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mardi 24 février 2009

Commentaires

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Mateo

Inimitable le Frêche!

En même temps il a pas tord quand il dit que les gens "votent avec leurs tripes" plutôt "qu'avec leur tête". Sinon, ça ferait longtemps que la France serait libérale… ;)

Et puis tout ce qu'il raconte sur les élections et la politiques, ne serait-ce pas ce que les politiciens pensent (et font) tout bas sans jamais oser le dire tout haut?

Monoi

Je suis d'accord avec Mateo. Il dit ce que beaucoup pensent.

Quoi qu'on puisse penser de Freche (et je n'en pense rien du tout!), je ne vois pas ou sa logique est fausse. Apres tout, elle marche non? Comme tous les politiciens, il a bien compris qu'il ne fallait pas sous estimer l'ignorance des gens en general.

Les cons se font aussi elire d'ailleurs, il n'y a qu'a voir le traitement reserve a V. Klaus par le parlement europeen.

CPM

Décidément, c'est vrai qu'il n'est pas idiot ce Freche !

jb7756

Georges Frèche a hélas raison. Les politiciens nous prennent pour des cons et c’est exactement ce qu’il faut faire.

On comprend mieux pourquoi être un politicien responsable est difficile. Pour se faire élire il faut dire n’importe quoi. Ensuite quand il faut gouverner il faut faire autres choses et parfois le contraire de ce que l’on a raconté. La tentation est grande de continuer à faire n’importe quoi mais si on conduit le pays à la ruine on risque de ne pas être réélu quand même : la connerie des électeurs à ses limites.

C’est sûr les dirigeants chinois n’ont pas ces problèmes. Et finalement je me dis qu’un régime oligarchique responsable est peut être mieux qu’une démocratie. Le système politique Singapourien, une oligarchie héréditaire est exemplaire sur ce point : à la fois autoritaire, stable, prospère et sans corruption : http://fr.wikipedia.org/wiki/Singapour

vincent

@ JB : mmouais

je voudrais bien savoir ce qu'en pensent les singapouriens - Liberté contre prospérité, pas un bon deal de mon point de vue.

Robert Marchenoir

L'oligarchie est incompatible avec le libéralisme.

Hypothèse: le libéralisme n'est viable que dans certaines configurations historiques particulières (Etats-Unis, Suisse...). Des configurations qui font que le peuple n'est pas "con", comme le dit le camarade Frêche, mais possède cette intelligence collective qui lui permet de s'auto-gouverner.

Cette faculté n'est pas injectable à volonté dans un peuple. Certains l'ont, d'autres pas. Elle est liée à l'histoire, aux circonstances, aux épreuves vécues, aux valeurs affirmées, pratiquées et transmises. Elle n'est pas garantie pour l'éternité. Elle peut disparaître, aussi. C'est sans doute le cas actuellement.

Peut-elle réapparaître un jour? Je n'en sais rien.

Mateo

Mon ancien colloc est Singapourien et j'ai eu l'occasion de lire les commentaires d'un libertarien qui vit là-bas.

Le premier me disait que le pays était "démocratique" en apparence mais que l'opposition n'avait aucune chance d'être élue car d'une part au niveau économique le gouvernement faisait du bon boulot (dixit mon colloc, qui ne portait pas ce gouvernement dans son coeur) et que d'autre part, l'ensemble des médias lui était hostile. Et celui qui s'opposait au gouvernement n'était pas forcément bien vu. Plus généralement, le système était assez autoritaire et les libertés individuelles pouvaient parfois être bafouées.

Le deuxième disait qu'au contraire, au niveau des libertés individuelles, elles étaient relativement présentes mais que le moindre débordement était sévèrement réprimé. Cependant, les choses s'amélioraient, mais lentement car la génération des plus de 40 ans était très conservatrice, contrairement à la nouvelle, qui aspirait à plus de liberté.

jb7756

Les gens sont près à mettre de coté la démocratie si vraiment elle fonctionne mal.

Mais mettre en place un régime autoritaire à ses défauts. Après le bordel de la révolution de 1789, les français ont laissé Napoléon s’imposer. Il a remis de l’ordre mais il aimait trop la guerre. Alors il l’a fait imprudemment jusqu’à être défait. Pas terrible. Pourtant on continue à l’admirer.
En 1958 c’était aussi le bazar en France avec la guerre d’Algérie et la IVe république. On a laisser De Gaulle prendre le pouvoir par un coup d’état. De Gaulle avec l’appui des militaires aurait pu devenir un dictateur et se lancer dans une politique d’extermination en Algérie ou noyer mai 1968 dans le sang. Finalement non.
Obnubilé par sa volonté anachronique de réunifier l’empire soviétique, Poutine en Russie a mené une politique économique calamiteuse en comptant uniquement sur le pétrole et en laissant les entrepreneurs se faire racketter par la mafia, mélange de fonctionnaires pourris et de gangsters. Les russes en payent aujourd’hui le prix car le secteur productif n’a pas été modernisé.

Pour l’opportunité du succès d’un parti ouvertement libéral en France, hélas je pense qu’il a autant de chance qu’un parti sioniste à Gaza. Il ne peut rester qu’un parti d’appoint et tenter de rappeler aux politiques de ne pas s’engager dans des voies périlleuses. Mais pour rester audible il ne faut pas être trop rigide idéologiquement.

Jan laarman

J'ai lu l'interview complète de Klaus.
J'avais jusque là un préjugé très favorable à son égard.
Mais ses propos m'ont laissé perplexe.
Sous prétexte de combattre le "supranationalisme" il fait curieusement fi de la souveraineté de l'individu, en le soumettant aux "nations".
De façon générale ses propos sont superficiellement argumentés...
Décevant pour un disciple de Frédéric-Auguste.

vincent

@ Jan : c'est effectivement "le" point chiffonnant de l'interview

J'ai posé la question à Henri pour savoir si le propos avait pu être mal interprété (le passage publié est un extrait). Je tiendrai au courant.

vincent

Réponse de Henri :

"vous avez raison, et Klaus est sans aucun doute d'accord avec vous. Ce qu'il conteste c'est la fiction qu'il y aurait un "peuple européen" de la même manière qu'il y a des peuples nationaux. Or tout le projet de Constitution européenne, même remis en forme par le Traité de Lisbonne, repose sur cette fiction. Elle pose le principe que les mécanismes délibératoires prévus à l'échelle européen - par exemple les délibérations du Parlement européen - sont pourvus de la même qualité 'démocratique' que ceux qui fonctionnent dans le cadre des vieux Etats-nations. Or c'est fondamentalement ce que conteste Klaus. L'échelon européen reste dépourvu de cet encrage 'individuel' qui, bien que le plus souvent de plus en plus lointain et virtuel, règle encore, au moins en principe, les rapports entre les citoyens et leur représentation politique dans les vieilles démocaties nationales."

Brian Shelley

@ Vincent

Merci des accolades et du lien.

bibi33

Quel rapport entre le Texas et la photo ? cherchez un peu, bon sang...

Mais pourquoi diantre avez-vous choisi une chanteuse écossaise qui ne veut pas d'amant pour représenter le Texas?

vincent

@Bibi : parce qu'elle est tout de même plus sexy que Ron Paul, Tony parker, ou W. !

Christophe VINCENT

Churchill disait lui que le meilleur argument contre la démocratie, c'était une discussion de 10 minutes avec l'électeur moyen.

Sacré Churchill.

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