Scoop : Une publication de Richard Lindzen, résumée en Français par Jean Martin (pensee-unique.fr), et qui fait beaucoup parler chez Anthony Watts, Lubos Motl, et tous les forums climatiques, apporte une nouvelle preuve, si besoin en était, que les modèles du GIEC, qui prédisent tous un "emballement du climat" à cause de prétendues "rétroactions positives de la vapeur d'eau" à cause de l'augmentation initiale de température liée au CO2, sont absolument faux. Comme Jean Martin écrit en français très accessible, inutile que je résume à mon tour, c'est limpide.
Et pour les réchauffistes patentés qui refusent de lire tout ce qui ne va pas dans leur sens, rappelons que Lindzen est titulaire de la principale chaire de climatologie du MIT, ce qui a priori ne fait pas de lui un charlot. C'est un sceptique de longue date, plusieurs fois amené à témoigner devant le congrès des USA, qui a claqué la porte du GIEC au tournant du millénaire à cause des dérives politiciennes de cet organisme. Il a déjà publié de nombreux travaux dans les meilleures revues scientifiques sur le rôle des nuages dans l'équilibre thermique de la planète.
Voici le résumé de J.Martin :
Dans un article actuellement sous presse au GRL ( pdf disponible) Lindzen, R. S., and Y.-S. Choi (2009),
On the determination of climate feedbacks from ERBE data
Geophys. Res. Lett., doi:10.1029/2009GL039628, in press. (accepted 20 July 2009)
Lindzen et Choi
montrent un ensemble de graphiques qui en disent long sur les
contradictions fondamentales qui existe entre les "prédictions" des
modèles du GIEC et le mesures réelles des flux sortants effectués par ERBE (Earth Radiation Budget Experiment, Expérience sur le budget radiatif de la terre) à bord du satellite ERBS de la NASA.
Sur les 12 graphiques ci-contre :
L'échelle horizontale est graduée en degrés Celsius. Elle indique la température moyenne de la surface des océans (SST)
L'échelle verticale indique la valeur du flux énergétique sortant de l'atmosphère en direction de l'espace.
Les onze graphiques à fond blanc représentent les résultats des onze principaux modèles du climat utilisés (et lourdement financés) par le GIEC et les états participants. En particulier, on retrouve le modèle GISS-ER (de Hansen-Schmidt), le modèle UKMO-HadGEM1 (Hadley Center, UK) et, pour les lecteurs français, le modèle IPSL-CM4 de l'Institut Pierre Simon Laplace (Jouzel, le Treut)....
Tous ces modèles numériques décident ou prévoient que lorsque la température des océans augmente, le flux s'échappant de l'atmosphère terrestre vers l'espace doit diminuer : Ce serait donc une rétroaction positive car un réchauffement de la planète conduirait encore à une augmentation du réchauffement par réduction de la fuite de chaleur vers l'espace. Ceci est l'argument N°1 qui permet au GIEC de prévoir des hausses de température de 2 à 6° C en 2100. Sans cet argument (mis ici en défaut), le réchauffement induit pas le CO2 seul, serait insignifiant...
Mais que se passe-t-il en réalité ?
La réalité est indiquée sur le douzième graphique (à fond jaune, en haut à gauche) qui, lui, est tracé directement à partir des mesures de flux effectuées par la mission ERBE. En opposition avec tous les modèles d'ordinateurs du GIEC, le flux de chaleur émergeant de la planète CROIT quand la température de surface de la planète (ici, la SST) augmente. Ce qui signifie que l'atmosphère devient plus transparente quand la terre s'échauffe, ce qui la fait refroidir. Il s'agit donc d'une rétroaction négative qui, au contraire des prévisions catastrophiques du GIEC, thermostate gentiment notre planète si celle-ci vient à se réchauffer, comme l'ont d'ailleurs prévu plusieurs auteurs en accord avec Lindzen.
Ceci signifie en clair que l'idée généralement propagée par les activistes qu'un réchauffement des océans envoie plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère et, donc, augmente l'effet de serre, est... idiote. La Nature, la Terre et son atmosphère réagissent selon le principe cher à Le Chatelier (voir ici) qui nous dit que la Nature cherche toujours à minimiser les effets des perturbations qui lui sont imposées. Autrement dit, la Nature préfère les rétroactions négatives aux positives.
Autrement dit, Lindzen et Choi ont trouvé et utilisé une méthode très astucieuse pour mesurer les rétroactions réelles de l'atmosphère lorsque la température de la terre varie. Le résultat est sans appel : les modèles (Nd Oblib: du GIEC) sont tous faux et, par conséquent, les "prévisions " prédictions" "scénarios" du GIEC des +2 à +6°C ... aussi !
D'autre part, Lindzen et Choi ont, en outre, fait une observation essentielle. Voici ce qu'ils disent dans le résumé : " Results also show, the feedback in ERBE is mostly from shortwave radiation while the feedback in the models is mostly from longwave radiation. Although such a test does not distinguish the mechanisms, this is important since the inconsistency of climate feedbacks constitutes a very fundamental problem in climate prediction."
Soit " Les résultats montrent aussi que la rétroaction vue par ERBE résulte essentiellement de radiations à courtes longueurs d'onde (NDT : c'est à dire en lumière visible ou UV) tandis que la rétroaction introduite dans les modèles résulte essentiellement des grandes longueurs d'onde (c'est à dire des infrarouges). Bien que notre expérience ne puisse pas distinguer entre les mécanismes, ceci est important parce que l'incohérence des rétroactions climatiques constitue un problème fondamental en climatologie."
En fait -j'ose à peine l'écrire- cette dernière observation de Lindzen et Choi montre que non seulement les prédictions des ordinateurs du GIEC sont fausses mais, ce qui est encore beaucoup plus grave, que les prémisses du calcul sont erronés. En d'autres termes, les modèles du GIEC souffrent très certainement d'un ou de plusieurs défauts conceptuels. Dis plus simplement, la théorie qui sous-tend ces modèles est très probablement fausse.
Remarques complémentaires :
- Les modèles du GIEC démontrent, une fois de plus, leur incapacité à rendre compte de la réalité.
Il est inquiétant que sur des points aussi essentiels que celui-ci, les
rapports entre les valeurs réelles et les valeurs calculées atteignent
presqu'un facteur 10 sans que cela provoque un remise en question des
modèles. Et que dire quand les prédictions varient en sens inverse de
la réalité comme dans les derniers graphiques publiés ?
Il semble que l'idée même de remettre en question un modèle soit intolérable. Ainsi, les quelques chercheurs qui ont constaté les faits mentionnés ci-dessus, ont attribué ces énormes divergences ... à l'effet des nuages dont on sait très bien qu'ils demeurent terra incognita pour les climatologues. C'est un processus commode : Dès que les mesures réelles divergent des prévisions, vous invoquez les inconnues des nuages, ou encore, les aérosols. Et le jour est joué. - Mais
comment est-il possible que 11 modèles différents, mis au point par des
institutions différentes, puissent-ils, tous, se tromper ? La réponse
est simple : Ces modèles informatiques utilisent tous le même modèle
GCM et les mêmes hypothèses. Les différences entre eux sont minimes.
C'est encore un des effets pervers de la pensée unique qui n'a jamais
donné rien de bon en matière de Science.
Je tiens à rassurer mes lecteurs qui ont de l'estime pour la vraie Science : Il n'y a qu'en climatologie que ça se passe comme ça. Dans tout autre domaine de la science, cela aurait immédiatement soulevé un tollé et remis les modèles en question...
- Supposer
que le climat obéit à des rétroactions positives comme le font le GIEC
et James Hansen, implique que le climat de la planète serait fondamentalement instable vis
à vis de petites perturbations (comme l'ajout de quelques 0,02% de CO2
à son atmosphère). Compte tenu des énormes bouleversements qu'a subi
notre atmosphère depuis 4 milliards d'années, nous devrions, si c'était
vrai et depuis très longtemps, faire concurrence à la planète Venus
(460°C) en terme de température. Certains, comme le (dit-il) maître de
conférence en sciences économiques de Bordeaux Alain Coustou,
qui sévit sur le WEB et qui est modestement l'auteur d'une "théorie
synthétique du climat", est un grand supporter des rétroactions
positives. Il les a cumulées dans un graphique absolument délirant qui
a certainement effrayé plus d'un gogo (Appréciez le schéma (!) et les prévisions qui doivent beaucoup plaire à Hansen).
Par contre, l'observation de Richard Lindzen et Choi est compatible avec l'idée que la planète dispose des mécanismes nécessaires ( telles que l'effet Iris) pour thermostater son climat. Ce qui explique que la terre ait constamment retrouvé un climat raisonnable à plusieurs reprises au cours de son histoire mouvementée et que le système n'ait jamais divergé de manière définitive. Cette idée est partagée, au vu des observations, par de nombreux climatologues dont Roy Spencer, Miskolczi et beaucoup d'autres.
- A noter que la faible sensibilité climatique évoquée par Lindzen est très proche de celles avancées indépendamment, entre autres, par les profs Akasofu, Spencer, Klyashtorin et Lyubushin, et Bill Gray.
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Mais sans doute les profiteurs du réchauffisme professionnels, Al Gore et barak Obama en tête, sans oublier nos Borloo et consorts, continueront d'affecter de croire que les élucubrations d'un Hansen, d'un Hulot et d'autres charlatans du réchauffement climatique ont plus de valeur que les travaux d'un Lindzen, ou de Spencer, Pielke, Mikloczy, Jaworowski, Gerlisch, Christy, Michaels, shaviv, Svensmark, aboussamatov, Baliunas, Leroux, Plimer, Gray, Akasofu, Tennekes... (liste sans fin de 700 climatologues, paléoclimatologues sceptiques disponible sur la page du sénateur Inhofe, quelques uns sont cités par Jean Martin ici).
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Merci pour toute cette série d'articles sur
" l'écologie"
L'atmosphère serait-elle en train de se réchauffer entre les libéraux et les "soucieux de leur belle planète"...?
Venue de mon jardin et de mon tas de compost, l'accueil sur ce sujet m'était apparu glacial...
Vive la taxe carbone et son absurdité qui stimule les neurones...
Rédigé par : toda | vendredi 31 juillet 2009 à 06h15
"l'écologie", en tant que science, est importante, comme toute science. Et nous avons autant que les autres des préoccupations sur de "vrais" sujets, tels que la ressource en eau, les grandes pandémies telles que le paludisme, la gestion des déchets nucléaires, etc...
Raison de plus pour enrager quand des milliards sont déversés sur de faux problèmes au profit d'une clique parasitaire.
Rédigé par : vincent | vendredi 31 juillet 2009 à 08h18
A l'instar de mon professeur de physique qui ne reconnait pas le statut de science à la médecine, par le même raisonnement je ne reconnais pas le statut de science à l'écologie. Je reconnais l'importance de l'écologie mais pour moi un "écologue" serait une vaste blague.
L'écologie est bien un domaine mais il n'est défini par aucune règle logique, il n'est pas cantonné à un système clos et étudiable (on a pu voir récemment des associations américaines nous assurer qu'on a pourri toutes les planètes de notre système solaire mais je n'ai plus le lien pour rigoler), il n'y a aucune rigueur dans la façon d'agir et de réagir dans le cadre écologique car on ignore encore trop de paramètres (c'est comme certains traitements médicaux qui marchent ou qui ne marchent pas à la tête du patient et on ignore pourquoi).
Mais tu me diras qu'on en fera vite une science avec de l'étude, de la rigueur, en comparant des modèles théoriques au système en lui-même pour éliminer les paramètres cités ci-dessus; l'écologie a tout pour devenir une science. Sauf que ce n'est pas un hasard si on emploie le terme écologiste et pas écologue; l'écologie est, depuis que les libéraux l'ont laissée aux marxistes, une doctrine, une religion et une idéologie. Elle se veut anticapitaliste, anti-industrialisation, anti-mondialisation et des gens se font menacer de mort quand ils vont à contre-sens. Les Etats placent des quantités d'argent astronomique pour encourager tous chercheur à dire que s'il étudie les écureuils c'est pour analyser l'impact du réchauffement climatique sur leurs noisettes et il y a de nombreux cas de journalistes censurés par leurs supérieurs.
Bref oui à l'écologie mais non à la religion éco-marxo-logique.
Désolé Vincent si je te retourne un peu ton blog mais en période de blocus j'ai le poil facilement hérissable et associer l'écologie et la science alors que l'écologie rentre actuellement davantage dans le cadre de la religion me fait froid dans le dos. L'idée qu'on puisse élever une religion au niveau d'une science c'est un retour 600 ans en arrière.
J'attends le retour du libéralisme en écologie, j'attends de voir les études des opposants au RC publiées dans la presse pour ne plus éprouver une telle allergie.
Amicalement,
Youness
Rédigé par : Skit | vendredi 31 juillet 2009 à 09h06
Je voudrai pas me moquer de Lindzen, mais il semble ignorer le fonctionnement de l'effet de serre.
Alors voila comment ça fonctionne d'après Monsieur Michel Rocard je cite (toute analogie avec Gérard Langue de Pute n'est pas fortuite)
"Le principe, c’est que la terre est protégée de radiations excessives du soleil par l’effet de serre, c’est à dire une espèce de protection nuageuse, enfin protection gazeuse qui dans l’atmosphère est relativement opaque aux rayons du soleil. Et quand nous émettons du gaz carbonique ou du méthane ou du protoxyde d’azote, un truc qu’il y a dans les engrais agricoles, on attaque ces gaz, on diminue la protection de l’effet de serre et la planète se transforme lentement en poële à frire. Le résultat serait que les arrière-petits-enfants de nos arrière-petits-enfants pourront plus vivre. La vie s’éteindra à sept huit générations, c’est complètement terrifiant."
http://skyfal.free.fr/?p=385
Je vous laisse découvrir les autres perles de Michel mais avant je ne peu vous laisser sur cela donc voila un nouveau passage de l'interview de Rocard, je cite:
"Les ménages ne doivent en aucun cas avoir l’impression de contribuer au bon fonctionnement de l’économie et au fonctionnement des entreprises. Ca serait une catastrophe."
Vive l'ENA et Vive la France.
Rédigé par : bibi33 | vendredi 31 juillet 2009 à 10h04
Meuh non, nos chefs d'etat ont declare qu'ils limiteraient la hausse des temperatures a 2deg c d'ici a 2050 donc on est sauve, ainsi que les arrieres petits enfants des arrieres petits enfants.
Vous ne doutez tout de meme pas de l'omnipotence d'Obama et Sarkozy tout de meme?
Rédigé par : Monoi | vendredi 31 juillet 2009 à 11h13
Un plateau très instructif: "La place des TICs dans la lutte contre le réchauffement climatique" sur http://is.gd/1W7cW
Rédigé par : Frédéric BASCUÑANA | vendredi 31 juillet 2009 à 16h16
@Skit :
La médecine (du latin medicus : qui guérit) est la science dont l'objet est à la fois l'étude du corps humain, de son fonctionnement normal (physiologie), ainsi que de la conservation de la santé (prophylaxie), des dysfonctionnements (pathologie) et enfin des divers moyens pour obtenir le rétablissement de la santé (thérapie).
Source : Wikipédia
La médecine EST donc une science, peu importe ce que ton prof de physique en a décidé dans sa grrrrande sagesse... J'espère que son médecin n'est pas au courant de son avis sur le sujet, il serait sans doute mécontent qu'on considère les aspects scientifiques de son métier comme "une vaste blague". Au passage tu n'as jamais dû cotoyer de médecin toi-même, si tu partages cet avis. Un médecin généticien, C'EST un scientifique (entre autres exemples).
Et pour ta gouverne...
L'écologie est la science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants.
Source : Wikipédia
L'écologie est une des disciplines de la biologie.
L'écologisme (ou environnementalisme) est un mouvement de pensée, un champ politique, bref, ça n'a rien à voir. On utilise malheureusement de manière abusive le terme écologie, comme dans la notion d'"écologie profonde".
Bref...
Ton argumentaire (à base de "si je ne suis pas sûr de tous mes paramètres à 100%, autant ne rien faire") m'attriste.
Et je garderai mon opinion par rapport à ton souhait de voir paraitre "les études des opposants au RC publiées dans la presse"...
Comme si on pouvait être opposant au réchauffement climatique, déjà...
Au final, l'impression que tu me donnes, (surtout avec le passage "Elle se veut anticapitaliste, anti-industrialisation, anti-mondialisation et des gens se font menacer de mort quand ils vont à contre-sens."), c'est d'être le plus grand rétrograde présent, refusant tout changement du système actuel, capitaliste et mondialiste, tout en n'ayant visiblement aucune notion du passé, car ce sont les opposants aux lobbys des énergies fossiles qui se sont fait mettre en pièce, historiquement, pas les opposants aux écolos...
Rédigé par : Julien | vendredi 31 juillet 2009 à 17h27
On peux pas envoier çà à nos crétins de politocards??? faudra bien les mettre au courant non??
Rédigé par : mica | vendredi 31 juillet 2009 à 19h31
@ mica
La démonstration de Lindzen est magistrale. Les spécialistes savaient déjà que les modèles CGM ne reproduisaient pas la réalité du système climatique. Lindzen le rend lumineux pour tout homme disposant de plus de cent neurones.
Le problème, c'est que le conseiller Rocard n'en a plus que dix sept.
A votre avis, le QI de nos autres gouvernants sera-t-il suffisant ?
Rédigé par : michel | samedi 01 août 2009 à 07h32
M'est avis que Lindzen se verra vite, si ce n'est déjà fait, affublé du qualificatif de négationniste ou accusé d'avoir des problèmes psychologiques graves.
Rédigé par : Théo2toulouse | samedi 01 août 2009 à 10h34
@ Théo2toulouse
Bien vu, Théo, ça fait huit ans que les verts accusent Lindzen d'être payé par Exxon Mobil.
Rédigé par : michel | samedi 01 août 2009 à 11h43
oui mais c'est vrai çà qu'il est payer par Exxon?
Rédigé par : mica | samedi 01 août 2009 à 19h21
@ mica
Mais non, il n'est pas payé par Exxon. Il l'a expliqué lui-même. Je reporte de mémoire. En 1990, il a fait une conférence qui n'avait rien à voir avec le changement climatique, et il a eu un remboursement de frais d'un ou deux cent dollars par Exxon, c'est tout. Mais pour les verts, tout est bon pour salir les gens intègres.
Non seulement Lindzen est le plus grand climatologue actuel, mais c'est une personne d'une intégrité exceptionnelle. D'ailleurs, avec ses pretigieuses références, il aurait été millionnaire à l'heure actuelle s'il avait épousé les thèses du GIEC.
J'ajouterais qu'Exxon n'a aucun intérêt à financer les sceptiques du global warming, parce que, malgré l'hystérie actuelle, le pétrole se vend très bien, et deuxio, comme toutes les grandes sociétés pétrolières, Exxon est en train de se diversifier dans diverses énergies de l'après pétrole.
Rédigé par : michel | samedi 01 août 2009 à 21h18
En parlant de Lindzen, c'est triste de savoir qu'il se fait traiter de négationniste alors que sa famille à du subir l'horreur de la déportation. Mais les alarmistes n'ont aucun respect pour les personnes.
Rédigé par : floyd | samedi 01 août 2009 à 21h48
Merci pour les précision, je savait que les verts était pret à tous, mais je voulais des références...
Rédigé par : mica | dimanche 02 août 2009 à 14h43
Citation de Jean Martin: "La Nature, la Terre et son atmosphère réagissent selon le principe cher à Le Chatelier (voir ici) qui nous dit que la Nature cherche toujours à minimiser les effets des perturbations qui lui sont imposées. Autrement dit, la Nature préfère les rétroactions négatives aux positives."
Je n'ai guère de bagage scientifique et je suis très ouvert aux thèses "anti-GIEC", mais je trouve ahurissant qu'au nom de la science on évoque la "Nature" à la manière animiste! C'est tout juste s'il n'a pas écrit "Déesse Nature"! C'est digne d'un partisan de la biodynamie ou autres théories mystico-loufoques. Indigne d'un scientifique.
Qu'en pesez vous?
Rédigé par : Cultilandes | lundi 03 août 2009 à 17h08
@ cultilandes
Jean Martin, comme chacun, est parfois poête et aime la métaphore. Si vous préférez un langage plus prosaique, traduisez son propos par: si, depuis 4,5 milliard d'années, notre planète est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est parce qu'il existe des mécanismes qui équlibrent le système. Et si vous et moi nous existons, c'est parce que nous sommes adaptés au système nature.
Maintenant, si vous voulez faire aveuglément confiance au GIEC, un organisme politique subordonné à l'ONU, dont on a vu de quoi elle était capable pour maintenir la paix dans le monde, et, il y a quelques années pour gérer le programme "pétrole contre nourriture", libre à vous.
Dormez tranquille, évitez de vous poser des questions. Les grands homme qui gouvernent ce monde veillent sur votre quiétude et votre bien-être.
Rédigé par : michel | lundi 03 août 2009 à 20h30
Richard Lindzen est vraissemblablement un grand spécialiste du climat.
Je souhaiterais souligner qu'il ne nie pas le réchauffement climatique, ni qu'il soit lié à une augumentation entropique du CO2 dans l'air.
Je pense avoir compris que les conclusions du GIEC étaient que le réchauffement était de 2 à 5-6°C à la seule condition que l'on réduise nos émissions tout au long du siècle de manière bien plus significative qu'avec Kyoto.
Dans l'hypothèse ou Lindzen divise ces chiffres par deux avec sa rétroaction négative, on ne change pas d'ordre de grandeur. Tout au plus nos descendants auront une chance de voir des coraux vivants.
Les rétroactions positives du GIEC ne remettent pas en cause la superbe stabilité du système terre sur les derniers quelques milliards d'années, et ne parlent pas d'un quelconque emballement, ils remontent juste le nouveau point d'équillibre de qq degrés.
Les seuls emballements à redouter viendraient d'un potentiel effet de seuil, mais ça personne ne sait où il se situe ou s'il existe, ni Richard Lindzen, ni le GIEC.
Avec ou sans effet Iris, la conclusion sur le climat reste la même, même s'il est vrai que celle-ci est politisée et sert à mettre en place des lois liberticides.
Mais attention à ne pas interpréter les propos de Richard Lindzen comme une remise en cause du réchauffement et de ses conséquences.
Un site de vulgarisation que je trouve complet, assez neutre et exaustif: www.manicore.com.
Rédigé par : vabo511 | jeudi 20 août 2009 à 14h39
@ vabo511
Pour le site : www.manicore.com
Vu que ce site est tenu par un consultant gagnant sa vie sur le « changement climatique », on peut douter de son objectivité.
Ce qu’on peut dire que le changement climatique est la norme. Comme la météo, la température varie, les glaciers avancent et reculent, la mer monte et baisse, etc.. mais sur des siècles, des millénaires…
Mais rien ne prouve l’homme influe sur le climat. De même rien ne prouve qu’un réchauffement soit négatif, au contraire même, en comparaison les glaciations c’est pas terrible…
Enfin le réchauffement climatique est utilisé par certain (médias, industriel) pour se faire du fric en jouant sur la crédulité du petit peuple. Les politiques s’en servent pour nous refourguer du nucléaire, de nouvelles réglementations et taxes, réduire la dépendance énergétique…
Mais prendre les gens pour des cons en dévoyant à ce point la science comporte des risques politiques importants. Quid de la confiance dans les médias, la politique et les scientifiques déjà mis à mal par des affaires comme le nuage de Tchernobyl.
Rédigé par : jb7756 | vendredi 21 août 2009 à 13h02
Les preuves du réchauffement climatique sont déjà visibles aujourd’hui : la calotte glaciaire arctique estivale se réduit très vite, le niveau des eaux monte – plus 17 cm au siècle dernier - , la biodiversité a déjà été modifiée – par exemple les vendanges se font plus tôt, certaines espèces sont remontées du sud vers le nord, il y a des modifications dans la reproduction d’espèces végétales comme animales - les hivers sont plus doux, et les phénomènes climatiques comme les pluies, les sécheresses, la canicule, les tempêtes….sont plus intenses: il n’y a pas plus de cyclones qu’avant mais il y a plus de cyclones de catégories 4 et 5 depuis environ trente ans, et ils remontent vers les côtes espagnoles et brésiliennes ce qui est du jamais vu !
alors on s'en fous un peux de savoir si scientifiquement les relevé graphiques sont juste ou pas... les faits sont la
"science sans conscience n'est que ruine de l'ame"
Rédigé par : Ben | dimanche 20 décembre 2009 à 23h11
@ Ben: cf "logigramme inversé" :
l'occurence d'un événement ne prouve absolument pas que (1) l'événement soit gênant en lui même (2) provoqué par le CO2 dégagé par nos jolies usines et nos gros 4X4 turbo diesel.
j'ajoute que les phénomènes climatiques extrêmes, sont statistiquement moins intenses (à l'échelle du monde), et que franchement, entre la tempête de 99 et l'hiver 54 (voire celui de 1713, ou 1812, br.....) ou les innondations de 1857 ou 1910, mon choix est très vite fait; Il y a toujours eu des phénomènes météorologiques (et pas climatiques) à la con par le passé, et ça ne changera pas: adapt or die.
pour les liens, voir mon dossier "cht climatique", trop tard pour rechercher.
Rédigé par : vincent | dimanche 20 décembre 2009 à 23h36
Ben @
Vincent Bénard et ses coreligionnaires ne voient que ce qu'il veulent voir c'est-à-dire uniquement ce qui va dans le sens de la pérennité de leurs intérêts particuliers. L'avenir, ils s'en foutent complètement du moment qu'on ne les enquiquinent pas en leur demandant un effort quel qu'il soit.
Au niveau du réchauffement climatique et des possibles conséquences, l'humanité se trouve dans la situation de l'automobiliste lancé à vive allure et qui voit se profiler un virage qu'il ne connaît absolument pas; il y a deux solutions, freiner (peut-être à tort) ou maintenir sa vitesse et prendre le risque de se balancer dans le décor.
Monsieur Bénard and Co est de ceux qui ne léveront pas le pied. Le problème et c'est là que se trouve l'injustice, ce n'est pas lui qui en paiera les conséquences, un peu comme l'automobiliste qui aura sauté abandonnant ses enfants dans la voiture.
Rédigé par : Robert | lundi 21 décembre 2009 à 12h02
@Robert
Là, ca commence à bien faire. Chaque jours vous poussez le bouchon un peu plus loin. J'aimerai bien savoir quel intérêt particulier ce blog défend. Il défend des idées, des opinions, des valeurs. Un intérêt ? Vincent défend une réduction drastique des dépenses de l'Etat au nom des principes libéraux, et pourtant il est fonctionnaire. Je suis contre les politiques familiales, la progressivité de l'impôt sur le revenu ou les allocations familiales, pourtant j'ai 4 enfants. Je suis pour la libération du sol et l'éclatement de la bulle immobilière, pourtant je suis déjà propriétaire et chaque nouveau record dans le prix du m2 à Paris m'enrichis un peu plus. Nous défendons nos positions parce que nous croyons dans des principes et des valeurs qui dépassent et de loin notre intérêt personnel. Alors quel intérêt ? celui du cac 40 ou des pétroliers ? Que nous importe ? Eux gagnent des milliards, pas nous.
Vous parlez d'une voiture qui roule à toute allure vers le précipice ? L'analogie est exacte. C'est précisément là où nous nous trouvons, mais le précipice vers lequel nous filons à toute allure est celui de la dette et d'un système économique intenable qui hypothèque par le déficit chronique l'avenir des générations futures pour maintenir une croissance chimérique (car non fondée sur l'effort , l'épargne et l'innovation).
La cause du réchauffement climatique anthropique se propose de réduire encore notre capacité de développement, de brider volontairement la machine capitaliste, la seule capable de générer de la richesse en quantité pour sortir de la pauvreté les milliards d'habitants qui peuplent notre planète, et adresser les défis d'une telle population sur notre planète. Alors qui appuie sur l'accélérateur et saute en marche de la voiture ?
Les libéraux authentiques qui fréquentent ce blogs peuvent se tromper. Mais questionner de la sorte leurs motivations, avec tous les sous entendus qui accompagnent vos remarques est nauséabond. Apparemment vous ne connaissez rien de nous ni de nos idées. Elles sont pourtant faciles à trouver.
Je participe aux commentaires de ce blog depuis suffisamment longtemps pour que chacun ait pu juger que je suis ouvert au débat : c'est même la raison d'être de ma participation. Mais ici, vous ne faites comme j'ai déjà eu l'occasion de le dénoncer à de multiples reprises que jeter l'anathème sans jamais rentrer dans le débat. Vous cherchez systématiquement à décrédibiliser le contenu de ce blog mais évitez soigneusement la confrontation des idées en vous retirant chaque fois que vous êtes confronté à un contradicteur, et ce pour reprendre de plus belle sur un autre post.
Franchement j'aurai imaginé me fatiguer plus vite d'avoir à vous reprendre encore et encore, mais, j'ai trop de mal à supporter l'idée que vos attaques basses et sans fondements soient, de guerre lasse, laissées sans réponse, comme si nous ne pouvions rétorquer à vos commentaires. Aussi vous me retrouverez sur votre chemin à chaque fois, car la confiance dans la justesse de mes valeurs ne souffre point que je me lasse de vous apporter la contradiction.
Dernier point : n'ayez pas le contentement puéril de croire que ces réponses systématiques témoignent d'un quelconque intérêt de vos remarques. Je n'écris pas pour vous, mais pour tous ceux qui pourraient vous lire, et par approximation ou faiblesse d'analyse, pourraient être amenés à penser qu'ignorer vos attaques dans les réponses aux commentaires puisse leur apporter un quelconque crédit.
Rédigé par : ST | lundi 21 décembre 2009 à 15h06
ST @
"""" la machine capitaliste, la seule capable de générer de la richesse en quantité pour sortir de la pauvreté les milliards d'habitants qui peuplent notre planète, et adresser les défis d'une telle population sur notre planète""""
Ca c'est votre opinion, êtes vous certain qu'elle soit bonne? Il n'y a pas de bonne solution, que ce soit dans n'importe quel courant idéologique, Vous oubliez le facteur principal, la faiblesse de l'homme. La solution passe par une mise en commun des bonnes idées de quelque bord qu'elles viennent, mais ça demande de l'intelligence de la compréhension, de la tolérance, de l'intégrité qualités de moins en moins présentes chez l'être humain moderne et soit-disant développé. On a beaucoup à apprendre de peuples comme les Kayapos, les Inuits du nord du Groënland, les Papous de Nouvelle- Guinée etc....
Défendre une idéologie c'est être dans l'erreur.
Rédigé par : Robert | lundi 21 décembre 2009 à 15h36
@Robert
> Ca c'est votre opinion, êtes vous certain
> qu'elle soit bonne?
Non. C'est pour cela que j'accepte d'en débattre.
> La solution passe par une mise en commun des
> bonnes idées de quelque bord qu'elles viennent
Pas la mise en commun. La confrontation, l'essai, apprendre de ses erreurs. En un mot innover. C'est ce que la société libérale permet à tout un chacun de faire. Librement. Pour le plus grand bien de tous. Sans la censure centralisée de "ceux qui savent mieux que les autres" et qui imposent la marche à suivre à tous (ça c'est le socialisme). Le libéralisme, c'est le droit à l'erreur, mais avant tout le droit de faire des erreurs.
> ça demande de l'intelligence de la compréhension,
> de la tolérance, de l'intégrité qualités de moins
> en moins présentes chez l'être humain moderne et
> soit-disant développé
Mais à qui la faute. Je suis prêt à débattre de l'influence particulièrement pernicieuse des idéologies socialistes sur les qualités et valeurs des individus. On pourra débattre de l'influence néfaste que les idées libérales ont sur les individus ... lorsque ces idées gagneront chaque jour un peu plus en influence. Elles reculent en influence chaque jour un peu plus depuis au moins 1/2 siècle, certains d'entre nous dirons même un siècle. Si les idées libérales étaient à ce point répandu, on lirait les points de vue de ce blog dans Le Monde et Le Figaro. La dernière fois que j'ai regardé, je ne crois pas vraiment que c'était le cas ...
> Défendre une idéologie c'est être dans l'erreur.
Je ne défend pas une idéologie, mais des valeurs.
Rédigé par : ST | lundi 21 décembre 2009 à 15h57