L'actualité autour du
"réchauffement climatique" se précipite. Alors que les réchauffistes ont
pris pour habitude de lancer des attaques ab hominem contre leurs
contradicteurs, généralement vouées à l'échec, deux
nouveaux cas de fraude manifeste viennent montrer que les
tricheurs et les faussaires sont d'abord à rechercher du côté du GIEC.
Les vidéos de Vincent Courtillot postées
ici même il y a deux semaines ont réalisé un score d'audience
remarquable (+50% par rapport aux anciens trafics de pointe), et
surtout, ont formidablement buzzé, grâce entre autres aux efforts de
mes amis du réseau LHC.
De nombreux Forums, politiques, écologiques, etc..., les ont relayées.
Certains lecteurs ont, de bonne foi, signalé certains doutes émis il y a
quelques mois par des scientifiques français relativement à certains
chiffres diffusés en 2007 ou 2008 par V. Courtillot, et relayés en
termes agressifs par une certaine presse. C'est tout à leur
honneur, l'esprit critique devant fonctionner dans toutes les
directions. Mais un examen attentif montre que la controverse en question, voulue à l'époque par
l'establishment réchauffiste pour tenter de discréditer un adversaire
encombrant, se retourne contre ses auteurs.
Une polémique qui fait
"pschitt"
Alors que ces questions auraient dû relever de la pure contradiction entre
scientifiques, normale, respectueuse et policée, une controverse
scientifique sur une seule courbe figurant au milieu d'un
papier publié en 2007 par Courtillot et al. a été reprise avec une
agressivité inhabituelle par certains plumitifs réchauffistes pour
tenter de salir les travaux de recherche de M. Courtillot et de son
équipe.
Un des articles
cités couramment dans les forums par les réchauffistes et
censé démontrer que Courtillot est une sorte d'incapable partial,
velléitaire, arrogant et malhonnête, est issu du blog d'un journaliste
de libération (oxymore ?), M. Huet. C'est un modèle d'approximations et
d'inférences orientées.
Une "erreur" unique sur une courbe dans un papier publié en 2007, due à
des données erronées fournies par un organisme tiers, le Hadley center,
dont je vais reparler, est montée en épingle pour tenter de
discréditer le document et ses auteurs. Puis l'explication donnée par
M. Courtillot quant à l'erreur produite est traitée comme une
"reconnaissance d'erreur" presque honteuse, de façon à faire croire que
M.Courtillot serait un faussaire qui chercherait à faire
porter le chapeau de ses erreurs à un membre de son équipe. Les
réponses du directeur du Hadley center aux affirmations de Courtillot,
que celui ci démontera par la suite (cf. sa conférence de Strasbourg,
visible
ici), sont citées comme parole d'évangile sans le moindre
examen critique. Courtillot (qui est géophysicien, comme Allègre) est
devenu l'ennemi n°1 des réchauffistes français à abattre par les moyens
les plus discutables.
Sur le fond de la controverse, l'équipe Courtillot a présenté
une contre réponse (PDF) puis un nouvel article (PDF) réfutant point par point les critiques de ses
contradicteurs, validée (et applaudie en séance publique) par
l'académie des sciences, alors que lesdits contradicteurs ont vu leur
contre-contre-réponse refusée par la même académie des sciences.
Naturellement, sous
la plume de Sylvestre Huet, le refus de citer la réponse de
Bard à Courtillot est une "censure", et l'accueil de l'académie des
sciences à la réponse de Courtillot "curieusement bienveillant" tant
"les arguments de Courtillot sont médiocres", sans autre développement. Il
ne viendrait pas à l'idée de ce monsieur que peut être, l'académie a
considéré que l'article de Courtillot était brillant, et la réponse de
Bard d'un moins bon niveau ?
Charles Müller, lui même journaliste scientifique, qui tenait encore à
l'époque l'excellent site "climat sceptique", hélas arrêté depuis, a répondu
à Huet et un de ses collègues journalistes, M. Foucart, en
des termes fort bien sentis que je vous laisse découvrir. Extrait:
Je
n'ai rien contre cela, bien sûr, vous faites votre travail de
journaliste. Mais voilà, vous le faites sélectivement à mon goût.
L'objet de cette lettre ouverte est de vous le dire, de le rappeler à
ceux qui l'auraient oublié ou de l'apprendre à ceux qui l'ignoreraient.
Chacun étant libre de décréter qui a tort ou raison en l'affaire.
(...)
Voilà que vous parlez de courbes tronquées. Fort bien. Mais avez-vous
jamais expliqué à vos lecteurs le détail de la fameuse "crosse de
hockey", cette courbe qui figurait à la meilleure place du résumé pour
décideurs de l'AR3 du GIEC en 2001, cette courbe qui a disparu de l'AR4
du GIEC en 2007 et dont les succédanés ont été prudemment refoulés dans
un chapitre intérieur, avec plein d'autres courbes aux pentes bien
différentes ? Avez-vous détaillé comme vous le faites avec
Courtillot et al. l'incroyable méthodologie des articles de Mann 1998
et Mann 1999, à l'origine de cette courbe ? Vos lecteurs savent-ils que
l'emblème du troisième rapport GIEC ("1998, année la plus chaude du
millénaire") résultait de statistiques étrangement manipulées et de
proxies étrangement sélectionnés, pour rester poli et ne pas manier le
procès d'intention aussi aisément que vous le faites ? Avez-vous
commenté en détail les nouvelles courbes du climat des 1000 dernières
années, et par exemple présenté celle donnant l'Optimum médiéval comme
plus chaud que notre fin de XXe siècle ? A nouveau, je me trompe
peut-être, mais j'en doute.
(...)
Les réchauffistes pourront toujours prétendre que l'académie est à la
solde du grand capital ou autres pseudo-arguments de la dernière
chance, cela fait désormais long feu. Ajoutons que M.
Courtillot, suite à cette polémique, a fait vérifier tous ses résultats
par des instituts mathématiques de pointe (Comme l'université
Kolmogorov à Moscou), et que suite à ces vérifications, il a continué à
présenter ses conclusions, preuve de la confiance qu'il place en elles.
Bref, une minable polémique lancée par quelques réchauffistes craignant
pour leur gagne-pain et leur amour-propre visant à discréditer une des
rares voix scientifiques qui ose s'élever contre les nombreuses
incohérences de la pseudo-science du GIEC fait un misérable pschitt.
Le réchauffisme, un parallèle avec le McCarthysme
Il est à noter que nombre de figures du scepticisme ont du affronter de telles attaques ab hominem. Inutile de revenir sur le traitement "de faveur" dont bénéficie Claude Allègre dans nos médias. Richard Lindzen, responsable du laboratoire de climatologie du MIT, a été traîné dans la boue pour avoir osé être le premier à témoigner au congrès américain (et à être écouté) contre le protocole de Kyoto. Patrick J. Michaels fut accusé d'être à la solde d'Exxon. Bjorn Lomborg, statisticien Danois, qui ose réunir chaque année réunir (à Copenhague !) des sommités scientifiques qui osent, suprême hérésie, conclure de leur travaux que la lutte contre le réchauffement doit être la dernière des priorités des politiciens, fut victime d'une véritable cabale dans son pays, avant d'être rétabli dans sa dignité par son académie des sciences. Les ayatollahs du réchauffement ne se contentent pas de critiquer leurs opposants mais souvent manoeuvrent pour que ceux-ci subissent des contrecoups professionnels de leurs prises de position, comme Lindzen, encore lui, l'a écrit dans un papier de 2008 traduit en Français par l'inoxydable Jean Martin, et résumé ici. Le réchauffisme est devenu le nouveau McCarthysme du monde scientifique, comme Lomborg l'explique ici.
Mais puisque certains ont tenté de faire passer des scientifiques usant
de leur esprit critique pour remettre en question le dogme réchauffiste
pour des malhonnêtes, le GIEC peut il lui même être considéré
comme exemplaire à cet égard ?
Les deux exemples suivants devraient achever de vous convaincre que
certaines personnes du GIEC, qui ont une influence réelle sur le
rapport final, ne reculent devant aucun moyen pour trafiquer les
résultats de recherche dans un sens allant vers leurs désirs. Et je
parle bien de fraudes, pas d'erreurs.
Le Hadley Center a...
"perdu" ses données
Dans ses conférences, V. Courtillot évoque ses déboires avec le Hadley
Center, qui est pour l'instant encore considéré comme l'organisme de référence pour la collecte des
températures maritimes des 150 dernières années, ainsi que de celle des
stations terrestres de surface, pour la même période. Le Hadley a
refusé de lui livrer ses données brutes, afin que l'équipe Courtillot
puisse vérifier si les techniques de "filtrage" du "bruit de fond" par
rapport au signal, techniques d'usage normal mais qui doivent être
utilisées avec soin pour ne pas modifier les tendances, étaient bonnes.
Courtillot n'est pas le seul a avoir eu ces problèmes.
Un
scientifique Australien, Warwick Hughes, connu pour être un
"sceptique", demanda en 2005 à Phil Jones, patron du Hadley Center, de
lui fournir ces données. Jones lui répondit que ces données
représentaient 25 années de travail (soit), et, c'est là que cela
devient savoureux, "il ne voyait pas pourquoi il communiquerait ses
données brutes à quelqu'un qui chercherait à les exploiter pour trouver
des erreurs dans leur traitement". Bel esprit scientique, s'il en est,
que celui d'un homme qui refuse qu'on puisse vérifier si les méthodes
qu'il a employées pour débruiter un signal sont valides.
Seulement voilà: Un scientifique réchauffiste de l'université de
Georgia Tech, M. Webster, a écrit, quelques années plus tard (juin
2009, c'est tout chaud), avoir reçu ces données brutes, pour une
recherche sur la relation entre ouragans et températures. Aussitôt,
nombre de sceptiques, dont deux bien connus de ce blog, MM. McKitrick
et Mc Intyre, ont demandé à pouvoir disposer de ces mêmes données
brutes, au nom d'une loi anglaise, le "freedom of information act".
Nouveau refus de Jones. Il est vrai que McIntyre et McKitrick sont
célèbres pour avoir démontré que les mesures de température de surface
en Amérique du Nord étaient entachées de nombreux biais, forçant le
GIEC et la météo américaine à reconnaître que les températures récentes
avaient été surestimées, et que les années les plus chaudes du Xxème
siècle n'étaient pas les années 90 mais les années 30 (
voir
ce vieux post...).
Jones a fait valoir à de multiples demandes des arguments tous plus
surréalistes les uns que les autres pour
s'y soustraire.
Entre autres, il a invoqué des "traités internationaux de
confidentialité", qui n'avaient en fait rien de substantiels, et enfin,
comble du comique de bazar, il a ces dernières semaines affirmé, en
réponse à une requête d'un professeur de l'université du Colorado...
Que
les données brutes avaient été perdues, parce qu'elles
avaient été stockées sur des disquettes de vieux format aujourd'hui
détériorées, sans sauvegarde, sans rien...
Ahurissant. Naturellement, cette explication ne tient pas (comment
Webster a-t-il eu les données brutes en juin ? ), mais quand bien même
elle tiendrait, comment un laboratoire financé à millions par le
gouvernement britannique pourrait il justifier un amateurisme pareil ?
Il semble probable, au vu de son attitude, que M. Jones sache quelque chose qu'il ne
veut pas que d'autres puissent découvrir. Et à part une erreur
grossière de traitement entre données brutes et données "filtrées", on
ne voit vraiment pas de quoi il pourrait s'agir. Jones est parfaitement
conscient de l'erreur, mais n'a rien fait pour la rectifier depuis au
moins 2005 (date à laquelle il a envoyé paître M. Hughes), ce qui est
constitutif d'un élément de preuve de fraude, et pas seulement
d'erreur.
Les données "filtrées" du Hadley Center sont acceptées comme parole d'évangile par
les rapports du GIEC, de nombreux travaux tiers qui y figurent s'appuient sur ces données. A vous de tirer vos propres conclusions.
Les bidouillages de la
crosse de Hockey
Mais cette affaire n'est peut être rien à côté de celle qui concerne LA
courbe qui a frappé les imaginations, celle qui a été présentée dans
les rapports du GIEC de 2001 et 2007, celle qui tient presque à elle
seule la vedette du film d'Al Gore, qui permet à celui d'affirmer que
le monde est à l'aube d'une catastrophe climatique provoquée par le CO2 rejeté par l'homme, et à Michel Rocard
d'agiter la métaphore terrifiante de la terre transformée en poêle à
frire. Il s'agit bien sûr de
la célèbre courbe en "crosse de Hockey", qui "montre" un réchauffement soudain et spectaculaire à partir de 1900, que je vous montre ci dessous:
Une courbe qui fait peur...
Et fabriquée de toutes pièces !
Pour établir cette courbe, son auteur, un certain Michael Mann (rien à
voir avec le réalisateur de cinéma), collaborateur de
James Hansen à la
NASA, et co-auteur du site de référence des réchauffistes,
real climate, a dû utiliser, pour reconstituer les températures moyennes
passées, des données issues de dendrochronologie, une technique
d'évaluation des températures atmosphériques depuis les anneaux de
vieux arbres.
Ceux qui ont visionné
la
vidéo de Courtillot savent que des botanistes, Moberg, puis
Grudd, ont trouvé des erreurs dans la façon dont la dendrochronologie a
été utilisée pour établir la courbe de Mann, et que, corrigées de ces
erreurs, les courbes font à nouveau apparaître que les températures
autour de ce que l'on a appelé "l'optimum médiéval", gommées par la
courbe de Mann, étaient en réalité supérieures à celles d'aujourd'hui,
transformant de facto le réchauffement "exceptionnel" des années
récentes en "variation normale" du climat au cours des siècles.
Naturellement, dans ces deux cas d'espèces, il peut s'agir d'erreurs de
M.Mann, rien n'indique qu'il soit un faussaire. Ce sont des matières complexes, errare humanum est.
Courtillot ne cite pas les travaux d'un autre Dendrochronologue, Craig
Loelhe, qui parvient aux mêmes conclusions que Moberg, par souci de
synthèse, mais cette pièce ajoute encore à la réfutation des travaux de
Mann.
Mais ce que Courtillot ne dit pas, sans doute pour rester sur le
terrain uniquement scientifique et ne pas prêter le flanc à une
accusation de recherche de polémique, c'est que d'autres découvertes
très gênantes viennent encore affaiblir la valeur scientifique du
travail de Mann, et posent de sérieuses questions sur la rigueur
déontologique qui a présidé à l'établissement de ces courbes, pour
rester poli.
Dès 2004, McIntyre et McKitrick, encore eux, avaient réussi, après
avoir essuyé moult refus (tiens, cela rappelle quelque chose...), à se
faire communiquer non seulement les données de Mann, mais aussi les
programmes informatiques de traitement du signal utilisés pour faire en
sorte que différents signaux (la dendro d'un côté, les enregistrements
de températures récents de l'autre) aient le même "poids relatif" dans
l'établissement des courbes.
Les deux chercheurs indépendants ont pratiqué sur le modèle de Mann
un
banal test de Monte Carlo. Qu'est-ce que c'est ? Il s'agit
d'introduire des données aléatoires dans un modèle et de vérifier que
les courbes produites sont bien également aléatoires. Si le modèle
mathématique introduit un biais, il y a toutes les chances pour qu'il
apparaisse lors des tests de Monte-Carlo.
Surprise ! Toutes les courbes établies à partir de données aléatoires
ont fait apparaître une forme... en crosse de Hockey, ce qui tend à
accréditer que le modèle de Mann est erroné, car réduisant
artificiellement les variations de température vers le plus chaud lors
des temps anciens !
Erreur ou fraude ? Il est tout de même très improbable que Mann ait
oublié de passer son modèle à la moulinette d'un test de Monte Carlo,
qui lui aurait révélé le biais.
Les découvertes de McIntyre et McKitrick ont été confirmées par une
commission d'enquête sénatoriale dirigée par un statisticien, M.
Wegman.
Des données
soigneusement... sélectionnées
Voilà qui devrait déjà suffire à envoyer à la poubelle la crosse de
Hockey de Mann, que pourtant, le GIEC a à nouveau fait figurer dans son rapport 2007.
Mais le coup de grâce vient de lui être donné par la
découverte de ce que les échantillons d'arbres retenus pour alimenter
les données avaient été délibérément... Trafiqués. Autrement dit, les
arbres dont les données "dérogeaient au modèle" avaient été
délibérément ignorés. Et là, le doute n'est pas possible: il y a bien
eu fraude.
L'histoire complète peut être lue sur plusieurs sites anglophones (
McIntyre,
Watts
1,
Watts
2,
Financial
Post), sur lepost.fr, un très bon
résumé
court et facile d'accès en Français peut être lu, et
l'inévitable Jean Martin en fait son "bonnet d'âne" d'octobre 2009,
dans
une
longue synthèse dont il a secret.
En quelques mots, de quoi s'agit il ? Mann a toujours affirmé que les
données de dendrochronologie dont il se servait pour sa courbe, issus
des travaux d'un de ses collègues du nom de Briffa, étaient un sous
ensemble représentatif d'une collecte de données plus importantes
effectuée par Briffa et un autre de ses collègues, Schweingrüber, en 1995. Depuis 11
ans (!), Briffa et Mann ont refusé de livrer leurs données brutes, tant
du grand ensemble que de la sélection de données opérée par Briffa et Mann.
Tiens, cela a un petit air de déjà vu !
Puis, sous la pression, ils ont
du livrer ces données. Cela a permis de constater que le
sous-échantillon d'arbres sélectionné par Briffa pour les travaux de
Mann n'avait rien de représentatif: seuls le petit sous ensemble
d'arbres dont les données de dendrochronologie donnaient une crosse de
Hockey ont été conservés.
Si l'on réintègre les données intégrales, la courbe des températures
obtenues de l'an 1850 au XXème siècle n'a plus rien d'une crosse de
Hockey, comme vous pouvez en juger ici.
En rouge, la courbe avec les arbres sélectionnés par Briffa et Mann.
En noir, la courbe avec l'ensemble des données
collectées par Briffa et Schweingruber,
puis ignorées par Briffa !
Cette sélection orientée des données ("
cherry picking" en
anglais) qui arrangent l'auteur en fonction d'une conclusion prédéfinie
est à l'opposé d'une démarche scientifique et ne peut être qualifiée
autrement que du terme de fraude. Une fraude qui est à l'origine de décisions
politiques qui coûteront des milliards en mauvaise allocation de
ressources à l'humanité. Maddoff a pris 120 ans. Combien pour Mann ?
Le GIEC totalement
discrédité
Relevés historiques du Hadley Center, courbe en crosse de hockey : Deux
des piliers des démonstrations catastrophistes du GIEC, d'Al Gore et
autres ministres réchauffistes en exercice de par le monde, sont basées
sur une science ouvertement frelatée, falsifiée, par des gens qu'il ne
faut pas avoir peur de qualifier d'escrocs, qui, par peur d'être
découverts, ont refusé pendant plusieurs années de livrer des données
brutes sur lesquelles ils fondaient leurs "conclusions".
Cela, évidemment, laisse planer de nombreux doutes sur le sérieux des
conclusions des autres pans des rapports du GIEC, notamment tous ceux
relatifs aux conséquences du "réchauffement", qui ont déjà fait l'objet
de nombreuses controverses, dont le lecteur patient trouvera les
synthèses sur
le site de Jean Martin.
On sait désormais dans quel camp sont les tricheurs. Ceux qui sont
prompts à dénoncer chez tout sceptique, par foi aveugle envers les rapports du GIEC, un "négationniste", un
"sociétaire des amis de la terre plate", un "fossoyeur de la planète" et un "menteur
sous la coupe des lobbys pétroliers", devraient se poser des questions
quant aux motivations réelles de ceux qui commettent de telles
manipulations pour tromper délibérément décideurs politiques et
populations.
L'attitude très
dérangeante des politiques
Face à de tels cas de fraude manifeste, le gouvernement britannique
aurait dû faire saisir immédiatement les données du Hadley Center, et
diligenter une enquête du Yard sur les causes de telles dissimulations.
Quant au gouvernement américain, il est tout de même curieux qu'il
n'ait pas sur le champ signé la lettre de licenciement de Michael Mann,
employé de la Nasa. Quant au GIEC, seule sa dissolution, suivie d'une réorganisation de la recherche climatologique sous l'animation d'institutions scientifiques habituées de ce genre de problématique, visant à dépolitiser ses résultats de recherche, paraît de nature à lui redonner un peu de sérieux.
Rien de tout cela ne se produit. Obama continue de faire pression sur
le Sénat pour faire adopter le
Waxman Markey Bill, qu'il a réussi à
faire passer de justesse à la chambre. Quant au gouvernement
britannique,
il
finance et diffuse des spots purement Goebbelsiens à
destination des enfants du pays, dont je vous laisse admirer les vidéos
sur
le site officiel. Il faut dire que
même
des journalistes réputés plutôt réchauffistes de la BBC n'y
croient plus guère... Dans ces conditions, la propagande étatiste
risque de se retourner contre ses auteurs.
Quand à l'ONU (maison mère du GIEC), elle continue de préparer Copenhague, en modifiant subrepticement ses documents préparatoires lorsque des références litigieuses (pour le moins) y sont repérées (voir la deuxième partie ce "bonnet d'âne" d'octobre 2009 par J.Martin)... Bidouillage as usual.
Notre gouvernement français ne vaut pas mieux, lui qui s'apprête à
faire adopter un volet n°2 de lois dites "Grenelle" qui vont
à tout coup gravement handicaper notre économie et le pouvoir d'achat
des ménages, qui n'ont pas besoin de cela en ce moment.
Je laisse l'étude des motivations de ces gouvernements à plus tard,
mais force est de reconnaître que ces gens ne peuvent pas ne pas être
informés que la valeur scientifique des travaux du GIEC prête de plus
en plus à suspicion. Si ils refusent de s'informer, c'est une faute
professionnelle. Si ils persistent à vouloir promouvoir des agendas
"carbonicides" envers et contre toutes les évidences, alors ils sont
complices de la fraude, et ils doivent rendre des comptes.
Sur ce dernier point, la société civile ne doit pas en rester
pas à de simples dénonciations sur internet. Nous devons passer en mode
"combat". Mais cela fera l'objet d'écrits ultérieurs.
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Post scriptum : quand il n'y en a plus, il y en a encore. A moins d'une heure du bouclage, je tombe sur une perle. Pas le temps de réorganiser l'article, un post scriptum suffira.
Encore un lièvre bien curieux levé par plusieurs scientifiques et relaté ici par le canadien Yves Pelletier. Visiblement, le GIEC a pris pour hypothèse que le temps de persistence d'une molécule de CO2 dans l'atmosphère était de 100 années. Il ignore en cela une petite quarantaine de recherches estimant, par plusieurs méthodes différentes, ce temps de rémanence entre 5 et 20 ans, avec une moyenne autour de 10. Oh, et faut il le préciser, ces 37 recherches datent toutes d'avant 1997, date à laquelle un article de Segalstadt, de l'université d'Oslo, les a recensées. Il y a pu en avoir d'autres depuis. Segalstadt, déjà, en déduisait que les hypothèses du GIEC relèvent du dogme et non de la science, et explique les fautes de raisonnement du GIEC qui conduisent à des durées erronées.
Naturellement, le GIEC s'en tient à son hypothèse d'un temps de rémanence du CO2 rejeté par nos activités de 50 à 200 ans, ignorant 37 travaux contradictoires diffusés depuis maintenant 12 ans, sans bien sûr se donner la peine d'expliquer pourquoi il rejette ces 37 travaux... Erreur, ou volonté de tromperie ? Je vous laisse juge.
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Post post scriptum : Si une personne découvre la controverse aujourd'hui à travers cet article, après avoir cru sans méfiance la propagande des gouvernements et du GIEC, rappelons qu'il ne s'agit pas ici de quelques contestations de scientifiques isolés ou de divagations de scientifiques solitaires. Plus de 31 000 scientifiques dont 9000 titulaires de PhDs ou équivalents ont signé une pétition (voir le site petition-project.org) affirmant qu'il n'y a aucune preuve réelle de ce que nos rejets de CO2 sont susceptibles d'entrainer une augmentation catastrophique des températures sur terre. Le site de Petition project alimente sa pétition d'un "contre résumé scientifique" à l'usage des décideurs que les anglophones peuvent lire ici (environ 24 pages une fois imprimé), évidemment lu et relu "par les pairs" à maintes reprises, et citant environ 100 références scientifiques de grande qualité (sur 132 notes, certaines étant citées en double, d'autres provenant d'Al Gore ou du GIEC). Je copie colle la conclusion :
There are no experimental data
to support the hypothesis that increases in human hydrocarbon use or in
atmospheric carbon dioxide and other greenhouse gases are causing or
can be expected to cause unfavorable changes in global temperatures,
weather, or landscape. There is no reason to limit human production of
CO2, CH4, and other minor greenhouse gases as has been proposed
(82,83,97,123).
We also need not
worry about environmental calamities even if the current natural
warming trend continues. The Earth has been much warmer during the past
3,000 years without catastrophic effects. Warmer weather extends
growing seasons and generally improves the habitability of colder
regions.
As coal, oil, and
natural gas are used to feed and lift from poverty vast numbers of
people across the globe, more CO2 will be released into the atmosphere.
This will help to maintain and improve the health, longevity,
prosperity, and productivity of all people.
The
United States and other countries need to produce more energy, not
less. The most practical, economical, and environmentally sound methods
available are hydrocarbon and nuclear technologies.
Human
use of coal, oil, and natural gas has not harmfully warmed the Earth,
and the extrapolation of current trends shows that it will not do so in
the foreseeable future. The CO2 produced does, however, accelerate the
growth rates of plants and also permits plants to grow in drier
regions. Animal life, which depends upon plants, also flourishes, and
the diversity of plant and animal life is increased.
Human
activities are producing part of the rise in CO2 in the atmosphere.
Mankind is moving the carbon in coal, oil, and natural gas from below
ground to the atmosphere, where it is available for conversion into
living things. We are living in an increasingly lush environment of
plants and animals as a result of this CO2 increase. Our children will
therefore enjoy an Earth with far more plant and animal life than that
with which we now are blessed.
Il faut en finir avec le lyssenkisme climatique.
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