Depuis ma dernière note sur le "réchauffement" climatique, la littérature sceptique a littéralement envahi la blogosphère comme le rayonnage des librairies anglo-saxonnes. Pas le temps de tout résumer ici, je fournirai une liste de liens indispensables à toute personne désireuse de s'extraire de la désinformation ambiante sous peu. Mais il y a quelques points qui ont retenu toute mon attention.
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Une catastrophe, vraiment ? -- Parmi les arguments des adeptes de la culpabilité de l'homme dans le catastrophique réchauffement qui nous attend si nous poursuivons notre folle course consumériste, figure en bonne place l'imminence de calamités, qui nous seraient naturellement épargnées si la température cessait de monter.
Mais n'y aurait-il pas quelques cas de figure où une baisse des températures, ou même une non augmentation, ne serait pas bénéfique pour certaines zones géographiques ?
L'une des dernières mises à jour du très prolifique (et bordélique) site de Jean Martin, pensée unique, concerne les travaux d'un chercheur Australien qui semblent, après d'autres, montrer qu'une activité solaire plus faible serait synonyme de plus de sécheresses pour l'île-continent, d'une part, et d'autre part, que l'indice "SOI" déterminant pour la pluviosité sur l'Australie est remarquablement corrélé avec les tâches solaires, et que plus il y a de ces tâches (ce qui correspond aux années plûtot chaudes), alors moins il y a de sécheresse. Extrait:
27 Déc. 2008 : Robert V. Baker est professeur associé à la Division de Géographie de l'Université de Nouvelle Angleterre en Australie. Il vient de publier un article particulièrement détaillé sur les corrélations entre les cycles solaires et les fluctuations du SOI ( Indice des oscillations Sud) de l'Est de l'Australie. Cet article est intitulé "Analyse exploratoire des similarités entre les phases magnétiques des cycles solaires et des fluctuations du SOI, dans l'Est de l'Australie". Il a été publié en Décembre 2008 dans la revue (peer-reviewée) Geographical Research 46(4), 380-398, Déc 2008. Malheureusement pour les lecteurs non universitaires, cet article n'est pas en accès libre (il est payant) mais plusieurs revues en ont porté témoignage. (source)
L'indice quasi-périodique SOI mesure le différentiel de pression atmosphérique au niveau de la mer entre Tahiti et Darwin. Cet indice est déterminant pour les sécheresses et les fortes pluies qui affectent périodiquement l'Australie, l'Inde, l'Amérique du Sud ainsi que l'Afrique. Il concerne dont essentiellement l'hémisphère Sud de notre planète.
L'indice SOI donne une indication (source)
sur le comportement de la circulation atmosphérique au dessus du
Pacifique. Quand l'indice SOI est positif, les vents dominants partent
des régions du Pacifique Ouest plus chaudes où ils se chargent en
humidité, ce qui résulte en une forte pluviométrie sur les régions Est
de l'Australie. Ainsi, une année à SOI positif conduit à une pluviométrie au dessus de la moyenne. Lorsque le SOI
est négatif, le différentiel de pression est plus faible, les vents
dominants sont atténués et la pluviométrie en australie est
généralement en dessous de la moyenne.
Comme on le
voit, la prédiction de l'indice SOI est une donnée cruciale pour
l'agriculture et la gestion des eaux ( en particulier) en Australie.
L'analyse de Robert V. Baker est basée sur les différents cycles du soleil construits autour du cycle bien connu de Schwabe (périodicité 11 ans, environ). Baker envisage les interactions entre le champ magnétique lié aux éruptions solaires et le champ magnétique terrestre. Comme on le sait, le champ magnétique solaire résultant des éruptions solaires s'inverse lors du passage d'un cycle solaire au suivant. Ainsi, tous les 22 ans environ, le champ magnétique solaire se trouve être de même sens que le champ magnétique terrestre ou de sens opposé à celui-ci pour le cycle de schwabe suivant. Cette périodicité de 22 ans, déjà mentionnée par Alexander (voir ci-dessus) et d'autres, est connue sous le nom de cycle de Hale. Elle fait donc intervenir la parité du numéro du cycle. De plus, la succession de 4 cycles de Hale conduit aux cycles de Gleissberg dont la périodicité est donc d'environ 88 ans. Le sens relatif des champs magnétiques solaire et terrestre a une grande importance pour la déviation des particules ionisantes propres à la fécondation des nuages, selon la théorie de Svensmark.
Robert Baker étudie en détail les corrélations SOI-(croissances ou décroissances des cycles), lors des différentes phases des éruptions solaires connues sous les noms alpha, beta, khappa, gamma et omega et plus spécifiquement les phases dites SPP (Sun's south pole positive) qui se reproduisent tous les 22 ans, selon les cycles de Hale. Les données SOI sont connues avec précision depuis 1876 ce qui permet une analyse fine des corrélations sur une assez longue durée. Baker étudie également l'influence des cycles de Gleissberg.
Compte
tenu de la complexité de cet article, il est impossible d'en donner un
compte rendu détaillé ici, mais ce qu'il faut retenir c'est la règle
simple énoncée par Baker pour la prévision du SOI
(et donc des périodes de sécheresses ou de fortes pluies) en conclusion
de cette étude extensive. Le texte anglais de Baker est assez obscur :
" An underlying ‘rule of thumb’ for SOI prediction is that the greater
the positive (or negative) rate of change in sunspots and associated
field activity, the more likely there will be positive (or negative)
SOI fluctuations (and similarly for negative changes)".
Voici une traduction simplifiée de ce que dit Baker : La
règle sous-jacente pour la prédiction du SOI réside dans l'observation
que plus rapide est le taux de croissance du nombre de taches solaires
et de l'activité magnétique solaire associée, plus grande est la
probabilité qu'il y aura des fluctuations positives de SOI. Et vice
versa.
Ce qui en terme plus simples peut s'exprimer de la
manière suivante : " Lorsque le nombre des taches solaires augmente
rapidement, le SOI connaît une évolution positive (et vice-versa)".
A noter que les conclusions de Baker sont cohérentes avec celles d'Alexander pour l'Afrique du Sud (ci-dessus)
qui retrouve lui aussi des corrélations nettes avec le cycle de Hale de
22 ans et qui note que la pluviométrie augmente quand les éruptions
solaires sont plus intenses.
Baker affirme qu'il a entrepris ces recherches dans un but prévisionnel. Cependant, il n'ignore pas les implications de ses résultats sur le débat actuel sur le réchauffement climatique. Voici ce qu'il a déclaré à ce sujet (source) :
"Nous devons mettre au banc d'essai le système naturel ( c'est à dire avec le soleil) avant de chercher l'effet des additions ( par exemple avec le CO2)" déclare Baker "Comparer les données actuelles avec les celles du siècle précédent peut nous donner une idée de l'effet de l'ajout des gaz à effet de serre. Mais enfouir sa tête dans le sable en affirmant que le soleil n'a aucun effet sur le changement climatique représente un déni virtuel de la réalité historique."
Le 22 décembre 2008, (source) Robert Baker ajoute aussi quelques commentaires intéressants sur l'arrêt prolongé de l'activité solaire en cette fin du cycle 23 : "La période du minimum des taches solaires qui marque la fin du cycle 23, dont la fin était prévue pour octobre 2007, se poursuit. En fait, nous pourrions entrer dans une période prolongée d'activité solaire minimale comme celle qui a conduit aux "sécheresses de la Fédération" ( NDT de l'Australie) au tournant du XXème siècle, avec un abaissement à venir des températures pour une décennie. " (conformément à cette page)
NDT : Baker fait ici allusion à la période froide des premières années du XXème siècle qui s'est traduite par des sécheresses prolongées en Australie. En fait le refroidissement des océans est responsable d'une SOI négative comme expliqué plus haut et donc d'une moindre humidité portée par les vents dominants au dessus de l'Australie.
Note : Les lecteurs attentifs auront certainement remarqué que (...) il est patent que les périodes de refroidissement des océans conduisent plus souvent à des sécheresses (tout comme avec l'ENSO et les Etats Unis). En effet et comme le montrent les variations du SOI, un refroidissement des océans entraîne généralement une modification des vents dominants qui affecte la pluviométrie sur les continents. Autrement dit, si la quantité de nuages générés par les rayons cosmiques change en fonction des cycles solaires, ce qui modifie la température terrestre, (d'après Svensmark), ce sont les vents dominants qui déterminent la pluviométrie. Il s'agit de deux phénomènes distincts mais interdépendants, qui se révèlent corrélés aux cycles solaires.
De fait, les températures des océans (White et al), la température globale ( Labitzke et les nombreux auteurs cités ci-dessus) et la pluviométrie (Alexander, Baker) sont tous dépendants des cycles du soleil.
Ceux-ci se révèlent ainsi comme le véritable chef d'orchestre de la climatologie de notre planète.
Ce n'est pas vraiment une surprise, n'est-ce pas ?
Ce qui en est une, par contre, c'est que certains "scientifiques de l'establishment" persistent à nier cette évidence...
Donc, en Australie, mais aussi en Afrique du sud, en Inde, en Amérique du sud et en Afrique, un refroidissement des océans mènerait à plus de sécheresses, et donc un réchauffement y serait indubitablement une bonne chose. Et en plus, tout cela ne dépendrait en grande partie que du bon vouloir du soleil, le CO2 étant au mieux une variable mineure des évolutions du SOI. On nous aurait donc menti ?
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Sahel -- Il est vrai que déjà, entre 1987 et 1999, période de hausse des températures moyennes de la planète, des experts, étudiant les photos satellite de l'Afrique, ont noté que le Sahel reverdissait. Encore une observation empirique qui contredit l'assertion commune des réchauffistes "températures élevées = plus de sécheresses". Mais ils vont sûrement nous annoncer qu'en fait, la hausse des températures favorise les inondations ?
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Grippe ? -- A noter aussi une observation beaucoup plus terre à terre: dans certains pays riches en l'occurence, les USA), on meurt plus quand il fait froid, la preuve:
Cela ne prouve rien en soi, sauf qu'un refroidissement généralisé n'aurait sûrement rien de drôle. On va le regretter, notre réchauffement, tiens...
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Vous reprendrez bien un peu de glace ? --- Après avoir prétendu que les glaces arctiques allaient fondre, et devant l'obstination de la glace à reprendre en hiver toute sa surface perdue en été, les alarmistes ont affirmé que "peut-être la glace est elle plus mince". Le peut être est de mise, car personne ne sait mesurer correctement l'épaisseur des glaces au Groenland.
Oui mais voila: un certain nombre d'indicateurs suggèrent que le permafrost du Groenland pourrait, au moins en certains endroits, s'épaissir de 2,5" par an (environ 6 cm).
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La liste du sénateur -- La liste de scientifiques de haut niveau sceptiques vis à vis de la position du GIEC, tenue à jour par le sénateur Inhofe, s'est enrichie de 250 noms supplémentaires, portant le total à 650.
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Science po -- Jean Martin nous apprend que l'un des scientifiques listés par Inhofe, le docteur William Happer, a été, dans un passé lointain, victime de la vision assez particulière des rapports entre science et politique défendue par un certain Al Gore, à l'époque vice président des USA :
En 1991, Happer a été nommé Directeur de la recherche sur l'Energie du Département de l'Energie US. En 1993, il a porté témoignage devant le Congrès que les données disponibles ne supportaient pas les idées généralement répandues sur les dangers du trou de l'ozone et du réchauffement climatique. Ces déclarations lui valurent d'être immédiatement limogé par le Vice-Président d'alors, Al Gore. "On m'a dit que la science ne devait pas interférer avec la politique" a déclaré Happer.
"La science ne doit pas interférer avec le politique": Autrement dit, la politique ne doit pas être embarrassée par la science quand cela arrange le politique. Ah mais. Si les scientifique se mettent à vouloir empêcher les politiciens de faire des conneries avec l'argent des contribuables au nom de la science, mais où va-t-on ?
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Apocalypse cancelled -- Toujours aussi irrévérencieux, certains organes de presse australiens se sont amusés à ressortir quelques prévisions apocalyptiques faites par les réchauffistes dans les années précédentes, prévisions qui ne se sont évidemment pas concrétisées. Par exemple, voici celle du Herald Sun. Ah, ces australiens, vivre la tête en bas, cela leur tourne les sangs.
Comme quoi les "climatologues" du GIEC (il y a beaucoup de GIEC-men qui n'ont rien à voir avec la climatologie, mais passons...) sont infichus de prévoir correctement des phénomènes liés à "leur" réchauffement sur 1 à 5 ans, mais ils prétendent nous révéler quelles catastrophes attendent nos petits enfants en 2100. Et grâce à cela, Borloo peut nous vendre ses éco-taxes.
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A quand le retour de bâton ? -- Randall O'Toole, du Cato institute, constate que certains groupes environnementalistes et certains avocats commencent à intenter des procès à des sociétés qu'elles accusent d'être "responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences".
Ce qui lui fait poser la question suivante : Si les sceptiques venaient finalement à être considérés comme ayant eu raison dès le départ, ce qui ne saurait tarder, les entreprises obligées de modifier leurs business plans afin de complaire aux lois "anti-carbone" pourront elles porter plainte contre les groupes de pression écologistes pour tous les coûts inutiles qui leur ont été imposés ?Ce à quoi je répondrais cyniquement que les états qui imposent ces législations stupides sont des cibles bien plus solvables que les groupes de pression en question, quand bien même certains sont tout sauf négligeables.
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Même la gauche US s'y met... -- Quelle ne fut pas ma surprise de voir la crème des blogs (collectifs) de la gauche US, the Huffington Post, publier une (longue) tribune exigeant des excuses d'Al Gore pour tous les mensonges qu'il a perpétrés au nom du réchauffement climatique. Et il ne s'agit pas d'un petit pamphlet à deux euros, mais d'une tribune synthétisant avec moult arguments toutes les principales objections que l'on peut opposer aux al-goristes de tout poil.
(le seul point à mon avis "déconnant" de la tribune est le -- fort heureusement court -- paragraphe où l'auteur tente d'évoquer une corrélation entre rayonnement solaire et éruptions volcaniques. Argument d'une insigne faiblesse).
Petit extrait :
3. What the alarmists now state is that past episodes of warming were not caused by C02 but amplified by it, which is debatable, for many reasons, but, more important, is a far cry from the version of events sold to the public by Mr. Gore.
Meanwhile, the theory that carbon dioxide "drives" climate in any meaningful way is simply wrong and, again, evidence of a "flat-Earth" mentality. Carbon dioxide cannot absorb an unlimited amount of infrared radiation. Why not? Because it only absorbs heat along limited bandwidths, and is already absorbing just about everything it can. That is why plotted on a graph, C02's ability to capture heat follows a logarithmic curve. We are already very near the maximum absorption level. Further, the IPCC Fourth Assessment, like all the ones before it, is based on computer models that presume a positive feedback of atmospheric warming via increased water vapor.
4. This mechanism has never been shown to exist. Indeed, increased temperature leads to increased evaporation of the oceans, which leads to increased cloud cover (one cooling effect) and increased precipitation (a bigger cooling effect). Within certain bounds, in other words, the ocean-atmosphere system has a very effective self-regulating tendency. By the way, water vapor is far more prevalent, and relevant, in the atmosphere than carbon dioxide -- a trace gas. Water vapor's absorption spectrum also overlays that of carbon dioxide. They cannot both absorb the same energy! The relative might of water vapor and relative weakness of carbon dioxide is exemplified by the extraordinary cooling experienced each night in desert regions, where water in the atmosphere is nearly non-existent.
(...)
To be told, as I have been, by Mr. Gore, again and again, that carbon dioxide is a grave threat to humankind is not just annoying, by the way, although it is that! To re-tool our economies in an effort to suppress carbon dioxide and its imaginary effect on climate, when other, graver problems exist is, simply put, wrong. Particulate pollution, such as that causing the Asian brown cloud, is a real problem. Two billion people on Earth living without electricity, in darkened huts and hovels polluted by charcoal smoke, is a real problem.
(...)
And, in the meantime, let us neither cripple our own economy by mislabeling carbon dioxide a pollutant nor discourage development in the Third World, where suffering continues unabated, day after day. Again, Mr. Gore, I accept your apology.
Rien d'original, mais voir le Huffington Post traiter Al Gore de "flat earther toi même", c'est une situation réellement nouvelle et ô combien réjouissante... La mécanique réchauffiste est bel et bien en train de s'enrayer, malgré les efforts désespérés de sa propagande. A quand un mouvement identique de ce côté de l'Atlantique ?
----------Et je pourrais continuer comme ça pendant encore des lignes et des lignes. Mais est-ce bien nécessaire ?
Cela pose la question de fond: jusqu'à quand des politiques incroyablement coûteuses et contre productives seront-elles promulguées et appliquées au nom de cette tartufferie ? Combien faudra-t-il de faits montrant l'ineptie des thèses du GIEC, combien de records de froid, combien de travaux de scientifiques de renom, pour que nos dirigeants cessent de gaspiller des fortunes dans les chimères de l'anti-carbonisme ?
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Comme les températures baissent, les alarmistes ont changé de tactique. Il ne parle plus de réchauffement climatique, mais de changement climatique, ou mieux encore de crise climatique. On ne met plus l'accent sur la hausse des températures mais sur les catastrophes naturelles en hausse (même si les faits ne corroborent pas cette thèse). Vu tout l'argent qui est en jeu, il ne faut pas s'attendre a ce que les politiciens ou les médias fassent un mea-culpa. La solution viendra quand les gens commenceront à réfléchir par eux-mêmes, et cesseront de se laisser hypnotiser par la propagande alarmiste.
Rédigé par : floyd | mardi 06 janvier 2009 à 10h13
Le ministre irlandais de l'environnement dénonce l'arnaque du réchauffement climatique:
http://www.belfasttelegraph.co.uk/news/environment/environment-minister-sammy-wilson-i-still-think-manmade-climate-change-is-a-con-14123972.html
Les commentaires, qui sont majoritairement contre l'hystérie du réchauffement, sont réjouissants!
Rédigé par : floyd | mardi 06 janvier 2009 à 11h13
Derrière la crise climatique imaginaire il y a la crise énergétique réelle.
La force des théories anti CO2 c’est d’avoir provoqué l’alliance des écolos anti progrès et des politiques d’indépendance énergétique. Quelqu’un comme Nicolas Hulot insiste finalement plus sur l’épuisement des réserves de pétrole que sur le réchauffement climatique. La possibilité d’une crise énergétique est évidente. Actuellement aucune technologie opérationnelle n’est capable de remplacer le pétrole à un coût aussi bas qu’il l’était dans les années 1990.
Si le délire climatique actuel s’effondre, ce qui sera un spectacle réjouissant, il restera toujours la crise énergétique.
Mais là ou je ne suis pas d’accord avec Nicolas Hulot c’est dans les solutions. Lui prône la restriction car il reste essentiellement un anti progrès. Pour moi il faut développer de nouvelles technologies : fusion nucléaire (encore quelques incertitudes technologiques – mini 5 ans d’études), antimatière (beaucoup d’incertitudes technologiques - mini 15 ans d’études), usine solaire spatiale (hors de prix tant que l’on ne disposera d’une robotique vraiment autonome - mini 15 ans d’études)…
En attendant il y a encore le charbon mais ce sera toujours plus coûteux que le pétrole de la grande époque.
Rédigé par : jb7756 | mardi 06 janvier 2009 à 11h44
Je comprends et trouve cela utiles que l'on remette en cause les dogmes et les "croyances populaires", mais là, vous allez loin.
Croire que l'homme n'intervient pas sur son biotope et sur son climat est un entêtement dans de vielles croyances justement (1eres révolutions industriels).
En voulant vous montrer "visionaires", vous etes en réalité l'inverse je pense.
Que l'on relativise les impacts, que l'on discutte sur la nature même de changements de l'environnement, leur ampleur, cela doit etre fait la remise en cause est nécessaire). mais nier tout en bloc, cela ne me parait pas être la bonne voie.
Nous modifions tout de part nos aménagements (cycle de l'eau (urbanisme, modification des cours d'eau...), cycle de l'air (déforestation, émissions de gaz...), cycles de la vie (disparition d'habitats naturel et de biodiversité..), Cycles de la terre (enfouissement de déchets, terrassement de grandes ampleurs, mines et carrières, agriculture intensive), avec des proportions qui sont à l'échelle de la planète. Nous ne sommes plus juste quelques petites villes éparses sur une très vaste planète verte et bleue. En effet nous sommes plusieurs milliards à tout modifier avec vigueur et détermination, dans des grandes métropoles et flux de matières. Alors oui cela a et aura des répercussions, et le climat n'a aucune raison d'être épargné. La "dilution" ou "atténuation" naturelle ne peut pas tout encaisser.
Un jour peut être vous vous en apercevrez je l'espère.
Rédigé par : Gilles | mardi 06 janvier 2009 à 11h57
Petites remarques pour Floyd:
Pourquoi toujours croitre à fond les ballons? Cela pousse certains d'entre vous à espérer que des ruptures technologiques nous permettrons de croitre sans sentir de crise énergétiques(fusion nucléaires, antimatière tiennent de l'utopie aujourd'hui comme dans 5 ans.)
Ne peut on pas changer de vision du dévelloppement, intégrer d'autres facteurs que la croissance de consommation qui induit croissance de dépenses énergétiques, croissances de production de déchets...
Ne peut on pas progresser en consommant moins d'énergie (projet négawatts?), produisant moins de déchets...
Et le calcul du taux de croissance actuel qui régit notre monde, est il adapté à notre présent et notre futur? de quand date cette méthode de calcul? ne doit elle pas être mis à jour?
On peut faire des progrès, s'élever, sans nécessairement tout écraser et augmenter sans cesse. On peut aussi gagner en qualité et efficacité.
Rédigé par : Gilles | mardi 06 janvier 2009 à 12h08
@gilles
Bien entendu que nous modifions l’environnement, l’agriculture en premier lieu et depuis déjà longtemps. C’est pas pour autant que cela soit catastrophique et il est inutile de s’alarmer pour des choses imaginaires.
Bien sûr des espèces vivantes souffrent ou disparaissent mais nous sommes prioritaires sur elles.
Rédigé par : jb7756 | mardi 06 janvier 2009 à 12h29
@Gilles
La fusion nucléaire dans 5 ans, une utopie ? Non une possibilité.
Voir deux exemples ici :
http://www.lawrencevilleplasmaphysics.com/ (mon préféré) http://www.polywellnuclearfusion.com/Clean_Nuclear_Fusion/Home.html (record du monde de la fusion D-D, mieux qu’ITER)
Rédigé par : jb7756 | mardi 06 janvier 2009 à 12h42
@ Floyd: merci pour le lien
@ JB(1): La politique doit elle inventer de faux prétextes pour traiter des problèmes "vrais", encore que sur la crise énergétique, je sois en désaccord, mais c'est une autre question ? Faut il "utiliser" la peur du réchauffement pour traiter en "sous-main" une autre problématique ? C'est une forme de mépris pour le peuple que je trouve assez effrayant. S'il y a une "crise énergétique", il faut la traiter comme telle, et non en se planquant derrière une construction scientifiquement biaisée comme le RCA.
@ Gilles : Votre intervention me prête par extension des intentions qui ne sont pas les miennes; En aucun cas je prétends que nous ne modifions pas notre environnement. Comme JB, je pense que la plupart de nos interventions sur notre environnement sont éminemment positives, puisqu'elles assurent notre développement et notre survie dans de bien meilleures conditions décennie après décennie, et à un nombre croissant d'humains.
Mais nous devons nous concentrer sur les interventions qui posent un réel problème, et pas gaspiller des milliards pour des chimères infondées. Tout ce que nous mettrons dans le RCA, nous ne le mettrons pas dans le stress hydrique de certaines régions pauvres du monde, ou dans le déficit d'accès aux ressources en eaux non polluées de ces mêmes endroits, par exemple, qui constituent d'authentiques problèmes, par exemple (cf. Consensus de copenhague pour la liste des problèmes les plus urgents). Toutes les ressources gaspillées là ou elles sont le moins utiles privent le monde d'autres opportunités.
J'ajoute que, quoique vous en pensiez, le monde industrialisé et libre jouit d'un environnement de bien meilleure qualité qu'il y a cent ans (cf. Lomborg et la plupart des auteurs du consensus de Copenhague), et que les pays non développés. Tout simplement parce que les bases de nos droits (droits démocratiques et droit libéral) rendent plus difficile les abus environnementaux des uns et des autres, sous peine de poursuites. Les plus grandes catastrophes écologiques se sont produites et se produiront encore dans les pays ou les citoyens victimes d'agression de nature environnementale ne peuvent faire valoir leurs droits à réparation ou à faire cesser les désordres, et sont le fait d'états ou de systèmes ou l'état protège abusivement certains intérêts au mépris de l'égalité en droit.
Mais pour que le système démocratique fonctionne bien, il faut des citoyens "informés" sur les problèmes de notre époque et leur importance relative, pas "désinformés" ou "conditionnés" sur de faux problèmes par l'appareil d'état.
En ce qui concerne la croissance, elle est le seul moyen d'améliorer notre environnement. Je ne reviens pas sur les quelques problèmes évoqués plus haut, mais constatons simplement que la consommation de ressources diverses et variées par unité de valeur produite est en baisse constante. Plus d'efficacité énergétique ou écologique suppose un progrès technologique soutenu, qui lui même implique des économies en croissance, puisque la croissance se nourrit de nos progrès en productivité.
J'ajoute que la décroissance serait d'abord une catastrophe pour les plus pauvres: "quand les gros maigrissent, les maigrent meurent". Ah zut, j'ai cédé à la facilité du proverbe chinois.
@ JB (2 et 3): j'ignore si la FNC sera une réalité en 2015 ou en 2045, mais les liens que vous prodiguez sont encourageants.
Rédigé par : vincent | mercredi 07 janvier 2009 à 08h06
@ tous
Vous avez l'impression que l'homme ne modifie que bénéfiquement sont environnement, là je crois vraiment que vous vous plantez très fortement. sur quelles bases affirmez vous cela?
Pour être un professionnel de la dépollution, gestion de déchets et de l'assainissement en bureau d'études (géologue), je vous dit que notre impact est globalement très négatif:
des déchets enfouis dans tous les coins (que l'urbanisation rattrappe), des zones industrielles polluées dans chaque ville (j'en découvre à moi seul 2 à 3 par mois, et je suis un petit géologue dans un petit bureau d'études), des rejets d'assainissement (quand l'assaainissement existe, meme en france on est pas mal défaillant sur la question) agressant le milieu récepteur, des déforestations massives dans les forets primaires (pour nos tables de jardins nos gel douches, notre nourritures, nos parquets.....), des étanchéifications des sols, accélération des ruissellement en zone urbaine, modification des cours d'eau, pompage excessif sur les nappes (agriculture notamment, mais aussi industrie et grand public), des rejets de plusieurs centaines de molécules chimique dont on ne connait pas l'impact, des rejets réguliers de molécules reconnues dangereuses (BTEX, COHV, CN, HAP, HCT, Dioxines, Furanes, PCB, Phénols....) et je peux vous dire que la moindre petite décharge communale en rejette un paquet de ces composés).... Dois-je continuer?
Je crois que votre vision est trop éloigné de la réalité du terrain, que ce soit en France ou au niveau mondial.
Oui nous améliorons quelques trucs à droite à gauche, mais le bilan que j'observe dans mon métier est vraiment très négatif.
Enfin, dans la croissance, je remets en cause le mode de croissance actuel. Je suis pour le dévelloppement, l'élévation de l'humanité, une forme de croissance mais qui ne surexploite pas les ressources de la planete et qui préserve un biotope et une biocénose stable et vivante.
pour le proverbe chinois, "quand les gros maigrissent, les maigres meurent", il est très beau, mais faux. Ce que l'on observe est plus complexe, on pourrait dire tout autant, quand les gros grossissent, les maigres meurent, ou quand les gros maigrissent ben les maigres meurent depuis longtemps déjà....
A bientot
Rédigé par : Gilles | mercredi 07 janvier 2009 à 09h35
@ Gilles
Il ne s'appelle pas "tous" mais "Vincent Bénard".
Rédigé par : Mateo | mercredi 07 janvier 2009 à 10h35
ok pour le tous il fallait comprendre donc Vincent bernard et JB7756.
rectifié voilà
Rédigé par : Gilles | mercredi 07 janvier 2009 à 11h09
@Gilles
Moi je vois une chose : l’espérance de vie augmente donc le progrès est globalement positif (sauf pour les comptes de la secu).
On a aussi tendance à voir de plus en plus d’ennemis dans des produits auparavant jugés sans danger mais qui peuvent dans de très rare cas conduire à des maladies. Par exemple les histoires de poulet ou bétail à la dioxine ou du prion de la vache folle.
Un autre exemple c’est l’amiante. Seul la respiration quotidienne de poussière d’amiante est vraiment dangereux (pour info la sciure de bois est plus toxique encore). Mais maintenant on a inventé le diagnostique amiante et on va chasser l’amiante jusque dans les fibro ciment ou ils sont absolument inoffensif.
Rédigé par : jb7756 | mercredi 07 janvier 2009 à 12h06
j'ador se que vous faite
Rédigé par : amandine | mercredi 07 janvier 2009 à 18h42
le lien avec la liste des sénateru ne fonctionne plus??? je dois y voir un complot???
Rédigé par : mica | jeudi 08 janvier 2009 à 00h19
J'ai commencé à réfléchir à ces problèmes lorsque je me suis aperçu que tous les alarmistes, les gouvernants, les bien pensants écologistes ne réduisaient en rien leur consommation, et généralement consommaient d'avantage que le commun des mortels.
Pensez à tous leurs voyages en avion qui est le moyen de transport le plus énergivore. Mais justement la pollution par avion n'est pas prise en compte dans le protocole de Kyoto.
Il me semble que tous ces gens devraient se passer de voiture, de chauffage au mazout, de voyages en avion, de réaliser des émissions télévisées, des films... consommateurs d'énergie.
Avez-vous vu à la conférence de Bali la quantité de gobelets de plastiques, revues... s'entassant dans les poubelles et sur les tables?
Avez-vous remarqué les politiciens, syndicalistes et autres justifiant leur présence dans cette île magnifique?
Il me font penser à ces bigots de ma jeunesse qui promettaient l'enfer à ceux qui se conduisaient mal mais "péchaient" à tour de bras.
Hypocrites!! Ils ne doivent pas beaucoup croire à ce qu'ils racontent.
Rédigé par : Marib | jeudi 08 janvier 2009 à 01h42
@Mica: le lien marche ce matin
@Marib: tout à fait. L'exemple personnel d'Al Gore, et des factures d'électricité de ses diverses résidences, est celui d'une impudique duplicité
@ Amandine: Merci !
Rédigé par : vincent | jeudi 08 janvier 2009 à 07h31
@ Gilles,
rassurez-vous, les vrais problèmes écologiques ne manquent pas. Ainsi, celui de l'eau pour l'alimentation et l'hygiène de 6 milliards d'humains aujourd'hui, et 9 milliards demain. Celui de l'abus de pesticides. Et puis il y a la pauvreté, les maladies endémiques, l'analphabétisme.
Or le dogme du réchauffement climatique détourne des sommes considérables qui manquent à l'intervention en faveur des ces véritables problèmes.
L'accumulation de travaux scientifiques de qualité réfutant le réchauffement climatique d'origine dioxy-carbonique et proposant des théories scientifiques nouvelles est telle aujourd'hui que l'on peut affirmer que les températures du globe n'ont pas grand rapport avec le CO2, d'origine anthropique ou non.
Toutes les politiques assises sur ce dogme constituent des manipulations, car, bien entendu, des chefs d'Etat, des ministres du développement durable ou des finances ne peuvent ignorer les informations multiples qui démontent peu à peu la fable du réchauffement. Que conclure, lorsque ces manipulations consitent à faire passer pour vraies des choses qu'on sait fausses et à occulter les thèses de plus en plus vraisemblalbes de sceptiques ? Que conclure lorsque ces mêmes manipulations servent à justifier l'extorsion d'argent à des contribuables, à verser des subsides indus à des activités qui ne peuvent exister qu'au nom du dogme climatiques, à vendre des équipements à des gens à qui on fait croire qu'ils vont ainsi empêcher les températures de monter et qui, beine entendu, n'achèteraient pas sans cela ? Que penser de marchés entièrement artificiels tels que celui des crédits carbone ?
Eh oui, nous sommes dans le cadre de l'escroquerie défini par l'article 313-1 de notre code pénal : "L'escroquerie est le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manoeuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge".
Que la fable du réchauffement climatique puisse servir à des politiques de maîtrise de l'énergie d'indépendance énergétique ou encore d'économie de ressources naturelles épuisables ou enfin qu'elle stimule le progrès technologique, tout cela n'autorise pas l'escroquerie érigée en système de gouvernement ou en système économique. Le mensonge érigé en politique ou en pratique d'affaires, c'est le commencement d'une dictature qui s'appuie sur l'écologie politique et le concept de développement durable. Les citoyens ne doivent pas l'accepter.
Rédigé par : michel | vendredi 09 janvier 2009 à 06h59
Sur le site du Figaro, il y a un sondage sur le réchauffement climatique :
http://www.lefigaro.fr/vert/2009/01/08/01023-20090108QCMWWW00617-croyez-vous-toujours-au-rechauffement-climatique-.php
Rédigé par : Martin | vendredi 09 janvier 2009 à 09h04
Vaclav Klaus, premier ministre Tcheque, considere par le gvt Francais comme une andouille incapable de gerer l'UE pendant 6 mois, a ecrit il y a quelques annees un livre denoncant la manipulation scientifique des rechauffistes.
Sinon les etudes portant sur les cycles solaires depuis plus de 100 ans montrent les choses suivantes:
- plus un cycle solaire est violent plus la temperature sur terre est elevee (le soleil ne chauffe pas plus mais empeche la formation des nuages)
- le cycle 23 qui s'acheve en ce moment fut tres violent, ce qui correspond bien aux temperatures elevees depuis 1996.
- si un cycle solaire est mou a demarrer il sera faible et la temperature sera froide.
- le cycle 24, suppose demarrer depuis pres d'un an maintenant, n'est toujours pas la...il est extremement en retard et sera tres tres mou. La temperature sur terre devrait plonger, peut-etre aussi dramatiquement que pendant le petit age glaciaire du 17-18eme siecle...lorsque l'encre gelait dans les encriers a Versailles.
De facon generale des pays entiers comme la Russie ont ete preserves du delire des rechauffistes. Il n'y a aucun consensus sur le rechauffement climatique dans les centres de recherche Russes... on y annonce meme depuis au moins 10 ans un REFROIDISSEMENT.
Rédigé par : gnarf | lundi 12 janvier 2009 à 16h16