« Hyperinflation ou faillite des états, quel sera le prochain cygne noir ? | Accueil | Le Nicolas Sarkozy Show sur France 2, mon commentaire à chaud »

jeudi 05 février 2009

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Vincent Poncet

Ah, bien content de te voir remettre une couche sur ce modèle de faillite qui semble bien être le seul qui permette d'éviter le risque systémique ajd, redonne les bonnes incitations pour demain tout en faisant payer les bonnes personnes et pas le contribuable.

à noter que ce modèle est aussi défendu par d'autres personnes
1) Janet Tavakoli, spécialiste des produits structurés, elle a écrit plusieurs livres qui font références sur le sujet
http://www.tavakolistructuredfinance.com/biography.html
et elle dit "The Paulson Plan uses billions of taxpayer dollars and forces risk and potential losses on taxpayers—instead of those who enjoyed the gains. I advocate an alternative.

We can force creditors to accept a restructuring plan (this was done during the Great Depression). Creditors (debt holders) including credit default swap counterparties would be compelled to accept a restructuring plan. That requires partial forgiveness of debt in many cases and/or a debt for equity swap.

If we are determined to violate personal property rights, I prefer it be done through a forced debt forgiveness and a forced capital restructuring (debt for equity swaps), rather than through a massive bailout (any of the various forms of the Paulson Plan). The Paulson Plan destroys capitalism (those who stood to gain--and already made off with large gains--should bear the risk) and violates the spirit of democracy established by the Founding Fathers of the United States. "
http://www.tavakolistructuredfinance.com/TSF8.html

2) une tribune dans financial Times d'un gérant de fond semble-t-il
Debt-equity swaps: a capitalist solution to the crisis
http://www.ft.com/cms/s/0/6748e9d4-e315-11dd-a5cf-0000779fd2ac.html

Les appels à faire payer les créanciers se font sentir sur le web:
*) le blog nakedcapitalism y fait référence aussi quand il dit qu'il faut faire payer les actionnaires et les créanciers, il demande la faillite :
So we the taxpayers are going to eat a ton of bank losses that should instead be borne first by stockholders and bondholders This program should be labeled the Pimco bailout plan, since the giant bond fund holds a lot of bank debt.
http://www.nakedcapitalism.com/2009/02/bad-bank-assets-proposal-worse-than-you.html

Il faudrait vraiment mettre l'accent sur le fait que la protection anti-faillite par l'Etat est avant tout une protection des créanciers des entreprises en question. Le bailout n'est pas tant un bailout de l'enteprise qu'un bailout des créanciers, et donc de PIMCO :)

à noter que j'ai appris qu'avant les années 80, des entreprises faisaient plus de proposition volontaire de restructuration de dette avec leurs créanciers, càd sans passer par la case "faillite", qui force ce processus. Mais est arrivé une disposition fiscale qui fait passer la renégociation de dette avec les créanciers comme un revenu ... imposable. Ce qui aurait fortement limité le recours à cette option depuis.
*) Deleveraging Can Save Jobs One part of the solution to the current crisis is for Congress and the Treasury to restore, temporarily, the option for companies to deleverage by retiring debt at a discount without incurring tax liability. Tax-code and regulatory changes in the 1980s limited this option by treating the difference between the original issue price of debt and the lower amount for which it's repurchased as taxable income. The resulting tax liability on this "phantom income" decreases liquidity and blocks necessary restructuring of distressed corporate balance sheets. It also creates a perverse preference for bankruptcy that destroys asset values, jobs and customer relations. Finally, it puts American companies at a disadvantage relative to their competitors in nations with more accommodating tax structures, such as Germany and France.

We believe American enterprises should be encouraged to deleverage, whether by exchanging newly issued or existing stock for debt, or using cash from asset sales. This is the worst possible time to impose a tax liability on companies trying to avoid layoffs by reducing their interest payments on debt. Freed from a tax on phantom income, thousands of companies will become stronger through deleveraging. http://www.milkeninstitute.org/publications/publications.taf?function=detail&ID=38801182&cat=ART

Robert Marchenoir

Très intéressante, votre opposition entre les principes du capitalisme et leur déformation récente.

Toutefois, il serait utile d'élargir cette réflexion au-delà du sujet traité ici (les banques, la crise du crédit).

Car votre description du gain à court terme extorqué dans des bureaux Art déco s'applique de la même manière au capitalisme actuel non financier.

Sur ce point, les critiques des anti-libéraux sont justes: le système favorise massivement les profits opportunistes à court terme, la défausse du risque par ceux qui devraient en porter la responsabilité... bref, il est anti-capitaliste! (Les anti-libéraux ne tirent naturellement pas cette conclusion.)

Au-delà même de la crise actuelle, le libéralisme n'aura une chance de devenir crédible que s'il apporte une réponse à cette question.

ST

@Robert Marchenoir : mais justement, le libéralisme apporte une réponse à toutes ces questions. C'est justement la critique libérale qui dénonce le faux capitalisme sans capital dans lequel nous avons sombré.

Le seul problème est sémantique : si le terme "libéralisme" est utilisé par la foule de ses opposants pour définir le monde dans lequel nous vivons, difficile pour les libéraux de justifier ce monde. Comme je l'ai déjà dit, la méprise fondamentale est celle de la masse de ceux qui croient dur comme fer et professent sur les ondes, dans des livres et un peu partout que le 20eme siècle a été une grande marché inéluctable vers le libéralisme le plus extrême quand tout démontre au contraire qu'il a été une implacable progression vers le socialisme (le poids de l'Etat dans l'économie qui n'a JAMAIS cessé de croitre en étant le ratio indiscutable).

Non seulement le libéralisme, les idées libérales apportent une réponse à cette question. Mais ils sont les seuls à le faire.

C'est pourquoi on ne mettra jamais assez l'emphase sur l'importance de l'éducation et de la diffusion des idées, en préalable à toute révolution politique. Et c'est pourquoi un blog comme celui ci a une importance capitale, comme d'autres bien sur, dans ce travail nécessaire, de longue haleine. Et c'est vrais de tout autre support de communication qui peut faire progresser la diffusion de ces idées. La video sur internet étant une étape à venir probablement inéluctable et incroyablement puissante si utilisée convenablement (la campagne de Ron Paul aux dernières présidentielles américaines, relayée sur youtube en est un exemple frappant).

Henri Lepage

Oui, la proposition de Ferguson est à suivre attentivement. J'avais déjà rencontré ce type d'idée à l'époque de la faillite de l'Argentine.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Ob'lib' 2.0

  • |  RSS | | http://www.wikio.fr

    Partager cette page | Mon profil Facebook | mon fil twitter

Mon fil Twitter

distinctions

  • Wikio - Top des blogs | Wikio - Top des blogs - Politique