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mercredi 10 décembre 2008

Commentaires

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PFR

Bonjour, que voulez vous dire exactement par "Unification du marché du logement par la privatisation des logements sociaux publics au bénéfices de leurs occupants. ", vendre les logements sociaux à leurs occupants actuels ?

vincent

Bonjour

c'est cela. Vendre, mais en tenant compte des loyers déjà payés et de l'amortissement du logement par l'office HLM, ce qui permet de sortir un prix très avantageux.

Je suggère une méthode dans mon livre. Mais naturellement, une telle réforme nécessiterait un soin tout particulier au niveau des détails, que le format "blog" ne permet pas forcément de détailler. Les détails d'une telle réforme sont capitaux.

unifier le marché permet d'éviter la séparation artificielle entre un secteur "marché" et un secteur "à attribution politique" qui tend à enfermer les personnes qui y rentrent dans un logement sans possibilité d'évolution. Le HLM est un outil de perturbation des parcours immobiliers "vers le haut".

En outre, la privatisation des logements permettrait à des entrepreneurs potentiels de disposer de garanties, et favoriserait une meilleure tenue des quartiers difficiles.


jb7756

Maintenant que la DALO entre dans sa phase judiciaire, on va bien rigoler. J’ai bien peur que encore une fois, seuls les avocats en sortent gagnant. Ou alors c’est un complot pour saturer les tribunaux !?
Et on aura bientôt aussi le Droit Opposable à la Garde, puis quoi encore ? Le Droit Opposable au Chômage, au Bonheur, à l’Intelligence ???

La bulle du logement a joué un rôle central dans la crise actuelle en siphonnant et en assèchant les revenus des plus pauvres et même des classes moyennes. J’espère que les politiques finiront par le comprendre.

Ce qui m’inquiète maintenant c’est le truc climatique qui va sortir de la conférence de Poznan. Angela Merkel, sauvez nous !!!

PFR

Bonjour, nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle vague de construction planifiée qui reproduira le cauchemar des cités des années 60/70 en terme de logement de très mauvaise qualité, isolés des centre-villes et concentrant trop de population pauvre et/ou immigrée. j'avais émis (modestement) lors des dernières municipales dans une ville de l'extreme est de l'ile-de-france déjà pourvue d'une cité l'idée de ne pas attendre la planification mais au contraire de prendre les devants. j'explique rapidement : la mairie veut attirer des familles csp+, elle lance un programme de construction de logements de très haute qualité (type mini F3), lorsque les logements sont livrables, ils sont mis en vente aux enchères à prix coutant, on récupère l'investissement et on lance un nouveau programme, et ainsi de suite. inconvenient : intervenir sur un marché qui doit rester privé et jouer au promoteur immobilier, avantage : on sélectionne la population (je sais c'est pas joli mais assez d'hypocrisie), la vente aux enchères avec un maximum de publicité permet de récuperer très vite la mise de départ, on permet l'accession à la propriété, et on repousse la menace de planification en construisant sur les parcelles qui laissées libres seraient concernées par la planification. est-ce réalisable ?

jb7756

@PFR

Jouer les promoteurs peut s’avérer très risqué. Il faut que l’offre soit adaptée à la demande, c’est un métier de faire les bons choix.
Si les beaux F3 ne trouvent pas preneur et que la commune est obligé des les brader, je suis pas sûr que cela soit une bonne affaire (extrême est de l’île de France, c’est un peu le trou quand même).

PFR

@jb7756 bonjour, le probleme de cette ville, c'est qu'elle a beaucoup d'espace disponible et qu'elle serait en première ligne en cas de planification massive, tout comme le grand est parisien d'ailleurs. quand je parle de vendre aux enchères à prix coutant, je veux dire que le prix de mise en vente serait égal à celui du cout de la construction. si les enchères grimpent, tant mieux, si le prix d'achat est celui de la mise en vente, tant pis, au moins on ne perd pas d'argent, au minimum on met sur le marché un logement qui fera tôt ou tard le bonheur d'une famille, c'est l'essentiel. et pas de conditions pour enchérir, particulier ou pro, peu importe. la demande est telle même à 100km de paris que ces logements seraient très vite occupés.

ST

@PFR : la demande est forte, les prix sont hauts, mais pour autant tout ne se vend pas, n'importe ou et a n'importe quel prix. Mais en tout état de cause, votre idée aurait pu être jouable il y a un an, aujourd'hui, c'est nettement plus risqué. Dans un environnement à la baisse comme celui dans lequel nous entrons, il faut jouer sacrément en dessous du prix du marché pour garantir d'écouler un stock de logement important. La promotion immobilière est un jeu dangereux : si ce n'était pas le cas, on ne verrait pas autant de dépot de bilan dans le secteur.

Robert Marchenoir

Une nouvelle contrainte vient augmenter la difficulté d'obtenir un permis de construire: les plans des bâtiments de quelque importance (je suppose), privés ou publics, devront obtenir le feu vert d'une commission "de sûreté", afin qu'ils soient déclarés anti-émeutes et anti-racailles (je résume, mais c'est bien de cela qu'il s'agit):

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/un-plan-antimalveillance-dans-les-batiments-publics-12-12-2008-339675.php

Ce qui est évidemment judicieux. Hélas.

jb7756

@Robert Marchenoir

L’urbanisme sécuritaire n’est pas nouveau. Lors de la reconstruction de Paris par Haussmann sous Napoléon III, les nouvelles grandes avenues dégagées et rectilignes permettaient de canaliser et contrôler les mouvements de la « vile populace » dont le pouvoir se méfiait beaucoup. Et aussi d’utiliser des armes à feu, canon y compris… Tout ceci s’est avéré particulièrement efficace lors de la commune de Paris en 1871.
Les urbanistes des années 1960 marqué par le marxisme avaient perdu de vue cet aspect des choses. Les cités de cette époque sont plus difficile à contrôler car l’espace au sol n’est pas canalisé (concept de la cité jardin), le délinquant peut s’enfuir par un grand nombre de direction.

Robert Marchenoir

"Libération du marché du travail des barrières anti-immigration, au moins au sein de l'UE."

Heu... non. Surtout pas.

Quelle serait la justification d'une telle mesure? La difficulté des entreprises du bâtiment à recruter?

Admettons. Mais comment se fait-il qu'une telle difficulté coexiste avec un chômage aussi élevé, qui est de surcroît, vu la crise, appelé à augmenter? Le manque d'ouvriers qualifiés?

Admettons. Mais alors, pour appréhender complètement le problème, il faudrait rapprocher ces données d'une enquête récemment réalisée par un sociologue, qui a tenté de se faire embaucher anonymement sur des chantiers.

Sa conclusion: il règne dans le secteur du bâtiment un racisme patronal anti-Blanc. Blanc lui-même, il a eu les plus grandes difficultés du monde à faire admettre aux recruteurs sa légitimité à travailler dans le bâtiment. Pour les patrons, dit-il, c'est un travail réservé aux Noirs: ils acceptent de se lever tôt, d'être mal payés et de se faire crier dessus par les contremaîtres.

J'ignore si l'enquête ajoute: car ils sont immigrés clandestins, mais il est établi que le bâtiment est un gros employeur de résidents illégaux.

Il est tout à fait possible que les Blancs rechignent abusivement à se lever tôt, à se déplacer sur des chantiers lointains, etc, comme le déplorent les patrons.

Mais l'on voit bien:

- Que la responsabilité de cet état de fait est partagée entre les salariés français de souche (de plus en plus dépourvus d'une éthique du travail), les patrons (le management français est globalement de mauvaise qualité, les relations de travail en France sont parmi les plus mauvaises du monde), et l'ensemble Etat-citoyens (qui a choisi de dévaloriser le travail par le recours à l'assistanat, et de rogner les salaires au bénéfice des prélèvements obligatoires).

- Que s'il y a des millions de chômeurs en France, il faut, à l'évidence, trouver le moyen de les faire travailler dans les emplois qui existent, plutôt que d'importer des étrangers.

- Que le cliché selon lequel les immigrés-font-le-travail-que-les-autochtones-ne-veulent-pas-faire est actuellement démenti par l'Espagne, où les Africains venus cueillir les olives, comme tous les ans, se voient répondre cette année que ce sont les Espagnols qui ont décidé de le faire à leur place.

- Que faire venir des immigrés supplémentaires pour construire des logements ne résoudra pas le problème du logement, puisque ces immigrés devront eux-même être logés (ainsi que leur -- nombreuse -- famille).

- Qu'un racisme anti-Français de souche s'exerce déjà au sein du logement social, si l'on en croit les témoignages de candidats découragés de déposer une demande de HLM au motif "qu'ils ne font pas partie d'une minorité visible", ainsi que les multiples manifestations pour le "droit au logement" où les hordes de mal-logés poussées devant les caméras sont, de façon tout à fait disproportionnée, noires et en tous cas non-blanches. Car ce sont ces "cas sociaux" qui, une fois les caméras parties, sont autorisés à remonter la file et à se voir offrir en priorité un logement par la République.

- Que la question de l'immigration ne doit pas être examinée au seul regard de ses effets économiques, eux-mêmes très certainement négatifs ou, au mieux, nuls. Comme l'a révélé une enquête approfondie pour la Grande-Bretagne. Celle-ci a montré, en effet, que la contribution nette de l'immigration au PIB, une fois prises en compte à la fois les contributions positives (production, cotisations sociales...) et négatives (coûts induits en matière de logement, d'écoles, de police...) était de... quelques dizaines de pence par immigré et par mois (ou par an; à ce point-là, la différence importe peu...).

Or, il faut, en sus, prendre en compte la monstrueuse désagrégation culturelle, sociale et politique provoquée par l'afflux massif de populations étrangères qui refusent de s'assimiler -- et qui d'ailleurs ne le pourraient pas, pour une grande partie d'entre elles.

Aucun bénéfice économique, à supposer qu'il y en ait un (et on a vu que c'est très improbable), ne saurait compenser la baisse dramatique de niveau dans les écoles, la violence croissante, les agressions gratuites, l'augmentation de la délinquance de façon générale (60 à 70% de musulmans dans les prisons françaises), le racisme contre la population indigène, les revendications proprement séparatistes, la fragmentation de la nation en mille communautés centrifuges, la guerre civile ethnique permanente, le danger terroriste et la volonté subversive revendiquée de l'islam conquérant et totalitaire.

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