et de l'analyse de qualité comme celle que nous fournit Vincent.

Et ce ne sont évidemment pas les médias qui vont l'éclairer.

Le NPA, Besancenot, Marianne et consorts ont malheureusement de beaux jours devant eux…

@ Vincent: lorsqu'on te demande "alors, toujours libéral", tu peux répondre "évidemment, et plus que jamais, vous avez vu où l'interventionnisme nous a mené?" Affirmation péremptoire? Comme les leurs, à la différence que toi tu peux argumenter si on te le demande, contrairement à eux.

Libéralisateur

@ vincent
Pour l'aspect historique des choses, je ne crois pas que nous soyons dans le même contexte où les moyens de communications étaient bien moindre. Est-ce que la grande majorité des habitants des pays que tu cites n'avaient pas le nez dans guidon et n'étaient plus faciles à manipuler ?
Maintenant et quoiqu'un gouvernement puisse faire, les gens, même les plus simples et les plus enclins à gober ce que celui qui passe à la télé leur raconte, voient bien les résultats de leur travail, de leur pouvoir d'achat, de leur retraite etc par rapport à 20 ans en arrière et aussi par rapport aux même éléments chez leurs voisins de pays à coté ou ceux à l'autre bout du monde. Les explicatifs peuvent être manipulés, mais on ne "peut tromper tout le monde tout le temps".
@ matteo
L'on sait - en temps que libéral - ce que produit invariablement, "encore plus d'interventionnisme, de collectivisme et d'étatisme, donc moins de croissance, plus d'impôts et taxes, plus de chômage etc." et la France va donc dans ces conditions continuer à régresser encore plus vite. Crois-tu que la population va accepter encore longtemps les remèdes des politiciens "Diaforus" alors qu'elle voit que chez les états des pays partenaires en Europe déjà, plus vertueux, il n'y a pas plus d'inégalités sociales et avec une population globalement moins malheureuse. Mais qui a comparativement plus de travail.

La crise économique mondiale touche tout le monde et partout. Chacun va essayer de résoudre avec sa propre classe politique - comment pourrait-il en être autrement puisque l'environnement social est différent - les effets de cette crise. Plus d'étatisme va contribuer à enfoncer les français - sauf à croire ces mesures bénéfiques ce que je ne crois pas -alors qu'une autre politique plus pragmatique va en faire sortir les autres. Les mensonges de nos politiciens pourront-ils tenir ?

Le problème en France lorsque l'électeur se trouve dans l'isoloir, c'est qu'il n'a pas un seul bulletin de vote pour une alternative à la sociale démocratie. Tout simplement parce que notre système politique donne la part trop belle à une nomenklatura de politiciens qui en vivent. Mais nécessité fait loi. Il faudrait que sous l'impulsion d'un leader charismatique certains ténors de "droite" et connus des médias donc de la population portent le projet libéral et se démarquent de l'UMP. Car c'est utopique de croire que cela passera par des bulletins de vote AL ou PLD.

michel

Courage les libéraux ! J'ai dit dans un autre commentaire que la crise représentait une opportunité exceptionnelle pour vous. Aujourd'hui, vous êtes une poignée de femmes et d'hommes disséminés, peu audibles, marginalisés. Depuis que Madelin est rentré dans l'ombre, vous n'avez plus de leader. Vous vous morcelez en plusieurs petits clubs et partis. Manifestement, vous n'êtes pas prêts à assumer une responsabilité quelconque au niveau national.

La crise sera longue et profonde. Utilisez là pour vous rassembler, vous donner une assise. Dénoncez les interventions politiques inopportunes, mettez en évidence leurs effets pervers. N'allez surtout pas effrayer les gens avec des discours libertariens. Soignez la qualité de vos arguments, de vos interventions, soyez persuasifs, mais maîtrisez et pondérez votre expression. Soyez cohérents dans vos jugements. Respectez les idées et les valeurs d'autrui, agissez par suggestion plus que par affirmation. Ecoutez. Augmentez votre culture politique, économique, sociologique. Il existe de nombreux français qui ont, dans leur conscience ou dans leur inconscient, le sentiment qu'ils doivent être libres, considérés, protégés contre l'agression de leurs corps, de leurs idées et valeurs, de leurs biens, des fruits de leur travail. Des français laborieux, compétents dans leur profession, qui ne peuvent qu'être offusqués par l'utilisation faite de leur argent, l'assistanat offert à ceux qui, contrairement à eux, n'apportent rien à la collectivité, et sont parfois même vecteurs de nuisances (troubles à l'ordre public, incivilité,délinquance, drogue...).

C'est chez ces masses laborieuses mais paisibles qu'il convient de chercher un sursaut. Et puis, dites vous bien que dans l'adversité qu'on va connaître, certains parmi les hommes politiques connus vont se poser des questions, remettre en cause, puis dénoncer les comportements qui nous mettent à deux doigts de la ruine. Soyez audibles auprès de ces gens. Faites connaître vos idées. Regardez le bouquin de Vincent: petit tirage, certes, mais déjà de nombreuses références et citations dans les sites d'instances de niveau national. Le jour où vous verrez virer de bord des politiciens vers les valeurs fondamentales du libéralisme n'est peut-être pas si lointain. Des membres de l'UMP, actuellement godillots muselés par la pensée unique imposée, ont une culture libérale. Des hommes classés à Gauche comme Bockel, Besson, voire Kouchner paraissent très accessibles au libéralisme. Valls, au parti socialiste, essaye d'infléchir son parti vers un virage de type blairiste. Et Delanoe de lacher le mot qui fâche "je suis libéral", tout en maintenant l'opinion qu'il faut beaucoup d'état et beaucoup d'impôts, ce qui fait sourire...Mais enfin, ce qui prouve qu'il cherche à complaire à une clientèle d'électeurs qui eux ont l'âme libérale, à défaut d'en avoir la culture.

Rappelez-vous, 17 juin 1940, de Gaulle arrive tout seul en Angleterre, avec un baise-en ville et quelques livres sterling, plus, il est vrai, l'estime de Winston Churchill. Qui pouvait croire au succès de cet homme, quasiment nu et inconnu du peuple français ? Relisez ses Mémoires de Guerre, non pas pour prendre des leçons de libéralisme, ce n'était pas la tasse de thé du Général ! Vous y verrez la persévérance et le courage dans une âme fidèle à ses principes essentiels mais assez souple pour faire preuve de pragmatisme en toutes circonstances, et vous en constaterez la force.

Regardez également ce que Margaret Thatcher a réussi à faire de la Grande Bretagne.Dans la France des années 1970, nous disions tous de nos voisins britanniques: un pays foutu, un peuple de fainéants, en arrêt de maladie chaque lundi,le boulot qui s'arrête chaque fois qu'un employé annonce "It's tea time", des intoxiqués de la grève, des salaires de misère, le premier des pays occidentaux en voie de sous-dévelopement ... Serais-je assez cruel pour dire qu'aujourd'hui, ils peuvent nous retourner le compliment.

Voila pourquoi, vous les libéraux, vous n'avez aucun complexe à nourrir ni peur excessive à éprouver. Vous avez toutes vos chances. Le cyclone passe. Partout ça casse. Mais après la tempête, l'homme est debout, et il construit du neuf.

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