Le professeur Vincent Courtillot, de l'académie des sciences, n'est pas climatologue, mais géologue physicien, doté d'un CV académique très étoffé. Il a été amené à s'intéresser presque incidemment aux données du climat, car géologie et paléo-climatologie se rejoignent parfois. Sa qualité scientifique lui a permis de se mettre assez rapidement à niveau ! Dans la vidéo ci dessous, avec une clarté pédagogique et une brillance orale qui n'exclut pas la rigueur scientifique, il étrille littéralement la "science" contenue dans les rapports du GIEC.
Une personne de bonne foi ne peut pas ne pas être absolument convaincue que les conclusions du GIEC, induisant une relation majeure de cause à effet entre CO2 et températures terrestres, sont très fortement entachées d'erreurs graves après avoir vu cela. Moteur ! (durée 51 minutes)
Mise à Jour Jeudi 1/10/2009: les conférences de Nantes (la même que ci dessous) et Strasbourg (plus détaillée et à mon sens encore meilleure) sont désormais visibles en format "youtube" ou "daily motion", plus pratique que celui ci dessous - Je les ai regroupées ici -
- le Hadley Center, centre météologique britannique qui alimente le GIEC en mesures de températures globales "traitées", à toujours refuser de livrer aux équipes de M. Courtillot ses données brutes de mesure. Gênant, tout de même, pour la crédibilité du Hadley Center...
- L'équipe Courtillot est donc allée à la pêche station par station. Or, les données au jour le jour des stations européennes et américaines qu'elle a collectées donnent des courbes de températures réellement mesurées totalement différentes de celles du GIEC.
- Les techniques de dendrochronologie (étude des anneaux d'arbre) utilisées par Micahel Mann pour reconstituer les températures du passé et produire sa trop fameuse courbe en crosse de hockey, comportent de nombreuses erreurs qui "aplatissent" les courbes du passé. En réinjectant dans les calculs les résultats de travaux de botanique récents, qui prennent en compte comment les arbres réagissent vraiment aux variations de température, alors on retrouve l'optimum médiéval (période bien plus chaude que de nos jours vers l'an 1000) et d'autres périodes plus chaudes que sur la courbe de Mann avant le minimum de Maunder.
- Les modèles du GIEC sous estiment d'un facteur 20 (!!) l'influence des variations solaires sur la température, à cause d'une erreur de calcul basique dans la calibration des signaux de satellites différents. (Et "accessoirement", dans une conférence plus détaillée car un peu plus longue, donnée à Strasbourg, visible ici, l'on apprend que les "forçages" liés au CO2 sont surestimés d'un facteur 6...)
- Les modèles du GIEC ignorent les nuages, ce qui est fâcheux, quand on sait qu'une variation de couverture nuageuse de 3% équivaut à une différence de flux énergétique nettement supérieure à celle induite par les variations de teneur en CO2.
- M. Courtillot rappelle avec une précision jusqu'ici inconnue en langue française, que la variation de la température au cours des siècles, mesurée par des méthodes glaciaires ou géologiques, précède de 800 à 2000 ans la variation des concentrations de CO2. S'il y a causalité, ce ne peut être que dans le sens "variation de températures => variations du CO2" et non l'inverse.
- D'une façon générale, tous les modèles du GIEC sous estiment gravement les incertitudes tant sur les données qu'ils utilisent que, c'est une lapalissade, celles qu'ils omettent. Leurs modèles ne peuvent donc qu'être très fortement entachés d'erreurs. Selon M. Courtillot, dans 10 ans, il sera largement admis que les thèses actuelles du GIEC étaient fausses.
La grande force de l'exposé de M. Courtillot est de n'être jamais polémique. Il ne traite jamais le GIEC d'incapables, laissant à l'auditeur le soin de tirer cette conclusion lui même. Il se contente de critiquer la confiance excessive (d'autres diraient : "arrogance") que le GIEC affiche dans ses conclusions, car cet organisme minimise les incertitudes inhérentes à toute science jeune au corpus en cours de formation.
Il ne livre que très progressivement les pièces qui ont conduit à faire de lui un climato-sceptique, alors qu'il y a seulement quatre ans, il croyait, comme "tout le monde", que le GIEC disait "la" science. Il se contente, à la fin de son exposé, de rappeler que peut être que tout l'argent public déversé sur la lutte contre les rejets de CO2 pourrait être mieux employé ailleurs, et d'émettre des doutes sur la pertinence du choix de la nature institutionnelle du GIEC (un organisme sous l'égide d'une institution politique, l'ONU, plutôt que sous le pilotage d'une instance scientifique elle même).
Ah, une dernière chose: M. Courtillot est, semble-t-il, proche politiquement de MM. Ayrault et Delanoë. (et de Claude Allègre ? Entre géophysiciens...). On ne peut donc pas l'accuser de faire de la propagande ultra-libérale. Simplement, un exercice brillant d'honnêteté scientifique.
Nb. L'exposé de M. Courtillot a été donné aux journées scientifiques de l'université de Nantes le 7 juin 2009, voir la page originale ici. L'université de Nantes fait honneur à la science et à l'université en diffusant un tel savoir. Je tape suffisamment sur l'université par ailleurs pour ne pas lui tirer mon chapeau quand elle fait oeuvre utile.
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Hat tip : Jean Louis Garnier
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J'ai essayé de voir cette video, sur deux ordi différents. Elle bloque au bout de 7 minutes, alors que Courtillot entre danns le vif du sujet avec les données du HAD CRUT. Trois tentatives de téléchargement ont bloqué au même endroit. Avez-vous pu, Vincent, la visionner en entier ? D'autres lecteurs ont-ils eu le même problème ? Si quelqu'un a pu télécharger la totalité, peut-il le mettre sur Dailymotion ou Youtube, où les sytèmes de protection sont à tout épreuve. Au cas où il apparaitrait que des "incidents" soient survenus pour empêcher le visionnage de ce document, pourriez-vous, Vincent, consulter les services concernés de l'Université pour vous procurer un enregistrement et poster sur Dailymotion ou Youtube, ou suggérer à l'Université de le faire.
Rédigé par : michel | dimanche 27 septembre 2009 à 07h55
Chez moi la vidéo passe sans problème, je vais la mettre sur YouTube, dès que c'est fait je transmet le lien.
Rédigé par : Paul | dimanche 27 septembre 2009 à 10h36
@ Michel :en streaming, elle passe parfaitement en entier. Je me la suis déjà passée deux fois (je suis un fan !). Mais en streaming, pas en téléchargement, je ne télécharge jamais. Par acquis de conscience, je vais réessayer ce matin. dès fois que le problème soit apparu cette nuit, mais ce ne serait pas de bol !
vous pouvez très facilement télécharger le fichier source FLV. Sur la page de l'université dont je donne le lien en bas, sous la vidéo, il y a un lien "ajouter à votre site". En regardant le code, l'adresse du fichier .flv (flash Video) apparait en clair.
Copiez collez là dans votre barre de navigation, et normalement, un ordinateur bien élevé vous proposera soit de l'ouvrir, soit de la télécharger. 372 Mo tout de même.
@ Paul: merci beaucoup, par avance.
Rédigé par : vincent | dimanche 27 septembre 2009 à 11h05
@ Paul
Merci ! J'ai pu écouter l'enregistrement audio : outre les remarquables qualités de conférencier et de diction de Courtillot, il y a plusieurs éléments nouveaux qui confortent les avancées des autres scientifiques sceptiques. C'est du même niveau que Lindzen, Spencer, Svensmark, Kirkby (CLOUD) et Javorovski, et en français d'cheu nous (beaucoup plus convaincant qu'Allègre, trop impulsif. Le GIEC est de plus en plus nu, et c'est pas très beau à voir.
@ Vincent
Je vais essayer, mais, à ma grande honte, je dois reconnaître que je ne sais pas ce qu'est le streaming. Je suis pas l'illustre auteur de Veblog moi ! De plus, je ne peux même pas visionner plus de 7 minutes de la video. ça s'arrête à la deuxième bufférisation. Cheu moi, à la cambrousse, on est limité à un débit de 2 méga. Aussi, dès que Paul nous fait signe, je fonce sur Youtube !
Rédigé par : michel | dimanche 27 septembre 2009 à 12h01
le streaming : juste quand vous cliquez sur une vidéo via daily motion, ou sur cette note, ou sur la page de l'université: c'est du streaming, c'est à dire ce que tout le monde fait sans le savoir.
C'est à dire que la vidéo est lue en continu sur le serveur, il n'y a pas téléchargment sur l'ordi de l'utilisateur.
je viens de la tester sur mon second ordi: ça passe aussi sans souci.
et à en juger par les réactions facebook, de nombreuses personnes ont pu la visionner en entier.
51 minutes, soit environ 3000 secondes, pour 372 mégas octets, donc environ 3000 mégasbits: effectivement, si votre liaison web est en petite forme, ça peut coincer. Mais ce qui m'étonne est que ça coince toujours au même endroit.
ce n'est donc probablement pas un problème de débit.
je sèche lamentablement.
Rédigé par : vincent | dimanche 27 septembre 2009 à 12h39
ca a un peu buggué pour moi (avec Chrome), mais j'ai vu l'essentiel, avec le son en intégralité.
Ca fait un bien fou ! Enfin, un exposé clair, avec un propos scientifique, sans polémique qui montre clairement les erreurs et la mauvaise foi du GIEC. Combien de temps faudra t il pour que ce discours arrive aux oreilles de nos journalistes et de nos politiques...
Je vais diffuser cela à des connaissances qui me traitent de négationiste (sic !) quand nous tentons de discuter du sujet.
Rédigé par : Nico | dimanche 27 septembre 2009 à 15h52
"L'exposé de M. Courtillot a été donné aux journées scientifiques de l'université de Nantes le 7 juin 2010"
2009 plutôt ?
Je profite pour te remercier pour le travail fourni sur le réchauffement et sur tout le reste. Je fait partie des lecteurs silencieux qui apprécient.
Rédigé par : Barth | dimanche 27 septembre 2009 à 16h56
@barth
2009 vous avez raison - corrigerai ce soir
merci
Rédigé par : Vincent | dimanche 27 septembre 2009 à 17h41
Salut Vincent
D'accord depuis ce matin je potasse le truc surtout que j'ai sur mon blog des posts sur ce sujet cependant je n'arrive pas trop à contre-carrer ces liens suivant(il est vrai je suis crevé et j'ai un trou d'écriture)
peux tu toi aussi analyser ces liens
Merci AL'ain
Toute l'affaire Courtillot dont parle Naomi Oreskes
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/02/soleil-et-clima.html
la polémique Legras Courtillot
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/07/climat-lacadmie.html
Quand Claude Allègre ne sait plus lire une courbe de température.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/03/claude-allgre-m.html
Tous ces liens proviennent de Libé!!!
Bataille de savants? Etat contre privé?...
Rédigé par : al de bx | dimanche 27 septembre 2009 à 18h00
@ Al de Bx
la polémique porte visiblement, après lecture rapide des deux premiers liens, sur une des courbes présentée dans la confe de 2009, qui avait été présentée avant. J'ignore si la version 2009 est corrigée des éventuelles erreurs précédentes ou pas.
Toujours est il que :
liminaire - la polémique a eu lieu avant (nettement) la conférence en question, donc M. Courtillot est assez sur de ses arguments pour continuer à produire un discours similaire, avec ou sans corrections. Précisons aussi que ses réponses aux differentes accusations qui lui ont été portées ont été signées par toute son équipe. Cela ne prouve rien en soi, mais visiblement, ses résultats sont collectifs et ne sont pas le fait des divagations d'un fou solitaire.
1- Les études qu'il cite, de Grodde, Scafetta, d'un autre botaniste (oublié le nom), svensmark, milankovitch, et des géoglaciologues dont j'oublie le nom, sont bien réelles: le résumé de ces études est accessible notamment sur pensée unique, le site de jean martin, ou sur des sites tels que climateaudit, climatedepot, friends of science, et autres...
2 - Ne pas oublier toutes les études que Courtillot n' a pa citées, mais qui auraient pu compléter son argument: par exemple, sur la courbe de mann, il ne cite pas la démolition effectuée par McKitick et McIntyre: après avoir galéré deux ans avant que Mann ne condescende à livrer ses données et programmes, ils ont prouvé que le modèle était tellement mal programmé qu'il ne passait pas un banal "test de monte carlo": innondé de fausses données aléatoires, le modèle produisait... une crosse de hockey, car il sous pondérait les valeurs chaudes anciennes et surpondérait les valeurs chaudes récentes. Un exemple parmi des dizaines d'erreurs, pour ne pas dire falsifications, du GIEC. voir le site de Jean Martin pour en trouver une palanquée d'autres. Voir également ce qui a été posté ici même avant.
La vidéo de Courtillot ne révolutionne pas la science mais expose des faits irréfutables en langue française et avec brio. A noter qu'il reste mesuré. Il ne traite pas les GIEC men d'incapables ou de malhhonnêtes, mais dit qu'il est normal qu'une science jeune face des erreurs, et qu'il est juste anormal que certains exagèrent la confiance dans leurs modèles. Ses adversaires le traitent de moins qu'une merde. Chacun en pense ce qu'il veut, mais il est clair qu'il dérange et que certains, qui vivent très grassement du RCA, aimeraient bien lui faire ravaler sa langue.
Pour moi, la démo de la vidéo est parfaitement valide, et ne fait que confirmer ce que d'autres ont déjà dit: voir "the great swindle" par exemple.
3 - Et c'est Gavin Schmidt, le compère de Mann au Goddard Institute, qui insinue (dans le blog de libé) que Courtillot est malhonnête... De nombreux climatos sceptiques (Lindzen Pielke, entre autres) ont montré que ces deux lascars étaient parfois assez "flexibles" sur la rigueur scientifique... Il semblerait que Mann soit encore au centre d'une affaire d'erreur dans une nouvelle courbe... mais je dois me renseigner mieux.
4- dans le blog libé, le patron du Hadley center affirme que les propos de courtillot sont faux. Sauf que depuis, le hadley est englué dans un autre scandale (éclaté après leur défense dans la controverse citée par libé) de non révélations de données, britanno britannique cette fois, sur lequel je n'ai pas eu le temps de faire des recherches, mais abondament documenté sur climatedepot ou sur le site d'anthony watts. Après avoir tergiversé pendant deux ou trois ans pour donner leurs données brutes à des citoyens britanniques, au nom de l'équivalent locale du "freedom of information act", ils ont fini par déclarer qu'ils les avaient... Perdues.
C'est dire que la version de M. Courtillot parait éminemment probable.
Conclusion : je pense que des contacts bien placés vont analyser plus en détail que moi les liens que tu soumets. Mais quand bien même M. Courtillot ferait une erreur sur un de ses points d'exposé, elle serait vénielle comparée à toutes celles du GIEC, et cela ne disqualifie pas l'ensemble du propos.
Je prépare des brèves pour très prochainement (teasing). Je n'aurai sans doute pas le temps d'y intégrer des éléments spécifiques à ta question, mais je vais essyaer d'y jeter un coup d'oeil plus fin.
Rédigé par : vincent | dimanche 27 septembre 2009 à 22h21
Pour ceux qui sont fans, une autre conférence de Courtillot sur le sujet:
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=8895&voir=oui
Pour dire la vérité, je n'ai pas encore eu le temps de visionner toute la vidéo, mais le début me semble tout aussi prometteur que la conférence donnée à Nantes. De plus, cette conférence devrait être plus fouillée, puisqu'elle dure 1h39.
Rédigé par : floyd | dimanche 27 septembre 2009 à 22h44
@ al de BX: dans la vidéo signalée par Floyd, que je remercie au passage, Courtillot répond aux allégations de libé. Notamment, le dénommé Jones, du Hadley Center, cité par les liens que tu as donnés, est, disons, remis à sa place...
j'ajoute qu'il explique certaines erreurs commises il y a trois ans et qui lui ont valu quelques noms d'oiseaux, et qui n'étaient simplement que des erreurs "normales" de toute science en cours de fabrication. affaire close.
le début est exactement le même, mais à partir du milieu il y a du neuf.
attention: mettez votre bloqueur de popups en postion "on", le serveur passe son temps à shooter des pop ups.
Rédigé par : vincent | lundi 28 septembre 2009 à 00h16
LOL : je visionne en direct la vidéo de Floyd.
Non seulement le GIEC sous estime d'un facteur 10 à 20 la sensibilité du climat à l'activité solaire, mais en plus, il surestime d'un facteur 6 la sensibilité à la concentration en CO2.
MORT DE RIRE
sinon, il y a des questions à la fin, avec d'excellentes réponses.
Rédigé par : vincent | lundi 28 septembre 2009 à 00h33
@ al de bx :
Une dernière et au dodo: Le 3 juillet 2009,
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html
Schmidt, Mann les deux "autorités" qui accusaient Courtillot de malhonnêteté (de nouveaux papiers ont confirmé par la suite que courtillot avait raison) sont pris la main dans le sac de mensonges éhontés:
copier coller depuis "pensée unique":
Ce billet est très largement inspiré par celui du climatologue renommé de l'Université du Colorado, le Professeur Roger Pielke Sr., bien connu des lecteurs de ce site (source). Roger Pielke n'attribue pas de bonnet d'âne (qui est un animal plutôt intelligent et bien vu aux Etats-Unis) mais, au vu de son indignation, il l'aurait certainement fait, s'il était de chez nous...
Roger Pielke s'est ému (c'est le moins que l'on puisse dire) des déclarations récentes (21 Juin 2009) affichées sur le site alarmiste "de référence" anglophone, RealClimate qui rapportait sur les conclusions de la dernière réunion qui s'est tenu récemment à Copenhague et qui rassemblait le gratin de l'alarmisme scientifique mondial.
Le billet de Roger Pielke Sr. est intitulé "Désinformation par le site RealClimate". Ce qui n'est certainement pas anodin quand on connaît le style mesuré et typiquement "scientifique" du très modéré professeur de l'Université du Colorado.
Je vous rappelle que le site RealClimate a été fondé par Michael Mann (le célèbre auteur de la "Crosse de Hockey ") assisté de Gavin Schmidt (le bras droit de James Hansen au Goddart Institute de la NASA et responsable des mesures de température GISTEMP qui ont défrayé la chronique et lui ont valu le bonnet d'âne de Nov 2008). Parmi les auteurs les plus actifs sur ce site, on se souvient de Ray Pierrehumbert qui s'est rendu célèbre (entre autres) en décernant le titre de "chevalier de la terre plate" au directeur de l'IPGP et académicien de surcroît, Vincent Courtillot.
Voici ce qu'a écrit RealClimate :
"Alors qu'est ce que ça dit ? Nos lecteurs habituels ne seront certainement pas surpris par ces découvertes de la science climatique physique (NDT qu'est-ce donc que cela ?) dont la plupart ont déjà été discutées sur ce site. Certains aspects du changement climatique progressent plus vite que ce que nous attendions il y a peu d'années. Il en est ainsi de la hausse du niveau des mers, de l'augmentation de la chaleur stockée dans les océans et de la diminution de la mer glacée arctique. L'estimation mise à jour de la montée future des océans du globe est à peu près le double des estimations du rapport du GIEC de 2007." dit le nouveau rapport. Et il attire l 'attention sur le fait que tout réchauffement sera virtuellement irréversible pour au moins un millier d'années à cause du long temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère."
Tous ceux d'entre vous qui lisez pensee-unique (.fr ou .eu) et qui êtes informés de la situation exacte grâce aux "grands indicateurs" du climat ont de quoi être étonnés, sinon révoltés. Tout comme l'a visiblement été Roger Pielke Sr. qui connaît évidemment toutes ses données sur le bout des doigts.
Je me contente de traduire son billet (source) ci-dessous. Il se suffit à lui-même.
1. "Hausse du niveau des mers"
FAUX : par exemple, voir l'analyse de l'Université du Colorado (Boulder) sur l'évolution du niveau des mers.
Le niveau des mers stagne depuis 2006.
2. “L'augmentation de la chaleur stockée dans les océans ”
FAUX : voir (NDT : Pielke renvoie ici à une analyse détaillée sur son site que j'avais reprise dans ce billet)
Il n'y a eu aucune réchauffement significatif des océans depuis 2003.
3. "Mer de glace Arctique en diminution"
FAUX : voir les anomalies de la mer de glace de l'hémisphère Nord sur le site de l'Université de l'Illinois (cryosphere today)
En réalité, depuis 2008, les anomalies ont décru."
Et le Professeur R. Pielke Sr. de conclure :
"Ces indicateurs du climat pourraient repartir à la hausse en suivant les prédictions des modèles. Cependant, en attendant et tant qu'ils ne le font pas, les auteurs du Rapport de Synthèse du Congrès de Copenhague et l'auteur du site RealClimate donnent un compte rendu fallacieux de la réalité du fonctionnement du climat.
Les Médias et les politiques qui acceptent aveuglément ces affirmations sont, soit naïfs, soit attachés à déformer la science pour promouvoir leur position partisane." (NDT : soulignement de R.Pielke) "
Rédigé par : vincent | lundi 28 septembre 2009 à 01h53
Bon boulot, juste une (probable)petite coquille à signaler:
l'optimum médiéval (période bien plus chose que de nos jours vers l'an 1000)
bien plus chose ou bien plus chaude?
Rédigé par : toda | lundi 28 septembre 2009 à 02h47
Vous aurez remarqué que je poste très rarement sur le sujet de réchauffement planétaire sur ce blog. J'avoue sans complexe que ce sont des sujets que je maîtrise bien mal, et sur lesquels j'ai une opinion encore hésitante.
Néanmoins, il m'apparait une chose assez claire : la climatologie n'est pas vraiment une science expérimentale. Les différentes hypothèses et théories sont toujours confrontées aux données du passé, car dans la pratique, il n'est pas vraiment possible d'attendre quelques siècles pour valider la justesse d'un raisonnement. Dès lors, et étant donné la complexité quasi infinie des paramètres en jeu, on joue avec des modèles, souvent très complexes, et on trouve toujours quelqu'un pour démontrer une erreur sur une série de donnée, un oubli qui fausse tout, etc ... Les modèles de partisans de théories opposées à la prédominance du CO2 anthropique présentent les mêmes failles. Mais elles ne peuvent être utilisées pour décrédibiliser les critiques justifiées contre les modèles réchauffistes.
J'ai lu les 3 articles de libération sur Courtillot et Allègre. Ce qui me choque, c'est principalement que la controverse scientifique échappe à la méthode scientifique et utilise les moyens politiques (obtenir le soutient d'une déclaration officielle de l'académie de truc), la presse, etc ... Le débat devrait rester dans les revues scientifiques, dans des articles scientifiques, données fournies à l'appui.
Qu'est ce que je tire de tout ca : principalement que contrairement a ce qu'on avait dit, "science is not settled". Mieux : je pense qu'on est tres tres loin d'avoir un consensus scientifique sur des sujets aussi complexes et qu'on maitrise aussi mal.
A partir de là, en effet, je pense que prendre des décisions politiques aux conséquences aussi lourdes me parait tout à fait démesuré et dangereux.
Dernier point : je suis très sceptique des organismes gouvernementaux ou supra-gouvernementaux centralisés pour dire la science et échafauder des réponses politiques. Je préfère des coopérations plus décentralisées, le débat des idées, la liberté de choix. Je partage ce sentiment pour le GIEC avec le réchauffement climatique, comme avec l'OMS avec la grippe porcine. Ici aussi nous avons un exemple de problèmatique très complexe, ou la "science is not settled", et ou la décision unilatérale et d'autorité d'une instance gouvernementale (commander 100 millions de doses de vaccins) fait face a une réalité moins unilatérale sur le terrain (30% des médecins ne veulent pas se faire vacciner, ainsi que ... 65% des francais).
Rédigé par : ST | lundi 28 septembre 2009 à 10h27
J'ai relayé.
Rédigé par : Criticus | lundi 28 septembre 2009 à 15h52
Super merci Vincent! Je tache de faire une page spécifique carrément sur le blog. Je vois que sur le tiens en haut sur la bannière tu peux le faire, comme cela reste en vue pour tous. En plus du buzz
Bon je continue
Rédigé par : al de bx | mardi 29 septembre 2009 à 16h11
Bonjour Vincent,
Je viens de poster la vidéo de la conférence de Strasbourg sur DailyMotion.
Je me suis permis de reprendre une partie de ton texte dans la présentation de la vidéo. J'espère que tu n'y verras pas de problème.
Voici l'adresse de la première séquence : http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-les-erreur_tech
Cordialement,
--
Woody
Rédigé par : Woody | jeudi 01 octobre 2009 à 10h16
Mon intérêt pour la paléoclimatologie, et par voie de conséquence, pour l'évolution du climat provient de mon passage à la direction des Expéditions polaires Françaises (1984-1989), à un moment où les programmes météo et glacio se développaient à fond.
Par la suite, Professeur à Saint Etienne, j'ai créé un cours de "paléoclimatologie et évolution du climat" (50h). Votre conférence de Nantes étaye à merveille des suggestions que je faisais à mes étudiants. Les faits que vous citez sont définitivement convaincants, si besoin était.
Il y a d'autres choses communément admises contre lesquelles je me dresse. Il s'agit d'abord du trou d'ozone, ou plus généralement de l'évolution des proportions d'ozone dans la haute atmosphère que j'ai tendance à qualifier d'escroquerie scientifique. Il y a tellement de facteurs déterminants cette concentration croissante ou décroissante de l'ozone que les courbes qui montrent une relation parfaite et négative entre proportions d'ozone et proportions de CFC (assimilé au chlore) sont fantaisistes. Il semble plutôt que certains rayonnements détruisent l'ozone tout en détruisant aussi les molécules de CFC, c'est à dire en en libérant le chlore. De ce fait O3 et CFC n'ont pas de relation de cause à effet, mais ils répondraient tous deux à un même (ou à plusieurs) agents extérieurs. Qu'en pensez-vous ???
Un autre question me tarabuste, c'est l'allégation que la quantité de CO2 dans l'atmosphère n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. D'une part, c'est totalement faux si l'on se réfère à la longue histoire de la Terre. Mais d'autre part commet peut-on être sûr que les concentrations de CO2 mesurées dans les carottes glaciaires sont égales à celles des atmosphères correspondant à ces précipitations ? Ne peut-on pas envisager une variation qui pourrait être due à la compaction, à la diffusion en surface ou à d'autres mécanismes ? Dans ce cas, ne peut-on imaginer qu'une atmosphère riche en CO2 puisse livrer des glaces moins riches en CO2, et donc que les valeurs mesurées peuvent correspondre à des valeurs inférieures à ce qu'on leur fait dire.
Avant de vous quitter, y a-t-il une raison pour avoir produit des forages glaciaires limités à 400 000 ans (Vostok, Dome C) alors que le LGGE est descendu beaucoup plus loin (900 000 ans) avec le programme EPICA (dôme Concordia) ?
Cordialement
Rédigé par : andre GIRET | jeudi 01 octobre 2009 à 18h18
@ woody : merci mille fois ! je vais le signaler ce soir vers minuit
@ André Giret : merci pour ce témoignage.
En ce qui concerne les carottes glaciaires, je suis incapable d'en juger, mais le professeur Jaworowski, (orthographe incertaine), dont vous trouverez le témoignage sur le site de Jean Martin (pensee-unique.fr), est de cet avis que les mesures glaciaires sont biaisées.
Rédigé par : vincent | jeudi 01 octobre 2009 à 18h29
Merci, je vais essayer de démêler l'écheveau à partir de votre information.
Rédigé par : andre GIRET | vendredi 02 octobre 2009 à 23h06
Le site "Environnement et Société" publie une interview du Professeur Vincent Courtillot, à l'occasion de la sortie de son dernier livre "Nouveau voyage au centre de la Terre"
http://www.enviro2b.com/2009/10/05/%C2%AB-la-discussion-sur-le-rechauffement-climatique-a-completement-echappe-aux-scientifiques-%C2%BB/
A lire !...
Rédigé par : PapyJako | mardi 06 octobre 2009 à 16h14
comment se fait il que mr courtillot n'ai pas réussi a trouver les donné du hadley center, pourtant téléchargeable gratuitement ici : http://hadobs.metoffice.com/hadsst2/data/download.html
Rédigé par : allan | mercredi 14 octobre 2009 à 09h58
@allan
"Brief description of the data
The SST data are taken from the International Comprehensive Ocean-Atmosphere Data Set, ICOADS, from 1850 to 1997 and from the NCEP-GTS from 1998 to the present. HadSST2 is produced by taking in-situ measurements of SST from ships and buoys, rejecting measurements which which fail quality checks, converting the measurements to anomalies by subtracting climatological values from the measurements, and calculating a robust average of the resulting anomalies on a 5° by 5° degree monthly grid. After gridding the anomalies, bias corrections are applied to remove spurious trends caused by changes in SST measuring practices before 1942. The uncertainties due to under-sampling have been calculated for the gridded monthly data as have the uncertainties on the bias corrections following the procedures described in the paper. "
Sauf erreur, il ne filent pas les données brutes, le truc dont ils auraient paumé les sauvegardes.
Maintenant, allons voir comment sont faites les mesures. Ici http://icoads.noaa.gov/r2.html on peut voir le nombre de mesures faites par décade. Parce que ces mesures proviennent en fait de n'importe quel navire qui passe dans une zone et fait un rapport.
Rédigé par : Arkh | mercredi 14 octobre 2009 à 17h45
@ Allan : Courtillot parle des données brutes. Les données mises en ligne sont filtrées comme l'explique Arkh. La révélation des données brutes permettrait de vérifier si les filtrages appliqués sont du simple "débruitage" ou du "bidouillage".
ajoutons qu'il n'y a pas que Courtillot qui s'est cassé le nez sur les données brutes.
Rédigé par : vincent | mercredi 14 octobre 2009 à 17h59
ok, ok, donc, selon vous, données falsifiées, et non pas simplement filtrées pour en enlever les bias, en notant qu'elles sont quand même dispos sur internet librement.
bon, deuxièmement point que je soulève, la courbe de grudd.
celle ci est faites sur des proxies provenant uniquement de suède, mr courtillot laisse entendre dans sa conférence que l'on doit retrouver à peu de chose près la même chose partout ailleurs dans le monde.
sans mettre en cause l'étude de grudd.h , comment peut on affirmer que le climat a été identique à celui de la suède dans le monde entier ?
y a t'il des liens tangible entre la suède et le reste du monde ?
Rédigé par : allan | mercredi 14 octobre 2009 à 23h59
bonjour a vous j'aimerais vous posé une question.j'aimerais savoir quand les îles tonga vont disparaître dans combien d'années.merci pour votre response.je vie aux îles tonga .a bientôt a vous.
Rédigé par : mr. haguenauer daniel | samedi 17 octobre 2009 à 18h49
@mr. haguenauer daniel
Le point culminant des îles Tonga étant à 1033 m (île de Kao) et l’élévation de la mer ayant été de 3 mm / an au XXe siècle, il faudrait 344 333 ans.
Toutefois une nouvelle glaciation étant prévisible d’ici 10 000 ans, le niveau devrait baisser de 50 à 100 m.
En fait le risque volcanique/sismique est bien plus important. Voilà, rassuré ? (c'est une blague ou quoi ?)
Rédigé par : jb7756 | dimanche 18 octobre 2009 à 23h02
Pour info, des navires allemands ont pour la première fois dans l'histoire de l'humanité effectué la liaison Asie Europe par le passage du nord-ouest. Nier l'impact de l'activité anthropique est un non-sens, tout comme établir des prévisions à 10000 ans à moins de consulter Elisabeth Tessier.
Rédigé par : Robert | samedi 24 octobre 2009 à 14h10
@Robert
Le passage du Nord-Ouest a été franchi pour la première fois en 1906 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_du_Nord-Ouest
Il faut arrêter le bourrage de crane et de gober n’importe quoi !
Notons qu’avec le satellite il est bien plus aisé de déterminer la meilleure route.
Rédigé par : jb7756 | samedi 24 octobre 2009 à 18h41
Bravo pour la mauvaise foi et la désinformation.
Il est question ici de liaison commerciale et non pas d'exploration ou d'expéditions, Admussen avait mis près de trois ans étant obligé d'hiverner à deux reprises à cause de la glace, pas quelques mois, de plus son bateau n'avait rien à voir avec ceux des allemands transportant 500000 tonnes de matériel de construction, il naviguait au plus près des cotes étant en permanence obligé de sonder les fonds....il aura d'ailleurs des problèmes d'échouage. en fait le passage utilisé est plus le passage nord-est que le nord-ouest.
Rédigé par : Robert | dimanche 01 novembre 2009 à 21h29
@ Robert
Bon alors je continue : Willy de Roos passe en 1977 le passage de nord ouest en une saison sur un bateau de 13 mètres. http://fr.wikipedia.org/wiki/Willy_de_Roos
Voilà content ? Il y’en a un paquet d’autres si vous voulez.
Quand à prévoir le climat dans 10 000 ans ? Avez vous entendu parler des cycles glacières : http://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation
Nous sommes actuellement dans une période interglaciaire, donc chaude. Mais ça ne dure pas et régulièrement les glaciers reviennent. Et c’est bien pire que le soit disant réchauffement climatique.
Rédigé par : jb7756 | dimanche 01 novembre 2009 à 23h45
Je suis en relation avec le laboratoir de glaciologie de Grenoble, les carottages sont formels, jamais en 600000 ans le taux de carbone contenu dans l'atmosphère n'a grimpé aussi vite que pendant ces 200 dernières années, et ce n'est pas parti pour s'arrêter, donc ce qui a eu lieu auparavant ne se reproduira peut-être pas (en tout cas l'homme ne sera plus là pour le constater, car il est là le vrai problème ce n'est pas la planète qui est en danger, elle existe depuis 4,7 milliards d'années et en a autant devant elle, l'homme n'est là que depuis peu en comparaison, la découverte du feu ne date que d'un peu plus de 500000 ans, et vu les dégats qu'il a causé en si peu de temps il serait étonnant qu'il survive encore longtemps s'il ne change pas radicalement de façon de faire.
Rédigé par : Robert | lundi 02 novembre 2009 à 20h30
@Robert
Voilà un propagandiste acharné et qui veut avoir le dernier mot. Après les îles Tonga et le passage du nord ouest, retour sur la hausse du CO2.
Hélas il a été démontré que c’est la hausse de CO2 qui suit la hausse de température avec quelques siècles de retard et non l’inverse. Voir ici : http://www.pensee-unique.fr/soleil.html#vostok1
L’homme n’influence pas le climat, ou rien de mesurable en tous cas. Mais c’est vrai qu’un réchauffement ce serait pas mal. Le Canada et la Russie seraient plus fertile, le Sahara redeviendrait vert (comme il y a 5000 ans lors d’une phase plus chaude qu’à notre époque). Le Groenland serait libéré de ses glaces stériles.
Enfin voyez monsieur le propagandiste on est bien armé. Fâcheux n’est cas pas ?
Rédigé par : jb7756 | lundi 02 novembre 2009 à 21h37
@Robert bis
Voyez ou nous a tellement raconté de conneries sur le climat et l’écologie dans les médias qu’aujourd’hui on y croit plus.
Les gens ont fini par se dire qu’il fallait aller voir ailleurs et ailleurs c’est Internet. Voir la fréquentation du site septique : http://www.pensee-unique.fr/ . Il s’est passé quelques choses ces derniers mois !
Le résultat de toute cette affaire c’est que les gens désertent les médias traditionnels et que l’écologie sort elle aussi discréditée. Moi même je suis devenu un anti-écolo absolu car l’idéologie qu’elle véhicule et les personnages qui la défende sont néfastes.
Rédigé par : jb7756 | lundi 02 novembre 2009 à 22h28
Je connais le site pensée unique, un champion de la désinformation et du trucage de données.
Ahhh le fameux Groeland et ses vertes prairies découvertes par Eric le rouge, on oublie de préciser que d'une part la toundra reprend ses droits chaqué été alors qu'au centre de l'île, la couche de glace dépasse les 3 kilomètres.
""Les gens ont fini par se dire qu’il fallait aller voir ailleurs et ailleurs c’est Internet.""
Ils feraient mieux d'aller voir sur place...
Rédigé par : Robert | mardi 03 novembre 2009 à 00h21
A propos des travaux de Monsieur Courtillot.
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/12/les-chevaliers-de-l%E2%80%99ordre-de-la-terre-plate-part-ii-courtillots-geomagnetic-excursion/langswitch_lang/fr/
Rédigé par : Robert | mercredi 04 novembre 2009 à 18h38
@ Robert: l'article que vous citez, de 2007, est signé de Raymond PierreHumbert, qui signe assez souvent sur RC, dont les deux principaux autres contributeurs sont Gavin Schmidt et Michael Mann.
Mann est mouillé jusqu'au cou dans l'affaire de la courbe en crosse de hockey bidonnée.
http://www.objectifliberte.fr/2009/10/rechauffement-climatique-quand-le-giec-recourt-a-la-fraude.html
PierreHumbert, quant à lui, a recours à l'invective lorsqu'il répond à des gens qui s'en prennent aux dogmes du GIEC. Il est vrai que son esprit scientifique semble pollué par un "écologisme environnementalisme" assez fanatique. Mais surtout, bien qu'il se dise climatologue, PierreHumbert a quelques problèmes de compréhension de concepts physiques élémentaires, ce qui est embêtant, car le climat est aussi affaire de physique.
Dans ce post, Est exposée une polémique qui a opposé Pierrehumbert à un autre scientifique climatologue de renon. L'article procure le lien vers l'article initial de Roy Spencer, l'accusation de trucage de Pierrehumbert, et la réponse cinglante de Spencer. Ajoutons que l'auteur du blog, un physicien, comme par hasard, nous explique les quelques menues lacunes de PierreHumbert. Je vous laisse découvrir par vous même :
http://motls.blogspot.com/2008/05/realclimate-vs-roy-spencer-non-feedback.html
Oh, et voici la défense des accusations portées par PierrHumbert contre courtillot par McIntyre
http://www.climateaudit.org/?p=2531
Notez que le site RealClimate a empêché les commentaires de Mc Intyre sur le post de Pierrehumbert.
oh, et sur cette page, un exemple de la façon dont M. PierreHumbert applique improprement les lois de Kirchhof qu'il applique improprement à des gaz. Tout élève qui a un peu suivi quelques cours de thermique de base sait qu'il est impossible de considérer un gaz soumis à convection comme un corprs noir. Bref, considérer que la conductivité de la haute atmosphère est de zéro est une absolue absurdité que même le modeste ex-élève de prépa que je suis peut comprendre. Apparamment, pas Pierrhumbert, mais je pense qu'il le fait exprès, à son niveau.
Pour en finir avec real climate, ce site est coutumier de publications douteuses.
Un exemple ici:
http://climatesci.org/2009/06/30/real-climates-misinformation/
Rédigé par : vincent | mercredi 04 novembre 2009 à 22h44
Vous voudrez bien m'excuser Vincent, mais je doute très fortement de votre impartialité dans ce domaine. Les hommes sont faillibles Monsieur Courtillot tout comme les experts du GIEC. Personnellement je me réfère à ce que j'observe et ce que j'observe va dans le même sens que ce que dit le GIEC. Quant à Monsieur Courtillot il est nettement plus modéré dans ses derniers propos même s'il continue à défendre sa position (et en disant la bêtise habituelle à propos du Groënland, ce qui est un peu fort de café pour un scientifique de son envergure).
http://www.enviro2b.com/2009/10/05/%C2%AB-la-discussion-sur-le-rechauffement-climatique-a-completement-echappe-aux-scientifiques-%C2%BB/
Rédigé par : Robert | jeudi 05 novembre 2009 à 00h44
Robert@
Quel est votre formation scientifique ainsi que votre expérience?
Rédigé par : gordon | jeudi 05 novembre 2009 à 09h25
Je doute que Robert soit un scientifique, du moins il s’exprime plutôt en militant : peu importe la vérité, c’est la cause qui compte.
Le sommet de Copenhague approche et devant l’érosion de la « croyance » dans le réchauffisme qui pourrait d’avérer fatal, les militants (payés ou bénévoles) doivent occuper le terrain, matraquer leurs messages (plus ou moins mensonger) et discréditer leurs adversaires. Internet est un terrain à occuper, les autres médias en France étant aux ordres. Aux USA la bataille médiatique fait rage. Les enjeux financiers sont considérables.
Rédigé par : jb7756 | jeudi 05 novembre 2009 à 11h14
jb7756@
Il est évident que Robert est un petit soldat qui doit occuper le terrain.
Il est intéressant de noter une recrudescence de ces actions sur internet.
Vincent serait donc considérer par les réchauffistes comme un nouvel "influenceur" sceptique à abattre???
Rédigé par : gordon | jeudi 05 novembre 2009 à 11h55
J'adore les derniers commentaires, pas vraiment dignes de vrais libéraux, on préfère l'attaque à l'argumentation (normal quand on a pas d'arguments valables à proposer).
Quand je lis ceci (écrit par jb7756) ""Le point culminant des îles Tonga étant à 1033 m (île de Kao) et l’élévation de la mer ayant été de 3 mm / an au XXe siècle, il faudrait 344 333 ans.
Toutefois une nouvelle glaciation étant prévisible d’ici 10 000 ans, le niveau devrait baisser de 50 à 100 m."" il est évident que j'ai affaire à un grand scientifique doté d'un sens logique très au dessus de la moyenne, mais qui ignore qu'il suffit de quelques centimètres pour définitivement rayer de la carte une certaine surface terrestre et ce à plus forte raison quand ces quelques centimètres d'eau sont salés.
10000ans pour la prochaine glaciation, pas sûr certains disent que la courbe elliptique de la terre ne sera pas favorabel avant 26000 ans mais peu importe, ces projections sont faites sans tenir compte de l'activité humaine et de son influence grandisante. Je suis un vieil alpiniste fréquentant depuis plus de 40 ans la plupart des massifs montagneux mondiaux. si je prend l'exemple de la mer de glace, ce glacier a connu une période de progression dans les années 1970/80, or depuis il régresse de manière importante et soudaine.
voir ici: http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/ServiceObs/SiteWebPOG/baseG2.htm#fronts
Enfin pour conclure on ne tient pas compte de l'inertie thermique ce qui laisse à penser que la tendance au réchauffement va se poursuivre, il ne faut quand même pas oublier que la population mondiale a presque doublée en un peu plus de cinquante ans et que plus on est plus on consomme d'énergie.
Rédigé par : Robert | jeudi 05 novembre 2009 à 15h19
J'oublais,
une question a été posée à propos des carottages glaciaires et du projet EPICA, quelques éléments de réponses sur ce lien:
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb19/02_epica.htm
Rédigé par : Robert | jeudi 05 novembre 2009 à 15h24
robert@
quel est votre formation scientifique pour prétendre observer des phénomènes de variation climatique visibles à une échelle aussi restreinte que vos déplacements d'alpinistes.
De plus:
Le paroxysme de l'épisode de progression des glaciers alpins s'est produit entre les années 1760 et 1830.
Or, cette dernière phase d'extension du Petit Age de Glace est en complète contradiction avec l'évolution des températures : sur la même période, les températures d'été étaient supérieures à la moyenne de celles du 20ème siècle, ce qui aurait dû conduire à un recul et une perte de volume des glaciers.
Les glaciologues montrent que cette avancée de 1760 à 1830 est en réalité survenue suite à une augmentation des précipitations hivernales (supérieures d'au moins 25% par rapport à la moyenne du 20ème siècle).
Le phénomène inverse s'est ensuite produit à partir des années 1830-1850 : le recul des glaciers alpins a résulté d'une diminution des précipitations hivernales d'au moins 25%, et non pas d'un réchauffement.
E Leroy Ladurie montre que les poussées glaciaires ont répondu (avec le décalage propre à leur temps de réponse), non pas à un refroidissement moyen mais continu, ni à des hivers très froids (qui n'ont pas d'influence sur les glaciers), mais à des séries de printemps, d'étés en particulier, et d'automnes frais. Leur équilibre, très sensible a ainsi été rompu.
Rédigé par : gordon | jeudi 05 novembre 2009 à 16h09
Gordon,
vous savez lire une courbe? celle-ci concerne le glacier d'argentières.
http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/ServiceObs/SiteWebPOG/donnees/F_ArgTotal.doc
Avez vous déja mis un pied sur un glacier? savez-vous ce que sont les moraines frontales et latérales. savez vous seulement regarder des photos? Une simple visite du même endroit à dix ans d'intervalle vous fera comprendre l'évolution du climat, mais encore faut-il lever ses fesses de son siège et aller constater sur place.
Un exemple frappant....
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2009/06/13/article_la-grotte-de-la-mer-de-glace-a-chamonix.shtml
Rédigé par : Robert | jeudi 05 novembre 2009 à 16h58
C'est bien internet, on fait quelques fois de belles découvertes, Monsieur courtillot est -il vraiment honnête en décriant les travaux du GIEC? réduire les émissions de CO2 ne risquent-ils pas de mettre fin à une collaboration d'une valeur de 4 millions d'euros?
http://www.ipgp.fr/pages/020203.php
Rédigé par : Robert | jeudi 05 novembre 2009 à 18h19
C’est qu’il est acharné notre ami Robert. Il va avoir la médaille GGH (Gore-Greenpeace-Hulot).
Pour les carottes de l’Antarctique je laisse parler le « traître » Jean Martin ( http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html , section Mai 2008). Notons que ces carottes montrent dans le passé des réchauffements énormes, de l’ordre de 16°C en quelques décennies.
Quand aux scientifiques, ils faut bien qu’il justifient leurs crédits : « Allez en Antarctique pour me prouver le réchauffement climatique. Oui chef ! »
Pour les glaciers des Alpes, je les ai tâté personnellement. Et oui ils ont reculés un peu mais les précipitations sont aussi en cause. Notons que les précipitations en Ile de France ont baissé aussi de 25% depuis 20 ans (1000 mm à 750 mm par an).
Rédigé par : jb7756 | jeudi 05 novembre 2009 à 19h52
Ceci explique peut être cela :
Si je tape « Vincent Courtillot » sur Google je tombe en 1er sur Objectif Liberté.
Ce post est donc une cible de choix !
Vincent si ce blog sort de son relatif anonymat, il va peut être falloir prendre des mesures contre la trollisation.
Rédigé par : jb7756 | jeudi 05 novembre 2009 à 20h00