Malgré la crise économique qui s'annonce très rude, la caravane du réchauffement climatique continue d'envisager l'adoption de mesures particulièrement coûteuses. Certes, plusieurs pays, menés par l'Italie et la Pologne, contestent les projet présentés, qu'un ministre Italien a qualifié d'acte de folie. Mais rien ne semble capable d'arrêter le train fou de la bureaucratie avide de se doter de nouveaux instruments de pouvoir...
En France, la classe politique applaudit à l'unisson le Grenelle de l'environnement, déjà décliné en une première loi à l'assemblée, en attendant une loi Grenelle 2 prévue pour novembre. Naturellement, aucune étude d'impact réelle n'a précédé le vote du texte. Coûts élevés, effets climatiques nuls, effets économiques pervers... J'y reviendrai tous les textes seront votés.
Mais au delà de l'opposition économique tout à fait concevable, où en est le débat scientifique ? Les lecteurs réguliers de ce blog (catégorie: environnement), mais aussi et surtout de blogs de scientifiques, comme celui d'Anthony Watts, Steve Mc Intyre, Roger Pielke, et de nombreux autres, savent que le pseudo-consensus réchauffiste a depuis longtemps volé en éclat dans la communauté scientifique. Comme je l'écrivais il y a un an, les pavés continuent de pleuvoir dans la mare des réchauffistes, mais comme il y a un an, les médias et le pouvoir politique s'en moquent. Il est plus qu'urgent qu'un réveil populaire empêche nos gouvernants de dilapider des milliards pour lutter contre une menace dont il apparait de plus en plus clairement qu'elle est scientifiquement infondée, pour ne pas dire imaginaire.
Voici donc, grâce aux efforts de traduction et de rediffusion des principales découvertes effectués par l'indispensable Jean Martin, dont le site est ultra complet mais touffu et les mises à jour nombreuses mais difficiles à suivre, un point sur quelques unes des dernières nouvelles du réchauffement vu du côté sceptique.
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La terre ne se réchauffe plus depuis 1998 -- Si l'on en croit les principales sources de mesure par satellite des températures terrestres, la température moyenne de notre globe n'a pas augmenté depuis 1998, voire même aurait légèrement baissé. 2007 avait été froide, l'année 2008 promet de l'être tout autant alors que la concentration de CO2, dont "on" nous affirme qu'elle va nous conduire à une augmentation dramatique des températures, augmente au même rythme que d'habitude. (cf. graphes ci dessous)
Graphe: évolution du taux de CO2 depuis 1990
Graphe: évolution de la température selon 4 sources depuis 1990
Graphe: évolution de la température depuis 2002, tendances
Graphe: tendances 1979-2008: les gains de température des 25 premières années ont été gommés en 4 ans.
Conclusion : Quand bien même la concentration de CO2 jouerait un rôle important dans la formation des températures, la relation entre CO2 et température est, au minimum, grandement "contrariée" par des facteurs autres. De là à imaginer que le CO2 ne pourrait être qu'un déterminant tout à fait mineur du climat....
... Il y a un pas que d'aucuns franchissent allègrement: l'activité solaire semble quant à elle parfaitement en phase avec ce relatif refroidissement.
Ceci dit, et c'est le raisonnement que tente maintenant de promouvoir le GIEC, l'on pourrait tout à fait imaginer que le CO2 anthropique gouvernerait une tendance "longue", mais que l'activité solaire fluctuante pourrait susciter des paliers autour de cette tendance. Après tout, en tendance longue sur un siècle, et malgré le plateau observable, la période actuelle est la plus chaude sur les cent dernières années. Sauf que...
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Optimum médiéval --- Sauf que ... Selon diverses études recensées par Roy Spencer dans son dernier ouvrage, "climate confusion", dont un résumé anglais est disponible ici, et une traduction française en PDF est en ligne chez Jean Martin, il apparait on ne peut plus clairement que les reconstitutions des climats passés faites par Michael Mann et utilisées extensivement par le GIEC, déjà dénoncées par Steven McIntyre comme comportant de graves erreurs méthodologiques, sont fausses: selon la plupart des études sérieuses publiées sur la question, il y a bel et bien eu une période médiévale plus chaude que notre pic de chaleur actuel. Cette période, référencée sous le nom d'optimum médiéval, fut un poil plus chaude que la notre (cf. graphe ci dessous)
Or, à cette époque, quand bien même on se chauffait au bois (quand on le pouvait) et l'on brûlait les hérétiques, les dégagements de CO2 d'origine anthropiques étaient totalement négligeables. Des reconstitutions historiques par étude des calottes glaciaires permettent d'estimer que les teneurs en CO2 de l'époque étaient inférieures à 280 PPM (source, graphique), soit un tiers de mois qu'aujourd'hui. Par conséquent, imaginer que le CO2 en général, et le CO2 anthropique en particulier, soit le "pilote" de la tendance longue des températures, parait insensé.
Notez en outre l'extrême stabilité de la température moyenne sur 2000 ans: tout au plus 1,2°C d'amplitude entre le point le plus chaud (900-1100 ap. JC) et le petit âge glaciaire (1450-1750). Les variations actuelles restent dans le même fuseau: y voir le début de l'apocalypse paraît donc pour le moins abusif.
La présentation du livre de Spencer recèle bien d'autres richesses venant contredire la théorie officielle du GIEC. N'hésitez pas à la consulter (PDF, en Français - Html, anglais).
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Pas de fonte glaciaire massive --- Vous aurez noté sur le graphe précédent que l'optimum médiéval fut une période où les vikings purent coloniser les côtes du Groenland. Cela signifie donc qu'il s'y trouvait moins de glace qu'aujourd'hui. Pourtant, nulle trace d'un engloutissement des villages côtiers sous des mètres d'eau, selon tous les historiens, alors que Al Gore et certains catastrophistes nous abreuvent de messages catastrophiques sur le niveau des mers qui pourrait résulter d'une fonte des glaces. A ce sujet, un chercheur de haut niveau (un de plus), dénonce, toujours chez Jean Martin, les absurdités colportées par Hansen et consorts sur la fonte des glaces arctiques ou antarctiques. Extrait:
Le Professeur Australien Cliff Ollier est géologue, géomorphologue et spécialiste des sols. Il est actuellement professeur émérite et chercheur honoraire de l'Université Western Australia. Il a rédigé et co-rédigé plus de 500 publications, la plupart dans des revues
internationales. Il a écrit 10 livres(quelques uns ici), dont le très connu " Tectonics Landforms : The Origin of Mountains" (couverture ci-contre) . Bref, c'est une sommité dans sa partie. Il est particulièrement à son aise dans le domaine de glaciers.
" Les promoteurs de la fin du monde résultant du réchauffement climatique affirment que le Groenland et les nappes de glace Antarctique sont en train de fondre et que ceci va causer une hausse brutale du niveau des océans de 5 mètres ou plus. Cette affirmation ignore le fait que les glaciers progressent en rampant. Les glaciers ne fondent pas à partir de la surface en allant vers le bas. Ils ne s'écoulent pas non plus en glissant sur un plan incliné lubrifié par l'eau fondue. En réalité, Le Groenland et les nappes des glaces Antarctique se trouvent dans de profonds bassins et ne peuvent pas descendre le long d'un plan incliné. De plus le flux de glace dépend des contraintes (et tout particulièrement les limites d'élasticité). D'autre part, les températures et aussi la plupart des nappes glacées se trouvent bien dessous du point de fusion de la glace. L'accumulation de kilomètres de masses de glace intacte au coeur du Groenalnd et de l'Antarctique (les mêmes qui servent à propager l'idée du réchauffement climatique) montre des centaines de millions d'années d'accumulation, sans fonte ni écoulement."..."Après trois quart de millions d'années d'accumulation continuelle et documentée, comment pouvons nous croire que, justement maintenant, les nappes de glace du monde vont disparaître ?"...
"A l'exception des bordures, les nappes de glace s'écoulent par leur bases et ceci dépend de la chaleur géothermique et non pas du climat à la surface (NDT conformément aux dernières découvertes relatées ici) . En réalité, il est impossible que les nappes de glaces du Groenland et de l'Antarctique "s'effondrent"....
Bref, ce n'est pas encore demain que Saint-Malo deviendra la Venise bretonne. Je me gondole...
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Ainsi fondent, fondent, fondent... Toujours à propos du niveau des glaces, celui ci reste dans les tendances observées les années précédentes, et la reconstitution hivernale du manteau glacier arctique semble plus rapide que l'an passé.
Source: (cliquer sur le graphe pour l'agrandir)
Quant à l'antarctique, la courbe actuelle se situe à peine en dessous de sa moyenne 1979-2007. Pas de quoi fouetter un chat, malgré des articles de presse alarmistes récents.
Source: (cliquer sur le graphe pour l'agrandir)
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Colorado Quizz --- Pour vous détendre après tous ces graphes et laïus, un petit quizz qui nous vient du Colorado, et traduit en Français par Skyfal (sous forme de diaporama, format Flash):
Même si le Quizz est politiquement orienté, les rédacteurs de Skyfal et les commentateurs du quizz l'ont évalué, et il apparait que les faits présentés sont exacts. Et pour certains, surprenants.
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L'effet de serre, ce grand inconnu... Retour aux "grosses" théories. Je vous disais l'an passé que deux chercheurs allemands, physiciens, avaient montré que la modélisation de l'effet de serre par le GIEC était sans aucun doute totalement fausse, car ne tenant aucun compte des lois de la thermodynamique qui stipulent, entre autres, que sans apport d'énergie extérieur, un flux de chaleur ne peux se transmettre d'un milieu froid (comme la haute atmosphère) vers un milieu chaud. Gerlich et Tscheuschner ne proposaient pas de contre théorie, mais ils ont mis en lumière l'inadéquation des thèses du GIEC avec les lois élémentaires de la physique.
Il résulte de ces constats, confirmés empririquement par d'autres chercheurs (Pielke Sr., entre autres), que si l'atmosphère joue bel et bien un rôle d'absorbeur d'énergie solaire et d'amortisseur des différences de rayonnement diurne et nocturne, la façon dont elle le fait est mal rapportée par le GIEC, ce qui est ennuyeux, car leurs modèles mathémathiques qui nous prédisent des catastrophes sont fondés sur ces fausses assomptions.
Une théorie qui pourrait valoir à son auteur une très grande renommée (elle l'a déjà contraint à démissioner de la NASA à cause de son opposition à J.Hansen, le gourou fascisant du réchauffement climatique) a été élaborée par un chercheur hongrois, Ferenc Miskolczy, ancien directeur de recherche à la NASA, qui semble expliquer avec bien plus de pertinence les évolutions passées et récentes du climat:
"(Miskolczy) a démissionné de la NASA en 2005 suite au refus de cette dernière de publier les résultats de ses travaux. Il explique le conflit qui l'a opposé à la direction de la NASA, en faisant remarquer que ses conclusions qui montrent qu'il n'y a, en réalité, aucun danger lié au CO2 et que l'effet de serre est en permanence saturé (autrement dit, automatiquement limité) pour des raisons de physique fondamentale, risque de priver la climatologie (et la NASA) de très abondants financements."
La bureaucratie a ses raisons que la science ignore...
Le long résumé de Jean Martin est clair, mais si vous n'avez pas le courage de vous lancer, en voici un très court résumé:
La théorie du GIEC affirme que l'augmentation de CO2 par elle même n'aurait qu'une influence limitée sur l'augmentation des températures mais qu'elle provoquerait par une sorte de réaction en chaine un "emballement" de la production de vapeur d'eau, gaz capable d'absorber bien plus de chaleur que le CO2, et que cet emballement ("contre réaction positive" en langage scientifique) contribuerait à une surélévation des températures insupportable.
Selon Miskolczy, cet emballement est impossible, car il est stupide de considérer que le CO2 et la vapeur d'eau cumulent leurs effets de serre successivement. L'ensemble des gaz dits "à effet de serre" doivent être considérés comme un bloc. Or, tant les observations que la théorie de Miskolczy suggèrent que lorsque la concentration de CO2 (ou d'un autre GES) augmente, celle des autres GES tendent à diminuer, et notamment la vapeur d'eau (le principal gaz en question), maintenant un "effet de serre" à peu près constant, et donc des variations de températures relativement limitées malgré l'existence de périodes glaciaires bien plus dures qu'aujourd'hui. Bref, le système atmosphérique serait gouverné par des contre-réactions "négatives" (situation générale des systèmes en équilibre stable) et non "positives" (système pouvant s'emballer).
Le calcul complet de Miskolczi aboutit à une sensibilité totalement négligeable de 0,24°C (ou K) au lieu de 3,3°C (GIEC) pour un doublement du CO2 atmosphérique.
Cette théorie pourrait n'être qu'une hypothèse, mais les observations satellitaires de concentrations en vapeur d'eau à diverses altitudes faites par le NOAA, un sous-organe de la NASA qui ne semble pas sous la coupe directe d'Hansen, corroborent les hypothèses du chercheur hongrois.
Des expériences complémentaires sont actuellement en cours pour déterminer la réponse à cette question cruciale: les contre réactions liées aux élévations de température au sein de l'atmosphère peuvent elle ou non devenir positives ? Si la réponse est non, cela voudra dire que toutes les hypothèses du GIEC sont à mettre à la poubelle.
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Le contre-rapport --- Je vous rappelle l'existence d'un rapport d'un "contre-giec" indépendant des gouvernements, le NIPCC, et traduit en français (en PDF), qui aborde de très nombreux points de divergence entre les très nombreux chercheurs de haut niveau sceptiques de par le monde (répétons le inlassablement: le consensus est une fiction !) et le GIEC, en termes assez accessibles avec un minimum de culture scientifique.
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Une question de très gros sous ? --- Gageons cependant que toutes ces découvertes ne provoqueront pas de changement majeur dans l'opinion mainstream, dans la presse du même nom et chez les irresponsables qui affirment nous gouverner, "pour l'intérêt général", bien sûr.
Pourquoi une telle imperméabilité à l'émergence de thèses contradictoires ? C'est peut-être Richard Lindzen --- responsable du département de climatologie au MIT, plusieurs fois auditionné par le congrès US, auteur de théories sur la formation des nuages qui semblent largement corroborées par les observations satellitaires, bref, une sommité scientifique et quelqu'un qui connait très bien le système --- qui a émis l'hypothèse la plus convaincante : une affaire de très gros sous !
Dans une interview à Eco-World, dont les extraits saillants ont été traduits une fois de plus par Jean Martin, Lindzen explique que:
" L'idée d'un climat statique et invariable est étrangère à l'histoire de la terre ou de toute autre planète enveloppée d'un fluide. Le fait que le monde développé soit devenu hystérique pour un changement de température de quelques dixièmes de degré, sidérera les générations futures. Une telle hystérie résulte simplement de l'inculture scientifique du public et de sa sensibilité au principe Goebbelsien que la répétition finit par faire prendre une chose fausse pour la vérité, ainsi que de l'exploitation de ces faiblesses par des politiciens, par les promoteurs de l'environnement et, après 20 ans de battage médiatique, par beaucoup d'autres aussi. "
(...)
" Au vu de ce qui précède, on peut se demander pourquoi on assiste à un tel alarmisme de nos jours et plus particulièrement pourquoi il existe une recrudescence de cet alarmisme depuis 2 ans. Quand une affaire comme le réchauffement climatique est rabâchée depuis plus de 20 ans, de nombreuses structures se sont mises en place pour en tirer profit. Les bénéfices du mouvement environnementaliste sont assez clairs. Il en est de même de l'intérêt des bureaucrates pour lesquels le contrôle du CO2 est un rêve devenu réalité."(...)
" Le cas d'ENRON est révélateur sous plusieurs aspects. Avant d'exploser en feu d'artifice pour des manipulations peu scrupuleuses, ENRON a été un des plus actifs promoteurs des accords de Kyoto. Il avait espéré devenir un bénéficiaire essentiel dans le commerce des droits d'émission du CO2.
(NDLR : Plus récemment, en sept 2008, Lehman Brothers qui était l'autre grande banque du réchauffement climatique, a aussi explosé en vol)
Et ce n'était pas un petit espoir. Le montant de ces droits doit s'élever à plus de mille milliards de dollars et les commissions afférentes doivent rapporter beaucoup de milliards. Les fonds de pension s'intéressent activement à ces possibilités. Ce n'est probablement pas un hasard si Al Gore, lui-même, est associé à ces activités. La vente des "indulgences" est en pleine expansion avec des organisations qui vendent des "pardons" en fonction de l'empreinte carbone, même si elles reconnaissent parfois que ce n'est pas une bonne solution."
(...)
"Avec tout ce qui est en jeu, on peut facilement imaginer qu'il doit y avoir un sentiment d'urgence provoqué par le fait que le réchauffement a peut-être cessé. Pour ceux qui sont impliqués dans ces affaires d'argent, le besoin d'agir rapidement avant que le public apprécie la situation, doit être très impérieux. Vraiment."
Comment çà, le forcing de Gore ne serait qu'une question de gros sous ? Ah, ces sceptiques, que n'iraient ils pas imaginer... Ce n'est sûrement pas moi qui aurait osé émettre pareille hypothèse !
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Pensez très fort à tout cela quand vous paierez vos écotaxes !
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Bravo Vincent !
Voilà un beau daisy cutter dans la figure des talibans verts !
Rédigé par : adalbert | jeudi 23 octobre 2008 à 10h52
Excellent billet. Je voudrais cependant me faire l'avocat du diable réchauffiste. L'idéologie réchauffique, si elle conduit le monde développé (et libre, l'un est indissociable de l'autre) à sortir du pétrole, lui permettra de devenir indépendant des pays de l'OPEP et donc cesser de lui donner une rente qui sert, entre autres, à financer le terrorisme...
Rédigé par : Criticus | jeudi 23 octobre 2008 à 12h06
Nicolas Sarkozy a sauté sur la mode du changement climatique pour une raison simple : les centrales nucléaires françaises doivent être renouvelée à partir des années 2010. En plus si il arrive à imposer des restrictions CO2 au reste de l’Europe (c’est pas gagné), c’est des dizaines de centrales nucléaires à fourguer.
Il avait fort bien résumé sa pensée en déclarant (de mémoire, si je quelqu’un retrouve la vidéo) : « Le nucléaire c’est le seul moyen de réduire le CO2 qui est si mauvais pour la couche d’ozone (sic) ». Conclusion : mélanger CO2 et Ozone prouve qu’il n’y comprend rien ou qu’il n’y attache aucune importance et l’essentiel : le nucléaire, plein de contrat pour Areva !
Faut par chercher plus loin !
Rédigé par : jb7756 | jeudi 23 octobre 2008 à 17h53
J'ai quand même une pointe d'espoir en voyant dans les librairies de plus en plus de livres sceptiques :
- 'L'Ecologiste sceptique' de Lomborg vient d'être ré-imprimé.
- 'Les scientifiques ont perdu le Nord' de Serge Galam.
- 'Un appel à la raison' de Nigel Lawson.
Je ne parle ici que des livres qui sont parus récemment.
En plus du président tchéque, José Maria Aznar a dénoncé également la nouvelle religion climatique:
http://www.romandie.com/infos/news2/081022174143.i611oqn6.asp
Mais c'est vrai que c'est assez déspérant de voir combien peu de politiciens osent dénoncer cette arnaque. En france, je ne connais qu'Allègre.
Avec les prévisions de certains scientifiques qui prévoit une baisse notable des températures, on peut quand même s'attendre à la destruction des thèses des réchauffistes.
Rédigé par : floyd | jeudi 23 octobre 2008 à 18h12
@Criticus
"L'idéologie réchauffique, si elle conduit le monde développé (et libre, l'un est indissociable de l'autre) à sortir du pétrole"
Je n'ai rien contre le fait de sortir de la dépendance envers le pétrole, encore faudrait-il trouver des solutions viables et économiques. Si c'est pour remplacer le pétrole par des éoliennes, qui fonctionnent en moyenne 25% du temps et qui doivent être secondés par des centrales à charbon, cela ne vaut pas le coup.
Rédigé par : floyd | jeudi 23 octobre 2008 à 18h18
Toujours un train de retard, des libéraux plus conservateurs, que les durs de durs. (Pas d'écologie, sauf si on peut assécher les comptes des pétro-monarchie. C'est par idéologie ou par racisme?)
Dénoncer le business que représente l'écologie de la part d'un libéral, c'est quand même énorme, une histoire de gros sous contre des pétro-dollar. Un lobbying contre un autre, lequel vous choque le plus.
Que vous préfériez respirer les saloperies que déversent vos poubelles à quatres roues, c'est votre choix, que vous soyez convaincus que le seul problème de la pollution soit le réchauffement climatique, c'est votre droit.
Mais arrêter de revendiquer votre appartenance libérale, c'est a peu près aussi affligeant que ceux qui justifient la fraude fiscale par la pression fiscale en france. Si Bush est votre idole, resituez-vous, il représente les néo-conservateurs américains, pas les libéraux. Vous ne savez plus où vous habitez!
Rédigé par : jihemnet | jeudi 23 octobre 2008 à 18h32
Cher Floyd, cher ami écolo.
L’effet de serre et ses prétendus effets doivent être dénoncé car c’est une imposture. Un mensonge qui coûte cher et qui constelle nos régions de machins type éoliennes aussi laides (enfin là ça se discute), couteuses qu’inutiles.
De plus on nous culpabilise, la pauvre Terre et ses petites gentilles bébêtes (qui passent leur temps à se bouffer entre elle, faut pas oublier) victime des méchants humains. Il ne faut pas oublier que l’Homme doit rester le centre de préoccupation de l’Homme. Et la Nature doit être mise au service de l’Homme et non l’inverse.
Rédigé par : jb7756 | jeudi 23 octobre 2008 à 22h25
@ jihemnet
En quoi vouloir cesser d'engraisser l'Arabie saoudite qui finance le fondamentalisme est-il raciste ? ...
Rédigé par : Criticus | vendredi 24 octobre 2008 à 03h00
@ jihemnet
En tant que libéral avec une certaine fibre écolo, je serais un peu plus nuancé que jb7756. Personnellement, je ne pense pas que que la nature doit être au service de l'Homme.
Mais là n'est pas le sujet.
Évidemment, la pollution n'est pas quelque chose de souhaitable. Mais je crois que vous n'avez pas compris l'article de Vincent.
Il ne s'agit pas ici de dire "vive la pollution, laissez nous polluer autant que possible!". Il s'agit de dénoncer une énorme mascarade qui va coûter énormément à notre économie, donc notre croissance, donc nos emplois, qui va provoquer plus de pauvreté, plus de chômage, plus de difficultés sociales. Les sommes en jeu sont IMPORTANTES.
Il s'agit de dénoncer ici le caractère pour le moins discutable, pour ne pas dire mensonger, des théories sur lesquelles se basent ses politiques et leurs dépenses corollaire. Pas de "défendre" la pollution.
Rédigé par : Mateo | vendredi 24 octobre 2008 à 08h22
Quant à l'accusation de conservatisme, elle fera rire tous les lecteurs réguliers de ce blog…
Personnellement, un conservateur qui défend autant les libertés individuelles, comme par exemple celle de consommer légalement des drogues, je n'en connais pas. Un exemple parmi tant d'autres…
Rédigé par : Mateo | vendredi 24 octobre 2008 à 08h28
@ jihemnet et tous ceux qui ne voient pas l'énorme manipulation dont ils sont les victimes:
L'écologie est une valeur indispensable. Il est nécessaire et légitime de préserver l'environnement, la santé et le bien être des hommes, gérer avec prudence et souci d'économie les ressources de la planète et léguer à notre descendance un monde sain et prospère.
Ces principes concordent parfaitement avec la philosophie libérale. La nature est un patrimoine accessible à tout le monde, elle est donc le bien de chacun. Chacun dispose du droit d'en jouir. Cela a pour effet de rendre illégitime toute action dégradant le patrimoine naturel de tous, ou confisquant à certains la jouissance de la nature. Il en va de même pour la santé, pour la gestion des ressources.
Donc, si les gaz à effet de serre avaient un effet néfaste sur le climat, il conviendrait de prendre les dispositions nécessaires pour les contrôler et en réduire les conséquences. Encore faut-il disposer de bases solides pour prendre des décisions. L'élaboration de ces bases solides reste à faire et doit être une priorité.
Mais la science (la vraie science, pas celle du GIEC) est incapable de déterminer aujourd'hui les effets des différents gaz de l'atmosphère, qu'ils soient d'origine naturelle ou qu'ils résultent de l'action humaine.
Ceux qui prennent la peine de s'informer A LA SOURCE (hélas, il faut savoir bien surfer sur internet et lire l'anglais) ne peuvent que constater:
1 - Que l'institution sous contrôle de l'ONU qu'on appelle le GIEC a biaisé toute recherche scientifique sur le climat, en orientant les recherches scientifiques sur des objectifs prédéfinis, grâce à l'attribution de crédits de recherche très importants aux seuls organismes scientifiques allant dans le sens de ces objectifs prédéfinis, par la convergence forcée de ces travaux vers une pensée unique appelée "consensus" et qui est le rapport final qu'il fait de ces travaux.
2 - Que l'ONU noyaute plus de 3000 ONG écologistes, dites "accréditées", par une sorte de comité de pilotage hebdomadaire réunissant les représentants de ces ONG dans son siège de New York.
3 - Que les principales agences gouvernementales du climat et de la météorologie ont au sein de leurs instances dirigeantes plusieurs membres du bureau politique du GIEC ou de ces ONG écologiques "accréditées".
4 - Que grace à ce dispositif, l'ONU s'est assuré un pouvoir d'intervention et d'influence, qui vise à redorer un blason terni par sa faiblesse insigne dans sa mission originelle qui est d'assurer la paix et de prévenir les guerres, ainsi que par les affaires de corruption révélées à sa tête.
5 - Que ces puissants réseaux constitués par l'ONU ont eu pour effet de gêner considérablement et de retarder les travaux scientifiques étudiant des hypothèses alternatives à celle retenue par le GIEC, travaux qui semblent converger vers des conclusions radicalement différentes, ce qui nous prive d'une véritable théorie globale et aboutie sur le climat et son évolution.
6 - Qu'une véritable bulle financière et économique s'est formée pour exploiter le filon du risque climatique. Cette bulle, aux dires des instances représentatives des entreprises financières qui soutiennent ces activités économiques anti-risque climatique représente plusieurs milliers de milliards de dollars. Il faut noter qu'Al Gore est le co-propriétaire et Chairman de l'une des plus importantes de ces entreprises financières, "Generation Investment Management" et qu'il siège au board d'autres affaires de ce type. Noter encore l'intervention de climatologues réputés (et dont les travaux scientifiques alimentent le GIEC) comme conseillers scientifiques rétribués auprès de ces sociétés financières. Il y a la une confusion d'intérêts entre le business, la politique et l'action médiatique, d'un caractère profondément anti-libéral, et malheureusement pas limité au seul cas d'Al Gore. Il faut noter que la plupart de ces entreprises financières sont des hedge funds, investissant dans de jeunes entreprises ou des projets nouveaux d'entreprises avec de très forts effets de levier (LBO), et présentent des risques très importants. Ainsi, Lehman Brother en a fait les frais récemment, sa faillite n'étant pas seulement due à sa gestion des subprime.
7 Sous couvert de philanthropie, plusieurs importantes fondations se sont créées à l'initiative de ces entreprises financières. Ces fondations ont pour objet d'informer les entreprises des potentialités d'affaires nées du risque climatique. Les dirigeants de ces fondations sont des managers de ces entreprises financières ou leurs hommes de confiance.
8 L'une des dispositions prises pour tenter d'influer sur les émissions de CO2 à l'échelle mondiale a conduit à la création de nouveaux "produits financiers" sous l'appelation générique de "crédits carbones" côtés par de grandes bourses spécialisées: le Chicago Carbon Exchange (CCX), l'European Carbon Exchange (ECX), BlueNext étant les 3 plus importantes de ces bourses. On y spécule sur les crédits carbone proprement dits et sur de nombreux produits dérivés sur lesquels on joue put ou call, et où les spéculateurs "initiés" sont les meieux armés pour rafler la mise.
Donc science sous contrôle, main mise de l'ONU sur la démarche Global Warming Anthropique, business et finance sous influence et sous contrôle, propagande énorme, cadenassage de l'information. Concluez vous-même.
Vous trouverez toutes ces informations sur les sites officiels des organismes et personnages cités.
Rédigé par : michel | vendredi 24 octobre 2008 à 10h30
@Criticus: il aurait fallu s'y prendre avant, il y a bien longtemps que les pétro-monarchie ont anticipé le déclin de leur ressources pétrolières.
Rédigé par : jihemnet | vendredi 24 octobre 2008 à 11h08
@ jihemnet
Raison de plus pour cesser de leur donner cette rente !
@ floyd
Nous sommes d'accord.
Rédigé par : Criticus | vendredi 24 octobre 2008 à 12h08
@Mateo: je ne partage pas votre opinion, à mes yeux la révolution écologique aura lieux, avec ou sans la France, en niant cette évidence, c'est tout un pan de l'industrie qui en souffrira. Les retards au démarrage de la france dans les domaines du numérique, de l'internet, du mobile... ont déjà suffisamment coûté, à tel point qu'ils en sont quasiment absent. La question se pose aussi dans le domaine de l'écologie avec un retard plus que considérable. Quand les entreprises n'ont plus la faculté d'anticipé, c'est le cas de la majorité des grandes entreprises françaises qui n'opèrent plus que par fusion/acquisition, je pense que les politiques ont le devoir de les stimuler, les USAs ne s'en privent pas, dérrière le discours libéral il y a la réalité économique.
Les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés à l'écologie, les produits de demain seront propres ou ne seront plus et cela ne concerne pas que l'automobile. On peut regretter les méthodes, les moyens, mais il ne s'agit plus aujourd'hui d'un simple problème de réchauffement climatique, ce discours est dépassé.
En tant que libéral je ne conçois pas que seul le monde occidental ait le privilège d'user et d'abuser des énergies fossiles jusqu'à épuisement, il a aussi le devoir de permettre au pays émergents et aux générations futures d'accéder au même confort, hors à consommation équivalente de la planète entière, il y aurait explosion des prix et péniurie généralisée, ce n'est de toute façon qu'une question de temps. C'est aussi une voie de développement économique à l'échelle globale.
Concernant ces études et leurs contradictions, je pense que la question n'est plus d'actualité, je ne nie pas quelles aient pu servir des intérêts particuliers, mais dénoncer ces pratiques en ignorant toutes les manoeuvres des groupes pétrochimiques, de l'industrie automobile, des groupes énergétiques me semble aussi suspect. Si il y a manipulation, ce que je veux bien admettre, elle est largement partagée.
Mon sentiment est que pour certains, imaginer que l'on puisse bénéficier d'énergie renouvelable, gratuite, semble insoutenable et c'est en cela que j'y vois un esprit conservateur et un manque d'anticipation, une position idéologique et dangereuse, alimentée par des débats soumis à caution.
Pour conclure, cet article dénonce des pratiques qui sont courramment utilisées dans tous les domaines industriels, économiques et financiers, mais à la seule charge de l'écologie, si vous voulez réformer c'est tout le système qu'il faut réformer sans se servir de l'écologie comme boucémissaire.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous recommande le site: http://www.enerzine.com/
Même si il y en a d'autres qui présentent de l'intérêt, celui là à le mérite de répertorier toute les informations et l'innovation lièes à l'énergie, vous verrez que ça foisonne dans ce domaine et que vouloir en ignorer le potentiel industriel et économique n'est pas judicieux.
Pour la dernière remarque, quand on commence à rigoler c'est qu'on a arrêter de réfléchir, non!
(Libéralisme et légalisation des drogues, c'est de la comédie, on ne construit pas un programme politique sur un sujet aussi futile, même si il mérite d'être traité.)
Rédigé par : jihemnet | vendredi 24 octobre 2008 à 12h47
@Michel: non désolé, je ne suis victime d'aucune manipulation, c'est ce que j'ai essayé d'expliquer dans le post précédent, je fais la part des choses.
Vous pouvez appliquer vos théories à tous les domaines économiques, à commencer par celui de l'armement. Le lobying et la corruption et la désinformation, n'ont pas débuté avec l'écologie.
Rédigé par : jihemnet | vendredi 24 octobre 2008 à 13h03
@jb7756: cro-magnon devait penser à peu près la même chose, chasseur, cueilleur, pêcheur, mais cro-magnon n'était pas 7 milliards, il laissait à la nature le temps de se régéner. Le règne animal s'entretue, mais c'est par instinct de survie, en serions nous toujours là?
Je ne suis pas écologiste, j'ai intégré la notion écologique comme un phénomène de société, que personnellement je trouve plus moderne que la vision archaique que vous semblez soutenir. Si les écologistes sont aux yeux de certains des Khmers Verts ou terroristes verts, je suis contraint de vous ranger dans la catégorie des conservateurs, ne vous en déplaise.
Rédigé par : jihemnet | vendredi 24 octobre 2008 à 13h25
@jihemnet
C’est un problème de valeur.
Quant on écoute Nicolas Hulot faisant ses sermons au cours de ses émissions, qu’est ce qu’on comprend. L’Homme est un intru, une anomalie qui vient perturber le fonctionnement de la Nature.
C’est oublier que la vie biologique, l’Homme et ses créations techniques appartiennent au même mouvement (voir par exemple ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:PPTParadigmShiftsFrr15Events_FR.jpg ), ils sont indissociables.
Après tout l’oxygène que nous respirons aujourd’hui est un déchet produit il y a longtemps par le plancton végétale. Plancton qui a beaucoup souffert d’avoir épuisé son réservoir de nourriture, le CO2.
Rédigé par : jb7756 | vendredi 24 octobre 2008 à 14h41
Nicolas Hulot, n'est que l'expression d'une vision de l'écologie, c'est un passionné qui réagit peut-être avec excés, mais il faut parfois heurter les esprits pour provoquer des réactions, des prises de consciences, au risque de les heurter. A nous de la façonner selon nos envies, sans la stigmatiser. Sans forcément prendre ces mots au sens litéral.
Rédigé par : jihemnet | vendredi 24 octobre 2008 à 15h04
@ Jihemnet
Ecoutez, mettez vos lunettes et relisez moi. Vous croyez que les bourses du carbone vont régler un problème, d'ailleurs mal posé. Vous trouvez normal qu'on encaserne les scientifiques dans un organisme politique? Vous êtes d'accord pour réduire votre pouvoir d'achat, vous les geler en hiver, et acheter des trotinettes à roulettes pendant qu'on laisse la Chine et l'Inde augmenter tant qu'ils désirent leur consommation d'énergie fossile? Vous êtes d'accord sur toute cette politique menée en dépit du bon sens ? Vous ne voyez pas que certains courants géopolitiques cherchent à affaiblir les occidentaux et faire basculer en Asie la prééminence mondiale ?
Ou alors avez-vous confiance en Greenpeace et José Bové pour sauver le monde ?
Je suis d'accord avec vous pour une démarche écologique. Je suis d'accord pour que nous nous sortions de la dépendance au pétrole. J'attends avec impatience les voitures électriques et j'espère qu'on n'oubliera pas la logistique qui marche avec. Je suis d'accord pour traiter le problème de l'eau, pour diminuer l'utilisation de pesticides, par le recours aux OGM entre autres. Je suis d'accord pour sanctionner ceux qui salopent la nature.
MAIS JE NE SUIS PAS D'ACCORD POUR ETRE LE DINDON DE LA FARCE QUE NOUS JOUENT LES MANIPULATEURS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE MONDIAL.
Rédigé par : michel | vendredi 24 octobre 2008 à 23h56
Il y a une petite incompréhension. Ce qui est dénoncé ici, je le répète, c'est une politique, ayant des conséquences énormes sur notre économie, basée sur ce qui pourrait bien être "du vent" (sans jeu de mot), des erreurs, voire un mensonge.
Que des lobbies tentent d'influencer la politique, soit (au passage une société libérale, dans laquelle l'État se contenterait de ses tâches régaliennes, rendrait inutile toute tentative de lobbying, mais c'est un autre sujet…). Mais que ces lobbies soient suivis dans une telle proportion, c'est clairement dangereux.
D'autres part, où avez-vous vu que «pour certains, imaginer que l'on puisse bénéficier d'énergie renouvelable, gratuite, semble insoutenable»? Lisez les articles de Vincent sur l'hydrogène par exemple.
En attendant, ces lubies ont pour conséquence de freiner le développement d'autres alternatives aux énergies fossiles. L'hydrogène par exemple (oui, j'aime bien l'hydrogène ;) ).
De toutes façons, le sujet principal de l'article de Vincent n'est pas le lobbying mais la réfutation sur le plan scientifique des thèses mises en avant par le GIEC, donc pourquoi se focaliser sur le côté lobbying (d'autres articles y consacrent une place plus importante)?
Et si effectivement les théories du GIEC sont fausses, alors au contraire, ces questions sont plus que jamais d'actualité!
Sinon, personnellement, je me réjouis que les consommateurs soient plus sensibles qu'avant à l'écologie (bien que n'aimant pas ce genre d'effet de mode). Nul besoin de l'intervention de l'État, la société civile avec les associations et autres ONG de sensibilisation aux problèmes environnementaux font très bien leur travail (même si leur méthodes et leurs arguments sont parfois "limite").
Enfin, si effectivement les réserves d'énergies fossiles tendent à l'épuisement leur prix va naturellement augmenter, forçant de façon naturelle à trouver d'autres sources d'énergie. Nul besoin de l'État encore une fois.
PS: les causes du retard des entreprises françaises dans de nombreux domaines, et notamment celui de de l'environnement sont bien connues, et ce n'est certainement pas un manque un d'interventionnisme…
Rédigé par : Mateo | samedi 25 octobre 2008 à 01h07
Mon post était adressé, vous l'aurez compris, à jihemnet.
Rédigé par : Mateo | samedi 25 octobre 2008 à 01h07
@Michel: je ne cautionne ni la bourse carbone, ni l'interventionisme en matière d'écologie et nous sommes d'accord sur l'essentiel. Sauf que oui je suis prêt à sacrifier une part de mon pouvoir d'achat si ce sacrifice répond à une amélioration de mon cadre de vie, de travail, de l'air que je respire et des aliments que je consomme, donc de ma santé. Tant qu'a consommer, je préfère consommer mieux.
Consommer plus propre ne signifie pas forcément subir, l'habitat à énergie positive est une réalité et offre le même confort, les voitures propres sont pour bientôt, même si je préfère le TGV ou le taxi à la voiture personnelle. La diversité des solutions et de l'offre commence à devenir une réalité, à nous de l'encourager, la production en série rendra les prix compétitifs et abordables à tous. Ce n'est que la loi du marché
Je suggère de participer activement au phénomène en créant des solutions qui répondent à nos attentes, plutôt que de s'en tenir à une stature d'opposant qui ne résoudra rien.
Les Chinois et Indiens ne sont pas plus stupides que les occidentaux, si demain leurs produits ou leurs mode de production sont obsolètes, ils s'adapteront.
Mais il ne suffit pas de dénoncer ces méthodes pour qu'elles changent, elles sont effectivent et il faut s'adapter à défaut de mieux, c'est pour cette raison que je suggère de les intégrer dans notre raisonnement, plutôt que de les rejeter en bloc parce quelles ne sont pas parfaites.
Je le répète l'écologie n'est pas le seul domaine concerné, la proximité de l'administration Bush avec l'industrie de l'armement et du pétrole a conduit aux mêmes dérivent que vous dénoncez à propos d'Al Gore. C'est un combat politique de longue haleine et que je partage avec vous.
Pour résumer, je ne considère pas que le réchauffement climatique soit la priorité, je pense même que c'est derrière nous, que la meilleure façon de contrer les dérives que vous dénoncez en matière d'écologie c'est de devancer le phénomène, sans émission de Co2, plus de bourse carbonne. Une étude récente démontre que toutes les activités en découlant sont génératrices d'emploi durable. Pourquoi s'en priver?
Rédigé par : jihemnet | samedi 25 octobre 2008 à 02h02
@Mateo: c'est bien ce que je dénonce, focaliser l'attention sur l'écologie, le réchauffement climatique, en feignant d'ignorer que tout le système fonctionne sur cette base. Le reste ce n'est qu'une déduction personnelle, que vous n'êtes pas obliger de partager.
Dans un monde parfait, il n'y aurait ni lobbying, ni corruption, on en est loin.
Si vous connaissez une solution qui permette de produire de l'hydrogéne gratuitement, n'hésiter pas à me communiquer des informations, je suis curieux de la connaitre.
Pour ce qui est de l'intervention de l'état, que faire, attendre d'être entendu, ou essayer d'agir malgré ces contraintes, c'est juste ce que j'essayait de souligner. Je suis aussi libéral, mais pragmatique.
Pour les entreprises Françaises, tout reporter sur la seule responsabilité de l'état est un peu facile, je suis spéculateur, j'étudie de près la stratégie des entreprises, le profil des dirigeants, le moins qu'on puisse dire, c'est que la frilosité des décideurs, le manque d'initiative, l'absence de prise de risque y a largement sa part. Sans évoquer une facheuse habitude de vouloir tout controler, préférant la prise de participation majoritaire à la création de fonds d'investissement et de capital risque, les participations croisées et les jetons de présence au siège éjectable. Un capitalisme plus qu'archaique pénalisant les initiatives et la création. L'état n'est pas responsable de tout.
Rédigé par : jihemnet | samedi 25 octobre 2008 à 02h42
@ jihemnet
Je vois que nos points de vue se rapprochent. Oui à l'isolation de l'habitat qui rend le cocon plus douillet, à la voiture électrique silencieuse, souple, sans boîte de vitesse et au moteur increvable, aux panneaux solaires comme complément au réseau EDF ou même pour permettre de construire là où il n'y a pas de lignes électriques. Par contre, perdre du temps et de l'argent à séquestrer le carbone,oublier définitivement les 200 ou 300 ans de ressources en charbon, interdire la synthèse Fischer-Tropsch pour fabriquer du carburant à partir de la houille, ça c'est non !
Mais un gouvernement est il légitimé à mentir pour la "bonne cause", à utiliser la science et la désinformation médiatique comme Lénine utilisait la Tchéka et la Pravda ?
La manipulation de l'opinion est la dictature des démocratie. Elle est la marque du mépris de la plèbe, la resurgence dans l'action des pulsions tyranniques refoulées. Elle constitue un crime contre la démocratie et le libéralisme.
Ou bien nos gouvernements ne sont informés que par le seul résumé à l'intention des décideurs du GIEC, et alors nous avons élu des débiles, ou bien, et c'est forcément le cas, ils sont avertis de toutes les facettes du dossier, encore bien plus et bien mieux que nous, d'ailleurs. Il y a les gouvernements qui rejettent les théories du GIEC, Vaclav Klaus par exemple, d'autres qui les écoutent mais refusent de les entendre, Bush, Poutine...Et puis il y a les cyniques qui se font sciemment complices de la manipulation mondiale exercée par l'ONU (eh oui, le gIEC est aux ordres de l'ONU !)
J'imagine les ruminations de Sarko en début de mandat:
"CO2 ou pas CO2 ? That is the question ? "inviter" les français, ces naïfs emmerdeurs, à lutter pour sauver la planète, c'est pas idiot. D'abord, pendant qu'ils paniquent pour 2100, ils s'occupent moins du merdier dans lequel je suis actuellement fourré. C'est bon pour mes amis d'Areva, c'est bon pour le bâtiment, c'est bon pour l'innovation et donc pour la croissance. Si en plus ça économise du pétrole, c'est autant plus d'argent qui reste chez nous plutôt qu'aller chez les arabes qui commencent à nous coloniser en investissant dans nos affaires les plus rentables.
Ya aussi que je ceux pas laisser cet os à ronger aux écolos. Plus je suis vert, plus ils sont pâles. J'ai bousillé Buffet. J'aurais la peau de ce petit con de facteur. Il faut que j'écrase complétement ces verts, et le PS va se retrouver à poil! génial ! Et puis, y a la connerie que j'ai faite en promettant que je baisserai les impôts, et on est coinçé. Alors, ces taxes carbone, ça va mettre un sacré beurre dans le vert des épinards. Il faut faire aboutir tout ça avec un grand spectacle comme l'aime le peuple. Grenelle sera mon Austerlitz à moi, et la coalition rose-vert-rouge sera pulvérisée ! Borloooo, au pied ! CO2, Grenelle, taxe carbone et tout le toutim..."
Et bien ça, Jihemnet, c'est de la politique qui me fait vomir. Si le français n'est pas capable de comprendre les raisons d'une poltique raisonnable, c'est que l'éducation est défaillante dans nos pays occidentaux. On forme très bien aux humanités, aux maths et à la spécialisation professionnelle. "Le droit, l'économie, la politique ! surtout pas, ou le minimum possible, et au raz des paquerettes. Emmerdeurs comme sont les français, si en plus on les rend malins !"
Un peuple éduqué à la compréhension du monde et de la société, une transparence dans l'information, l'appel à la responsabilité citoyenne ... Il n'y a de démocratie possible, et de libéralisme possible qu'au sein de nations suffisamment évoluées.
Rédigé par : michel | samedi 25 octobre 2008 à 09h07
Quelqu'un pourrait-il me dire à quoi correspond la tentative d'intrusion du fichier "893554.bin" en provenance de ce site?
Rédigé par : jihemnet | samedi 25 octobre 2008 à 15h23
question posée au support typepad.
Rédigé par : vincent | dimanche 26 octobre 2008 à 09h28
Entièrement d'accord avec vous ! Vivre en éco-citoyen "responsable", c'est amoindrir sa liberté individuelle. Le sort de la planète doit être remis entre les mains de ses habitants en tant que "peuple" : même si nous la détruisons, nous ne pourrons nous en prendre qu'à nous-mêmes, cette intention des politiques de vouloir nous forcer à la respecter est donc un acte de nature autoritaire prouvant une fois de plus qu'on nous traite comme des gosses !
Têtatutelle
Rédigé par : tetatutelle | lundi 27 octobre 2008 à 17h23
Bonjour, a ce que je vois lefait de comprendre et d'accepter les faits comme la majorité de la population vous insupporte?Pensez comme tous ces incultes de francais, mais quelle honte!!!!!!!!!! En niant le rechauffement climatique je n'irai pas vous dire que vous etes conservateur car cette notion subjectif etant donne qu'on l'utilise l'un et l'autre pour se qualifier mutuellement n'a pas tellement de sens meme si c'est ce que je pense de vous.Je voudrai juste vous demander comment cela se fait que le passage du nord ouest est ouvert maintenant(ocean arctique)?Ou alors est ce un complot gaucho-ecolo ou encore des "talibans verts"?Taliban vert: l'utilisation par l'un de vos admirateur de cette expression est un manque de respect terrible pour les ecolos quand on connait les actes des talibans
Rédigé par : ob | vendredi 31 octobre 2008 à 23h52
le message rediger par vincent set plus qu'etonnant car ce n'est pas les europeens qui supportent majoritairement les con sequences de la consommation,ce n'est pas eux qui supporte la hausse des mers mais nauru,maldives et autres,le president de nauru est en train de preparer la dissolution de son pays car inexorablement le niveau de l'eau augente,de meme ce n'est pas nous qui souffrons de l'avancee des deserts mais l'afrique etc. Nous consommons et les population les plus pauvres subissent? en France quand il a unrisque de penurie d'eau,on en restreint l'utilisation mais personns meure, en Afrique,quand ilya une secheresse il i a des morts et l'onu est oblige d'intervenir.Le rechauffement climatique va accroitre le nombre de tornade,or les Etats Unis ont ils la meme protection qu'haiti?non et le nombre de mort en temoigne(sauf pour katerina peut etre).Alors ne dites que nous assumerons nous avons les moyens de ne pas assumer nos actes et tout les jours ce postulat se verifie
Rédigé par : ob | samedi 01 novembre 2008 à 00h08
@ ob
renseignez-vous mieux. Les habitants de Nauru s'en vont parce que le pays est ruiné à la suite de l'épuisement de sa seule ressource, le phosphate, et mis en faillite par la corruption de ses dirigeants. Quand à l'Afrique, ce n'est pas de la chaleur qu'on y meurt. Cela dit, ob, libre à vous de croire ceux qui refont l'histoire.
Rédigé par : michel | samedi 01 novembre 2008 à 13h22
Je m'excuse,en effet, c'est tuvalu qui est la premiere victime de la hausse des mers et non pas nauru.Je vous prie de m'excuser pour cette erreur. Reste que plus d'un tiers des tuvaleens ont immigres a Auckland.Et d'ici 25 ans cette etat n'existera plus.Alors eux payeront vos actes pendant que vous, vous assisterez douillettement, installer dans votre canapé a ces evenement avec un tel mepris que vous qualifier d'humain serait une insulte pour l'homo sapiens sapiens.
A propos de la secheresse meme si c'est loin d'etre la principale cause de mortalite en Afrique.Reste que l'afrique selon l'oun est l'un des endroit les plus concerne par ce phenomene, de plus les evenement en ethiopie demontre clairement que la secheresse est unfacteur terriblement aggravant pour l'economie et meme mortelle pour la population.
Enfin, j'ajoute que cela n'etait qu'un des exemple parmi les multiple consequences du rehauffement climatique(meme si je sais que vous n'y croyez pas), en effet j'aurai pu vous citer l'augmentation de la frequence des cyclones ou bien encore la recrudescence des pluies diluviennes en afrique du sud notamment.
Votre refus de croire la verite(LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE) nous montre bien bien que c'est vous qui croyez au personne QUI REECRIVENT LES HISTOIRES. Et d'ailleurs le fait qu'aussi peu de scientifique, politique ou autre personne n'accorde de credits a vos propos nous montre bien la nullite de ceux-ci.
Vous etes pareil a vos pire ennemis communiste et gars de l'extreme gauche, aussi insignifiant et irrealiste.
RESTE QUE DANS TOUS LES CAS VOUS NE POUVEZ ET N"AVEZ PAS NIER CE QUE J'AFFIRMER FACE AU PROPOS DE L'UN DE VOS ADMIRATEURS: C'EST LES POPULATIONS DESHERITES QUI ASSUMERONT VOS ACTES.Montrez moi la preuve du contraire.
Sur ce je vous souhaite une exellente journee.
Rédigé par : ob | samedi 01 novembre 2008 à 22h05
Je ne savais pas que les groupes d'influence libéraux américains étaient parvenus à jeter les doutes dans notre bonne vieille Europe. Pour travailler dans le domaine je peux vous dire que le réchauffement en fait aucun doute et que son attribution aux actvités humaines non plus.
Le reste c'est principalement des divagations de bloggeurs avides de néo-libéralisme/complots.
Rédigé par : enisor | mercredi 05 novembre 2008 à 17h10
@ enisor: "liens - faits - preuves " ?
C'est facile, de dire "ah oué, ben moi j'y travaille dedans, et ben je vous dis, c'est pas des conneries, et vous, vous êtes que des gros connards d'ultra libéraux de merde"...
Alors: "faits, preuves, liens",
(et évitez le rapport du GIEC...)
et surtout, quelles réelles réfutations des dizaines de travaux de recherche du monde entier qui contredisent le GIEC. Ah oui, je suppose, ils sont tous soudoyés par Total et exxon ?
A moins que vous me prouviez que les indicateurs ci dessus sont tous faux ? Mais bon, ce ne sont que de vulgaires données de la NASA, du NOAA, du GISS...
Et Lindzen, Easterbrook, spencer, Zichichi, Miskolczy, Jaworowski, ce ne sont tous que des malades mentaux soudoyés par la CIA ?
Et les hallucinations de Gore dans son film, c'est la vérité scientifique qui parle ?
Rédigé par : vincent | mercredi 05 novembre 2008 à 17h36
@ enisor
Pourquoi les réchauffistes utilisent-ils quasi-systématiquement des attaques ad hominem ("ultra-néo-libéraux à la solde des grandes compagnies pétrolières" et autres) et ne contre-argumentent quasiment jamais?
Rédigé par : Mateo | mercredi 05 novembre 2008 à 18h17
@ mateo
"Pourquoi les réchauffistes utilisent-ils quasi-systématiquement des attaques ad hominem ("ultra-néo-libéraux à la solde des grandes compagnies pétrolières" et autres) et ne contre-argumentent quasiment jamais?"
Il y a de multiples réponses à votre question, Mateo. Je vous en propose une seule pour aujourd'hui: lisez donc l'excellente enquête d'Olivier Vermont qui a infiltré l'organisation verte et que je lis en ce moment: "la face cachée de Greenpeace", disponible dans toute bonne médiathèque. Vous y trouverez un panorama presque complet des techniques de manipulation de masse les plus élaborées.Vous y verrez aussi qu'on peut se faire de bons salaires quand on travaille dans une ONG écologiste.
Mais il n'y a pas que Greenpeace. Le système de business d'Al Gore, c'est pas mal non plus. Ce super-Tapie (puissance 100 !), qui était financièrement rincé à l'issue de l'élection présidentielle américaine de l'an 2000,ne possédant plus que 2 petits millions de dollars, s'est refait un patrimoine évalué à 100 millions de dollars à fin 2007, en exploitant le filon "risque climatique" qu'il a créé lui même avec quelques amis (nombreuses sources, - en anglais- sur le web, dont les rapports et documentations commerciales des sociétés que possède Albert Gore Jr !)
Et il y en a d'autres !
Rédigé par : michel | mercredi 05 novembre 2008 à 19h05
J'ai lu cette énormité dans les commentaires: "Et la Nature doit être mise au service de l’Homme et non l’inverse"
Quelle prétention et quel schéma dépassé. Faut niquer la nature, il n'y a que comme cela que l'homme s'élève?
On pille la nature,et après? que ce passe t il....?
Sinon, vous croyez réellement que 9 milliards d'individus avec leur mode de vie ne modifient pas leur milieu de vie (biotope)? et que les schémas qui fonctionnaient avec 3 milliard d'humain vivant dans des fermes en pierres ou quelques petites villes pourront encore fonctionner avec 9 milliards et plus, avec écrans plats, avions, voitures, electronique, meuble en bois tropical....
Vous pronez de croitre et polluer de façon illimitée dans ume planète limitée. Moi j'appelle cela foncer droit dans un mur.
Rédigé par : Gilles | lundi 24 novembre 2008 à 14h37
@ Gilles: vos préjugés prennent le pas sur votre capacité de lire les phrases telles qu'elles sont écrites.
"nature au service de l'homme" ne signifie pas "niquer la nature". mais simplement une reconnaissance de ce que l'homme doit constamment s'adapter aux caprices de la nature, qui est... Naturellement très dure pour l'humain: maladies, catastrophes naturelles...
Mais grace à nos efforts d'adaptation, et à notre travail d'adaptation de la nature à nos besoins, nous avons pu nourrir mieux un nombre croissant d'humains, vivre plus vieux, plus relax aussi. Et même si le progrès est inégalement réparti, force est de reconnaitre que ceux qui souffrent le moins des écarts de comportement de mère nature sont ceux qui ont pu faire le plus gros effort d'adaptation.
Notre consommation de ressource par unité de valeur produite est en baisse régulière. Et surtout, nous transformons régulièrement des non-ressources en ressources (il y a trois cent ans, le pétrole n'était pas une ressource. Et il y a quarante ans, le sable dont on tire le silicium non plus...), et ça continuera, encore et encore.
Quant à notre capacité à moins polluer, notre richesse nous permet chaque jour de développer de nouvelles solutions qui nous permettent d'y parvenir. D'un problème, nous faisons un marché, et çà... marche.
Ce n'est jamais immédiat, bien sûr, Mais croire que les problèmes environnementaux de nos ancêtres étaient moins graves que les notres... C'est à tout le moins faire preuve de manque de culture historique. Nous serions allés dans le mur si notre population s'était développée et que des olibrius nous avaient interdit de progresser technologiquement.
Rédigé par : vincent | lundi 24 novembre 2008 à 19h27
Petite remarque: l'affirmation selon laquelle "on ne peut croître indéfiniment car les ressources ne sont pas infinies" ou d'autres du même genre sont fausses, ce sont les mathématiques qui nous le disent: une fonction peut être strictement croissante et être bornée.
En clair, on peut tout à fait avoir quelque chose qui augmente tout le temps (ici la consommation des ressources) sans jamais atteindre une limite finie (ici les ressources disponibles).
Rédigé par : Mateo | lundi 24 novembre 2008 à 20h25
Ecoute matéo,
Ta pseudo "démonstration" mathématiques à 2 francs, elle repassera.
Les ressources, minières notamment(domaine ou j'ai certaines bases solides tout de même étant géologue), quand il n'y en aura plus, il n'y en aura plus. La planète terre c'est 4,5milliard d'histoire géologique. La formation de la moindre ressource minière, c'est plusieurs dizaine de million d'années. Il va nous falloir 200-300 ans pour tout consommer, cherche l'erreur.
Et puis ta fonction mathématiques, un fois qu'elle a atteint la borne, elle fait quoi?
Autre problème de la croissance éternelle, les déchets. On en produit toujours plus, on va les mettre où. Nos grandes villes rattrapent leur vieilles décharges des années 70 déjà (Paris par exemple) qui se retrouvent en plein secteurs habités...
ça aussi c'est suicidaire comme idée.
Rédigé par : Gilles | mardi 25 novembre 2008 à 08h25
a vincent:
"nature au service de l'homme" n'est pas une "reconnaissance de ce que l'homme doit constamment s'adapter aux caprices de la nature". C'est bien le sens asservissement de la nature qui est utilisé. je trouve cette vision du monde rétrograde (révolution industrielle) et dangereuse pour l'homme lui même.
"notre richesse nous permet chaque jour de développer de nouvelles solutions qui nous permettent d'y parvenir. D'un problème, nous faisons un marché, et çà... marche."
SI on prend l'exemple de l'automobile, ça ne marche pas. En 20 ans, quels progrès a-t-on fait? (la première coccinelle 7,5l au 100km, la nouvelle 7,5lau 100km)Quasi rien. Concevoir, créer et vendre des voitures qui consomment 15l au 100km, des yachts qui consomment 2000 litres à l'heure alors que l'on sait faire des voitures qui consomment 3l, ou des bateaux qui consomment 100 fois moins, excuse moi, mais je ne vois pas la force du libéralisme là.
"les problèmes environnementaux de nos ancêtres étaient moins graves que les notres". ben oui, je persiste, et le plus embetant, c'est la quantité de pollutions et problème qui croit, la dangerosité qui croit et la durée des impacts.
Prenons encore un exemple que je connais bien, la pollution des sols. en 50 ans on a inventé des dizaines de nouveaux produits (prenont les phtalates, les pesticides, les COHV, les PCB...) tous des produits qui n'existent pas dans la nature. Maintenant il y en a partout, la moindre zone industrielle en a les sols imprégnés (sans exagération, je vois ça tous les jours) je vous passe le problème de la contamination des rivières et de la chaine alimentaire). En région parisienne, dès que l'on construit un batiment, on est sur d'avoir de la terre polluée au minimum.
Maintenant, nous reportons tout sur les pays en voie de dévellopement, qui se polluent pour produires nos joujous.
En 50 ans on a plus pollués les sols que toutes les civilisations avant nous, avec des produits toujours plus dangereux et non dégradables (j'insiste sur ce dernier point). La dépollution des sols est inefficace pour de nombreux composés, d'autant plus lorsqu'ils sont mélangés, ce qui est le cas. Dépolluer c'est toujours déplacer la pollution, au mieux.
C'est ça l'effet pervers du système que vous pronez avec tant d'acharnement. toujours plus, avec le marché pour seul régulateur, les choix ne sont fait que pour l'argent, rien d'autre. la santé public, la raréfaction des ressources, la déforestation, tout cela est créé par le marché et renforcé par le marché.
Rédigé par : Gilles | mardi 25 novembre 2008 à 08h46
Écoute Gilles, de un tu me parles mieux et de deux tu fais preuve de rigueur (tu es un scientifique, non?) en relisant attentivement mon commentaire et en essayant de démontrer ce qui est faux.
Pour t'aider, je mets les mots importants en majuscules:
- "une fonction PEUT être strictement croissante et être bornée."
- "En clair, on PEUT tout à fait avoir quelque chose qui augmente tout le temps (ici la consommation des ressources) sans jamais atteindre une limite finie (ici les ressources disponibles)."
Je n'ai pas parlé du moment où on atteindrait éventuellement cette borne.
Je n'est même pas dit que notre consommation de ressources suivait une fonction bornée.
J'ai dit que c'était POSSIBLE et donc par conséquent que l'affirmation "on ne peut croître indéfiniment car les ressources ne sont pas infinies" était fausse.
Pour conclure méfions nous des "peurs du futur", du genre "comment fera-t-on quand": la technologie évolue tellement vite que nos problèmes d'aujourd'hui n'en seront peut-être plus demain.
Au début du siècle par exemple on se demandait comment on allait faire pour régler le problème des déjections des chevaux tirant les charrettes et on avait peur que les rues de Paris soit enseveli sous des mètres de déjections. Sans oublier le problème du chauffage au charbon…
Dans les années 70, les scientifiques nous sensibilisaient sur le fait que nous allions très bientôt rentrer dans une période particulièrement froide… On dirait que beaucoup ont changé d'avis depuis (ce serait particulièrement drôle si certains de ceux qui affirmaient ça dans les années 70 faisaient parti du GIEC aujourd'hui, faudrait que je fasse des recherches :D)
Rédigé par : Mateo | mercredi 26 novembre 2008 à 19h15
Au fait, par définition, une fonction strictement croissante bornée ne dépasse jamais sa borne supérieure, il n'y a donc pas de "après"…
Sinon, pour les ressources minières, plus on se rapprochera de l'épuisement, plus leur prix sera élevé, ce qui forcera donc naturellement à trouver des alternatives bien avant qu'il n'y en ai plus…
Rédigé par : Mateo | mercredi 26 novembre 2008 à 20h38
- Theoreme sur les intégrales bornées: si une fonction est positive et continue et que son intégrale est bornée, alors la moyenne sur un intervalle non nul ne peut que tendre vers zéro à l'infini.
- la consommation d'une resource non renouvelable est une fonction positive
- la consommation cumulée (c'est-à-dire son intégrale) est bornée (sa valeur maximale est celle du stock initial).
Conclusion: la moyenne sur une année d'une telle consommation ne peut que tendre vers zéro à l'infini.
En d'autres termes, pour toute consommation de ressources non renouvelables, nous n'avons le choix qu'entre provoquer nous-mêmes la décroissance pour disposer, certes à un niveau réduit, de la ressource le plus longtemps possible, ou attendre que la décroissance survienne toute seule.
Voir aussi : http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html
Rédigé par : thierry | samedi 29 novembre 2008 à 23h10
c'est toute de la fausse croyance comme il c'était passer dans les année 50 et 60 il fallait croire a la religion car tu sera punie est tu sera bruler au en faire, tout se temps la des curés ont abuser des garçons et jeune fille est oublige les femmes a se mariée et de faire des enfants quelle foutu de merde, que nous somme en train de vivre encore la, avec les environnementalistes qui se croix d'avoir le pouvoir comme les curés de faire croire a de la merde, il pense que tout le monde vont embarquez dans leur petit jeu. si sa continue comme sa, il va avoir une grosse guerre dans peu de temps,Il veux toujours dire que c'est notre faute se qui se passe avec le changement climatique que eu ont même avais causer le viruse du nil chez les oiseaux.
Rédigé par : Jo | lundi 12 janvier 2009 à 03h34