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lundi 26 janvier 2009

Commentaires

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jb7756

Petit à petit l’idée fait son chemin. Dommage qu’il ait fallu attendre une crise mondiale pour en prendre conscience même si cela avait l'air évident.

seb

Vous deformez la citation de krugman qui n'evoque pas une cause purement legale et reglementaire de la bulle immobiliere mais une origine aussi trivialement geographique et physique.
De grande metropole americaine ont atteint au cours des deux dernieres decennie les limites de leurs aires geographique. Un petit tour sur google earth est a ce titre au moins aussi instructif qu'une somme de graphique.
Des ville comme houston peuvent s'etendre a l'infini sur une plaine immense et plate comme la main. San francisco est contrainte a la fois par sa geographie et son patrimoine architecturale sa presence sur une faille sismique etc.

Effectivement en rendant plus facile la construction, en permettant de raser le marais a paris pour y construire des tours facon treizieme, en suprimant toutes les reserves naturelles de floride et d'ailleurs, en saccageant tous les centres villes historiques europeens on pourrait surement éviter les bulles speculatives.

Mais franchement attaquer la rue de rivoli au buldozer se fera sans moi.

vincent

@seb : vous déformez mon propos tout à fait excessivement.

Il n'est pas question de "raser" le marais ou d'attaquer Rivoli au Bull, mais de permettre facilement l'agrandissement des villes par leur périphérie immédiate, et il reste encore bcp de dents creuses autour de paris (et je ne parles aps de Vincennes ou Boulogne ici), dès la première couronne et encore plus à la seconde.

De même, de nombreux quartiers périphériques de couronne 1 pourraient sans préjudice architectural notable passer de R+1 ou +2 à +5/6 comme à Paris Centre. D'une façon générale, donner à un terrain un droit à construire équivalent à celui généralement en usage dans le voisinage, et permettre de dépasser ce droit tant qu'il n'est pas fait préjudice aux propriétés voisines (règles de prospect du code civil) n'est pas un problème.
La citation de krugman, dans son article originel, évoque bien la différence entre "flatland" et "zoned zone" en tant que différence réglementaire (google: hissing sound krugman, NYT 2005) entre zones.

L'argument géographique : Chicago n'a pas de limite physique hors le grand lac et pourrait s'étendre sur 3 côtés. Melbourne, Sydney, non plus. Londres, pas plus. Paris ? encore moins. New York: à peine. Et la basse montagne qui entoure les agglos de californie n'est plus un problème technique de construction depuis longtemps (cela augmente un peu le cout de construction, certes, mais pas autant que la différence de prix constatée).

Ceci dit, on pourrait en première approx admettre que la différence d'accessibilité en période de crédit non excessif (1992-1998 sur le graphe ci dessus) entre LA et le reste du monde provient en grande partie des différences goégrpahiques. Mais pas la totalité de la différence due à la bulle.

En outre, il existe des mécanismes permettant d'indemniser les propriétaires à qui l'on refuserait la constructibilité parce que leur terrain a une valeur particulière pour les autres: cas des sites remarquables. Mais dans ce cas, (ex: zones littorales), il ne faut pas en plus bloquer l'extension par l'arrière pays. D'une façon générale, les mécanismes de compensation de la réduction du droit de propriété sont un bon moyen de protéger des zones sans léser les propriétaires, et donc de limiter "l'arbitraire protectif" des zoneurs fous.


Robert Marchenoir

Léger HS sur la crise bancaire:

"Cri du coeur de Ségolène Royal, invitée de RTL : 'J'en ai marre de voir les banques continuer comme si de rien n’était à pratiquer des intérêts à 18% pour des familles qui ont besoin d’acheter une voiture, de déménager, de vivre'… et la présidente de Poitou-Charentes d'estimer que les banques 'ont été renfloées par le contribuable' et que c'est donc 'à l'Etat de fixer des règles'. 'Pourquoi est-ce qu'en France il n'y a pas des règles en contrepartie de l'injection des fonds publics dans les banques?', s'interroge-t-elle alors qu' 'on sait que la crise financière est née du surendettement des ménages aux Etats-Unis', et qu' 'il ne faut pas recommencer'?"

A ce stade, on hésite: elle prend les gens pour des imbéciles, ou elle est vraiment bête comme ses pieds? Coment peut-on dire que pour éviter le surendettement, il faut prêter davantage? Et, de surcroît, par le biais du crédit à la consommation (le crédit immobilier n'est pas à 18%, à ma connaissance), c'est à dire précisément le plus pervers, celui qui conduit le plus les gens au surendettement, celui qui sert à acheter des écrans plats, et non à se loger?

vincent

Rassurez vous : vos hors sujets sont moins légers que les propos de notre ex meilleure candidate du PS. C'est le genre de discours qui me fait dire que malgré ses inconséquences à répétition, Sarkozy pourrait tout de même être réélu en 2012 !

18% ? je me pince. C'est qui, son banquier ?

Je suggère au PS de promouvoir le droit au prêt à taux zéro opposable, à remboursement garanti par les 10% de contribuables les plus riches (ah merde, Ségo en fait partie...). une vraie mesure de progrès social ! Ainsi, les pauvres endettent les riches pour pas cher ! Elle serait pas belle, la vie ?

jb7756

C’est vrai qu’il faudrait aussi tenir compte de la densité de population et de la géographie qui à partir d’un certain point enchérissent forcement le coût de la construction. Elle peut développer aussi des réflexes de protection de la population déjà installée qui pense que la région est déjà assez peuplée.

En France le zonage a des conséquences évidentes. Dans des villages briards situés non loin de la francilienne (20/40 Km de Paris) et entourés de champs (non constructibles), le prix du foncier constructible atteint des sommets, autour de 200 000 E pour 1000 m2. C’est de la rareté maintenue artificiellement qui oblige certaines personnes à aller encore plus loin, parfois à 80 Km de Paris (à Provins par ex). Que de temps et d’énergie perdu dans les transports.


Quant a Sarkozy, il est pas parfait mais enfin il fait des réformes quand même. La fusion département / région étudié par Baladur est ainsi une réforme utile et difficile à faire. Il reste globalement positif.
Si les socialistes restent aussi nuls (division, problème de leadership, archaïsme idéologique), Sarkozy sera réélu sur un plateau en 2012 (sauf grosses conneries).

Robert Marchenoir

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