Objectif Liberté commence à susciter, et j'en suis heureux, la production d’articles de qualité de la part de personnes n’ayant pas le temps ou l’envie de créer de blogs personnels, sur des sujets variés.
Après MM. Simonnot, Méra et Tajan, aujourd’hui, j’ouvre mes colonnes à M. Jean Michel Bélouve, qui effectue un important travail de vulgarisation autour des questions scientifiques, économiques ou politiques liées au réchauffement climatique, visant à rendre accessible au plus grand nombre une part de la littérature scientifique de qualité hélas ignorée par les grands médias et rarement traduite en français.
Compte tenu de l’importance que j’accorde au réchauffement climatique, sujet on ne peut plus... brûlant du fait des taxes et autres contraintes que l'on veut nous imposer en son nom, j’ai rajouté à la fin une conclusion personnelle.
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LE CO2 N’EST PAS LE RESPONSABLE
Jean-Michel Bélouve, juillet 2009
D’après les mesures de températures réalisées dans les stations terrestres et sur les océans, la température moyenne globale a augmenté de 0,6° C à 0,8° C pendant le XXème siècle. Cette augmentation est officiellement attribuée à l’effet de serre causé par le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) et autres gaz présents à l’état de traces, tels que le méthane ou les oxydes nitreux.
Ces gaz sont émis par les activités humaines, principalement l’industrie consommatrice de pétrole, de gaz et de charbon, la circulation automobile et aérienne, le chauffage des locaux. Le GIEC, organisme des nations unies regroupant de très nombreux scientifiques du domaine climatique, s’appuyant sur des simulations opérées à partir de modèles climatiques, estime que le phénomène va s’accélérer et aboutir à un réchauffement de 1,4° C à 5,6° C vers la fin du XXIème siècle, avec des conséquences qui pourraient s’avérer catastrophique pour l’humanité et pour le vivant.
Notre attention est surtout attirée sur le CO2, dont la concentration ne cesse de croitre. Des mesures précises sont effectuées depuis 1958 au Laboratoire du Mauna Loa, aux îles Hawaï. Elles sont confirmées par les mesures réalisées par d’autres laboratoires équipés ultérieurement : Point Barrow, îles Samoas et le Pole Sud.
De 1958 à 2008, la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère est passée de 315 ppm (partie par millions, soit 0,0315 % en volume) à 385 ppm (0,0385 %), pendant que les émissions humaines de CO2 passaient de 12,5 gigatonnes de CO2 (1959) à 29 gigatonnes (source : international Energy Agency et Wikipédia). La corrélation entre les deux phénomènes est si élevée (0,98) qu’il apparaît très probable que l’augmentation de concentration en CO2 atmosphérique soit bien principalement due aux humains.
On remarque toutefois que la concentration en CO2 croit cinq fois moins vite que le volume des émissions, une partie du CO2 émis étant absorbée par la végétation (photosynthèse) ou dissoute dans les océans.
Comment ont évolué les températures du XXème siècle ?
Sur le graphique ci-dessus, tiré du rapport 2007 du GIEC à l’intention des décideurs politiques, on observe deux phases de réchauffement. L’une va de 1910 à 1940, l’autre de 1975 à 2000. Pour la première phase, l’explication ne peut se trouver dans les émissions humaines de CO2, l’industrialisation et l’automobile étant peu développées à l’époque, réservée à quelques pays d’Amérique du Nord et d’Europe. De 1945 à 1975, on observe une légère baisse des températures, à une époque où, au contraire, les concentrations en CO2 s’élevaient constamment.
C’est donc essentiellement la phase 1975-2000 qu’il faut nous pencher.
Réchauffement 1975-2000 : ce n’est pas l’effet de serre !
L’effet de serre est causé essentiellement par la vapeur d’eau. La vapeur d’eau et les nuages sont responsables à 95% de l’effet de serre total (nd oblib. ce pourcentage varie suivant les auteurs). En effet, la vapeur d’eau est bien plus présente dans l’atmosphère. Le volume de vapeur d’eau est en moyenne 8 fois plus élevé que celui du CO2, et l’eau absorbe une plage de radiations infrarouges bien plus importante que le CO2 qui ne capte que deux étroites plages aux longueurs d’onde 4μm et 15 μm.
Pour évaluer l’effet de serre total, nous devons donc considérer à la fois les concentrations en vapeur d'eau et en CO2. Les scientifiques et les modélisateurs du GIEC pensent que le réchauffement dû directement au CO2 est fortement amplifié par l’évaporation que ce surcroit de chaleur entraîne. C’est la théorie de la « rétroaction positive » du GIEC : l’augmentation du CO2 atmosphérique provoquerait une augmentation de température qui elle-même provoquerait une hausse de la concentration en vapeur d’eau et donc de l’effet de serre global.
En toute logique, si cette hypothèse était exacte, nous devrions donc voir l’humidité atmosphérique s’élever sur la période 1975-2000. C’est facile à vérifier, puisque l’agence météorologique américaine NOAA, qui fait mondialement autorité, publie toutes sortes de statistiques et met à la disposition du public un outil en ligne permettant de tracer toutes sortes de graphiques. Pour connaître la quantité de vapeur d’eau incluse dans l’atmosphère, il suffit de tracer les courbes d’humidité spécifique. En voici le résultat, pour trois altitudes correspondant à des pressions atmosphériques de 700 millibars, 500 millibars et 300 millibars. Ce sont à ces altitudes que l’effet de serre est le plus perceptible.
On voit que la quantité de vapeur d’eau décroit fortement de 1950 à 1974, ce qui peut expliquer la relative baisse de température. Mais à partir de 1975, la quantité de vapeur n’augmente pas, infirmant la supposition que l’augmentation de température (due au CO2) augmente l’humidité et crée une rétroaction positive au forçage radiatif. On voit au contraire que la quantité de vapeur d’eau continue de décroître globalement depuis 1975, ce qui invalide par l’expérience la théorie de la rétroaction positive du GIEC, et élève de sérieux doutes sur l’augmentation réelle de "l’effet de serre total" CO2 + vapeur d’eau.
Alors, pourquoi la température moyenne a-telle augmenté depuis cette date ?
Réchauffement 1975-2000 : ce sont le soleil et les nuages !
La courbe ci-dessous, toujours tracée d’après les données NOAA, donne les températures de l’air à la surface de la Terre.
Nous observons qu’à partir de 1975, un réchauffement important se produit – nb.la chute brutale de 1992 est due à l’éruption du Pinatubo qui a envoyé d’importantes quantités de poussières qui ont fait baisser la transparence de l’atmosphère.
L’une des raisons de cette hausse se trouve dans l’intensité du flux solaire qui a augmenté de 1,5 watt/m² au cours des deux dernières décades du 20ème siècle, ce qui se traduit par une augmentation du flux d’énergie au sol de 0,375 watt/m², responsable d’un échauffement de un dixième de degré. Ce n’est pas assez ! La courbe ci-contre montre une différence de 0,7° C entre 1975 et 2005. Il faut chercher ailleurs.
Le flux solaire qui pénètre l’atmosphère est partiellement réfléchi vers l’espace, et ce qui est réfléchi n’est donc pas disponible pour réchauffer notre planète. On mesure par l’albédo cette réflexion. Un miroir parfait, qui réfléchit 100% de la lumière a un albédo de 1. Un corps noir parfait a un albédo de zéro. La littérature scientifique anglophone utilise également le terme de reflectance, terme traduit tel quel en Français.
Une partie de l’albédo terrestre provient de la surface : les sols et les océans. Mais la source la plus importante de réflexion est constituée par les nuages, dont l’albédo élevé varie de 0,5 à 0,7. Une autre cause de réflexion est constituée par les microparticules qui flottent dans l’air, formant ce qu’on appelle des aérosols. Ils sont soit d’origine naturelle (les pollens, le loess …) ou humaine (pollution industrielle et automobile). Ces particules diffusent la lumière, et en renvoient donc une partie importante, la moitié environ, vers l’espace. En fait, ils diminuent la transparence de l’atmosphère et empêchent la lumière de parvenir en totalité au sol.
La couverture nuageuse varie beaucoup. Elle est donc largement responsable des variations d’albedo.
Les satellites mesurent la partie du flux lumineux réfléchi qui s’échappe vers l’espace. Dans une étude parue dans l’American Meteorogical Society, Takmeng Wong, Bruce Wielicki et Robert Lee (source PDF) ont analysé les mesures faites par le satellite ERBS dans les décades 1980 et 1990, et ont noté une diminution de 2,1 watts/m² du flux d’énergie sortant dans le spectre de longueur d’ondes de la lumière visible (« outgoing short wave radiation ») dans la zone intertropicale. Ce sont donc 2,1 watts/m² supplémentaires qui ont contribué à réchauffer cette partie de la Terre, correspondant à une élévation de température d’environ +0,5° C. Certes, ces mesures n’ont concerné que la zone intertropicale, mais il s’agit là de la plus importante source de chaleur pour notre planète.
Dans un article publié dans "Atmospheric Chemistry and Physics" (source), Fotiadi et son équipe publient les observations faites par satellite de 1984 à 2000, toujours en zone intertropicale, et notent une diminution de la réflectance induisant une variation de flux de 1.9±0.3Wm-2/décade, soit une variation de 3,2 watts/m² pour les 17 années observées, ce qui correspond à une augmentation de température de 0,6°C. Ils ajoutent que la couverture nuageuse a diminué de 6.6% (±0.2%) par décade, soit 10% sur la période de 17 ans observée, ce qui est considérable.
Dans la revue "Science" du 28 may 2004, vol 304, p 1299, (source) E. Pallé et al présentent une mesure originale de l’albedo terrestre en observant le reflet de notre planète sur la lune. Les auteurs observent, pour la période 1985 à 1998, une diminution de la réflectance terrestre atteignant 2%, correspondant à une baisse du flux d’énergie sortant de 6,8 watts/m², soit une augmentation équivalente de l’énergie absorbée par la Terre. Là, il ne s’agit plus de l’espace intertropical, mais de la terre entière.
L’augmentation de température résultant d’un gain énergétique de 6,8 watts/m² est de 1,2° C. La tendance observée se renverse à partir de 1999, et l’albedo remonte presque à sa valeur de 1985 en 2004.Tout cela est cohérent avec le pic de températures observé en 1998, de 0,5° C plus élevé que la moyenne des températures observées de 1975 à 1985, puis la légère tendance baissière des températures observées depuis.
Il est à noter que cette valeur de 6.8W/m2 est tout à fait considérable. Toujours selon Pallé et Al:
La baisse de la réflectance terrestre de 1984 à 2000, suggérée par les données de l'ISCPP (...) correspond à une absorbsion d'énergie à ondes courtes de 6,8W/m2 (...). Cela est très significatif d'un point de vue climatique. Par exemple, le dernier rapport du GIEC argue d'un forçage grandes ondes lié au CO2 de 2,4W/m2 depuis 1850
L’étude établit donc sans ambigüité que les variations de flux énergétiques résultant des variations de l’Albédo terrestre liées à l’importance des formations nuageuses sont de bien plus grande importance que celles liées au CO2.
Les nuages beaucoup plus importants que le CO2 pour le climat
Les découvertes des trois études ci-dessus indiquent que les phénomènes influant sur la formation des manteaux nuageux ont bien plus d’influence sur la température globale de la planète que la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Les mécanismes influençant la formation des nuages sont encore mal connus, et par conséquent très mal modélisés. Citons les recherches encore incomplètes de Svensmark ou Shaviv sur le sujet, liant la formation nuageuse à l’intensité du rayonnement cosmique frappant la planète, ce rayonnement semblant varier de façon opposée à l’intensité du rayonnement solaire. C’est un domaine dans lequel la science climatique doit faire des progrès majeurs si elle veut prétendre expliquer ce que sera le climat de la planète dans plusieurs décennies.
© 2009 - J.M. Bélouve.
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Conclusion personnelle
par Vincent Bénard
Les indices et les preuves abondent aujourd’hui pour remettre en cause l’importance de l’effet de serre sur le climat et de la responsabilité humaine dans le réchauffement observé depuis cent ans, et objectif liberté s'en fait régulièrement l'écho. La synthèse de JM Bélouve, émanant des meilleures sources, la NOAA par exemple, ou d’études scientifiques publiées par des experts reconnus et publiées dans des médias réputés dans le monde des sciences, est particulièrement convaincante, et il faudra plus que des dénégations outragées ou des attaques ab hominem de thuriféraires du réchauffement lié à nos activités pour la réfuter.
Il devient de plus en plus indiscutable que le réchauffement constaté au XXème siècle n’a que peu ou pas de rapport avec ce que le GIEC appelle l’effet de serre. Les courbes d’humidité de la NOAA en apportent la preuve. Il est fort probable, au contraire, que les phénomènes entrant en jeu dans la formation des nuages ont joué un rôle important.
Les modèles du GIEC sont connus pour être incapables de prendre en compte correctement la modélisation des phénomènes nuageux (cf. cet article de Roy Spencer). Ils retiennent toujours l’hypothèse d’une rétroaction positive du CO2 sur la vapeur d’eau, ce qu’aucune mesure expérimentale ne vérifie, a en juger par les mesures des concentrations réelles de vapeur d’eau atmosphérique par la NOAA.
Tout cela leur enlève toute crédibilité, quelle que soit la puissance des ordinateurs effectuant les calculs, pour prédire le climat des années ou des siècles à venir.
Non seulement les pouvoirs publics mondiaux consacrent cinq milliards de dollars annuels depuis vingt ans à la recherche climatique, dont une partie importante va aux modélisateurs, mais c’est à partir de ces outils que sont élaborées des politiques ruineuses de restrictions et de contraintes pour lutter contre l’effet de serre, tentatives dérisoires pour infléchir, sinon changer, un climat qu’on ne sait même pas étudier. Ajoutons que la propagande et les incitations réglementaires et fiscales détournent une masse considérable d’argent privé vers la résolution de « problèmes » qui n’en sont pas, ce qui est la définition même du gaspillage, synonyme d’appauvrissement.
On comprend aisément pourquoi un certain nombre de scientifiques souhaitent nous induire en erreur. Avant 1990, la recherche climatique bénéficiait d’environ 200 millions de dollars de crédits annuels. Aujourd’hui, c’est vingt-cinq fois plus. Le nombre d’emplois de chercheurs qui ne vivent que sur des crédits de recherches destinées à prouver la nocivité du CO2 et des activités humaines est considérable. Ces professionnels, bien entendu, ne veulent pas tuer la poule aux œufs d’or du changement climatique.
Mais il est plus difficile d’admettre que nos décideurs politiques, en charge de décisions parfois capitales pour notre avenir, affectent d’ignorer le raz-de-marée croissant des publications scientifiques remettant en cause les thèses officielles du GIEC. Quels que soient leurs préjugés sur ces questions, ils ne peuvent pas ne pas être informés de l’existence d’une controverse, et s’ils sont un brin consciencieux, ne peuvent pas ne pas en suivre les évolutions, ce qui devrait les amener à une certaine circonspection quant aux décisions prise. Force est de constater que cela n’est pas le cas, en Europe et aux USA du moins.
Il convient donc de se demander quels intérêts ces dirigeants poursuivent lorsqu’ils nous précipitent la tête la première vers des impasses économiques comme le Waxman Markey bill aux USA, le Grenelle de l’environnement ou la taxe Carbone "Rocard" en France, et peut être bientôt le protocole de Copenhague pour le monde entier.
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Autres adresses sceptiques de qualité :
Jean Martin (site bordélique mais très riche), Skyfal.
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Les libéraux se mettent à bouffer du co2 à longueur de blog: la voilà la solution qui est géniale!
Rédigé par : toda | jeudi 23 juillet 2009 à 07h40
On pourra également consulter (et compléter) ce site : http://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_réchauffement_climatique
Rédigé par : Lexington | jeudi 23 juillet 2009 à 10h15
2 coquilles :
Les satellites mesurent la partie du flux lumineux réfléchi qui s’échappe vers l’espace. Dans une étude parue dans l’American Meteorogical Society, Takmeng Wong, Bruce Wielicki et Robert Lee (source PDF) ont analysé les mesures faites par le satellite ERBS dans les décades 1980 et 19901.
Dans la revue "Science" du 28 may 2004, vol 304, p 1299, (source) E. Pallé et al présentent une mesure originale de l’albedo terrestre en observant le reflet de notre planète sur la lune3.
Rédigé par : bibi33 | jeudi 23 juillet 2009 à 10h16
Bravo !
je commence à m'intéresser fortement au sujet. J'ai vu bien sur The Great Global Warming Swindle avec le recul nécessaire mais il est clair pour moi aujourd'hui que la machination "CO2" est en route avec pour objectif la conservation des energies fossiles pour les pays riches et que les pays pauvres continuent à crever
Merci pour ce travail que je vais diffuser largement
Bonne continuation !
Rédigé par : laurent2pessac | dimanche 26 juillet 2009 à 23h05
Bonjour.
Je suis jeune et peu instruit, mais voilà ma réaction suite à cet article :
Clairement, les thèses du "grand complot" faits par les grands-méchants-politicards pour nous tromper et nous controler abondent. De l'existence d'extraterrestre mangeurs d'hommes au complot du 11 septembre pour controler les masses et finir par leur implanter à tous des puces RFID, tout y passe, et plus c'est gros mieux c'est, dirait-on. Et de manière générale, c'est souvent un ramassis d'illuminés qui aiment à se faire connaitre, se convainquent de leurs thèses, ou aiment à prendre le contre-pied des opinions générales. En quoi cette thèse-ce est-elle différente de toutes les autres ?
De plus, constatons la balance avantage/bénéfices de la réalité du canular :
Avantages : 1.Maintien du tiers-monde dans la pauvreté ( qui n'est un avantage qu'en considérant que les scientifiques et politiciens à l'origine du bazar sont de rééls salopards, ce dont je doute fortement. Ils sont trop nombreux et trop éduqués pour adopter un tel comportement)
2. Subsides pour la recherche météorologique qui est, si le rechauffement est effectivement une farce le cadet de nos soucis.
Désavantages : 1.Restrictions sur tous les secteurs de nos sociétés, des industries aux particuliers, et à quasi tous les niveaux, et en conséquence, diminution de la prospérité générale.
2. Maintien du tiers-monde dans la pauvreté (pour tous ceux qui sont des gens biens).
En conclusion, j'ai l'impression que cette théorie du complot, ou pas, n'est pas en soi tellement différente de toutes les autres et que la balance avantages/bénéfices n'est pas rationnelle pour les instigateurs, à moins de considérer que les milliers de personnes à son origine sont de dangereux salauds. Enfin, je pense que le risque de ne pas croire au réchauffement est trop élevé pour qu'on n'y prenne pas garde. En tant qu'observateur neutre, on me présente deux théories comme réelles et contradictoires, mais dont l'une est majoritaire, et montrant que si elle est avérée, notre comportement peut mener à notre perte. Et bien, je préfère faire confiance aux gens et être prévoyant que croire la minorité qui, si elle se trompe, nous mène à de graves problèmes.
Voilà pourquoi je ne crois actuellement pas à cette théorie du complot.
Rédigé par : Cleef | mercredi 29 juillet 2009 à 12h53
@ Cleef: complot, non.
Par contre, actions non coordonnées mais au final convergentes de groupes d'intérêts divers, aux objectifs différents, et qui voient dans le "hype" autour du Réchauffement climatique une occasion de progresser vers leurs objectifs, me parait plus approprié.
Citons:
-- Les affairistes, qui voient autour du RCA une occasion unique de faire du blé, notamment autour des marchés d'échange du carbone - Al Gore est leur icône...
-- Les "énergétistes", dirigeants politiques, qui voudraient réduire notre dépendance aux hydrocarbures fossiles, que la nature n'a pas forcément réparti au "bons endroits", et qui pensent qu'il est plus glamour de vendre au peuple une lutte contre le RCA qu'une lutte contre la domination économique des puissances pétrolières pour le forcer à consommer moins de pétrole. (Rocard, Sarkozy)
-- Les anti-capitalistes, qui voient dans la réduction volontaire des émissions une grosse épine de plus dans le pied des méchants capitalistes (José Bové)
-- Les écologistes sincères, qui croient vraiment que la terre va devenir une poele à frire (?? Hulot ??)
-- Les eugénistes, courant qui parait plus anecdotique, mais qui a placé un des leurs comme conseiller scientifique d'Obama, (google: john holdren), et qui contrôlent la "fondation des nations unies" par l'entremise de Ted Turner (fondateur et patron de CNN), lequel voudrait que le RCA soit le prétexte pour imposer au tiers monde des politiques de controle des naissances strictes.
-- Les climatologues, dont les crédits publics de recherche sont passés, rien qu'aux USA, de 180 millions à 3 milliards annuels depuis qu'ils vendent une catastrophe. Mention particulière aux "modélisateurs", qui sont au climat ce que les traders sont à l'économie autrichienne.
-- et sans doute d'autres : des people qui trouvent un bon créneau (arthus bertrand, Hulot ?), des fonctionnaires dont l'activité est privatisée ou décentralisée qui se reconvertissent dans .
Mettez tout ce monde là dans un shaker, secouez bien, et vous avez la mauvaise soupe actuelle.
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Rédigé par : vincent | jeudi 30 juillet 2009 à 08h02
@Cleef :
Complot, non. Incompétances et politisation par des « incultes » (càd des non-scientifiques) d'hypothèses scientifiques (démontrées erronées depuis), oui.
Prouver (scientifiquement) l'absence de quelque chose, comme l'absence du rôle de l'humain dans un éventuel réchauffement planétaire, ou encore l'absence de ce réchauffement est, par définition, impossible. C'est donc à ceux qui propose une hypothèse de la démontrer à partir de faits incontestables et de soumettre leurs conclusions à leurs pairs, dont le rôle est de tenter de démontrer que ces conclusions ne sont pas compatibles avec les faits.
Cela s'appelle (j'ai beaucoup simplifié) « la méthode scientifique » dans laquelle la critique est le seul garant de la validité (temporaire, puisqu'elle n'est valide que jusqu'à la preuve du contraire) d'une hypothèse.
Hors les « réchauffistes » refusent ostensiblement le débat et sont les seuls à percevoir des financements. De là, c'est toute la recherche climatologique qui est viciée !
Par ailleurs, le nombre n'est en aucun cas une démonstration de la chose : un seul suffit si sont hypothèse ne peut pas être contredite. C'est même, le plus souvent, un argument en faveur du scepticisme...
Ceci dit, le fameux « concensus » scientifique, qui n'a jamais existé est salement battu en brèche ces temps-ci : ou estime qu'au moins les 2/3 des scientifiques se prononce contre cette hypothèse, en faveur d'une bien plus réaliste : on ne connais aujourd'hui à peut près rien aux changement climatiques Terrestre et donc l'hypothèse de l'origine humaine d'un phénomène non-connu - sans compter ceux qui prétendent pouvoir faire des projections - n'est qu'un gros troll velu.
Il y a des choses bien plus concrètes et plus urgentes pour dépenser de l'argent plutôt que de le gaspiller.
En espérant avoir pu faire évoluer un brin ta réflexion sur le sujet...
Rédigé par : Marin Shadok | jeudi 30 juillet 2009 à 23h30
Lorsqu'on consulte les manuels de climatologie destinés aux étudiants du niveau CAPES ou aggrégation, il n'y en a AUCUN qui approuve les thèses du GIEC. Ils se répartissent entre "prudents", - on ne sait pas-, "réservés", -il y a des erreurs dans les thèses ou les méthodes du GIEC-, ou carrément "hostiles",-la vérité dans le soleil et les nuages-.
Rédigé par : michel | samedi 01 août 2009 à 12h06
@ Michel : manuels CAPES
très bonne info ! pourriez vous nous adresser un lien vers les manuels de capes en question, voire utiliser le lien "contact" dans la colonne de droite pour me faire parvenir un ou des scans des pages des manuels en question ?
Rédigé par : vincent | samedi 01 août 2009 à 23h22
@ Vincent
En voici deux que j'ai sous la main:Introduction à la Climatologie,André Hufty, de Boeck Université - Climatologie, Jean-Pierre Vigneau, collection Campus d'Armand Colin. Pour les autres, attendre la réouverture de la bibliothèque de mon université où je les ai consultés.
Il est évident qu'on ne peut présenter des fables telles qu'il s'en trouve dans les rapports du GIEC à des scientifiques BAC+4 ou BAC+5 qui se spécialisent en sciences de la Terre. Donc, lorsque ces auteurs se risquent sur le terrain du GIEC, ils n'emploient que le conditionnel, et truffent leurs textes de "selon le GIEC".
Nombre d'erreurs scientifiques commises sont réfutables par des étudiant de DEUG sciances, voire de terminale S.
J'ajoute que la majorité des instituteurs de France, soit évitent de parler de changement climatique à leurs élèves, en dépit des injonctions ministérielles, soit y consacrent le moins de temps possible et indiquent qu'il existe des controverses, ce qui est tout à l'honeur de notre corps enseignant. Dans nombre de pays étrangers, malheureusement, le lavage des jeunes cerveaux bat son plein. Désolé de ne pas pourvoir communiquer un lien vers l'enquête qui a révélé cela, il me faudrait faire une recherche que je n'ai pas présentement le temps de faire.
Je ferai un relevé de citations de manuels pour étudiants 2ème et 3ème cycle pour vous après les congés.
Rédigé par : michel | dimanche 02 août 2009 à 16h27
@ Vincent et aux autres
Un autre manuel de très haut niveau scientifique, destiné aux spécialistes (physique du globe, climatologie, etc...):
Gaston Cockarts, "Aéronomie, physique et chimie de l'atmosphère", Editions de Boeck Université, Bruxelles.
Le modèle de la justification de l'effet de serre repris par le GIEC et d'autres y est qualifié de "rudimentaire". L'ensemble de l'ouvrage apporte des informations, accessibles toutefois au seuls lecteurs férus de science et de mathématiques, qui remettent les théories radiatives à leur juste place, s'appuient sur la thermodynamique, explique pouquoi les modèles informatiques sont très imparfaits.
Gaston Cockarts, Docteur es sciences physiques, Professeur à l'Université Libre de Bruxelles, Chef du département d'aéronomie théorique à l'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique.
Rédigé par : michel | jeudi 06 août 2009 à 19h43
Bravo pour l'article ouf! enfin un nouveau son de cloche. On comprend mieux maintenant l'optimum du Moyen Age où le Groendland était vert comme son nom l'indique et que les ayatollah de l'écologie se gardent bien de cite par mensonge par omission.Et personne dans les medias se gardent bien de rappeler la composition de l'atmosphère où le co2 ne représente que 0.03% donc un gaz rare.
Rédigé par : Account Deleted | mercredi 16 septembre 2009 à 14h13
""On comprend mieux maintenant l'optimum du Moyen Age où le Groendland était vert comme son nom l'indique""
Quelques recherches vous feroint découvrir que l'été a toujours existé au Groënland, qu'il y a toujours eu une saison chaude permettant une brève mais intense floraison, alors qu'au centre de l'île l'épaisseur de la couche de glace dépasse les 3000 mètres et a provoqué un affaissement du terrain.
Concernant le réchauffement climatique, voici un site très bien documenté: http://www.manicore.com/
Rédigé par : Robert | mardi 03 novembre 2009 à 13h29
Robert@
éric Rignot (expert du GIEC) présente une étude, supposant une fonte des glaces (qui rejoint votre argumentation) mais le professeur Ola Johannessen (nomination au prix descartes) affirme qu'il y a augmentation de l'inlandis groenlandais dans la revue international science.
Ce sujet ne semble pas encore maîtrisé par les scientifiques car ils ne sont pas d'accord entre eux, mais cette hypothèse de fontes des glaces est présentée comme l'ultime argument des fans du global warming.
Cela est certainement dû au refroidissement des températures depuis 1998 qui contredit leurs prédictions et les sombres affaires de bidouillage des données originales du GIEC.
Maintenant, si vous souhaitez discuter sur le sujet, évitez les liens vers des sites comme manicore du célébres réchauffistes JANCOVICI (dont on connais les liens avec monsieur HULOT), qui dispose d'une formation d'ingénieur en télécom et qui se bombarde expert en climatologie dans de nombreux médias.
Rédigé par : gordon | mardi 03 novembre 2009 à 14h48
""Maintenant, si vous souhaitez discuter sur le sujet, évitez les liens vers des sites comme manicore du célébres réchauffistes JANCOVICI (dont on connais les liens avec monsieur HULOT), qui dispose d'une formation d'ingénieur en télécom et qui se bombarde expert en climatologie dans de nombreux médias.""
Merci de laisser les attaques ad personam de coté, il me semble d'ailleurs que Monsieur Bénard s'était plaint d'en être victime. Par ailleurs monsieur Jancovici est aussi polytechnicien ce qui le rend crédible. En outre, l'appellation de réchauffiste que vous employez montre un parti pris évident nuisible à votre crédibilité personnelle, avancer des arguments pertinents serait une meilleure chose...
Rédigé par : Robert | mardi 03 novembre 2009 à 18h07
Robert@
Il me semble que je vous ai fait part d'arguments concernant les différentes études liés à l'observation du niveau des glaces dont celle en provenance de relevés altimétriques ERS1 et ERS2 collectées entre 1993 et 2003 (Johannessen) ou celle contradictoire de Mr rignot proche de Mr Jouzelet des théoriciens du "global warming".ceci concerne la partie technique que vous avez souhaité aborder et auquelle vous ne répondez pas.
Concernant Mr JANCOVICI, il n'a aucune autorité ou une quelconque formation qui puisse lui permettre de se présenter comme un expert en climatologie si ne n'est celui de défendre ces propres idées.
Ne vous en déplaise les appellations "sceptiques" et "réchauffistes" permettent d'identifier rapidement les préoccupations des uns et des autres ...
NB: argumentum ad hominem et non ad personam
Rédigé par : gordon | mercredi 04 novembre 2009 à 09h36
@ Gordon,
Argumentum ad hominem. si mes souvenirs de latin sont exacts, cette locution désigne le fait de retourner à son interlocuteur ses propres arguments. Pour plus de précision veuillez lire "l'art d'avoir toujours raison" de Schopenhauer.
Pour le reste la fonte des glaciers du Groënland est bien entamée, j'ai encore pu le vérifier cet été. Il en est de même à peu près partout sur la planète et chose bizarre le soleil est étrangement calme en ce moment, il bat même des records de tranquillité. Ceci va encore une fois dans le sens de l'importance de l'activité anthropique dans le processus de réchauffement planétaire.
Rédigé par : Robert | mercredi 04 novembre 2009 à 14h14
hi hi, très drôle la preuve par la vapeur d'eau...comme si les scientifiques ne pensaient pas à regarder ca, alors que, c'est ballot, il suffisait d'un petit clic sur le site de la NOAA pour avoir la réponse...
Bon, juste parce que c'est vraiment trop gros, quand même, je ne sais pas si M.Bélouve a vu ce qu'il avait ploté, les réanalses NCEP, pas des observations (s'il ne voit pas la différence, ca veut tout dire..) . Quand on essaie de faire correctement le travail, avec des mesures satellite, ca donne plutôt cà:
http://www.pnas.org/content/104/39/15248.abstract
Rédigé par : ICE | vendredi 13 novembre 2009 à 18h40
@ michel: Comment connaissez vous Gaston Cockarts?? comme j'ai été étudiant chez lui il y une dizaine d'années, je me demande si il travail tjrs à l'IRM, j'irais bien faire un tour voir...
vous le connaissez???
merci d'avance
Rédigé par : mica | lundi 30 novembre 2009 à 22h43
Article très intéréssant, merci !
Rédigé par : Ray | mardi 13 avril 2010 à 13h05
Bélouve n'est pas un scientifique mais un économiste. Certains ici conteste l'avis de J.-M. Jancovici qui n'est pas "climatologue" (mais qui a pourtant une formation technique), alors pourquoi lisent-ils Bélouve qui n'a jamais suivi un seul cours de physique de sa vie? Le bouquin de Bélouve est truffé d'erreurs grossières. Pire, Bélouve lui-même est un menteur et de mauvaise foi, et je suis forcé de croire qu'il n'a pas lu le rapport du GIEC. Et vous qui critiquez le GIEC, l'avez vous lu ce rapport?
Rédigé par : kittycom | samedi 29 mai 2010 à 19h57