Quelques nouvelles du "réchauffement climatique anthropique", et du prétendu "consensus scientifique".
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L'effet de serre est-il bien compris par le GIEC ? -- L'article des deux physiciens allemands, MM. Gerlisch et Tscheuschner, qui osaient mettre en doute l'existence même de l'effet de serre, et dont je vous avais parlé il y a 18 mois (déjà !) a finalement été publié par une revue peer reviewed prestigieuse, du groupe World Scientific.
Rappelons que l'article (voir ici sa préversion PDF) affirme que la description et la modélisation de l'effet de serre -- l'effet qui permet à l'atmosphère de conserver une partie de la chaleur émise par le soleil -- par le GIEC sont fausses, car incompatibles avec le second principe de la thermodynamique.
Lors de sa sortie, l'article avait été descendu en flammes par les "réchauffistes", essentiellement via des attaques ad hominem ou des arguments d'autorité. De réfutation sérieuse, point. Sa publication, après un examen de longue durée, par World Scientific, n'est pas une garantie d'exactitude en or massif, mais le signe, toutefois, que la qualité du travail de Gerlisch et Tscheuschner ne peut pas être dénigrée d'un simple revers de manche, "ah oui, ils sont surement payés par le lobby du pétrole", et autres arguments de haut vol généralement servis par les réchauffistes à ceux qui les gênent.
Sur le fond, la question est de modéliser convenablement le phénomène qui permet aux gaz atmosphériques de conserver une température moyenne d'environ 15°, et d'expliquer pourquoi, à certaines périodes, le manteau atmosphérique parait se réchauffer, et pourquoi, à d'autres, il parait se refroidir, toujours avec de grandes disparités régionales. Si le phénomène décrit par le GIEC et utilisé par ses modélisations est mal analysé, l'on comprendra que les modèles utilisés par le GIEC pour prédire le climat, déjà suspects de faire de nombreuses impasses, ne valent pas plus que le silicium utilisé pour les faire tourner.
Il existe des théories alternatives à cette version de l'effet de serre, rappelées sur cette page par l'irremplaçable Jean Martin.
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Consensus n'est pas japonais -- Non seulement la thèse du réchauffement anthropogénique laisse froid (facile, je sais) les scientifiques japonais, mais un rapport commandé par le gouvernement nippon (voir ici quelques passages traduits en anglais) à la Société Japonaise pour l'Energie et les Ressources (JSER) remet totalement en cause la validité des théories alarmistes du GIEC. Toujours résumé par Jean Martin :
- Quatre des cinq scientifiques du panel rédigeant le rapport estiment que les théories du GIEC sont entachées de graves erreurs. Le cinquième... est membre du GIEC, ce qui ne le disqualifie pas en soi. Mais c'est un spécialiste de modélisation informatique, pas un spécialiste de la complexité des phénomènes physiques sous jacents. Et visiblement, Jean Martin n'apprécie guère le caractère "abusivement simplificateur" de certaines de ses hypothèses.
- Voici le résumé par JM des propos des quatre sceptiques (sûrement des suppots du lobby japonais des vendeurs de tamagochi. Vu que le lobby du pétrole et du charbon japonais...):
Le professeur Siun Ichi Akasofu, se basant, entre autres, sur des données historiques, avait déjà contesté l'idée que la hausse récente des températures constitue une anomalie (voir ici) . En langage moins mesuré que le langage Japonais habituel, il précise que "Avant que quiconque ait eu le temps de s'en apercevoir , l'hypothèse (NDT: du GIEC) a été considérée comme une vérité...L'opinion qu'un grand désastre se produira de façon certaine, doit être éradiquée."
A noter, en anglais, un résumé du propos de M. Akasofu. Suite du résumé de J.Martin:
Le rapport disserte assez longuement sur les causes naturelles du changement climatique et notamment sur l'influence du soleil et de ses cycles éruptifs. Le rapport conclut que des recherches approfondies doivent être menées dans ce domaine tout comme dans celui des aérosols(tels que le DMS) et des nuages. " La discussion des propriétés et des durées de vie des aérosols dans les nuages dans le 4ème rapport du GIEC est insuffisante.
La conclusion (chapitre 4 du rapport) est intitulée : la théorie du réchauffement global anthropique est encore hypothétique. Le rapport s'achève sur une invitation à reconsidérer sérieusement les facteurs de variabilité naturelle avant d'effectuer les futures projections.
Le "consensus scientifique" tourne à la farce. Mais combien toutes les inepties commises au nom du RCA vont elles nous coûter ?
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D'ou vient le CO2 atmosphérique ? -- L'un des sujets de controverse entre le GIEC et les sceptiques est de déterminer la source des émissions de CO2 qui conduisent à l'augmentation très légère (385 molécules par million, soit quatre fois moins que dans un amphitéâtre fermé après deux heures de conférence sur la crise des subprimes par votre serviteur) de ce gaz dans l'atmosphère.
Une étude de l'université de Melbourne, rapportée par Anthony Watts, semble montrer que le décalage des concentrations de CO2 observé dans l'hémisphère nord et au pôle sud est impossible à expliquer si le CO2 en augmentation est uniquement celui lié à nos activités. Cette hypothèse ne cadre pas avec ce que nous savons du temps nécessaire à la dispersion uniforme dans toute l'atmosphère de grandes quantités de CO2 émises principalement dans l'hémisphère nord.
Le chercheur australien (Forcément vendu à Exxon Mobil, comme chacun le sait) en déduit prudemment que la source principale d'augmentation du CO2 dans l'atmosphère doit être "soit équatoriale, soit globale".
Voilà qui donne du crédit à la thèse selon laquelle la concentration de CO2 ne serait pas la cause du réchauffement climatique, mais une conséquence, liée à la baisse de la capacité d'absorption de ce gaz par les océans quand ils se réchauffent. Cette thèse expliquerait le décalage moyen de 800 ans (!) entre les courbes de CO2 et de température des climats passés obtenues par forages glaciaires. Toutefois, des incertitudes subsistant sur les méthodes de mesure des concentrations de carbone dans les forages glaciers, il est encore bien trop tôt pour formuler une théorie définitive sur cette question.
Visiblement, le cycle du CO2 atmosphérique mériterait des investigations complémentaires...
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Les températures, vous les voulez comment ? crues, ou assaisonnées ? -- Oh, et pour terminer: Il semblerait que les "techniques d'ajustement statistique" utilisées par certains organismes pour transformer des milliers de températures brutes en températures moyennes introduisent systématiquement un biais "positif", donc "réchauffant", dans les chiffres obtenus et diffusés au public. Non, c'est dieu pas possible ?
Curieusement, ce biais statistique est nul jusqu'aux années 50 puis augmente pour dépasser 0,6°F, soit la moitié de l'augmentation de température "décelée" par le GIEC sur la période... Vous avez dit "bizarre" ?
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C'est tout pour aujourd'hui !
Retrouvez d'autres nouvelles climato-sceptiques dans la rubrique "environnement" de ce blog.
Je suis le blog de Jean Martin depuis plus de deux ans. Il est remarquable par les sources d'informations que seul, Laurent Cabrol, a essayé de reprendre dans son livre sur le climat.
L'esprit critique n'existe plus et on le voit tous les jours sur les plateaux de télé ou de radios à propos de la crise financière qui provient des requins de la Finance et des Grands patrons qui se goinfrent....
Diffuser du sensationnel, de l'émotionnel négatif touche 11 personnes alors que du positif n'en intéresse que 3 ou 4 !
Les politiques, l'ont bien compris avec les media, et passent leur temps à surfer ou a gérer le catastrophisme faute de proposer des solutions au troupeau qui bêle en se dirigeant aveuglément dans le gouffre
Rédigé par : Blanc Cassis | vendredi 27 mars 2009 à 06h46
Il est en effet possible que le CO2 soit une conséquence et pas une cause.
TOUTEFOIS. Ca ne remet nullement en cause un principe de précaution élémentaire, qui consiste à éviter toutes les causes possibles d'aggravation de la crise écologique globale (pas que climatique).
Quand on sera plus sûr des causes et des conséquences il sera temps d'en prendre acte, dans une terre en bon état.
Rédigé par : Galuel | vendredi 27 mars 2009 à 08h29
"un principe de précaution élémentaire": ne pas utiliser le feu, ça brûle...
Respecter son environnement, ce n'est pas du principe de précaution, c'est du bon sens...
Rédigé par : damien | vendredi 27 mars 2009 à 08h59
Par contre, il n'a pas l'air urgent de prendre des précautions avant de dilapider des milliards en prétendant contrer des effets dont il apparaît de plus en plus qu'ils ont été analysés n'importe comment...
«Les gaz à effet de serre ne sont pas l'alpha et l'oméga du climat sur Terre. Et l'idée que l'homme pourrait stabiliser un système aussi complexe par des décisions simples n'a guère de sens.» Charles Muller.
Rédigé par : Franck | vendredi 27 mars 2009 à 09h56
Le doute fait enfin son chemin ; le GIEC va-t-il une nouvelle fois balayer son contradicteur comme vendu aux pétroliers ? Les lobbies écologistes vont devoir reprendre l'offensive, je crains un nouveau Grenelle !
Rédigé par : lolik11 | dimanche 29 mars 2009 à 19h34
Bonjour, Une info importante:De nouvelles analyses à ultra-haute résolution de carottes de glace du Groenland révèlent que le climat a basculé extrêmement brutalement, en quelques années, à la fin de la dernière période glaciaire voici environ 10 000 ans. C'est ce que montre l’équipe internationale qui a analysé les carottes du forage profond NorthGRIP, à laquelle les paléoclimatologues français du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA – CNRS – Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ont participé. Les chercheurs ont mis en évidence que ces brusques changements climatiques sont liés à des modifications radicales de la circulation atmosphérique. Ces résultats sont publiés le 19 juin 2008 dans Science et Science Express.
Cordialement
Rédigé par : Chris | lundi 30 mars 2009 à 11h57
Il faut saluer le travail remarquable des savants tels que Gerlich et Tseutschner, Lindzen, Svensmark, Royce, Miszcolski et bien d'autres qui, dans des conditions difficiles, privés de crédits, insultés, ont voulu faire de la vraie science et non pas aller à la bonne soupe des fonds généreusement distribués pour prouver le réchauffement climatique. Grâce à eux, une théorie cohérente du climat se profile. Elle aurait du être achevée il y a dix ans, si les média, les politiques et l'ONU n'avait pas combattu leurs efforts avec acharnement.
Cette théorie pourrait bien être la suivante :
L'effet de serre résulte essentiellement de la vapeur d'eau. La contribution du CO2 est minime, celle du méthane et d'autres gaz tout à fait négligeable. La vapeur d'eau provient essentiellement des océans, un peu de la végétation, très peu des cours d'eau et des lacs. La vapeur d'eau se transforme partiellement en nuages qui agissent comme un parasol, et limitent l'échauffement au niveau du sol et la mer. La formation des nuages est facilitée par le bombardement de rayons cosmiques de la planète (Svensmark). Or l'intensité de ce bombardement varie avec l'activité solaire qui crée un champ magnétique plus ou moins important, et qui dévie ces rayons cosmiques.
Gerlich et Tscheuchner, à juste titre, observent que le système climatique terrestre n'a pu demeurer stable, à quelques fluctuations près, que s'il obéissait aux lois de la thermodynamique, et particulièrement à la deuxième loi, et ont conclu que l'effet de serre était forcément limité. Dès lors, ce ne peut être que l'activité solaire, renforcé par Le rayonnement cosmique, qui commande les températures. Les observations de Lindzen et Royce leur donnent raison : l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère est compensée par la diminution de l'humidité relative. Dès lors, l'effet de serre est maintenu juste au dessous d'un niveau maximum.
Toutes ces avancées scientifiques, les mathématiciens, informaticiens et ordinateurs sont incapables de les modéliser. C'est pourquoi il faut ranger les super-modèles qui alimentent les élucubrations du GIEC au rayon des boules de cristal qui servaient autrefois aux augures à prédire l'avenir.
Oui, mais...Tout un énorme business s'est créé autour du réchauffement climatique, n'est-ce pas Monsieur Albert Gore ? La peur du réchauffement climatique est la bienvenue pour les gouvernants qui pourront trouver des ressources financières formidables en taxant le carbone (tout ce que vous consommez a nécessité de l'énergie et sera donc taxable). Cette peur est pain bénit pour tous ceux que la démocratie gêne : pour sauver la planète, on peut transgresser les règles démocratiques. Et d'aucun de préconiser un gouvernement mondial. L'ONU ? pourquoi pas, même si ses dirigeants se sont discrédités dans d'énormes scandales tels que ceux de l'affaire pétrole contre nourriture qui a coûté son poste à Koffie Annan et à ses plus proches collaborateurs.
Autrefois, les dictatures s'imposaient par la force, en fusillant, en emprisonnant, en créant des camps de concentration, en remplissant les asiles psychiatriques.
Ces techniques ne sont plus utilisables par les gouvernants d'aujourd'hui, mais ils ont découvert les ressources illimitées de la manipulation. Mentez, et répandez vos mensonges par tous les médias que vous dominez ou que vous stipendiez...Et les peuples s'inclineront.
Voila la réalité du réchauffement climatique ... et de bien d'autres fables chères à nos gouvernants.
Rédigé par : michel | lundi 30 mars 2009 à 19h17
Bonjour,
je suis très heureux d'avoir lu cet article car il y a longtemps que je suis un adepte du "Réchauffement Climatique Politique et Économique" Il est en effet aisé pour nos hommes politiques de se mettre encore un peu plus d'argent dans les poches et d'aider leurs amis industriels à se gaver en pondant des lois sur une soi-disant menace globale.
L'eau occupe une surface de plus de 70% de la planète, les pays où l'industrialisation est très forte n'occupent guère que 30% des 30% restant. Cela donne environ 10% du total de la surface du globe d'où l'homme est supposé modifier le climat. De plus de nombreuses personnes s'accordent à dire que chaque 100 000 ans la terre subit une aire glacière d'environ 90 000 ans et que nous serions au bout de notre aire tempérée. D'où un possible retour vers le froid en lieu et place de ce réchauffement global. Si je suis convaincu que nous devons tout faire pour préserver la terre et ses réserves, je suis contre la propagande éhontée au sujet du réchauffement climatique.
Il faut aussi penser sous un autre point de vue, les dinosaures ont disparus sans aide humaine, il y a 10 000 ans la forêt amazonienne était une savane, les mammouths ont disparus avant l'aire industrielle et l'homme est amené à disparaître un jour ...
Mais la planète se passera très bien de ses interventions néfastes au nom du sacrosaint argent et du pouvoir intemporel.
Rédigé par : Axel | mardi 31 mars 2009 à 13h57
correction:dans mon énumération de savants, lire Roy Spencer, et non pas Royce.
Rédigé par : michel | mardi 31 mars 2009 à 17h57
Une autre vérité qui dérange . Une nouvelle recherche suggère que le niveau
de CO2 de l'atmosphère était beaucoup plus élevé pendant la période chaude
médiévale qu'aujourd'hui.
180 ans d'analyse chimique du CO2 atmosphérique , publié dans la
prestigieuse revue "énergie et environnement" par le Dr Ernst-Georg Beck.
Ces données montrent également que les niveaux de CO2 ont été beaucoup plus élevé que
celui d'aujourd'hui en 1940 et 1827
Voir la courbe
http://denialdepot.blogspot.com/2009/04/co2-levels-may-have-been-over-2000ppm.html
180 Years of atmospheric CO2 Gas Analysis by Chemical Methods, published in
the prestigous Journal "Energy and Environment" by Dr Ernst-Georg Beck.
http://www.biokurs.de/treibhaus/180CO2_supp.htm
Les niveaux de CO2 ont à peu près la même valeur aujourd’hui.que pendant la période pré-industrielle
Comment et pourquoi nous dit-on l’inverse ?
CO2 is not causing warming or climate change. It is not a toxic substance or a pollutant
http://canadafreepress.com/index.php/article/6855
Rédigé par : Daniel | dimanche 19 avril 2009 à 22h31