Quelques brèves pour ce mardi...
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la politique, sans oser le demander -- Les secrets de la politique politicienne ont enfin été révélés en termes compréhensibles par tous par un maître ès qualité, le languedocien, pardon, le septimaniaque Georges Frêche (cf. photo), connu pour son raffinement, sa bonne éducation, son honnêteté verbale, son exquise amabilité...
Les étudiants du monsieur ont enregistré un de ses cours, avant lequel l'affreux jojo avait dû un peu trop forcer sur le Minervois et le Pic Saint Loup. Et ça donne... çà :
Il va être content, le connard d'électeur, tiens... Continuons le cours de science po' appliquée :
Là, les catalans me font chier, mais je leur tape dessus parce qu’ils m’emmerdent, mais dans deux ans, je vais me mettre à les aimer je vais y revenir je vais leur dire, mon Dieu, je me suis trompé, je vous demande pardon, ils diront : qu’il est intelligent, ils me pardonneront, ils en reprendront pour 6 ans. C’est un jeu, qu’est ce que vous voulez il faut bien en rire. Avant je faisais ça sérieusement, maintenant j’ai tellement l’habitude de la manœuvre que ça me fait marrer.
Qui a dit que les français n'étaient pas heureux au boulot ? Voyez notre Jojo: quand il vous prend pour des cons, il se maaaarre...
Les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. Pourquoi les changer, pourquoi voulez vous les changer ?
Comment ça, monsieur Frêche, les socialistes ne veulent plus construire un homme nouveau ? Tout fout le camp, tiens...
Si vous arrivez à faire en sorte que les gens intelligents passent de 6 à 9 % voire à 11, vous ne pourrez pas aller au-delà. Mais les cons sont souvent sympathiques, moi je suis bien avec les cons, je joue à la belote, je joue aux boules. Je suis bien avec les cons parce que je les aime, mais ça ne m’empêche pas, mais après quand vous avez raison, après ils vous donnent raison, mais toujours 3 à 4 ans après.
Toujours 3 ou 4 ans après, ils disent, mais il est pas si con parce que après tout ce qu’il a fait ça marche. Donc vous faites des trucs, vous vous faites élire, 6 ans. Les 2 premières années vous devenez maximum impopulaire, vous leur tapez sur le claque bec, etc… ah salop le peuple aura t’a peau, on t’aura, moi je dis cause toujours, je vous emmerde. Ensuite 2 ans vous laissez reposer le flan, vous faites des trucs plus calmes. Et les deux dernières années, plus rien du tout, des fontaines, des fleurs, et des bonnes paroles, je vous aime, oh catalans, je vous aime, oh occitans mes frères, je vous aime, vous faites un petit institut, une merde pour propager le catalan auprès de 4 gugusses, tout le monde est content, tout le monde est content, évidemment ils parlent catalan comme ça personne les comprend à 3 km de chez eux.
Mais ça leur fait plaisir.
Alors donc, la politique, c'est simple, il suffirait de brosser les cons dans le sens du poil, ceci dit sans la moindre allusion sexuelle -- quoique M. Frêche ait également de bonnes anecdotes à raconter sur la sexualité des anglaises, que je vous laisse découvrir par vous même. Georges Frêche, le roi des cons ?
Le reste du cours est également... à lire. Monumental. C'est Machiavel revisité par Coluche, la confluence osmotique de Confucius et de Jean Marie Bigard ! On peut dire ce que l'on veut, mais un tel moment de sincérité de la part d'un politicien, ça n'a pas de prix.
Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'il y ait une seconde façon de faire de la politique qui fonctionne, celle qui parle à la partie haute du cerveau des gens. Sinon, Sabine Hérold et Aurélien Véron n'ont aucun avenir. Ou alors, un libéral faux-cul ? Si vous en connaissez un, choyez le, la cause en a besoin.
A noter: l'authenticité des propos du monsieur est certifiée par les enregistrements MP3 qui sont disponibles en bas de cette page. Il y a de quoi faire un bon morceau de rap... "je-fais-cam-pagne-au-près-des-cons et je-ra-masse-les-voix-en-masse (...)".
Et comme disait Coluche: "Alors ils voudraient qu'on soit intelligents et ils nous prennent pour des cons ! et comment on ferait alors ?"
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Henri Lepage interviewe Vaclav Klaus pour "Politique internationale" -- Relevons un peu le niveau de ce blog qui sombrait ci dessus dans la plus basse des écumes de la vie politique.
Henri Lepage, président de l'institut Turgot, est allé interviewer Vaclav Klaus (photo), le très libéral président tchèque. Et de quoi parlent deux présidents économistes libéraux quand ils se rencontrent ? Des libertés individuelles et économiques, bien sûr ! C'est à lire sur le site de l'insitut Turgot. Extrait:
H. L. — Je viens précisément d'écrire un texte pour Politique Internationale dans lequel j'explique que tout a commencé avec les accords de Bâle en 1989.
V. K. — Absolument. Ces accords de Bâle sont contemporains de la chute du mur de Berlin et des régimes communistes en Europe centrale et orientale. À l’époque, je n'y ai prêté aucune attention. Je n'étais qu'un économiste subalterne, qui n'avait même pas de bureau. Je ne pouvais suivre les nouvelles qu'à travers ce que les journaux en disaient. Et, étant donné les circonstances, j'avais bien d'autres chats à fouetter. Je me souviens que, plus tard, lorsque je suis devenu ministre des Finances, au début des années 1990, j'ai piqué une vraie colère lorsque j'ai découvert l'existence de ces prétendus ratios prudentiels. J'ai essayé de faire comprendre que les banques centrales commettaient une grave erreur. Ce fut la même chose avec les accords de Bâle II (au début des années 2000). Et aujourd’hui, nous nous apprêtons à adopter des Bâle III, Bâle IV, et ainsi de suite... qui ne feront qu’aggraver les choses.
Tiens, visiblement, mon analyse des accords de Bâle est partagée en haut lieu !
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Le micro-climat du Texas - Ah, la crise ! N'est elle pas la preuve que le capitalisme devenu fou a failli, et que la régulation et l'intervention de l'état sont plus que jamais nécessaires ?
Seul problème avec cette brillante théorie : l'état américain qui surmonte le mieux la crise semble être, une fois de plus, le Texas (photo) ! Le Texas, avec son impôt additionnel sur le revenu de 0% et son droit du sol réellement libéral interdisant les clauses de restriction du droit d'usage de la propriété non contractuelles... Le Texas, classé deuxième état le plus libre de l'union, économiquement parlant, après le minuscule Delaware.
Bref, il semblerait que, pour aborder la crise avec le moins de dommages possibles, il vaut mieux être un état fédéré peu interventionniste comme le Texas, plutôt que la Californie, déjà évoquée longuement dans ce blog, et que d'aucuns, dans le Wall Street Journal, comparent... A la France, et ce n'est pas un compliment.
Certains auraient pu croire que le Texas allait être doublement impacté, par la crise financière et par la chute des prix du pétrole. Cela ne semble pas être le cas.
Extrait du Houston Chronicle, sous la plume de Kendall Miller, président des "houstoniens pour une croissance responsable" :
Experts around the world say this is no accident. The largest city in America without zoning has enjoyed government policies that do not artificially constrict supply by restricting land use. Instead, deed restrictions control what can be built within most neighborhoods and the friction between growth and neighborhoods that commonly inspires the ill-considered politics and policies in other cities has been relatively rare in Houston.
While other major cities have priced low- and moderate-income buyers and renters out of the housing market, we have largely avoided prescriptive policy demands on building design. And, for the most part, we have recognized that shifting public infrastructure costs to builders inevitably ends up coming out of the consumer’s pocket.
This has not gone unnoticed, with many economists and land use experts citing Houston over the past year as the city that “got it right.”
Et un autre Texan, bloggueur de talent, Brian Shelley, apporte quelques informations complémentaires:
Best City to Live, Work and Play Kiplinger's Personal Finance — July 2008
Best U.S. City to Earn a Living Forbes.com — August 18, 2008
Best City for Recent College Grads Forbes.com — June 26, 2008
Fastest Job Growth (11/07 to 11/08) U.S. Bureau of Labor Statistics, Metropolitan Area Employment and Unemployment – January 4, 2009
Lowest Cost of Living Among Major Metro Areas ACCRA Cost of Living Index — Second Quarter 2008
Largest IT Service Economy Onforce, Inc. (VoIP Monitor) – December 5, 2008
Top U.S. Manufacturing Cities Manufacturers' News Inc. (as reported in the Houston Business Journal) — May 30, 2008
Texas:
America's Top State for Business CNBC.com — July 2008
Most Favorable Business Climate in the Nation Development Counsellors International (DCI) — "Winning Strategies in Economic Development Marketing" — July 2008
Best State To Do Business Chief Executive Magazine — January 2008
[Most] Fortune 500 Headquarters Fortune Magazine - April 2008
U.S.'s Top Exporting State WISERTrade — February 2008
Quand je vous disais que les villes les plus librement administrées ont de nombreux attraits, je ne vous mentais pas !
Malgré cela, Barack Obama a visiblement choisi d'appliquer le modèle californien plutôt que le modèle texan à l'Amérique : Environnementalisme fanatique, déficits incontrôlés... Et visiblement, aucune mesure pour libérer le foncier des états qui pratiquent l'urbanisme restrictif, dans lesquels la bulle a fait de véritables ravages.
A la décharge d'Obama, même l'ancien gouverneur du Texas qui l'a précédé à la maison blanche, n'a pas compris l'intérêt d'étendre le modèle économique Texan à toute l'Amérique.
* Quel rapport entre le Texas et la photo ? cherchez un peu, bon sang...
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Retour à Perpignan -- Nous étions à Perpignan au début de ces longues brèves (sic) avec l'ineffable Georges Frêchouillard, retournons-y avec quelqu'un qui pratique avec bonheur la communication vers la partie intelligente du cortex cérébral, le plus célèbre des libéraux de Catalogne française, Jean Louis Caccomo, qui nous revient avec une excellente chronique en liberté, à moins que ce ne soient les chroniques du désespoir:
Il faut bien admettre que les efforts conjugués de l’Education Nationale (dont 80 % du corps enseignants votent à gauche) d’un côté et du monde médiatique (dont 80 % expriment ses sympathies pour l’extrême-gauche) de l’autre côté ont aboutit à un phénomène unique dans le monde développé : l’exception culturelle déclinée à tous les modes. Notre pays se complait de l’hystérie antiéconomique qu’elle tend à faire passer pour une sensibilité sociale exacerbée.
Cette exception culturelle se bâtit sur une vision archaïque de l’économie en vertu de laquelle la richesse des uns (des individus, des ménages ou des pays) génère forcément la pauvreté des autres. Dans cette conception, l’entreprise est réduite à un lieu d’exploitation du travail, d’exploitation de « l’homme par l’homme ». Ainsi, concurrence et profit ne peuvent être tolérés tandis que l’activité de l’entreprise se doit d’être encadrée par des lois et réglementations précises, sous le regard attentif des « partenaires sociaux » (syndicats) qui vont décider des salaires, des promotions, du temps de travail et de la répartition des bénéfices. L’outil de production est de fait collectivisé dans un pays où la gestion privée est d’emblée suspect !
Aujourd’hui, on franchit un cran en socialisant la question du partage des bénéfices. Dans un pays qui inscrit le principe de précaution dans sa constitution, on veut bien partager les bénéfices mais est-on conscient des risques qu’il faut prendre pour espérer générer du bénéfice ?
Ce que Georges Frêche traduirait sûrement par : "Je fais de la politique pour les cons, alors, je coupe les bénéfices en trois tiers, je donne un tiers aux salariés, ils croient qu'on leur fait un cadeau, les cons, et les actionnaires, ils sont que 20% alors je les emmerde, et hop, je ramasse les voix au prochain tour !"
Que l'on soit un excellent économiste ou un piètre politicard, Il faut être catalan pour comprendre la politique Française.
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Inimitable le Frêche!
En même temps il a pas tord quand il dit que les gens "votent avec leurs tripes" plutôt "qu'avec leur tête". Sinon, ça ferait longtemps que la France serait libérale… ;)
Et puis tout ce qu'il raconte sur les élections et la politiques, ne serait-ce pas ce que les politiciens pensent (et font) tout bas sans jamais oser le dire tout haut?
Rédigé par : Mateo | mardi 24 février 2009 à 08h53
Je suis d'accord avec Mateo. Il dit ce que beaucoup pensent.
Quoi qu'on puisse penser de Freche (et je n'en pense rien du tout!), je ne vois pas ou sa logique est fausse. Apres tout, elle marche non? Comme tous les politiciens, il a bien compris qu'il ne fallait pas sous estimer l'ignorance des gens en general.
Les cons se font aussi elire d'ailleurs, il n'y a qu'a voir le traitement reserve a V. Klaus par le parlement europeen.
Rédigé par : Monoi | mardi 24 février 2009 à 09h46
Décidément, c'est vrai qu'il n'est pas idiot ce Freche !
Rédigé par : CPM | mardi 24 février 2009 à 11h44
Georges Frèche a hélas raison. Les politiciens nous prennent pour des cons et c’est exactement ce qu’il faut faire.
On comprend mieux pourquoi être un politicien responsable est difficile. Pour se faire élire il faut dire n’importe quoi. Ensuite quand il faut gouverner il faut faire autres choses et parfois le contraire de ce que l’on a raconté. La tentation est grande de continuer à faire n’importe quoi mais si on conduit le pays à la ruine on risque de ne pas être réélu quand même : la connerie des électeurs à ses limites.
C’est sûr les dirigeants chinois n’ont pas ces problèmes. Et finalement je me dis qu’un régime oligarchique responsable est peut être mieux qu’une démocratie. Le système politique Singapourien, une oligarchie héréditaire est exemplaire sur ce point : à la fois autoritaire, stable, prospère et sans corruption : http://fr.wikipedia.org/wiki/Singapour
Rédigé par : jb7756 | mardi 24 février 2009 à 12h05
@ JB : mmouais
je voudrais bien savoir ce qu'en pensent les singapouriens - Liberté contre prospérité, pas un bon deal de mon point de vue.
Rédigé par : vincent | mardi 24 février 2009 à 14h15
L'oligarchie est incompatible avec le libéralisme.
Hypothèse: le libéralisme n'est viable que dans certaines configurations historiques particulières (Etats-Unis, Suisse...). Des configurations qui font que le peuple n'est pas "con", comme le dit le camarade Frêche, mais possède cette intelligence collective qui lui permet de s'auto-gouverner.
Cette faculté n'est pas injectable à volonté dans un peuple. Certains l'ont, d'autres pas. Elle est liée à l'histoire, aux circonstances, aux épreuves vécues, aux valeurs affirmées, pratiquées et transmises. Elle n'est pas garantie pour l'éternité. Elle peut disparaître, aussi. C'est sans doute le cas actuellement.
Peut-elle réapparaître un jour? Je n'en sais rien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mardi 24 février 2009 à 14h39
Mon ancien colloc est Singapourien et j'ai eu l'occasion de lire les commentaires d'un libertarien qui vit là-bas.
Le premier me disait que le pays était "démocratique" en apparence mais que l'opposition n'avait aucune chance d'être élue car d'une part au niveau économique le gouvernement faisait du bon boulot (dixit mon colloc, qui ne portait pas ce gouvernement dans son coeur) et que d'autre part, l'ensemble des médias lui était hostile. Et celui qui s'opposait au gouvernement n'était pas forcément bien vu. Plus généralement, le système était assez autoritaire et les libertés individuelles pouvaient parfois être bafouées.
Le deuxième disait qu'au contraire, au niveau des libertés individuelles, elles étaient relativement présentes mais que le moindre débordement était sévèrement réprimé. Cependant, les choses s'amélioraient, mais lentement car la génération des plus de 40 ans était très conservatrice, contrairement à la nouvelle, qui aspirait à plus de liberté.
Rédigé par : Mateo | mardi 24 février 2009 à 15h09
Les gens sont près à mettre de coté la démocratie si vraiment elle fonctionne mal.
Mais mettre en place un régime autoritaire à ses défauts. Après le bordel de la révolution de 1789, les français ont laissé Napoléon s’imposer. Il a remis de l’ordre mais il aimait trop la guerre. Alors il l’a fait imprudemment jusqu’à être défait. Pas terrible. Pourtant on continue à l’admirer.
En 1958 c’était aussi le bazar en France avec la guerre d’Algérie et la IVe république. On a laisser De Gaulle prendre le pouvoir par un coup d’état. De Gaulle avec l’appui des militaires aurait pu devenir un dictateur et se lancer dans une politique d’extermination en Algérie ou noyer mai 1968 dans le sang. Finalement non.
Obnubilé par sa volonté anachronique de réunifier l’empire soviétique, Poutine en Russie a mené une politique économique calamiteuse en comptant uniquement sur le pétrole et en laissant les entrepreneurs se faire racketter par la mafia, mélange de fonctionnaires pourris et de gangsters. Les russes en payent aujourd’hui le prix car le secteur productif n’a pas été modernisé.
Pour l’opportunité du succès d’un parti ouvertement libéral en France, hélas je pense qu’il a autant de chance qu’un parti sioniste à Gaza. Il ne peut rester qu’un parti d’appoint et tenter de rappeler aux politiques de ne pas s’engager dans des voies périlleuses. Mais pour rester audible il ne faut pas être trop rigide idéologiquement.
Rédigé par : jb7756 | mardi 24 février 2009 à 19h49
J'ai lu l'interview complète de Klaus.
J'avais jusque là un préjugé très favorable à son égard.
Mais ses propos m'ont laissé perplexe.
Sous prétexte de combattre le "supranationalisme" il fait curieusement fi de la souveraineté de l'individu, en le soumettant aux "nations".
De façon générale ses propos sont superficiellement argumentés...
Décevant pour un disciple de Frédéric-Auguste.
Rédigé par : Jan laarman | mardi 24 février 2009 à 21h29
@ Jan : c'est effectivement "le" point chiffonnant de l'interview
J'ai posé la question à Henri pour savoir si le propos avait pu être mal interprété (le passage publié est un extrait). Je tiendrai au courant.
Rédigé par : vincent | mardi 24 février 2009 à 22h48
Réponse de Henri :
"vous avez raison, et Klaus est sans aucun doute d'accord avec vous. Ce qu'il conteste c'est la fiction qu'il y aurait un "peuple européen" de la même manière qu'il y a des peuples nationaux. Or tout le projet de Constitution européenne, même remis en forme par le Traité de Lisbonne, repose sur cette fiction. Elle pose le principe que les mécanismes délibératoires prévus à l'échelle européen - par exemple les délibérations du Parlement européen - sont pourvus de la même qualité 'démocratique' que ceux qui fonctionnent dans le cadre des vieux Etats-nations. Or c'est fondamentalement ce que conteste Klaus. L'échelon européen reste dépourvu de cet encrage 'individuel' qui, bien que le plus souvent de plus en plus lointain et virtuel, règle encore, au moins en principe, les rapports entre les citoyens et leur représentation politique dans les vieilles démocaties nationales."
Rédigé par : vincent | mardi 24 février 2009 à 23h01
@ Vincent
Merci des accolades et du lien.
Rédigé par : Brian Shelley | mercredi 25 février 2009 à 03h31
Quel rapport entre le Texas et la photo ? cherchez un peu, bon sang...
Mais pourquoi diantre avez-vous choisi une chanteuse écossaise qui ne veut pas d'amant pour représenter le Texas?
Rédigé par : bibi33 | mercredi 25 février 2009 à 11h55
@Bibi : parce qu'elle est tout de même plus sexy que Ron Paul, Tony parker, ou W. !
Rédigé par : vincent | mercredi 25 février 2009 à 20h16
Churchill disait lui que le meilleur argument contre la démocratie, c'était une discussion de 10 minutes avec l'électeur moyen.
Sacré Churchill.
Rédigé par : Christophe VINCENT | mercredi 25 février 2009 à 21h15