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vendredi 03 juillet 2009

Commentaires

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ST

> nous ne pouvons pas imprimer des euros, du moins
> la BCE ne le peut pas aussi ouvertement que la FED

C'est vrais. Mais apparemment la BCE ne se gène par pour ouvrir des lignes de crédit illimités aux banques pour qu'elles achètent des bons du trésors à tour de bras. Comme le fait remarquer à juste titre Philippe Herlin, c'est du pareil au même :

http://ladettedelafrance.blogspot.com/2009/07/comment-construire-une-bulle-sur-la.html

Sinon, je partage pleinement le point de vue de Vincent : je ne vois aucune raison pour qu'on échappe à la catastrophe. Certes, on a tous ce côté bien humain qui consiste à ne pas trop vouloir y croire, mais si on énumère des arguments rationnels, je ne vois vraiment pas comment on pourrait y échapper.

On est dans une crise de la surconsommation par le crédit. Une crise de la consommation à crédit. Et si on regarde bien cet aspect là des choses, de ce point de vue là, ça ne fait qu'empirer. Regardez plutôt : le chiffre a été repris un peu partout, au premier trimestre de cette année, notre dette a cru au rythme insensé de 1 millards d'Euros par jour. Je reformule : 1 milliard d'Euros par jour. Ca fait 17 euros par jours et par français. Ca fait 500 € par mois et par français. Un demi smic net. Ca fait 2000 € par mois et par couple avec deux enfants. De dette. En plus. Depuis le début de l'année, pour maintenir leur niveau de vie, les français ont chacun (bébé compris) dépensés 500 € d'argent non gagné, non produit.

Ca veut dire que depuis le début de l'année, nous consommons 20% de plus que ce que nous produisons. Et le gouvernement se propose d'empirer les choses. C'est tellement absurde que s'en est confondant. On a beaucoup glosé sur les Américains qui se sont achetés de maisons trop grandes à crédit, des voitures à crédit et des écrans plasma à crédit. Et la crise leur tombe dessus, et le retour de baton c'est qu'ils devront vivre dans une maison qui n'aura pas 3 salles de bains, conduire des voitures plus petites et rendre leur écran plasma de 150 cm. Mais nous aussi vivons à crédit : nos écoles sont financés à crédit, nos hopitaux sont financés à crédit, nos routes sont financées à crédit, même nos retraites sont financées à crédit. Ce n'est pas de conduire des voitures plus petites qui nous guette. C'est de fermer des hopitaux, des écoles et payer les pensions avec des IOUs comme en Californie. L'ensemble de la société francaise ne tient que par notre capacité à emprunter au jour le jour pour payer nos factures. Que se passera t-il lorsque cette capacité d'emprunt s'arrêtera ?

Je veux d'ailleurs revenir à ce sujet sur un point souvent très mal compris. La plupart des gens se figurent que si d'aventure l'Etat Francais ne pouvait subitement plus emprunter, la seule conséquence serait que l'on serait contraint d'arrêter de dépenser plus que nos recettes, bloquer la dette à son niveau actuel et "juste payer" les intérêts au mois le mois. C'est on ne peut plus erroné. Le jour où la France ne trouve plus preneur pour ses bons du trésors, même un effort inoui pour bloquer nos dépenses au niveau de nos recettes n'empêchera pas la faillite et la cessation de paiement. Car la France comme tous les pays endettés, rembourse (une partie de) sa dette TOUS LES JOURS. Chaque fois qu'une tranche de bons du trésors arrive à échéance, ils sont remboursés avec l'argent de nouveaux emprunts, de nouvelles émissions. Le jour où l'on ne peut plus financer ces nouvelles émissions, ce ne sont pas seulement la charge des intérêts qu'il faut financer, c'est le remboursement progressif et forcé des obligations arrivées à échéance qu'il faut financer. Et ça, même la plus drastique des politiques de rigueur n'en serait pas capable.

Nous ne sommes capable de maintenir la dette à son niveau actuel qu'en ré-empruntant CHAQUE JOUR sur les marchés. Si l'on coupe notre capacité d'emprunt, ce n'est pas notre capacité à augmenter encore et toujours notre dette qui est obérée, c'est notre capacité même à simplement maintenir la dette à ce niveau qui est mise en cause instantanément. Les emprunts d'Etat, c'est pire qu'un crédit revolving. C'est une arme financière de destruction massive. Le réacteur de la centrale financière est en train de s'emballer, mais nos dirigeants sont moins préoccupés par le Tchernobyl économique qui nous guette, que par le moyen de profiter du surcroit du courant provisoirement généré par la fonte du noyau.

Le Nain Jaune

Analyses très stimulantes.

Juste une interrogation sur le commentaire précédent: pourquoi serait il inhumain de souhaiter assister à une crime systémique?

D'abord ça doit avoir de la gueule.

Ensuite on peut espérer que l'humanité qui n'avance qu'après de grandes catastrophes en tirera quelque leçon bénéfique.

jb7756

Vous avez pas honte de colporter des nouvelles aussi négatives. Il faudrait une loi…

Avec tout le mal que se donnent les médias pour nous faire oublier les vrais mauvaises nouvelles :
Réchauffement climatique, grippe A, crash d’avions, mort de Michael Jackson, élection en Iran, départ en vacances, météo, frémissement de l’immobilier (acheter bordel, puisqu’on vous dit que ça remonte, nom de nom)…

Je ne crois pas à une « catastrophe ». Si des grands états sont en défauts de paiement, la planche à billet reprendra la main, discrètement si possible (c’est déjà le cas si j’ai bien compris). Il faut éviter la panique : ayez confiance, ayez confiance…
Restes à savoir comment toute cette monnaie sera digérée et s’il y a super inflation (hyper-inflation me semble inapproprié), comment pourra t’elle s’enclencher. Pour l’instant les salaires sont gelé, non ?

Le plan des gouvernants c’est :
- d’abord sortir de la tempête par tous les moyens. Il faut relancer ou au moins stabiliser l’activité.
- réformer après en effaçant les dettes par la super inflation si nécessaire.

ST

@jb :

> Si des grands états sont en défauts de paiement,
> la planche à billet reprendra la main,
> discrètement si possible

si de grands etats sont en défaut de paiement, ca n'aura rien de discret, fais moi confiance.

> Il faut éviter la panique : ayez confiance,

Si la panique pouvait nous faire arrêter de consommer les richesses que nous avons pas, emprunter a tour de bras et ruiner notre avenir, va pour la panique. Est ce vraiment la panique qui nous guette ? Ou l'excès de confiance dans un système dévoyé et suicidaire ?

> Restes à savoir comment toute cette monnaie
> sera digérée et s’il y a super inflation,
> comment pourra t’elle s’enclencher. Pour
> l’instant les salaires sont gelé, non ?

Tout d'abord, non, il n'y pas encore de contrôle des prix ni des salaires. Ensuite, si le contrôle des prix et des salaires était une arme un tant soit peu efficace contre l'inflation, la super inflation ou l'hyper inflation, ca se saurait. S'il suffisait de bloquer les salaires pour stopper net l'inflation, même les tarés qui dirigent le Zimbabwe l'aurait fait depuis longtemps. L'inflation est un phénomène monétaire : les salaires et les prix n'ont rien à voir là dedans. L'impact de l'inflation sur les salaires et les prix, c'est effectivement leur hausse, mais la hausse de prix ne cause pas et n'est pas l'inflation, c'est sa conséquence. Bloquer les prix et les salaires en période d'inflation ne change rien au surplus de la masse monétaire, donc à l'inflation. Bloquer prix et salaire en période d'inflation n'a qu'un seul effet : créer des pénuries.

> Le plan des gouvernants c’est :
> d’abord sortir de la tempête par tous les
> moyens. Il faut relancer ou au moins stabiliser
> l’activité.

Oui : l'activité. Pas la consommation. L'activité. La production. Par l'investissement. Donc en évitant de capter tous les capitaux disponibles vers des dépenses de consommation via la redistribution et la dette étatique. L'inverse de ce que font les gouvernements, qui tuent l'activité, la production, en détournant le capital. La relance, c'est un mythe, ca n'a JAMAIS existé, JAMAIS fonctionné. Aussi vrais que l'argent ne pousse pas sur les arbres. Ceux qui courent après le mythe de la relance, c'est à dire créer de la richesse à partir de rien, sont les mêmes qui croient encore au moteur à mouvement perpétuel.

> réformer après en effaçant les dettes par
> la super inflation si nécessaire

L'inflation n'efface aucune dette : elle change juste celui qui doit supporter la perte. Une dette est une dette est une dette. On la rembourse (et c'est autant d'argent que l'emprunteur ne pourra dépenser), ou on fait défaut (et c'est autant d'argent que le créancier ne pourra pas dépenser). Mais ce qui a été dépensé a été dépensé. Ce qui a été consommé a été consommé. Le crédit, c'est un déplacement de la consommation des richesses dans le temps, ce n'est pas la multiplication des pains.

vincent

@ LNJ

"pourquoi serait il inhumain de vouloir assister à une crise systémique" (...) "Ensuite on peut espérer que l'humanité qui n'avance qu'après de grandes catastrophes en tirera quelque leçon bénéfique"

Mouais, mais bon, tout dépend quand s'arrête la crise: après 70 ans de dictature communiste par exemple, ou une toute chtite guerre de rien du tout, ou plus soft, l'allemagne de 1923, ou les rues avaient cessé d'être sures... je crains que dans un pays comme le notre, en cas de crise vraiment dure, les troubles ne soient pas que économiques...

Quant aux leçons de l'histoire, j'ai plutôt tendance à croire que nous les oublions bien vite. Je sais, en ce moment, je ne suis vraiment pas dans un bon trip.

@ JB 7756 :

c'est la question: super-inflation ou hyper-inflation ? Si la première option l'emporte, si le dérapage est "controlable", on est bon pour la crise des années 70 en pire, avec un point de départ moins bon. Beaucoup de drames individuels, mais peut être au bout du tunnel, comme le commentateur précédent le suggère, la lumière ?

Sinon, évidemment, tous les scénari du pire sont envisageables. l'hyperinflation heureuse, ça n'existe pas.

Sinon, "sortir de la tempête par tous les moyens" : les politiques actuelles, au contraire, nous y enfoncent au coeur.

Théo2toulouse

"Quant aux leçons de l'histoire, j'ai plutôt tendance à croire que nous les oublions bien vite."

Personne n'a tiré de leçon de la faillite du socialisme le plus dur. Celle du socialisme soft d'inspiration keynésienne, appliqué depuis un demi-siècle et dont ça va être la faillite planétaire, non plus. Si vous y rajoutez une bonne dose de protectionnisme, le cocktail risque d'être assez déguelasse à boire et malheureusement le pire est à venir.

@jb : la mort de MJ, c'est surtout une mauvaise nouvelle pour ses créanciers et pour ceux qui avaient acheté des places de concert.

Le Nain Jaune

Mais comment expliquer que les commentateurs financiers ( encore ce matin sur Boursorama) font comme si tout ceci était une turbulence de plus qui sera vite surmontée ( en 2011,ça a un peu reculé depuis trois mois où l'on parlait de 2010).

Ils ne voient pas l'eau monter dans les coursives du paquebot?

ST

@Le Nain Jaune :

Mais comment expliquer que les commentateurs financiers n'ont pas vu venir la crise des subprimes en 2007, ni la krach financier en 2008 ?

Les commentateurs financiers font peu ou pas d'analyse économique. Ils commentent. Ils cherchent apres coup une justification a ce qui s'est passé. Et ils vont dans le sens de la foule.

Ceux qui n'ont rien vu venir en 2007 et 2008 n'ont plus aucune crédibilité. Je ne les écoute ni ne les lis même pas.

> Ils ne voient pas l'eau monter dans les coursives du paquebot?

Même posté à la poupe du Titanic, en face de l'iceberg ils discuteraient sur la potentialité d'un retard de quelques heures à l'arrivée à New York.

vincent

Je crois qu'il y a un phénomène psychologique pour décrire cela: le refus d'envisager le pire (j'ai oublié le nom scientifique). L'esprit habitué à la recherche du plaisir se refuse à imaginer qu'il va falloir adopter des comportements différents, donnant une plus grande importance aux comportements de recherche de survie, avant de penser au fun.

On veut écouter l'orchestre jouer jusqu'à la fin.

@ ST : J'avais oublié ces putain de 442 milliards "injectés" dans les banques. Mon commentaire sur la zone euro se trouve donc être effectivement trop optimiste...

jb7756

Bon pour résumer :

Des gens ont consommés plus que ce qu’ils pouvaient payer grâce à l’argent prêtés par les épargnants, les futurs retraités (fond de pensions), les chinois…

Dans un monde normal, les banques feraient faillites et les épargnants, futurs retraités, chinois seraient ruinés. Les gens endettes jusqu’au coup verraient leur bien saisi par les banques survivante pour tenter de dédommager les épargnants, futurs retraités, chinois…
On peut dire que cette situation serait assez chaotique.

Là on a décidé que les (grandes) banques ne feraient pas faillite. Donc on les bourre de liquidités créées artificiellement. La conséquence de tout cela est une inflation qui va confisquer une partie de la richesse des épargnants, futurs retraités, chinois mais d’une façon moins brutale.
Pour moi c’est la moins pire des solutions. Evidemment il aurait été mieux de ne pas s’y mettre mais c’est trop tard maintenant.


Et cessons de se comparer au Zimbabwe. Certes là-bas ils ont fait de la planche à billet mais ils ont aussi et surtout méthodiquement détruit leur appareil productif. Ce n’est pas notre cas.

ST

@jb

> Des gens ont consommés plus que ce qu’ils
> pouvaient payer grâce à l’argent prêtés par
> les épargnants, les futurs retraités (fond
> de pensions), les chinois…

Parce que l'argent qui permet à la FED de racheter des bons du trésors c'est l'argent des épargnants ? Parce que l'argent que la BCE injecte dans les banques pour financer l'achat d'obligations d'etat c'est l'argent des fonds de pension ? Parce que l'argent qui a permis d'acheter des écrans plats à crédit aux chinois, et leur a permis eux d'épargner, c'est de l'argent préalablement épargné ?

Si l'argent emprunté était systématiquement de l'argent épargné (par autrui), on n'est serait pas là aujourd'hui. Une part énorme de ces crédits provient de crédits bancaires et in fine des banques centrales, et ces crédits n'ont pas de contrepartie en épargne. Cet excès de crédit provient de l'inflation. Cet excès de crédit EST de l'inflation.

On ne peut pas résoudre un excès de crédit (= un excès d'inflation) par de l'inflation (par plus de crédit).

L'inflation n'est pas la solution, l'inflation est le problème qu'on cherche à résoudre.

Enfin, je ne nous compare pas au Zimbabwe, je disais juste que si le blocage des salaires et des prix était une technique efficace de lutte contre l'inflation, ca ferait longtemps qu'on aurait stoppé l'inflation au Zimbabwe. Ce qui montre bien que l'inflation n'est pas un problème de prix à la base, mais un problème de crédit et de monnaie. L'impact sur les prix n'est qu'une conséquence.

jb7756

@ST

Vous avez déjà fait un super article sur l’effet de levier qui permet de multiplier l’argent via le dépôt fractionnaire. C’est vrai on fait de l’argent mais de l’argent virtuelle qui doit être remboursée.

La planche à billet c’est différent. On n’a pas à la rembourser. Je n’ai à rembourser personne si je paye mes dépenses avec des faux billets (sauf si je suis pris et encore si je suis solvable).
L’inflation planche à billet n’est pas l’inflation crédit.

vincent

@JB

sauf que ce qu'on appelle communément la "planche à billets" consiste bel et bien à accroitre une dette: soit en augmentant artificiellement la ligne de crédit des banques commerciales, soit en rachetant directement des bons du trésor par la Banque centrale.

Il y a donc bien, au départ, accroissement d'une dette. Sauf à considérer qu'il y a déjà accord entre l'état et la banque centrale pour planter le créancier particulier "banque centrale" à un moment donné, évidemment...

jb7756

@Vincent

> Il y a donc bien, au départ, accroissement d'une dette.
> Sauf à considérer qu'il y a déjà accord entre l'état et la
> banque centrale pour planter le créancier particulier
> "banque centrale" à un moment donné, évidemment...

Si les banques centrales prête de l’argent qu’elles n’ont pas, la dette peut tendre vers l’infini sans problèmes. Dans 50 ans la dette des états pourrait atteindre 10, 100, 1000 fois le PIB et les nouveaux crédits pour payer la dette seront donné par la banque centrale sans rechigner.

Si on prend le budget de l’avant crise de la France, si on retire les intérêts de la dette, il est équilibré. Donc on peut continuer longtemps comme ça à faire semblant.

vincent

sauf que ce faisant, la monnaie émise par la banque centrale perd toute crédibilité. Tant que les gens sont persuadés que les euros qu'ils ont en main correspond bien à une valeur tangible, ils ont une certaine confiance. Dès qu'ils comprennent que la monnaie mise en circulation n'est que du papier basé sur rien, la vie économique part en couille: pourquoi investir et travailler si ça ne rapporte qu'une monnaie de singe que les gouvernements peuvent déprécier sans vergogne ?

Les phases de forte inflation sont marquées par un très grand attentisme des agents économiques, et si ça tourne à l'hyper inflation, c'est le prélude à de très grands désordres sociaux.

jb7756

@Vincent

> sauf que ce faisant, la monnaie émise par la banque
> centrale perd toute crédibilité.

Certes mais :
1- On s’habitue à tout. Il y a pas mal d’état qui traîne des dettes supérieur à 100% du PIB (Japon, Italie) sans que cela ne provoque de panique. Il y a 50 ans on aurait considéré que c’était impossible.
2- Tous les grandes économies sont dans ce cas, à part les pays émergeants mais qui ont d’autres problèmes. L’investisseur est coincé.
3- Qui peut croire que cette dette sera payée un jour. On va dire un jour : on arrête cette comédie ou alors on va inventer les intérêt négatifs (on est déjà à 0%).

Le Nain Jaune

On peut vivre avec une forte inflation.La Turquie des années quatre vingt dix vivait durablement avec quatre vingt pour cent d'inflation ( nous ne savons toujours pas comment ils y arrivaient).

Mais un jour ou l'autre il faut en sortir et sinon ( et sauf en Turquie) ça se termine par l'explosion de la monnaie et donc de toute référence pour le calcul économique.

gordon

http://blogs.rtl.fr/aphatie/
aphatie, fait référence dans son blog à l'article des échos, relatant les difficultés de la france à émettre ses obligations, voir à prendre dans l'urgence des émissions à court terme.
Attention danger le vent qui précéde la tempête se lève.

Bruno

> "Même posté à la poupe du Titanic, en face de l'iceberg ils discuteraient sur la potentialité d'un retard de quelques heures à l'arrivée à New York"

Il est certain que si je suis posté à la poupe comment voir l'iceberg que je verrai mieux de la proue. Par contre même avec le vent en poupe je l'ai
dans le c..

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