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vendredi 26 septembre 2008

Commentaires

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LOmiG

Merci et bravo pour cet article très clair.

Je suis toujours interloqué par le fait que tout le monde se contente de dire qu'il faut "réguler" (règlementer, en fait) alors même que ceux qui sont censés réguler le système sont parmi les premiers responsables.

Je ne comprends pas pourquoi le respect des engagements contractuels n'est pas plus mis en avant, en général : personne n'était assuré dans cette histoire ? quels gages de respect des engagements, si les organismes prêteurs savent que l'Etat vient balayer en cas de problème ? Les solutions à moyen et long terme que tu proposes me paraissent indispensables...

à bientôt !

j'aurais bien voulu assister à ta conf' demain, mais je ne suis pas dispo. Partie remise !

michel

Excellent article, bravo pour votre capacité à réagir en temps réel à l'actualité par des analyses extrêmement pertinentes. Cela ne m'empêche pas de contester certaines de vos préconisations.

Vous dites "restaurer la corresponsabilité banques-déposants sur la solvabilité de la banque" et "assurance privée des comptes bancaires". Mais celui qui ouvre un compte bancaire n'a pas l'intention de prêter à la banque, mais simplement de mettre son argent en sécurité. Il revient à la banque de garantir cette sécurité. Le titulaire d'un compte courant ne doit pas être responsable sur ses dépôts de la défaillance de sa banque. C'est d'autant plus vrai qu'il n'est pas possible de nos jours de choisir de faire tous nos paiements en billets de banque, et que l'usage d'un compte courant bancaire est une obligation pratique. Cela impose une double obligation aux banques:
1-observer des ratios réalistes entre les avoirs en comptes de leurs clients et les engagements qu'ils prennent,
2 - assurer leur propre solvabilité vis à vis de leurs clients en adhérant à un fond de garantie. Ceux-ci, qu'il s'agisse du FDIC américain ou du fond de garantie français ont une couverture notoirement insuffisante en cas de défaillance d'une très grande banque ou de faillites en série.

On peut discuter QUI doit fixer les ratios bancaires: chaque banque fixant ses propres ratios et les publiant clairement, la loi, ou encore des négociations paritaires entre représentants de clients et banques... Pour ma part, je serais favorable à la fixation par le banquier lui même de ses propres ratios, le client pouvant choisir la banque qui lui semble offrir la meilleure sécurité. Mais ceci doit alors être assorti d'une responsabilité civile et pénale des dirigeants de la banque, qui doivent être solidairement responsables des conséquences de leurs décisions (et s'assurer personnellement, ce qui conduirait les assurances à exercer une vigilance sur leurs agissements), et être punissables d'interdictions d'exercer et de prison, de la manière dont on punit les abus de confiance et les escroqueries. Pouquoi pas également un délit de mise en danger de la propriété d'autrui ?

Faute d'assurer la sécurité des biens des déposants en comptes courants, il faudrait instituer hors circuit bancaire des entreprises dont la fonction serait de mettre à l'abri l'argent des individus, sans aucun droit de l'utiliser, mais il est évident que cette solution priverait l'économie de capitaux qui lui sont indispensables, et que, d'autre part, ces dépositaires attireraient un afflux d'argent considérable en cas de conjoncture risquée, accélérant la fragilisation des banques. Dès lors, il faut bien envisager que les pertes résultant, pour les déposants, de défaillances extrêmes du système bancaire soient couvertes par une mutualisation des risques, ce qui conduit immanquablement les états à intervenir.

J'aurais quelques autres observations à faire sur d'autres propositions... Mais je ne veux pas allonger excessivement, ni monopoliser le débat, et prendrais plaisir à la lecture des futurs commentaires.

Jesrad

Très bon article, qui montre bien où se situe le problème et quelle catégorie de mesures peut vraiment y faire face.

On a trop souvent tendance à confondre, ici en France, "déreglementation" et "autoréglementation". Les marchés libres ont toujours eu des règles, les soucis apparaissent quand ils ne peuvent pas établir ces règles eux-mêmes.

Jesrad

"l'usage d'un compte courant bancaire est une obligation pratique."

C'est même une obligation légale: le code du travail oblige les employeurs à verser tout salaire supérieur à 1500 euros par chèque ou virement.

st

Clair, direct, limpide, argumenté. Mince, pourquoi ne peut on pas lire ca dans la presse ?? En ces temps où vomir le libéralisme pour cacher la faillite de l'Etatisme est devenu le lietmotiv des politiques comme de la presse, c'est une bouffée d'oxygène salutaire.

Merci.

michel

@ st
pourquoi ne peut-on lire cela dans la presse ?
d'abord parce que la grande presse s'adresse à une majorité de lecteurs-clients peu avertis de ces choses.

Ensuite, il faut vendre ce que les lecteurs aiment entendre dire.

Parce qu'également les journalistes, dans leur majorité, ne se recrutent pas parmi les gens les mieux formés, qui préfèrent des métiers plus opérationnels et lucratifs.

Parce qu'il est plus facile de déblatérer à partir d'une dépêche AFP, en y mettant une sauce rédactionnelle insipide pour en augmenter le volume et gaver le lecteur.Il faut écrire vite, sans prendre le temps de s'informer...et puis, il faudrait être capable de s'informer efficacement.

Enfin, parce qu'au sommet de la publication et de la rédaction en chef, il y a des gens qui poursuivent des buts qui ne sont pas d'informer le lecteur.

Spinoza

Trés belle article ! Félicitation !

Personélement,je pensse que la solution de long therme serait tout simplement de remetre integralement en cause le model actuel de financement de l'economie par création monaitére !
Les investissement doivent etre integralement financé par l'epargne.
A l'heure actuel,une banque peut en effet préter jusqu'à 50 fois ces dépots !!!Or la masse monaitére créditer par les banques peut etre au jour le jour refinancer ou non...
Voila la cause de l'instabilité extréme du systéme.

A l'inverse,la quantité d'epargne est invariablement stable.Et en l'absence de création monaitére,les prix aurait tendance à baisser,e fonction de la hausse de la production,et donc la quantité d'epargne à augmenté,allimentant de plus belle l'investissement,la production,et la besse des prix...


Cette stabilité et prédominance de l'epargne dans le financement des activités permetrait aussi de discréditer l'etat.
En effet,son role est principalement à l'heure actuel de protéger les individus de l'insécurité economique(on eut etandre le raisonement à d'autres domaines),et de financer leurs consomation en periode de crise(ou par exemple lorsque l'individu n'est pas en mesure de persevoir des revenus du travail:etudes,ratraites,maladie...).

En fin,le systéme de financement par effet de levier actuel est un emplificateur de richesse.
Les plus riches peuvent emprunter le plus pour investir au mieu et s'enrichir d'autent.
Il est en grande partie à l'origine de l'extréme centralisation des richesses et des moyens de production à l'heure actuel.

Réabiliter l'epargne,c'est à la foi stabiliser le systéme tout en declenchant un mecanisme de hausse expnentiel de la production,et de redonner leurs indépendance aux individus !

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