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dimanche 22 février 2009

Commentaires

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Robert Marchenoir

Intéressant également, le livre de François Garçon, "Le modèle suisse: pourquoi ils s'en sortent beaucoup mieux que les autres", aux éditions Perrin.

Son seul défaut est un manque d'objectivité qui tourne au comique, à chaque fois qu'il cherche à diaboliser la moindre velléité des Suisses de s'opposer à l'immigration.

Certes, la Suisse a, depuis plusieurs décennies, et une importante population immigrée, et un chômage très faible, pour ne pas dire nul.

Cependant, il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que les caractéristiques actuelles de l'immigration en Suisse (les mêmes qu'ailleurs en Europe) constituent un danger mortel pour le modèle suisse.

Ce n'est pas la même chose de faire venir en masse des Italiens ou des Allemands, d'une part, des Albanais, des Arabes et des Africains, d'autre part.

Un élément essentiel de la réussite du modèle suisse est le consensus social, l'esprit de responsabilité, le respect d'autrui, des règles locales, du cadre de vie.

En Suisse, quand vous traversez en dehors des clous, un citoyen furieux vient vous engueuler pour votre incivisme.

En Suisse, dans les lieux publics, vous voyez des employés marcher en équilibre à dix mètres de hauteur, pour passer l'aspirateur sur l'envers de rampes d'éclairage dont personne ne peut apercevoir la surface.

Comment penser une seule seconde qu'une telle société soit compatible avec la venue d'Africains qui squattent le dernier étage d'un logement social à Genève, démolissent l'accès à une gaine d'aération, et s'en servent comme urinoir, pour le plus grand agrément des locataires du dessous?

On mesure à quel point cet écart de moeurs est dangereux pour la société suisse, quand on sait que les employés municipaux, venus pour parlementer avec les pôv' victimes du capitalisme ultra-libéral mondialisé en question, ont sonné à "leur" porte, un matin, en apportant... des croissants.

Les Suisses, par conséquent, ne doivent pas simplement s'opposer à l'immigration illégale, et aux délits commis par les immigrés. Ils doivent, comme tous les autres pays occidentaux, sévèrement limiter l'immigration en provenance des pays musulmans, africains, arabes, et de toutes les cultures incompatibles avec la leur.

Faute de quoi, le "modèle suisse" implosera très rapidement, avec l'aide, de surcroît, de la pression droit-de-l'hommiste, immigrationniste et islamophile de l'Union européenne, qui exercera son chantage sur la Suisse comme elle l'exerce dans d'autres domaines.

Tous ces beaux récits édifiants que nous lisons actuellement sur le "modèle suisse" sont peut-être, déjà, la lumière qui nous parvient d'une étoile disparue, et que nous imaginons vivace.

Robert Marchenoir

Pas besoin d'aller bien loin pour trouver un exemple supplémentaire, parmi des milliers d'autres, des ravages du bisounoursisme vivre-ensembliste en Suisse.

Il suffit de consulter la page d'accueil du site Commentaires.com, conseillé par Vincent:

"24 Heures nous apprend qu’une mère de famille de Vouvry a été tabassée par un ado, apparemment coutumier du fait, qui l’insultait en serbo-croate, sous les yeux de son fils terrorisé. Les témoins n’ont évidemment pas bougé, et les copains de l’agresseur se sont bien marrés."

"Sachant que cette racaille n’encourt qu’une admonestation du juge, étant mineur, on salue le courage de la victime, qui a retiré son enfant de l’école et a porté plainte, alors que le risque de représailles est très grand. On espère vivement que la police locale la fait protéger."

Voilà qui rappelle furieusement le "modèle" français... ou anglais... ou belge... ou suédois... ou hollandais... ou allemand...

Inutile de dire que ce genre de scène aurait été inimaginable, en Suisse, il y a trente ou quarante ans, alors même que la proportion d'immigrés était déjà très forte dans la population.

Simplement, ce n'étaient pas les mêmes: ils étaient européens, et de culture gréco-judéo-chrétienne.

Beaucoup de libéraux français, hélas, pensent que tous les hommes sont les mêmes, et qu'ils ne sont régis que par l'économie et par le droit.

C'est évidemment une erreur dramatique: la culture et les moeurs du groupe où l'on est né ont une influence déterminante sur le comportement de chacun.

Et un homme n'a pas, et n'aura jamais, les mêmes relations avec les membres de son groupe d'origine qu'avec les autres. Malgré toutes les lois "anti-racistes". Lois constructivistes, donc anti-libérales.

De même qu'un homme n'a pas, et n'aura jamais, malgré toutes les lois "anti-sexistes", le même comportement qu'une femme.

Et il ne s'agit pas de "la couleur de peau", comme disent les bonnes âmes soi-disant "anti-racistes".

"La couleur de peau" (ainsi que d'autres traits physiques) permettent d'identifier l'origine des gens. De même que si vous croisez, dans la rue, un type avec un turban et une barbe, il s'agit probablement d'un Sikh; tandis que si vous croisez un type avec un bonnet péruvien et des dreadlocks, il s'agit probablement d'un gauchiste français de souche.

Or, ni le turban ni le bonnet péruvien, contrairement à "la couleur de peau", ne se transmettent par les gènes (tout ce qui se transmet par les gènes étant nazi, comme chacun sait). Mais ils permettent, eux aussi, de déterminer d'où viennent les gens; et c'est cela qui est fondamental, car cela détermine, dans une large mesure, leur comportement.

Il faut n'avoir aucune prise sur la réalité pour penser, comme les gauchistes ou certains libéraux, que les valeurs, et donc le comportement de chacun, n'ont rien à voir avec ceux de ses parents, des parents de ses parents, et ainsi de suite.

C'est ainsi qu'une certaine forme de libéralisme tourne à l'utopie constructiviste (c'est à dire: je dessine, tout seul dans ma chambrette sur une feuile de papier, ce que l'humanité devrait être et comment elle devrait fonctionner, en ignorant des millénaires d'histoire, d'évolution culturelle, biologique et anthropologique); exactement comme le stato-gauchisme, mais sous une forme plus smart, plus jeune et plus moderne.

Bien entendu, nous savons, parce que cela a déjà été vécu, que redessiner l'humanité malgré elle sur une feuille de papier, quelle que soit la gueule du dessin, ça ne marche jamais. Et que ça a, souvent, des conséquences dramatiques.

michel

@ Robert Marchenoir,
J'éviterais de discuter, mon cher Robert, vos théories sur la corrélation qui existerait chez les gens entre la gueule qu'ils ont et leur comportement.

Vous en appelez à l'histoire ? Voyez l'histoire en marche, celle qui se construit aujourd'hui : les individus voyagent d'un bout à l'autre de la planète, se rencontrent, migrent, et les populations se métissent. L'avenir génétique de l'humanité, c'est le métissage, le type créole d'un Obama par exemple.

Allez, luttez de toutes vos forces contre l'immigration ! Vous y perdrez votre temps et votre crédit. Le monde d'aujourd'hui ne peut être celui d'hier, que vous vantez si fort, et n'est déjà plus celui de demain.

floyd

En tant que suisse, je suis très content de notre démocratie participative. Notre niveau de vie est élevée, et nous n'avons pas trop à nous plaindre.
Comme tout pays, nous avons évidemment nos faiblesses:
- L'art du compromis et la pratique intensive des recours judiciaires font qu'il est très difficile d'appliquer une politique audacieuse et d'envergure. L'immobilisme est une tare de notre système politique. Malgré que nous sommes un tout petit pays, il est souvent difficile d'appliquer une loi dans tous les cantons. Pour donner un exemple récent, une loi sur l'interdiction de fumer a été votée au niveau fédérale. Cette loi est assez flexible. Ensuite, chaque canton l'applique à sa manière. A Genève, ou le peuple a voté à 80% pour l'interdiction de fumer, une bataille politique et judiciaire sans fin se déroule depuis pas mal de mois. Entre les recours et les contre-recours, on se demande si la loi sera un jour appliqué.
Quand on parle de chômage, il faut bien faire la distinction entre les différentes régions du pays. La partie francophone a un taux de chômage plus élevée que la région suisse allemande.

nico

@ michel

Voyez l'histoire en marche, celle qui se construit aujourd'hui : les individus voyagent d'un bout à l'autre de la planète, se rencontrent, migrent, et les populations se métissent. L'avenir génétique de l'humanité, c'est le métissage, le type créole d'un Obama par exemple.

Apparement vous ne comptez pas parmi ces individus "voyageant d'un bout du monde a l'autre".
Un bref sejour au japon ou en chine, en afrique ou en inde, vous aprendrait que la creolisation actuelle des peuples concerne essentiellement l'europe et l'amerique.

Robert Marchenoir

"J'éviterais de discuter, mon cher Robert, vos théories sur la corrélation qui existerait chez les gens entre la gueule qu'ils ont et leur comportement."

Au contraire, Michel. Discutez, discutez. Enfin, si vous avez des arguments rationnels à opposer aux miens, ce qui ne semble pas le cas pour le moment. Il ne serait pas inutile, à cet effet, que vous commenciez par lire ce que j'ai écrit. Un bonnet péruvien n'est pas "la gueule des gens".

"Voyez l'histoire en marche [...] les populations se métissent. L'avenir génétique de l'humanité, c'est le métissage."

Toujours la même chanson des progressistes: cela se fera, parce que c'est inévitable. Toute résistance est inutile. Par conséquent, laissez-vous faire. C'est le discours éternel d'intimidation des voyous et des mafieux.

Il n'y a pas le moindre fait objectif pour étayer vos assertions. Quand bien même il y en aurait un, à cette aune-là, il aurait fallu dire "Jawohl, Mein Führer!" aux nazis qui nous expliquaient que leur domination sur le monde allait durer mille ans.

CPM

J'allais réagir aux propos de michel, mais nico a tout dit...
Cela dit, si Michel sait si bien de quoi l'avenir est fait, je serai heureux d'entendre de quoi il s'agira...

Mateo

Je me retrouve totalement dans le "modèle suisse" tel que l' fort bien présenté Stefan Metzeler. Sur les questions économiques, évidemment, mais aussi sur les questions politiques (principe de subsidiarité) et sur la questions du respect des identités linguistique et régionales, que le jacobinisme français en général et Jules Ferry en particulier ont fortement réprimé.

Et d'après mon expérience personnelle, les Suisses sont souvent très accueillant et n'hésitent pas à aider, de leur propre initiative, celui qui a des difficultés pour savoir quel est le bon train à prendre ou pour acheter son ticket de bus par exemple (moi ;) ).

Concernant l'UDC, il faut savoir que c'est un parti libéral uniquement sur les questions économiques, et (très) conservateur sur les questions sociétales. Je découvre l'existence d'un parti qui a l'air libéral "cohérent": le parti libéral suisse. Quelqu'un a-t-il un peu plus d'infos sur ce parti?

Robert Marchenoir

En d'autres termes: le libéralisme n'est viable que s'il s'accompagne d'une forte cohésion sociale, contrepartie indispensable de la liberté individuelle (*); une forte cohésion sociale ne peut être obtenue que par une forte identité nationale, et une forte identité nationale est incompatible avec le multiculturalisme et l'immigration-droit de l'homme.

En pays libéral, la contrainte étatique est remplacée par l'adhésion volontaire, spontanée mais stricte, des citoyens aux règles communes de vie en société.

Ce postulat se vérifie et aux Etats-Unis et en Suisse, deux pays où le libéralisme a fonctionné (j'utilise le passé par prudence: cette période est peut-être derrière nous).

Si le modèle libéral suisse a fonctionné, c'est parce qu'historiquement, les Suisses étaient des gens pauvres, dûrs à la tâche, isolés par la géographie, contraints de gagner leur pain grâce à une agriculture de montagne ingrate, voire d'émigrer pour subsister. Et donc respectaient le travail, ainsi que les soldarités naturelles, locales, indispensables à la survie (par opposition à la pseudo-solidarité de la redistribution étatique).

Même chose aux Etats-Unis, peuplés par des colons qui ont dû créer leur nation à la force du poignet, et la défendre eux-mêmes les armes à la main.

Ce n'est pas un hasard si dans les deux pays existe une tradition de milice, et si les citoyens sont autorisés à détenir une arme chez eux (en ce qui concerne la Suisse, ce droit se restreint de plus en plus).

Bien entendu, il est tout à fait inimaginable d'autoriser, voire d'encourager les citoyens à s'armer pour se défendre, si vous n'êtes pas à 100 % sûrs de leur loyauté et de leur patriotisme.

Imaginez deux secondes le système suisse, où le citoyen-soldat est encouragé à conserver chez lui son fusil militaire, transposé dans une France ou des dizaines de milliers de "Français" immigrés sifflent la Marseillaise: inconcevable, bien entendu.

Ce modèle libéral est compatible avec l'immigration dans une certaine mesure: à la double condition que celle-ci n'excède pas un certain seuil quantitatif, et qu'elle se soumette aux règles strictes dictées par la communauté d'accueil, dont celle d'abandonner son identité et sa culture pour adopter celles de leurs hôtes.

Dès lors que ces deux conditions ne sont plus respectées, l'immigration devient profondément destructrice du consensus social, la liberté individuelle se transforme en guerre de tous contre tous et en guerre de communautés, et le libéralisme ne fonctionne plus.

C'est ce qui se passe aux Etats-Unis (qui souffrent de surcroît, maintenant, du fardeau socialiste avec la crise et avec Obama). C'est, je le crains, ce qui menace la Suisse. Je suis très inquiet pour l'avenir du modèle suisse. Je serais curieux d'avoir l'avis de Suisses sur le sujet.

__

(*) Illustrée par la mémé qui vient vous engueuler parce que vous traversez en dehors des clous. Son comportement peut être perçu comme attentatoire aux libertés individuelles, voire horriblement fâââchiste. En réalité, elle illustre simplement le fait que la liberté individuelle ne peut fonctionner, au sein d'une communauté, que si cette dernière est d'accord sur des règles communes, et les fait respecter sans faiblesse. Comparez le réel respect dont jouit la police, aux Etats-Unis, avec le mépris dont elle est la cible en France.

Robert Marchenoir

Ce que j'appelle la nécessaire cohésion sociale (désolé pour l'esprit de l'escalier...), ce n'est autre que le fameux lien sociâââl, le célèbre vivrensembleuh dont nous rebattent les oreilles les Degauche, les immigrationnistes, les droit-de-l'hommistes et les européistes.

Sauf que c'est exactement le contraire.

Les Degauche et leurs alliés font un diagnostic correct: a) la France (et les pays occidentaux frappés par l'immigration massive) manquent de lien social, b) c'est très préoccupant, car une société ne peut que s'effondrer sans cela.

En revanche, le remède qu'ils préconisent ne peut qu'aggraver la maladie. Ils nous disent qu'il y a le feu (correct), que le feu c'est mal et dangereux (correct), et qu'il convient urgemment de déverser des tombereaux d'essence sur l'incendie afin de l'éteindre (folie furieuse).

Ils omettent aussi de nous préciser que c'est eux qui ont allumé l'incendie.

Autrement dit, il est rigoureusement impossible de "créer du lien sociâââl" par voie de lois, de décrets, de censure médiatique, d'ordonnaces anti-racistes, de mesures gouvernementales de discrimination positive, de culpabilisation éhontée des citoyens parce qu'ils ne pensent pas le long des pointillés tracés pour eux.

Il est rigoureusement impossible de "promouvoir le vivrensembleuh" en forçant à cohabiter des populations qui s'y refusent (d'un côté comme de l'autre), en édictant des quotas obligatoires de "mixité sociale", en laissant croître et embellir l'immigration de populations qui affirment, désormais, leur volonté conquérante et leur refus de l'intégration.

Bien au contraire, tenter d'enfoncer les bons sentiments de force dans la gorge des gens, de cette manière, ne peut que décupler leur volonté de ne pas "vivre ensemble" avec des gens qu'ils n'ont pas choisis. Tenter d'imposer le lien social par voie étatique ne peut que détruire la confiance entre les gens.

Le lien social et la volonté de vivre ensemble se construisent à la base, entre des gens qui ont un passé commun. Ils ne peuvent exister que si des gens ont partagé la même vie, les mêmes épreuves, la même civilisation, pendant des années, pour ne pas dire des décennies, des siècles ou des millénaires.

C'est pourquoi les gouvernements ne peuvent rien y faire -- et certainement pas s'opposer à la volonté des peuples, qui s'exprime par ce fameux et prétendu racisme auquel il faudrait que les autorités s'opposent à tout prix. Ce qui constitue ni plus ni moins qu'une haute trahison.

C'est pourquoi l'immigration massive et incontrôlée, contre laquelle, dans leur grande sagese, les peuples s'opposent toujours quand ils ne sont pas baîllonnés, n'est certainement pas libérale.

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