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vendredi 26 juin 2009

Commentaires

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LBDP

L'idée déflationniste expliquée par la chute longue des actifs immobiliers ne tient pas ! En effet, comment expliquer que la chute de l'immobilier crée de la déflation alors que la hausse constatée depuis 10 ans, n'a pas créée d'inflation ...


En effet, les masses monétaires n'ont pas créées d'inflation sur les biens de consommation, mais crée une bulle sur actifs !!

A mon sens, l'endettement publique (endettement de relance) va directement s'orienter vers une relance de la consommation ... créant à la fois une forte inflation et une chute de la valeur des actifs : je pense que l'on assiste à un transfert de dette.

Le précédente dette a financer l'acquisition d'actifs (immobilier, action - via LBO et effet de levier - ) alors que la dette actuelle (dette de relance publique) va s'orienter vers la consommation ...


LBDP

http://leblogpatrimoine.blogspot.com/

ST

@LBDP :

> comment expliquer que la chute de l'immobilier crée de la déflation alors que la hausse constatée depuis 10 ans, n'a pas créée d'inflation

Parce que vous lisez l'inflation dans le seul index des prix à la consommation. Le fait que la chute de l'immobilier ( et l'effondrement de la bourse) provoque actuellement une déflation quasi sans précédent, et que l'index des prix à la consommation ne soit que très légèrement négatif est justement la preuve que cet index arbitraire n'est pas un indicateur sérieux et fiable de l'inflation. De même que dans les 20 (100 ?) dernières années, la mesure de l'inflation par le seul CPI (Consumer Price Index) est totalement faussée.

Ce n'est pas pour rien que les économistes de l'école autrichienne mesurent l'inflation au niveau de la masse monétaire, et pas au niveau des prix. Comme le disait Milton Friedman "Inflation is always and everywhere a monetary phenomenon".

@Vincent :

> François Mitterrand dut très vite se résoudre
> à revenir à « la rigueur » après les folies
> de 1981 et 1982. Barack Obama pourrait avoir
> à faire de même.

Malheureusement il y a une différence majeure entre Mitterrand en 81 et Obama en 2009 : en 81, le monde entier ne suivait pas l'exemple de la France. Il y avait une Thatcher en Grande Bretagne ou un Reagan aux Etats Unis, par exemple. Aujourd'hui, à quelques différences cosmétiques près, tout le monde avance dans la même direction. J'ai bien peur que cet uniformisation de l'emprise des idées étatiques est tellement forte que personne ne changera de direction avant qu'il ne soit bien trop tard. Pourtant justemment, cette uniformisation est une chance extraordinaire pour celui qui tenterait l'aventure de tourner le dos à l'étatisme avant les autres : imaginez qu'au beau milieu de cette fièvre relanciste et d'endettement, un pays annonce le rétablissement de l'Etalon Or pour sa monnaie, coupe les déficits et rembourse sa dette, tout en instituant une régime fiscale peu contraignant. Imaginez le pouvoir d'attraction que pourrait représenter un tel pays à faible fiscalité, protégé du surendettement et à la monnaie insensible à l'inflation ... Bon arrêtons de rêver, ce ne sera pas la France.

dominique

Pour l'instant, les flots de liquidité ne viennent pas garnir les comptes des particuliers, ni ceux des entreprises et les achats de biens de consommation et de biens d'équipements ne sont donc pas sur la voie de la reprise. Les liquidités émises par les banques centrales maintiennent en vie les banques et leur permettent de continuer à spéculer: voir la hausse des prix des actions et des matières premières qui ressemble à de nouvelles "petites" bulles...Ces liquidités vont également vers les Etats, mais les plans de relance de ceux-ci ne se traduisent pas encore par des embauches...tant que cette situation persiste, c'est la déflation qui s'impose, c'est à dire la baisse des prix et des revenus...même si de mini-b ulles se développent sur certains actifs..Engager de grands travaux, développer la voiture électrique...ça se décide rapidement, ça se met en oeuvre en plusieurs années..les tendances déflationnistes peuvent donc persistert pendant tout ce temps-là....

michel

Le seul échappatoire des états au surendettemnt dans lequel ils se trouvent sera le recours à une inflation forte. idem pour les banques. Les banques centrales vont contibuer à créer de la monnaie ex nihilo dans cette perspective. Cela se traduira par une réduction importante des revenus, obtenue à la fois par la diminution des pouvoirs d'achat de ceux qui travaillent ou touchent des pensions ou des rentes, et par un chômage exponentiel qu'il ne sera pas possible d'indemniser comme on le fait aujourd'hui.
Et quid des faillites d'états, aujourd'hui très prévisibles ? Quid des troubles sociaux de la part de populations désespérées ?
La situation actuelle n'a aucun précédent, et n'autorise aucune prévision.

ST

@michel :

> Le seul échappatoire des états au surendettemnt
> dans lequel ils se trouvent sera le recours à
> une inflation forte

On pourrait aussi arrêter de dépenser n'importe comment et payer nos dettes.

...

Ah oui pardon, elle est de mauvais goût celle là.

> La situation actuelle n'a aucun précédent

En effet, je pense que vous avez probablement raison. D'autres Etats ont déjà été dans le même genre de situation, mais jamais autant d'Etat simultanément.

michel

@ ST
Vous avez tout à fait raison.
Malheureusement, il est plus facile de faire marcher la planche à billets que de réformer en profondeur des sytèmes bufgétivores.

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