Pendant que le monde avait les yeux tournés vers la mort de Michael Jackson, s'est jouée, presque discrètement, au congrès des USA, une partie
importante pour l'avenir des économies mondiales, déjà bien mises à mal
par la crise financière.
La loi Waxman-Markey, du nom de ses deux promoteurs (démocrates),
également intitulée "American
Clean Energy and Security Act of 2009" vient
d'être votée ce vendredi à une très courte majorité à la
chambre (219 pour, 212 contre, majorité à 218...), et seule une défaite
au sénat pourrait empêcher un prochain désastre.
Une loi anti-carbone
majeure
La loi en question a pour but de lutter contre "le changement
climatique", suivant en cela la ligne des Climato-alarmistes. Passons
sur la mise en place d'un schéma de réduction des émissions carbonées
par système de taxation par quotas d'émissions échangeables (cap and
trade), qui prévoit d'abaisser de 80% (!) la consommation d'énergies
fossiles d'ici 2050. C'est scientifiquement stupide (je
ne détaillerai pas une nouvelle fois ici les raisons scientifiques de
mon scepticisme climato-carbonique longuement exposées par ailleurs, ici, ici, ici, ici, et
là), et assez rapidement, avant une dizaine d'années, les
américains reviendront à la raison. Certes, l'économie américaine n'a
sûrement pas besoin d'un tel fardeau supplémentaire en ce moment, mais
au point ou ils en sont, ça en plus ou en moins...
La loi comporte de nombreuses provisions visant à promouvoir les
énergies vertes et les produits à "faible empreinte carbonique".
Gaspillages certains, mais là n'est pas le pire, à ce niveau, cela
reste une affaire intérieure aux USA.
Mais il est une des provisions de la loi qui est porteuse de désordres
économiques mondiaux graves à court et moyen terme.
L'hydre protectionniste
est de retour
Sauf amendement de dernière minute, il semble bien que la loi impose,
sans voie de recours, au président et à son administration de
mettre en place des barrières douanières aux importations des
pays qui failliraient à leur "devoir de réduction des émissions de
CO2". Soyons clairs, ce sont la Chine et l'Inde qui sont visées. A ce propos, on s'étonnera du silence de tous ceux qui dénonçaient "l'impérialisme américain" quand le président s'appelait Bush. Car il s'agit d'une loi déterminerait les droits de douane envers certains pays en fonction des choix politiques qui y seraient faits. J'ignore s'il y a des précédents, mais cela ressemble fort à du chantage envers des états souverains.
Bref, au nom d'une menace fictive née d'une démarche de politisation de
la science dont il faudra bien qu'un jour la justice se demande "à qui
cela profite", le congrès est en train de refaire, au milieu d'une
crise financière grave, le coup de la loi ultra protectionniste
dite Smoot-Hawley.
Cette dernière, entrée en discussion mi 1929 et définitivement votée en
juin 1930 malgré l'opposition de plus de 1000 économistes les plus
prestigieux de l'époque, avait imposé des droits de douane sur 20 000
produits importés, conduisant les partenaires commerciaux des USA à des
représailles de même nature, ce qui avait fait chuter le commerce
mondial de plus de 66%, contribuant grandement à transformer la crise
financière de 1929 en une dépression généralisée durable.
Nombre de personnes croient de bonne foi que la concurrence des pays à bas
salaires supprime des emplois chez nous. Pour comprendre pourquoi la
fermeture des frontières au commerce est un deal perdant-perdant, outre
les
anciens articles d'oblib tel que celui ci, je vous suggère cette
parabole du Professeur Boudreaux, de la George Mason
University, dont voici un extrait :
Suppose, for example, that shirts can be made in one of two ways. The first is by hand. It costs a shirt maker using this method—regardless of how many shirts he produces—$250 to produce each shirt. Working full-time producing shirts by hand, the shirt-maker can produce 10 shirts each month. The second way to produce shirts is in a highly mechanized factory. If the factory runs at a peak capacity of a million shirts monthly, each shirt costs $5 to make. But because building and equipping the factory requires a huge initial investment, operating the factory at less-than-full capacity causes the cost of each shirt to rise. The reason for this increase is that producing fewer shirts denies the shirt-maker the opportunity to spread the investment cost over maximum output. The smaller the factory’s output, the higher the cost of each shirt.
Which method of production would a shirt-maker use? The answer depends on the size of his market. If a shirt-maker expected to serve a market of millions of people, he would use the factory method. But if he expected to serve a market of only a few dozen potential customers, he would produce shirts by hand. If each shirt-maker had access only to small markets, the price of shirts would be higher than it would if shirt-makers had access to larger markets. This example provides one important justification for free trade: by expanding markets beyond political boundaries, firms can take better advantage of what economists call “economies of scale” and allow consumers to enjoy lower prices.
Ceux qui croient que ce qui n'est plus importé sera intégralement
remplacé par de la production locale se trompent lourdement: en
augmentant le prix des marchandises accessibles aux particuliers, faute
de concurrence internationale et d'intérêt à rechercher les modes de
production les plus efficaces, le protectionniste réduit grandement le
nombre de transactions effectivement réalisables, faute d'argent. Le
résultat du protectionnisme est donc une contraction nette des
économies. Inutile de dire que dans le contexte actuel, cela tient du
suicide économique.
Si le Waxman Markey Bill passe le cap du sénat, alors le futur s'annonce dramatique. Aux dernières nouvelles, le vote serait très serré, comme à la chambre.
(Nb dernière minute : Il semblerait que la version définitive du Bill (1200 pages que je n'ai pas eu le courage de lire en entier) ne prévoie une entrée en vigueur qu'en 2012 - espérons que d'ici là, entre l'OMC et la montée du scepticisme, son volet protectionniste soit éliminé)
A qui profite l'horreur économique ?
Toute cette agitation autour du climat fait la fortune de quelques opportunistes qui surfent sur la vague verte, et le système de "cap and trade" bénéficiera entre autres directement à un certain Al Gore, déjà présenté sous son vrai jour ici, fondateur d'un Hedge Fund dénommé General Investment Management LLP, et entre autres partie prenante de la principale bourse d'échange de tonnes de carbones, sise à Chicago, et également actionnaire important de fonds d'investissements plus diversifiés mais également présents dans le "vert", comme Capricorne, présidé par le producteur de son film, un certain Jeffrey Skoll, ou encore Kleiner-Perkins. Toutes ces fonds possèdent des parts importantes dans des sociétés qui seront, à titres divers, supposées bénéficier des subventions vertes induites par les différentes lois écologistes votés par le congrès et les états locaux. Le principal réseau d'investissement vert, l'INCR, déjà évoqué ici, dont les membres pèsent plus de 7 000 milliards de $ de bilan (3 fois notre PIB) peut également se frotter les mains si la loi passe telle quelle.
Al Gore a été interrogé par le congrès, dans le cadre des discussions préliminaires sur le Waxman Markey bill, le 24 avril 2009. La représentante républicaine Marsha Blackburn lui a posé des questions portant sur ses intérêts dans des entreprises qui allaient manifestement profiter de la nouvelle législation cap and trade. Il a répondu très succinctement et évasivement sur ses affaires, concédant juste qu’il était associé de Kleiner Perkins. La transcription de son audition comporte la réponse suivante: “chaque penny que j’ai gagné, je l’ai mis directement dans une association sans but lucratif, Alliance for Climate Protection". Pure Tartufferie, comme l'attestent ses lourds investissements dans Capricorne, Kleiner Perkins (un fond qui a investi 1 Milliard dans diverses industries vertes qui seront directement bénéficiaires du Waxman-Markey bill) et GIM, qui n'ont rien de philantropique.
Je n'ai rien contre les gens qui investissent dans ce qu'ils croient, mais lorsqu'ils font financer leurs aventures par le contribuable, faussent la concurrence en se faisant voter des lois sur mesure, tout en adoptant un style de vie de milliardaire qui tranche avec leurs appels à la frugalité pour le reste du monde, et ce en mentant effrontément à leur congrès... Très clairement, nous sommes en présence d'une escroquerie. Vers un Carbon Gate ? Un Gore Gate ? D'ici à ce que mon poisson d'avril 2008 devienne réalité...
Vague de bon sens sur le monde
Pendant que le congrès américain plonge vers l'horreur protectionniste, dans le monde entier, le scepticisme carbonique gagne du terrain. Selon cet article du Wall Street Journal, une vague de bon sens est en train de submerger nombre de nations, et le nombre de voix qui n'hésitent plus à qualifier les théories du GIEC d'élucubrations sans fondement ou d'escroquerie s'accroit dans de notables proportions.
L'Australie et la Nouvelle Zélande viennent d'annuler les lois "anti-carbone" qu'elles avaient promulgué. Les académies des sciences de Pologne et du Japon viennent de publier des documents prenant ouvertement position contre les thèses réchauffistes, qualifiées en termes très durs.
En Australie, un livre d'un scientifique réputé, Ian Pilmer, qui démonte les thèses du réchauffement avec rigueur en est a sa cinquième réédition, au point que même des "réchauffistes" australiens en viennent à exprimer des doutes sur leurs croyances initiales. Les sondages d'opinion montrent une chute du soutien populaire à la thèse du réchauffement d'origine carbo-humaine. La même tendance est observable un peu partout, le point culminant du scepticisme étant observable en République Tchèque, ou la croyance réchauffiste ne recueillerait plus que 11% d'adhésion.
Même aux USA, plus de 700 scientifiques de haut niveau ont, à l'instigation du sénateur républicain James Inhofe, témoigné devant le congrès des insuffisances des théories du GIEC. La controverse sur le climat est vivace dans la presse, et la très faible majorité obtenue par Waxman-Markey à la chambre montre que la thèse du réchauffement anthropogénique n'est pas à l'abri d'un discrédit croissant.
Et en France ?
Malheureusement, chez nous, la frontière, qui avait arrêté, on s'en souvient, le nuage de Tchernobyl, semble aussi peu perméable à cette montée du réalisme.
Malgré le fait qu'aucune des prévisions du GIEC pour la première décennie ne se soient réalisées, qu'aucun des modèles du GIEC n'avait anticipé la tendance au léger refroidissement observable depuis 2002, que toutes les prévisions apocalyptiques concernant le niveau des mers ou la disparition des ours aient été balayées par l'observation de la réalité, nos ministres Borloo et sa cour (Nathalie Kosciuzko Morizet en tête) ont imaginé un "Grenelle de l'Environnement" dont les dégâts sur notre économie (un exemple) s'annoncent considérables, tout en lançant des attaques ab hominem contre ceux qui osaient remettre en cause le dogme réchauffiste.
Notre président lui même vient d'affirmer que l'investissement dans les énergies et les industries à "faible empreinte" carbonique était l'avenir, et s'apprête à y jeter des milliards qu'il espère que les français lui prêteront pour ce faire. Il nous annonce déjà une taxe "carbone" pour remplacer la taxe professionnelle, qui ne fera que s'ajouter aux taxes sur les factures EDF pour financer l'achat à perte d'énergie éolienne et solaire, sans oublier notre TIPP, déjà la plus chère du monde.
Ce n'est pas aux USA que nous devons chercher l'inspiration de nos politiques en la matière, mais en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Il faut d'urgence réexaminer toutes les lois votées au nom de la lutte contre le réchauffement, les abroger, et surtout virer pour incompétence notoire tous ceux qui ont poussé pour que ces lois soient appliquées. Exit Borloo ! Dehors NKM ! Un tel exemple d'ineptie politique ne peut rester sans sanction.
Conclusion
Pour éviter une prétendue catastrophe climatique qui tient plus du fantasme que de la prévision scientifique dans 50 ou 100 ans, la majorité démocrate du congrès, oubliant toutes les leçons du passé, est prête à déclencher une catastrophe économique certaine dès les années à venir, le tout sous l'impulsion d'une clique intéressée qui a fabriqué de toute pièces une crise médiatique à partir de données scientifiques tout à fait discutables.
Cette escroquerie détruira des millions d'emplois dans le monde, risque de provoquer des crises géopolitiques graves (les peuples désespérés économiquement ont parfois des réactions imprévisibles), sans doute de graves tensions diplomatiques, sur fond de guerres dont on espère qu'elles ne resteront que commerciales.
Le tout en pleine crise financière majeure. Tout ça pour moins de 1°C de différence en 2100.
Je ne suis pas un fan des théories du complot, mais tout de même, une telle concommitance de "décisions malheureuses" ne laisse de m'interroger sur les vraies motivations de ceux qui tirent les ficelles de ce genre de décision. L'argent ? Certes, mais qu'y aurait il de plus idiot que de vouloir être riche dans une économie en perdition ? Alors quoi ?
Il ne reste plus qu'à espérer que le Sénat Américain soit sensible au retournement d'opinion en train de s'opérer, et nous enlève dans les jours qui viennent une bonne raison de s'inquiéter.
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Génial tout ça.
Faut-il qu'on apprenne à marcher au pas, saluer nos führers verts en tendant le bras tout en arborant un sourire béat ?
Ah non, c'est démodé et trop évident tout ça.
Mon avis est qu'on risque de finir comme en Corée du Nord, sans savoir pourquoi on aura tant de malheur et à cause de qui.
Plus sérieusement, on en parle mais quelle pourrait être notre influence face à ce genre de chose ? surtout en France.
Par exemple, au travail, la plupart de mes collègues sont intimement convaincus que le climat se réchauffe avec comme preuves indiscutables de "on en parle partout", de "y'a plein d'études scientifiques qui soutiennent cette théorie" et de "t'as qu'à regarder dehors".
Bien entendu, ce sont les mêmes qui sont de gôôôche (lire humanistes contre la pauvreté, pour la redistribution en prenant aux "riches" et contre les immondes banquiers-traders capitalistes ultra-libéraux).
L'impression parfois de vivre dans 1984 est effrayant.
Rédigé par : Mr_Zlu | lundi 29 juin 2009 à 06h27
L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont annulé leurs lois anti-carbone? You made my day. Je suis de bonne humeur pour la journée là.
Rédigé par : Naufrage | lundi 29 juin 2009 à 07h05
En ce qui concerne les USA, il semble qu'il sera difficile au Waxman Markey Bill d'obtenir les 60 voix nécessaires pour son adoption par le Sénat, d'autant plus que la présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, partie en tournée de propagande auprès du gouvernement chinois début juin s'est vue dire que la Chine et l'Inde ne vont certainement pas s'engager sur des limitations d'émissions qui freineraient leur progression économique lors de la Conférence climat du CCNUCC de décembre, à Copenhague, qui doit décider des mesures qui succèderont au Protocole de Kyoto en 2012. Pour Mme Pelosi, partie gonflée à bloc par le vote du Waxman Markey Bill par sa Chambre, ce fut une bonne douche froide chinoise !
La question des taxes carbone aux frontières prévues par le Waxman Markey Bill, et réclamée avec excitation par Sarkozy pour l'Europe constituerait purement et simplement une déclaration de guerre économique à la Chine et à l'Inde. De telles mesures seraient évidemment attaquées par les pays en développement dans le cadre de la procédure des règlements des différends de l'OMC. Il est très probable que l'OMC invalide de telles taxes aux frontières : les Etats ont le droit d'appliquer aux importations les taxes qui pèsent sur leurs productions nationales, mais le cap and trade system n'est pas une taxe ! Les pays qui décideraient de taxations carbone aux frontières se mettraient hors la loi internationale. Les pays en développement peuvent d'autant moins tolérer un tel protectionnisme que l'argument utilisé pour le CO2 serait susceptible de l'être également pour les questions d'inégalité de protection sociale, de législation du travail, etc.
On sait à quoi peut mener la guerre économique. Je rappelle que Pearl Harbour a été déclenché par les Japonais en réponse à l'étranglement économique provoqué par les divers embargos décidés par FD Roosevelt contre leur pays.
Vouloir imposer par la force des limitations de CO2 à la Chine, à l'Inde et aux autres pays en développement dont l'industrie émerge au niveau mondial, et donc vouloir mettre un frein à leur développement aurait des conséquences géopolitiques désatreuses pour la paix.
Je le dis tout net, l'Europe de Barroso et Sarkozy marche sur la tête, et les USA d'Obama sont gagnés par la même folie. Il faut absolument que les citoyens manifestent bien fort leur opposition à leurs aventures insensées.
Rédigé par : michel | lundi 29 juin 2009 à 07h29
@ Michel: la majorité au sénat est à 50+1 (ou 50+ voix du VP); Le chiffre de 60 est souvent cité, mais c'est juste un seuil qui facilite la procédure pour la majorité (je ne connais pas les détails de la procédure du vote au sénat US...)
Rédigé par : vincent | lundi 29 juin 2009 à 08h00
@Michel
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Je le dis tout net, l'Europe de Barroso et Sarkozy marche sur la tête, et les USA d'Obama sont gagnés par la même folie. Il faut absolument que les citoyens manifestent bien fort leur opposition à leurs aventures insensées.
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En émigrant massivement en Australie ou en Nouvelle-Zélande par exemple...
Déjà que le gouvernement néo-zélandais a reconnu l'impact néfaste du droit de sol malthusien, cette abolition fait que j'ai de plus en plus envie d'aller voir là-bas...
Rédigé par : Mr_Zlu | lundi 29 juin 2009 à 09h58
Quelle fougue!A vous lire, on en viendrait à regretter G;Bush.Il est vrai que celui-ci avait une réputation inoxydable d'imbécile,alors que Barack a est lui auréolé de toutes les qualités,bien qu'il déclare que le CO2 est un polluant qui détruit l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons!
Il faudra tout de même qu'un jour nous nous posions des questions sur le fonctionnement de notre système démocratique,sur la façon dont nous donnons "les commandes" à des gens qui n'ont aucune compétence;aucune valeur citoyenne généralement?
Votre diatribe sur le réchauffement climatique est certes plausible,et il contient la réponse à votre question sur le "complot"
Vous affichez avec fougue votre propre conviction.En face, les protagonistes du RCA ont eux-même des convictions inébranlables.
Les données(plus ou moins fiables,ou trafiquées) les graphiques, les reconstructions climatiques,les théories, les modèles,les prévisions(à 100 ans, cela en devient risible) tout ce fatras de déclarations, d'articles vont dans tous les sens, et on en vient à se demander comment des scientifiques peuvent continuer de se contredire l'un l'autre et encore avoir la moindre crédibilité?(Voyez par exemple une étude exemplaire
:http://www.oceanclimate.de/A_Large_Scale_Experiment_with_Climate/A_Large_Scale_Experiment_with_Climate.html
Ce qui à mon avis fait le succès de la théorie du RCA,c'est l'exploitation habile d'un sentiment diffus de culpabilité du bien -être qui est distillé à longueur d'année dans tous les domaines:nous sommes coupables d'avoir élaboré un modèle de développement qui ne peut qu'être néfaste,nous sommes coupables d'exploiter les richesses de la terre que nous volons aux sociétés qui se sont révélées incapables d'en tirer profit.Cela ne peut que mal finir:le réchauffement climatique, la pollution,la faillite du système capitaliste etc... les gens qui se répandent en prophéties catastrophiques ne peuvent que rencontrer un écho dans nos sociétés inquiètes,où l'on a institué le principe de précaution en dogme( j'appelle cela le syndrome de la ceinture de sécurité)
Il n'y a pas de complot(sauf que certains ont bien compris le parti que l'on pouvait tirer de cette folie,au même titre qu'un Raël ou que toute secte),et vous aurez autant de mal à faire revenir les gens à la raison, que de faire revenir un protestant à la "bonne religion"
Rédigé par : joletaxi | lundi 29 juin 2009 à 11h38
Le RCA :
Pour Sarkozy, c’est promouvoir le nucléaire ! C’est tellement clair ! Boorlo et Morizet ne font que de la figuration. On installe deux trois éoliennes, trois quatre centrales solaires mais a coté on lance plusieurs chantiers majeurs d’EPR…
Pour Obama, c’est réduire la dépendance énergétique des USA. Car la Chine et l’Inde vont consommer de plus en plus de pétrole qui va se faire plus rare et cher. C’est la Crise Energétique !
Mais bon je vois pas pourquoi on aborde pas cette question directement plutôt que de passer par le mensonge du RCA. C’est malsain. Peut être pensent ils que la Crise Energétique c’est plus effrayant ?
Pour Gore, c’est faire du fric. Gore, c’est une agence publicitaire qui bouffe à tous les râteliers.
Rédigé par : jb7756 | lundi 29 juin 2009 à 12h07
Bonjour,
Etant donné l’émergence de nouveau pays (consommateurs) et de la limite des ressources sur la Terre. Il va bien falloir repenser la société de consommation actuelle, je pense qu’avoir le choix entre 100 yaourts, me parait de plus en plus risible. Le réchauffement climatique est peut être une hérésie (c’est comme pour la crise, tout et son contraire est dit), mais la destruction de la planète par l’homme ne l’est pas. Si cela peut permettre une prise de conscience de la part des différents peuples, je lui trouve un aspect positif. La démographie mondiale prévoyant pour bientôt 9 milliards d’individu, qui veulent eux aussi consommer, il faudrait Plusieurs planètes comme la terre si tous le monde devaient consommer à l’occidentale. Sans cette prise de conscience, au-delà de tout phénomène négatif de l’économie, c’est bien la nature de l’homme qui va reprendre ces droits et détruire son voisin pour manger.
On peut aussi parler de la place de l’humain sur la terre, j’aurais tendance à vouloir vivre en harmonie avec la terre qui m’héberge.
Rédigé par : keyvanovitch | lundi 29 juin 2009 à 12h32
@keyvanovitch
Et si tous les habitants de la terre avaient un ordinateur et une connection internet, il faudrait combien de planètes?
Cela me fait marrer ces écolos qui profitent du bien fait de la société moderne et qui crachent continuellement dessus.
Rédigé par : floyd | lundi 29 juin 2009 à 13h04
@ Floyd,
C’est la première fois qu’on me targue d’écolo ... cependant, je me pose des questions. Est-ce que parce que j'ai la chance de vivre dans un pays "industrialisé" et "développé" que je ne peux pas voir un point de vue sur le développement de la planète? J'aime le progrès autant que la planète, et ce n'est pas forcément paradoxal.
Je ne vois aucun rapport entre le fait d'utiliser au mieux les ressources planétaire pour éviter certaines catastrophes humaines et posséder un ordinateur. Parce que, je considère l’écologie, je devrais vivre dans une grotte, avec des Silex et une peau de bête ? Ridicule…
Le but de partager une opinion (économique, politique, social ...) sur un blog est le dialogue.
Rédigé par : Keyvanovitch | lundi 29 juin 2009 à 14h38
@Keyvanovitch
Vous dites : 'il faudrait Plusieurs planètes comme la terre si tous le monde devaient consommer à l’occidentale'. Alors je repose ma question, auquel vous n'avez toujours pas répondu : 'Serait-ce raisonnable pour la planète si tout le monde possédait un ordinateur et une connection internet'.
Peut-être vous n'êtes pas au courant, mais l'informatique est un gouffre d'énergie. Alors les beaux discours moralisateurs, il faudrait peut-être se les appliquer à soi-même. Les éco-bobos sont des hypocrites de la pire espèce. Ils se donnent bonne conscience en consommant du bio ou en triant leurs déchêts, mais cela n'empêche d'utiliser les gadgets modernes comme l'ordinateur ou le téléphone portable. Et après ils viennent nous dire qu'on ne peut plus continuer comme cela. Qu'ils montrent l'exemple en allant élever des chèvres dans la montagne, ou qu'ils se taisent.
Rédigé par : floyd | lundi 29 juin 2009 à 15h09
Merci, j'étais pas au courant. ;-)
L'alimentation est de première nécessité, pas l'informatique. Ensuite, l'énergie consommée entre l'agriculture et l'informatique, n'est sans aucune comparaison. Je ne connais pas les chiffres, mais je pense que l’agriculture est bien plus consommatrice d’énergie pour une petite partie de la population et pour en plus pas mal de gâchis.
Je disais, juste l’aspect positif que pouvais avoir cette doctrine du réchauffement climatique. D’après votre discours, soit on se tait et on vit dans la société sans pour autant la critiquer, soit on se marginalise. c'est tolérant. Je n'ai pas la solution miracle pour autant. Je ne pense pas qu'on tuera son voisin parce qu'il a internet, mais plus parce que lui mange et pas moi.
Rédigé par : Keyvanovitch | lundi 29 juin 2009 à 17h18
L'aspect positif de cette hystérie collective est que cela m'a ouvert les yeux. Je n'étais pas spécialement contre le bio ou les énergies renouvelables il y a quelques années, mais depuis le matraquage jour et nuit concernant le catastrophisme écologique, je me suis rendu compte que c'était devenue une religion. "Si vous ne mangez pas bio ou triez vos déchets, vous détruisez la planète". La manipulation des gens par la peur est vieille comme le monde. Grâce à internet, j'ai découvert ce blog. Même si je ne partage pas tous les opinions de Vincent, je suis souvent d'accord avec ses articles, qui sont très bien argumentées. Je trouve très dommageable pour la démocratie que les grands médias ne donnent qu'un point de vue. C'est pour cela que je suis convaincu que l'avenir de l'information c'est internet.
Rédigé par : floyd | lundi 29 juin 2009 à 18h11
@ Floyd & Keyvanovitch (ça fait très "match pour la suprématie mondiale au temps de la guerre froide", çà... Après Fisher-spassky, voici Floyd-Keyvanovitch...)
L'opinion exprimée dans le premier post de Keyvanovitch, quoiqu'on en pense, est partagée de bonne foi par bien des personnes. Il est donc indispensable d'y répondre sur le fond.
Il se trouve que bien des affirmations sont démenties par les faits. Passons en qqs unes en revue:
"Etant donné l’émergence de nouveau pays (consommateurs) et de la limite des ressources sur la Terre" :
cette limite est assez lointaine. La première ressource de la planète est le génie humain: celle qui transforme une huile nauséabonde en carburant, ou les déserts de palestine en verger israélien.
Ce que chaque mètre carré de terre cultivable, chaque veine de sous-sol, peut produire aujourd'hui, n'a rien de comparable à ce que cela pouvait produire hier, et n'a rien de comparable à ce que cela produira demain.
Ajoutons qu'aux ressources importantes d'hier (bois de chauffage) ont été substituées d'autres ressources (charbon) puis d'autres (pétrole, électricité), et demain, qui sait... Quoique la lecture de certains posts puisse vous donner à penser, je pense que la maîtrise de la production et du stockage d'énergies renouvelables, à coût bien plus bas qu'aujourd'hui, sera une réalité "demain". Ce que je ne sais pas dire, c'est si demain sera dans 20 ans ou dans 90.
Mais pour y parvenir, ce ne sont certainement pas les réglementations visant à faire stagner les économies et à déverser des milliards vers des technos aujourd'hui immatures qui sont la solution. Voir à ce sujet mes archives.
"Il va bien falloir repenser la société de consommation actuelle, je pense qu’avoir le choix entre 100 yaourts, me parait de plus en plus risible."
En quoi avoir le choix entre 100 yaourts vendus à 100 000 unités pièce est il plus problématique que d'avoir 1 yaourt à 10 millions d'exemplaires ? Faudrait il réglementer le nombre de références par type de produit accessible en un point de vente donnée ? Voire confier à un Gosplan le choix des yaourts accessibles à la vente ? J'en parlerai à quelques amis originaires de l'ex URSS, pour voir ce qu'ils en pensent...
"Le réchauffement climatique est peut être une hérésie (c’est comme pour la crise, tout et son contraire est dit), mais la destruction de la planète par l’homme ne l’est pas" :
Je ne saurai trop vous recommander la lecture de "l'écologiste sceptique" de Lomborg. A l'aide de faits historiques avérés et de statistiques parfaitement vérifiables, vous constaterez que "l'élève terre va mieux, mais qu'il peut mieux faire". Globalement, la prise de conscience environnementale n'est pas mauvaise, lorsqu'elle aboutit à réduire les rejets de particules par les moteurs, ou à commercialiser des emballages qui n'émettent pas de particules nocives dont j'ai oublié le nom lorsqu'on les brule. Mais cela ne justifie pas des mesures totalement déraisonnables basées sur une science totalement biaisée que l'on veut nous imposer.
"Si cela peut permettre une prise de conscience de la part des différents peuples, je lui trouve un aspect positif" :
Vous parlez comme si la prise de conscience n'existait pas. En fait, elle a commencé bien avant ma naissance (je ne connais pas votre âge), simplement, les progrès dans la connaissance et la technologie permettent d'améliorer la situation. Là encore, ce sont les sociétés où la liberté individuelle prédomine qui ont été le berceau de ces prises de conscience et de ces recherches de solution. Les premiers pollueurs mondiaux ont été, et de loin, l'URSS et la Chine de Mao.
"La démographie mondiale prévoyant pour bientôt 9 milliards d’individu, qui veulent eux aussi consommer, il faudrait Plusieurs planètes comme la terre si tous le monde devaient consommer à l’occidentale" :
Affirmation mille fois entendue mais sans fondement. Je la tourne autrement: En 1900, on aurait dit: "si 6 milliards d'êtres humains voulaient vivre en consommant 10 fois plus que le plus riche des hommes de 1900, quand ils étaient un peu moins de deux milliards, il faudrait 250 planètes (je dis 250 au hasard, ça me parait une bonne approx).
Bon, force est de constater qu'une seule planète suffit. Toujours cette impossibilité de se dire que les solutions accessibles aux humains dans 100 ans seront sans commune mesure avec les notres, sauf si entre temps nous nous entredétruisons à l'aide de bombes H, mais le pire n'est jamais certain ;-). Ajoutons que si les PVD n'arrivent pas à égaler notre productivité, c'est hélas du fait de leur incapacité à recréer les conditions qui ont permis à nos sociétés de passer de la dureté à une relative opulence: droits de propriétés, liberté d'entreprendre, responsabilité individuelle... Mais leur marge de progression est énorme, et ce sans "manger" de ressources supplémentaires, juste en utilisant mieux celles qu'ils ont.
"Sans cette prise de conscience, au-delà de tout phénomène négatif de l’économie, c’est bien la nature de l’homme qui va reprendre ces droits et détruire son voisin pour manger":
C'est justement pourquoi l'homme a créé des institutions chargées de dire et faire régner "the rule of law".
Une dernière chose: les ressources que l'homme saura tirer de la planète continueront d'augmenter tant que l'on laissera fonctionner aussi librement que possible des prix de marché sur ces ressources. Dès qu'une ressource commencera à donner des signes de mou, la hausse des prix incitera à la fois à développer cette ressource (ex: nouvelles technos de forage grande profondeur moins cher) ou à lui substituer des ressource meilleur marché - ex: la timbale à celui qui arrive à résoudre le problème du stockage de l'électricité à des coûts environ 20 fois inférieurs à aujourd'hui. Ca arrivera, juste quand est indiscernable. Les ruptures techno sont imprévisibles par nature
voila voila
Rédigé par : vincent | lundi 29 juin 2009 à 19h23
"l'INCR, déjà évoqué ici, dont les membres pèsent plus de 7 000 milliards de $ de bilan (3 fois notre PIB) "
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3x notre PIB ??? Hmmm, ça ne semble pas très casher ce chiffre, tellement c'est extravagant.
Et puis c'est avant ou après crise ? Parce que vu comment le secteur "vert" s'est cassé la gueule, ça risque bientôt de valoir autant que les startups internet de 2001 : beaucoup de papier et très peu de billets. Il suffit de comparer le cours d'Exxon à celui de GE, chantre de la Green Energy qui se désespère d'avoir une loi pour pouvoir vendre de l'air. Les belles promesses vertes finissent toujours par vous mettre dans le rouge, que ce soit pour le Greentech en californie ou les moulins à vent en Mer du Nord ou les panneaux solaires en Espagne...
Sauf si SuperGov vient à la rescousse avec force réglementations et subventions.
Rédigé par : miniTAX | lundi 29 juin 2009 à 19h37
les chiffres INCR proviennent de leur site (page d'accueil) mais n'ont effectivement pas été réactualisés depuis la crise.
Ceci dit, d'autres pages de leur site parlent de "seulement" 1500 milliards. Je vous avoue que je ne suis pas intéressé à chercher d'ou vient la différence...
Rédigé par : vincent | lundi 29 juin 2009 à 19h51
Qu'elle soit biologique ou autre, il faudrait rappeler que l'agriculture (tout comme les activités pastorale) n'est en rien une activité naturelle mais humaine.
"il faudrait Plusieurs planètes comme la terre si tous le monde devaient consommer à l’occidentale"
C'est l'argument faussement humaniste des bobos de gauche qui veulent toujours la mort du capitalisme. Si les pays du tiers-monde réussissent à s'en sortir, ça mettrait à mal toutes leurs théories foireuses de gaucho-marxo-bovistes qui font de la pauvreté un fonds de commerce juteux et, à vrai dire, répugnant.
Rédigé par : Théo2toulouse | lundi 29 juin 2009 à 23h07
@Minitax @ Vincnt - INCR
7000 milliards $, c'est ce que l'INCR affirme représenter. 1500 milliards, c'est ce que disaient représenter les membres de l'INCR signataires d'une pétition au Sénat pour hâter la législation qui allait les favoriser. Ces chiffres manquent de clarté: s'agit-il des apports dont ils bénéficient, ou du total de leurs apports et des emprunts à fort effet de levier dans les projets qu'ils financent ? Est-ce de l'argent placé chez eux ou des promesses d'apport ?
Les membres de l'INCR sont en majorité des hedge funds qui investissent dans des entreprises vertes en capital et avec un fort taux de levier d'emprunts. Ils ne sont pas soumis aux obligations de publier leurs comptes car ne faisant pas appel public à l'épargne (ils reçoivent de gros apports d'un nombre limité de capitalistes. Ainsi GIM d'Al Gore met la barre à 10 milions de livres).
Ils ont intérêt à majorer leur fonds, tant pour leur publicité auprès des détenteurs de capitaux, que vis à vis des gouvernements. Le chiffre de 7000 milliards de dollars est probablement fantaisiste, car il n'existe pas présentement autant d'opportunités d'investissement dans le green business.
La période Bush a été dure pour les membres de l'INCR. Tout se joue pour eux sur le Waxman Markey Bill et sur la Conférence des Parties au CCNUCC de Copenhague en décembre. Ils perdent pas mal d'argent avec l'effondrement actuel de la filière agrocarburants aux USA (une quarantaine de faillites déjà à fin avril 2009 !).
Rédigé par : michel | mardi 30 juin 2009 à 04h45
Je ne pense pas qu'il soit pertinent de parler de complot. Il existe seulement un certain nombre de réseaux et de clubs au sein desquels les politiques, nombre de multimilliardaires, des banques et des multinationales s'entendent pour rechercher la captation de postes de pouvoir afin d'y promouvoir des interventions étatistes dans l'économie dont ils vont profiter prioritairement, car ils sont dans la confidence. En quelque sorte, c'est la combine des initiés érigée en système de management.
C'est un système féodal dans lequel les fiefs sont des groupes financiers, industriels et commerciaux, les présidences d'organisations internationales ou de banques centrales, etc...On y rentre par cooptation.
Al Gore est assez représentatif de ce microcosme : il est coproprétaire de Generation Investment Management, dirigeant et associé de Kleiner Perkins,place son fric chez Capricorne du copain Skoll, et il est en même temps conseiller du Gouvernement britannique pour le développement durable. Son ex-collaborateur et ami Timothy Wirth est Président de la Fondation des Nations Unies qui distribue de l'argent aux pays en développement pour leurs investissements propres et durables. Il est collègue d'Obama au Parti démocrate et très ami avec Hilary et Bill Clinton. Avec une telle organisation, il n'a aucun mal à connaitre les opportunités d'affaires avant tout le monde.
Rédigé par : michel | mardi 30 juin 2009 à 05h19
Merci pour cette réponse, j’apprécie de pouvoir discuter sans me faire traiter de bovins-gauchiste, qui eux me traite de sale libéral. ;-)
Si je reprenais l'argument de Flyod et de Théo2toulouse , je te dirai, que si tu n'as aucune confiance dans les scientifiques, biologistes, etc.. tu ne dois prendre aucun médicament alors pour te soigner ? (Argument stupide)
« Affirmation mille fois entendue mais sans fondement. Je la tourne autrement: En 1900, on aurait dit: "si 6 milliards d'êtres humains voulaient vivre en consommant 10 fois plus que le plus riche des hommes de 1900, quand ils étaient un peu moins de deux milliards, il faudrait 250 planètes (je dis 250 au hasard, ça me parait une bonne approx). »
En 1900, les moyens de production étaient bien différend d'aujourd’hui. Nous avons d’ailleurs optimisé & automatisé ceux-ci pour un meilleur rendement soit. Mais à moins de faire tourner la terre sur elle-même plus vite, le rendement de la terre n’est pas exponentiel. Je sais que les scientifiques vous agacent, mais les sols deviennent de plus en plus pauvres pour permettre l'accroissement de la production, va t'elle décliner ?. De plus, elle a permis de nourrir qu’une partie de la planète, pas tous. Quand je prends l'exemple des 100 yaourts, c'est pour montrer qu'il y a du gâchis, donc de la destruction de ressource. ça reste dommageable.
La sécheresse qui se passe en Australie par ex est réelle, Faute à qui ? Je ne sais pas. Je ne cherche pas à avoir raison à tout prix. Mais je ne veux pas occulter la situation écologique de la terre. Je crois les acteurs qui disent et à juste titre que les ressources sur terre s'amenuisent.
merci
Rédigé par : Keyvanovitch | mardi 30 juin 2009 à 14h03
Keyvanovitch a écrit : " Je sais que les scientifiques vous agacent, mais les sols deviennent de plus en plus pauvres pour permettre l'accroissement de la production, va t'elle décliner ?"
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Les sols deviennent pas "de plus en plus pauvre", il faut arrêter de répéter tout le temps la même ineptie.
Si on regarde des indicateurs objectifs, quand ils existent, au lieu de brasser du vent, on constate quoi ? Que les rendements n'ont cessé d'augmenter depuis des décennies et que le taux de matière organique n'a cessé d'augmenter en France, pays qui a pourtant l'agriculture parmi la plus intensive du monde (cf par ex les cartes de l'IFEN).
Rédigé par : miniTAX | mardi 30 juin 2009 à 14h22
@ keyanovitch
On ne peut que faire confiance à la science lorsqu'elle construit, qu'elle crée, qu'elle fait avancer la connaissance. Mais il y a la "mauvaise science", celle qui se prostitue pour l'argent et la politique. Le GIEC favorise la mauvaise science, Al Gore l'exploite et s'enrichit.
Il n'est pas correct de dire que les sols s'appauvrissent. Là où elle est travaillée par des agriculteurs compétents et correctement équipés, la terre demeure fertile.
La sécheresse en Australie n'a rien à voir avec un quelconque réchauffement climatique. Il est démontré que lorsque la température s'accroit, la pluviosité augmente. Cela n'empêche pas les résumés pour décideurs politiques du GIEC de dire le contraire. Les australiens doivent faire avec l'oscillation du Pacifique austral qui transfère la sècheresse alternativement chez eux et au Chili. Ils payent aussi le tribut à certaines formes d'agriculture qui modifient les sols et le cycles de l'eau. La sécheresse existait déjà en Australie avant que l'industrie ne se développe, mais plus la population australienne croit, plus l'eau lui manque.
Oui, les ressources naturelles pourraient s'épuiser. C'est pourquoi l'écologie est indispensable. Notre croissance devra cesser de se fonder sur le consommer toujours plus et prévilégier le consommer mieux. Nous devons notamment faire l'effort de récupérer tout ce qui est utilisable dans nos déchets et rebuts. Nous savons le faire. Ainsi, 98% des métaux contenus dans des batteries hors service peuvent être récupérés, dont le précieux lithium. Le pétrole naturel manquera un jour, mais la consommation énergétique aura beaucoup changé, au profit de l'énergie nucléaire, du photovoltaïque et de la géothermie profonde haute énergie. Quand au pétrole naturel, On peut déjà lui substituer les carburants CTL, coal to liquid, désormais compétitifs au niveau de 80 $ le baril. Les carburants agricoles de seconde et troisième génération seront compétitifs dans cinq ans environ,utilisant notamment tous les déchets végétaux comme matière première. Nous savons obtenir de certaines algues qu'elles fassent en quelques heures ce que la Terre a mis des dizaine de millions d'années à faire: produire du carburant. Une usine pilote fonctionne à trente kilomètres de chez moi. elle utilise des algues chlorella qui, par photosynthèse, transforme en huile le CO2 rejeté par une centrale électrique alimentée en déchets industriels et ordures ménagères!
Il n'est pas utile d'inventer une théorie de l'effet de serre anthropique catastrophique et de manipuler les gens pour obtenir ces résultats. Un discours politique sur la nécessité de réduire notre dépendance à certaines matières est parfaitement audible des citoyens. Le marché, qui, en élevant le prix du pétrole à mesure que sa rareté croit permettra le développement de tous ses substituts.
Rédigé par : michel | mardi 30 juin 2009 à 16h41
"si tu n'as aucune confiance dans les scientifiques, biologistes"
Quand il s'agit d'assurer l'élection ou la réélection des politocards, j'ai effectivement raison de ne faire confiance à personne. Et encore moins quand la mafia obamo-goriste est derrière cette imposture. Je raisonne avec des faits établis et prouvés, non avec des bons sentiments.
Rédigé par : Théo2touluse | mardi 30 juin 2009 à 20h07