Vous n'ignorez pas que je suis absolument convaincu que les théories du réchauffement climatique lié au CO2 anthropogénique et évidemment catastrophique sont non seulement fausses, mais fabriquées de toutes pièces par des lobbys qui y ont intérêt. Je vous invite à parcourir la rubrique « environnement » de ce blog pour y retrouver de quoi étayer largement cette conviction, notamment ici, ici, ici, ici, et là. Sans oublier ces récentes vidéos. Intéressons nous maintenant aux conflits d'intérêts de certains des acteurs clé de l'économie politique du changement climatique.
L'économie verte carbure à l'argent public !
Les décisions prises au nom de la "lutte contre le réchauffement climatique" ne prêtent pas seulement à rire, et plutôt deux fois qu'une. Notre président a beau déclarer que "l'économie verte" offre des opportunités de croissance unique, cette économie verte ne verrait pas le jour sans les énormes moyens que l'état voudrait y mettre si la crise financière n'était pas passée par là.
Autrement dit, l'état va prélever dans nos poches et choisir lui même en fonction de ses critères, et non des nôtres, où l'argent doit être dépensé, tout en perdant au passage les frais que sa gestion calamiteuse impose à toute transaction. Bref, nous allons contre notre gré devoir payer pour des choses qui n'auraient pas fait partie de nos libres choix si nous avions été libre d'user de cet argent par nous mêmes.
Si les menaces invoquées par les décideurs de ces politiques étaient réelles, peut être devrions nous nous résigner à accepter cette moindre satisfaction immédiate pour l'avenir de nos descendants. Après tout, nous n'agissons pas autrement lorsque nous épargnons. Mais si la menace est exagérée, ou pire, fabriquée, alors nous sommes victimes d'une escroquerie de grande ampleur, d'une énorme ponction sur notre capacité de satisfaire nos besoins et désirs. Bref, une taxe prélevée sur notre liberté et notre bonheur.Mais qui en sont les profiteurs ? Jean Michel Bélouve, pour l'institut Turgot, a fait un travail de recherche considérable traduit par l'institut dans trois articles fleuves (et d'autres sont annoncés) remarquablement documentés. Je vais tenter de résumer ce travail ici, en y ajoutant quelques trouvailles personnelles.
Suivez l'argent : l'INCRIl y a deux façons de devenir riche par l'entreprise. La première est de développer une entreprise honnêtement, en jouant le jeu du marché, en s'efforçant de satisfaire des clients... Difficile et aléatoire. Certains voudraient gagner à coup sûr. Pour ceux là, la seconde façon de devenir riche est plus indiquée: ils vont tenter de s'acoquiner avec l'état pour se faire voter des lois sur mesure, leur assurant des rentes de situation confortables, aux frais du contribuable.
L'INCR (Investor Network on Climate Risk), dont j'ai déjà parlé ici, regroupe de nombreuses sociétés « vertes ». Cette association d'investisseurs, un lobby vert officiel, au conseil d'administration duquel on retrouve de grands noms de la Finance, a été particulièrement active dans la promotion du tout dernier Waxman Markey Bill, voté par la chambre des représentants et en discussion, fort heureusement mal engagée, au sénat US. Son site web ne fait aucun mystère de son lobbying incessant pour faire voter des lois et subventions qui lui sont favorables.
Il n'est pas inutile de citer quelques unes de ces puissances financières qui appuient l'INCR: les énormes fonds de pension des fonctionnaires et enseignants de Californie et de l'Etat de New York, à qui la crise a fait perdre énormément, l'assureur en quasi faillite et nationalisé, AIG, différentes branches d'investissement de la famille Rockfeller...Deux noms retiennent l'attention :
Au sein de l'INCR, deux noms frappent le lecteur initié: Generation Investment Management LLP est un Hedge Fund fondé et présidé par Al Gore, basé à Londres, parce que les lois sur la transparence y sont plus laxistes qu'aux USA. Ce fonds n'accepte que de très gros investisseurs qu' Al Gore prospecte grâce à son carnet d'adresse d'ex Vice Président des USA. Si vous, petit porteur, convaincu de la justesse de la cause défendue par Al Gore, vous vouliez investir dans son fonds, pour participer à la grande aventure verte, passez votre chemin: GIM est réservé aux gros pour enrichir les gros.
Second nom intéressant, Kleiner Perkins est une très grosse entreprise de capital risque, qui a réussi les coups du siècle dernier en investissant dans deux jeunes pousses alors inconnues, au début de leur existence, Google et Amazon (bien vu !), et qui aimerait sans doute rééditer de tels exploits avec les entreprises "vertes". Au board de kleiner Perkins, on retrouve un certain... Al Gore.
Bref, Monsieur Gore, dont les finances personnelles étaient exsangues après 2000, s'est refait une santé dans l'industrie verte subventionnée depuis, sa fortune est estimée à 100 millions de dollars. Pas mal, même si ce n'est pas Bill Gates.
Je n'ai rien contre l'enrichissement à condition qu'il soit honnête. Mais est-ce bien le cas ici ? Une personne qui fait du lobbying pour faire voter des lois favorables à ses entreprises peut elle se draper de la toge de la vertu ?
Al Gore a été interrogé par le congrès, dans le cadre des discussions préliminaires sur le Waxman Markey bill, le 24 avril 2009. La représentante républicaine Marsha Blackburn lui a posé des questions portant sur ses intérêts dans des entreprises qui allaient manifestement profiter de la nouvelle législation cap and trade.
Il a répondu très succinctement et évasivement sur ses affaires, concédant juste qu’il était associé de Kleiner Perkins. La transcription de son audition comporte la réponse suivante: “chaque penny que j’ai gagné, je l’ai mis directement dans une association sans but lucratif, Alliance for Climate Protection". Pure Tartufferie, comme l'attestent ses lourds investissements dans Capricorne, Kleiner Perkins (un fond qui a investi 1 Milliard dans diverses industries vertes qui seront directement bénéficiaires du Waxman-Markey bill) et GIM, qui n'ont rien de philanthropique.
Al Gore n'a pas hésité à faire produire un film de pure propagande truffé de contre-vérités pour "évangéliser les foules" et provoquer un mouvement politique majeur afin de promouvoir les industries vertes avec l'argent du contribuable. Il n'a pas hésité à déclarer à la presse qu'il était normal d'exagérer certains aspects "scientifiques" pour créer "des conditions favorables au débat public": "I believe it is appropriate to have an over-representation of factual presentations on how dangerous it is". Réussite financière totale, le succès du film a largement contribué à influer sur les choix politiques de nombreux gouvernements. Mais la morale, dans tout ça...
Wall street et le réchauffement : une opération pleine de promesses
Lehman Brothers avait beaucoup investi dans le financement de l'économie verte. D'autres choix dans d'autres secteurs (l'immobilier) ont précipité la perte de ce grand allié de l'économie verte. Mais fort heureusement, l'autre grande banque du lobby vert, Goldman Sachs, se porte très bien, merci pour elle. Une enquête d'un journaliste indépendant, Matt Taibi, pour le magazine Rolling Stone, traduite partiellement en Français par Skyfal, montre que Goldman est à la fois gros actionnaire de la bourse au carbone de Chicago (CCX), et partie prenante de fonds spéculatifs qui se servent de Chicago comme plate forme.
A propos de la bourse du carbone de Chicago...
Cette bourse est vouée au commerce des permis d'émettre du CO2. Seul problème: en refusant de ratifier Kyoto, le congrès américain puis GW Bsuh, ont empêché que la tonne de carbone négociée sur le marché US soit rentable pour les propriétaires du CCX... Pensez que la tonne de CO2 se négocie aujourd'hui à moins de 10 cents aux USA, contre 12 Euros en Europe sur Bluenext, filiale du groupe Euronext. Pour tout savoir sur le CCX, je vous renvoie chez Turgot et M. Bélouve.
Oui, mais voilà: le prix de la tonne pourrait connaître un décollage majeur grâce à la loi Waxman Markey, si elle était votée au sénat (elle a pour le moment été votée à la chambre)... Dont Goldman a été l'un des principaux soutiens du monde financier.
Au fait, qui trouve-t-on parmi les opérateurs majeurs sur le CCX ? Je vous le donne en mille: le fonds "Generation Investments Management" de Al
Gore, bien sûr, le VRP de luxe du lobbying réchauffiste. Selon un rapport du porte parole de GIM du 7 mars 2007, M. Richard Campbell, “Generation Investment Management, purchases -- but isn’t a provider of -- carbon dioxide offsets".
Au détour d'un autre article, on découvre que GIM a pris 9,5% des parts dans une firme spécialisée dans le trading des dérivés du carbone, CAMCO. Or, une firme comme CAMCO ne peut gagner de l'argent que si le marché des permis d'émission quitte durablement les valeurs "plancher". On comprend qu'une remontée des cours des permis d'émission puisse intéresser M. Gore et bien d'autres parties prenantes dans ces paris hautement spéculatifs sur l'avenir !
Et, O surprise, l'actuel patron du GIEC, Rajandra Pachauri, est également membre de "l'advisory board" de cette bourse ! Que le monde est petit... Sauf à ce que ce conseil soit purement honorifique, ce dont je doute fort, n'y a-t-il pas là encore un conflit d'intérêts ? Cela commence à faire beaucoup...
Al Gore et Goldman Sachs, intérêts très convergents !
Pourquoi suis-je revenu sur Al Gore, me direz vous, alors que j'avais entrepris d'évoquer le rôle de Goldman Sachs ? Parce que les liens entre de nombreux anciens de la Banque d'affaires et l'ex vice président sont troublants.
Qui est cofondateur de GIM, le fonds d'Al Gore ? Hank Paulson, l'ancien boss de Goldman, ex secrétaire au trésor de GW Bush, et maître des 800 milliards du plan de sauvetage du système financier mis en place sous la fin du mandat Bush et maintenu par Obama !
Oh, et puis, au sein de GIM, la concentration d'ancien de GS ne laisse d'étonner. Selon Mme Corey Barnes, dans une enquête publiée par le Capital Research Center, une association dédiée... à l'observation des associations (une sorte de "watchdog"),
GIM’s “founding partners” are studded with officials from Goldman Sachs. They include David Blood, former CEO of Goldman Sachs Asset Management (GSAM); Mark Ferguson, former co-head of GSAM pan-European research; and Peter Harris, who headed GSAM international operations.
Tant de coïncidences...
Bref, Goldman Sachs place ses pions partout où cela peut lui être profitable, et a partie liée avec Al Gore pour promouvoir l'économie dérivée du réchauffement climatique.Parce qu'il faut être à tous les étages de la chaîne des profits, Goldman Sachs est également actionnaire d'au moins un gros Hedge Fund spécialisé dans le trading du carbone et des produits dérivés autour de ces permis d'émission, Blue Source LCC. Là encore, il y a conflit d'intérêts, Goldman se plaçant à la fois comme organisateur et acteur du marché. Un peu comme si le président d'un club de footbal arbitrait les matches de son équipe ! On comprend mieux le soutien très appuyé de Goldman Sachs à la loi Waxman-Markey.
Ce pseudo-marché du Carbone, totalement artificiel, ne peut exister que si l'état fixe des quotas d'émission toujours plus sévères: le rationnement peut faire monter les prix. Sans la loi Waxman Markey, les cours de la tonne continueront à se trainer en dessous du dollar symbolique, et adieu l'argent facile de l'économie verte.
Si la menace du CO2 était réelle, l'on pourrait admettre que des entrepreneurs tirent parti d'un bon moyen de faire baisser ses émissions (j'invite ceux que cela intéresse à lire les travaux de l'économiste Ronald Coase sur les possibilités offertes par ce type de marché de « droits à polluer » en terme de réduction des pollutions), mais cela n'empêcherait pas de se poser des questions sur les monopoles garantis par l'état qui sont en train de se constituer, leurs conditions d'attribution, et les possibilités de fraude offertes par le système.
Mais si la menace est montée de toute pièces, alors il ne s'agit ni plus ni moins que de la plus gigantesque escroquerie financière de tous les temps, au détriment des contribuables et producteurs honnêtes de richesses du monde entier.
Mais assez parlé d'Al Gore ou de Goldman Sachs. Un autre personnage, nettement moins connu du grand public français, mérite qu'on s'intéresse à lui.
Ascension et chute de l'architecte de l'environnementalisme politique mondial
Le grand architecte du développement des institutions environnementales internationales sous l'égide de l'ONU semble avoir été une personnalité très peu connue du grand public Français, un certain Maurice Strong (photo), homme d'affaire canadien (notamment dans l'électricité) à la fortune tout à fait conséquente, senior advisor de Koffi Annan, et auparavant chargé de nombreuses missions par l'ONU, et à qui l'on doit le premier grand sommet environnemental ONUsien de 1972, point de départ de l'envol du mouvement écologiste politique.
C'est à ce moment là qu'il réussit à fédérer de riches entrepreneurs pour leur faire comprendre que l'écologie n'était pas une menace pour leur business mais au contraire une formidable opportunité de développement et de business. Jusqu'ici, rien à redire. Inviter les entreprises à faire de l'amélioration de l'environnement une source de profit est une bonne chose en soi. Oui, mais Maurice Strong a compris que pour que la mayonnaise prenne, il fallait que l'écologie devienne une priorité des politiques publiques. Il a donc oeuvré pour que les nations unies deviennent incontournables dans la lutte pour la préservation de l'environnement, ce qui a permis à l'organisation de redorer son blason, vu que son bilan en matière de paix dans le monde, sa mission première, est assez médiocre. Maurice Strong a, globalement, plutôt bien réussi dans les affaires (il est parti de rien), mais sa propension à utiliser ses accointances publiques pour se positionner sur les meilleurs créneaux n'en fait pas un modèle de réussite libérale...
Il fut également un des grands artisans de la création du GIEC en 1988, sous l'égide de deux satellites de l'ONU, l'organisation météorlogique mondiale et le PNUE, et fut secrétaire général de la conférence du « sommet de la terre » de Rio de 1992 qui allait aboutir quelques années plus tard à la signature du protocole de Kyoto. La création du GIEC marque un tournant important dans la gestion de la connaissance scientifique: c'est la première fois qu'une réunion de scientifiques opérant sur un sujet se trouve placée sous l'égide d'un organisme politique. La sur-exposition médiatique du GIEC, grâce à l'ONU, permettra à ses membres de multiplier par un facteur considérable les financements publics accessibles pour leurs recherches. Pour les seuls Etats Unis, le financement des recherches sur le climat est passé de moins de 180 millions de dollars annuels, à 6 milliards en 2008 !
Bien que riche grâce à la civilisation industrielle, Strong a professé à maintes reprises son aversion pour ladite civilisation, estimant que pour sauver la planète, il faudrait sans doute en finir avec le capitalisme traditionnel, et promouvoir une économie verte dirigée au niveau mondial. Et de préférence par des gens raisonnables, comme, au hasard, Maurice Strong ! Une citation célèbre de M. Strong:
"We may get to the point where the only way of saving the world will be for industrial civilization to collapse."
La chute du pape mondial de l'environnement
Mais Strong allait tomber en disgrâce. Strong fut viré de l'ONU en 2005 après la révélation par le journal irakien Al Mada de son implication dans le scandale « pétrole contre nourriture », programme géré par l'ONU de gestion de l'allègement humanitaire de l'embargo alors en vigueur contre l'Irak de Saddam entre 1991 et 2003. Un détournement de ce programme a permis le versement de pots de vins considérables à Saddam Hussein, lequel en redistribuait une partie a des personnalités chargées de défendre l'intégrité du régime Irakien contre les vélléités de le faire tomber manifestées par le gouvernement Clinton, puis Bush fils.
La commission Volcker, chargée d'enquêter sur le scandale « pétrole contre nourriture », et le FBI ont pu établir que Strong, du fait de sa position privilégiée auprès de K. Annan, avait touché au moins 1 million de dollars d'un intermédiaire stipendié par Saddam, dans le but de contribuer à dresser l'ONU contre les initiatives du gouvernement Bush. En clair, Maurice Strong s'est laissé acheter par Saddam Hussein. Charmant personnage. En outre, il a été établi par cette même commission d'enquête qu'il a usé de son influence pour couvrir auprès de M. Annan les magouilles du programme « pétrole contre nourriture », dont l'organisateur était l'adjoint direct de M. Annan, Benon Sevan, réfugié à Chypre, et dont un des bénéficiaires fut le propre fils de Koffi Annan, Kojo.
Maurice Strong serait désormais conseiller du gouvernement Chinois notamment en matière de négociations climatiques, mais n'opère plus, officiellement, pour le compte de l'ONU. Cependant, les résultats de son action lui survivent. C'est ce monsieur là, dont on peut voir à quel point son honnêteté est proverbiale, qui a convaincu de nombreux dirigeants mondiaux de placer la recherche environnementale sous le contrôle politique de l'ONU via le GIEC, ce qui ne s'était jamais produit auparavant dans aucun autre domaine. De quoi avoir de sérieux doutes sur la sincérité de sa démarche !
Mais ce n'est pas tout !
On trouve également trace de ce M. Strong au... Board du CCX, la bourse du carbone de Chicago ! Comme le monde est petit. Strong en fut semble-t-il l'un des co-fondateurs.
Il est également cité comme actionnaire et administrateur dans un autre scandale de délit d'initié lié aux entreprises vertes, le scandale « Molten », dans les années 90, dans lequel on retrouve encore le nom... D'Al Gore. Décidément !
Molten était une entreprise qui touchait de grosses subventions fédérales pour développer un procédé soit disant révolutionnaire de recyclage des déchets nucléaires. Mais le procédé s'avéra être une impasse. Sentant que les financements fédéraux allaient se tarir, ce qui signerait l'arrêt de mort de la société, les dirigeants et les gros actionnaires de Molten, dont Strong, firent appel à... Al Gore, alors vice président des USA, pour vanter les mérites de cette société verte dans un discours prononcé le 17 avril 1995, journée de la terre, ce qui fit temporairement monter le cours des actions, permettant aux initiés de vendre... Avant la chute inéluctable. Bref, une affaire plus que glauque.
Tous ces braves gens qui jurent la main sur le coeur qu'ils veulent le bien de la planète ne dédaignent pas se livrer à quelques coups tordus de temps à autres.
Question de confiance
Alors, pensez vous toujours que les motivations de M. Gore, de la banque Goldman, ou du sulfureux monsieur Strong, soient pures et altruistes, uniquement guidées par le désir de sauver la planète ? Pensez vous que la création du GIEC, qui fut un des coups majeurs du même monsieur Strong, ait été uniquement motivée par des considérations d'ordre environnemental ?Conclusion
Je me suis penché exclusivement sur les USA, parce que l'épicentre des politiques anti-carboniques s'y trouve, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur les groupes d'intérêts qui vivent des théories réchauffistes en France (exemple).
Un ancien n°2 de l'ONU, un ancien VP de la première puissance mondiale, une très grande banque d'affaires, un pool d'investisseurs pesant plusieurs milliers de milliards, et sans doute d'autres que je n'ai pas identifiés, ne sont pas un lobby négligeable, et valent bien ce soi disant "lobby pétrolier" accusé de vouloir tuer les politiques "anti-réchauffement", que les réchauffistes nous servent en maintes occasions.
Tous ces gens n'ont qu'une crainte: que la théorie du réchauffement perde toute crédibilité. Après tout, la terre ne se réchauffe plus depuis 10 ans, alors que les concentrations de CO2 ont continué à augmenter pendant cette période. De nombreux chercheurs ont livré des théories alternatives qui taillent en pièce les modèles du GIEC. Les catastrophes annoncées il y a dix, vingt ou trente ans ne se sont pas produites. La crise économique risque de modifier les priorités politiques des dirigeants...Pour les leaders de l'économie réchauffiste subventionnée, cela signifie perdre des milliards d'investissements. Alors il faut diaboliser, mobiliser toutes les ressources médiatiques possibles pour isoler les sceptiques et les faire passer pour d'aimables hurluberlus, des « flat-earthers », ou, à l'égal des néo-nazis, des « négationnistes ».
Répétons le: ce qui est en cause ici, ce n'est pas la volonté de s'enrichir, normale et positive pour l'humanité, mais celle de le faire non pas honnêtement, en s'engageant sur un marché libre pour y convaincre des clients libres, mais en s'alliant avec les états et en se faisant voter des lois sur mesure pour siphonner l'argent public pris à des contribuables forcés, le tout en déformant, voire en fabriquant la science servant de support à ces politiques, par des moyens dignes des meilleurs propagandistes des régimes dévoyés du passé.
Mais, ironie de l'histoire, l'internet, dont Al Gore, a défaut d'être l'inventeur, a été un grand propagateur, est de par sa nature incontrôlable, et c'est par là que la vérité, implacable, finira par émerger. La propagande peut tromper mille personnes une fois, mais pas des milliers de personnes mille fois.
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Rappel : le première du film "Not evil, just wrong", est prévue demain pour les chanceux parisiens ou namuriens.
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Avez-vous vu les commentaires des lecteurs du figaro.fr au bas de l'article rapportant ce week-end la réunion du conseil des ministres des Maldives sous l'eau ?
On dirait que le vent tourne contre les réchauffistes !
Rédigé par : Jan Laarman | lundi 19 octobre 2009 à 08h42
Ce billet a tout de même un goût de reopen911. Coïncidence ?
Rédigé par : Arkh | lundi 19 octobre 2009 à 13h52
on en apprend tous les jours sur ces escrocs de politique. Je ne connaissais pas ce Strong, beau pédigrée, il forme un beau tandem avec l'escroc Al gore. j'espère vraiment que la population ne tombera pas dans le panneau, mais avec la propagande 24/24 dans les médias mainstream et dans les écoles cela va être dur de résister...
Rédigé par : vicken | lundi 19 octobre 2009 à 14h20
Et les politique ne sont pas mieux en utilisant la menace du réchauffement climatique pour bien effrayer la population et faire avancer leur propre agenda interventionniste
Gordon Brown nous rappelle ainsi encore aujourd'hui que nous "courrons à la catastrophe" si les dirigeants n'arrivaient pas à parvenir à une accord lors de la conférence de Copenhaque, auréolant son discours d'un "il n'y a pas de plan B pour la planète".
Pathétique...
Rédigé par : julito | lundi 19 octobre 2009 à 15h06
C'est toujours la même histoire, c'est une question de temps, une course contre la montre.
Plus le temps passe, plus il va devenir patent que le réchauffisme n'est qu'une escroquerie reposant sur l'appétit messianique et eschatologique des crédules.
Les réchauffistes ont conquis le pouvoir, les étatistes ont compris tout le parti qu'ils pouvaient tirer de cette théorie.
Maintenant que les esprits hauts placés sont conquis, il va falloir passer aux travaux pratiques et c'est une autre paire de manches. Bien sûr, l'Europe est à la pointe des conneries. Mais si on s'en sort avec seulement cette saloperie de taxe carbone, ça sera un moindre mal.
J'estime, à vue de nez, que les réchauffistes ont cinq à dix ans pour créer une situation irréversible, avant d'être discrédités et de passer à autre chose (ils ne s'excuseront pas, ils vendront une nouvelle soupe en prenant soin d'oublier la soupe réchauffiste).
Avoir le temps contre soi n'est jamais facile. Bien sûr, ils peuvent comme d'habitude jouer sur l'hystérie. Mais il y a toujours les Chinois et les Indiens qui ne seront pas si aisés à convaincre.
Je parie pour le scénario suivant : les verts réussissent à véroler l'Europe qui adore prendre des décisions suicidaires pour la seule joie de pouvoir faire la leçon aux autres, qui s'en foutent comme de colin-tampon, des bons conseils inoppportuns des décadents Européens. Les USA gesticulent mais au final ne font pas grand'chose. Les autres produisent, produisent, sans se poser de questions, sauf les africains qui meurent, qui meurent, sans se poser de questions non plus.
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Pour répondre à Arkh : ce que Vincent évoque, c'est une convergence d'intérêts entre aigrefins, escrocs et demi-honnêtes, pas un complot.
Rédigé par : Franck Boizard | lundi 19 octobre 2009 à 18h24
Il faut aussi ajouter au chapitre des magouilles de la grande Finance dans l'arnaque de l'hystérie climatique Lehman Brothers, qui avant de fondre les plombs, était la banque d'investissement d'Al Gore dans la "greentech". Sa faillite n'a pas fait pour autant disparaître de ce panier de crabe les pires fripouilles de la planète qui sont juste allés pointer dans les conseils d'administration d'autres banque. Eh oui, ces "défenseurs" autoproclamés de la planète sont des pros du recyclage.
Au sujet du rôle de Goldman & Sachs derrière le réchauffement climatique, il y a un article à vous scotcher sur le siège par Matt Taibbi traduit sur Skyfal : http://skyfal.free.fr/?p=378
A lire absolumet, nauséeux s'abstenir.
Rédigé par : miniTAX | lundi 19 octobre 2009 à 18h34
Autrement dit, une bulle financière réchauffiste serait en train de se former ?
Sinon, quelqu'un a-t-il des nouvelles du "trou dans la couche d'ozone" (question sérieuse) ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 19 octobre 2009 à 19h47
Avez-vous remarqué que ,sur divers blogs et dans les commentaires laissés par les lecteurs à propos d'articles concernant le RCA,il y a maintenant un nombre croissant de "sceptiques" ou du moins de gens qui se posent des questions,sans que cela ne se répercute dans les rédactions ou dans les innombrables conseillés de nos décideurs?
Cet autisme pourrait,comme vous le faites,suggérer un complot.Je pense qu'en tentant de dénoncer un très hypothétique plan concerté,vous faites fausse route.Je pense que les gens qui sont persuadés d'une catastrophe sont sincères.Comme les chercheurs qui publient dans le sens du RCA sont également persuadés qu'ils sauvent la planète et qu'il leur est légitime d'un peu prendre des libertés avec la rigueur scientifique.Que dans la troupeau, se glissent des opportunistes,l'histoire des religions foisonne d'exemples.
La toute jeune sciences climatique en est à ses débuts,et le public n'a d'autre alternative que de faire confiance aux scientifiques.Quand un PHD d'une université renommée publie un papier peerrewied,le public, dont je faisais partie ,est bien forcé de s'en remettre à ceux qui savent.
Faites un test autour de vous:expliquez que les t° moyennes n'ont plus augmenté depuis une dizaine d'années,qu'elles sont même en baisse depuis 3 ans.Personne ne va vous croire.Expliquez que la banquise antarctique s'est largement accrue,même résultat.Qui pourrait croire que le hadleycenter falsifie les données?Même si en avril prochain on patine sur la Seine,vous ne réussirez pas à extirper ce sentiment de culpabilité qui est instillé depuis l'enfance à la population. Coupable de s'être développé aux dépens des autres populations, coupable de "gaspiller les ressources égoïstement,coupable d'exister.
Le RCA vient à point nommé,profitant d'une canicule exceptionnelle très mal gérée,pour stigmatiser nos coupables errances.
Cela n'a rien à voir avec la sciences,cela n'a rien à voir avec des magouilles de politicards et d'affairistes,ce sera aussi difficile sinon impossible que de convaincre un protestant de revenir à la "bonne religion"
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1215266807 | lundi 19 octobre 2009 à 19h47
@ Jo : comme je l'ai dit, il n'y pas pour moi de "théorie du complot" ici mais plutôt des gens avec des agendas soit économiques, soit politiques, qui tirent parti de la controverse du RCA pour avancer leurs objectifs. Que des alliances de circonstances soient possibles ponctuellement ne crée pas à proprement parler un "complot".
Toutefois, si vous vous reportez à mon article sur les nouveaux eugénistes, certains groupes de pression peuvent avoir des visées particulièrement dangereuses. Ceux qui jouent l'alliance avec de tels partenaires jouent avec le feu.
@ Minitax : oui, l'enquête de Taibi est une de mes bases de recherches (le lien vers skyfal figure dans l'article). Sinon, on pourrait citer JP Morgan, dont l'action réchauffiste est également assez bien documentée, mais je m'en suis tenu à l'essentiel...
@ Robert: elle est en train d'éclater: plus de deux cent firmes dans les biocarburants ont fait faillite, et un grand nombre de poseurs de panneaux solaires itou. D'ou les appels désespérés de l'INCR pour que le gouvernement US n'arrête pas ses subventions...
Rédigé par : vincent | lundi 19 octobre 2009 à 22h07
"Sinon, quelqu'un a-t-il des nouvelles du "trou dans la couche d'ozone"
J'en ai. Il se résorbe plus vite que celui des finances françaises.
Rédigé par : Théo2Toulouse | lundi 19 octobre 2009 à 22h58
Merci Théo. En fait, comme une grande peur chasse l'autre et que les phénomènes médiatiques et politiques sont comparables, j'étais curieux de savoir dans quelle mesure on pouvait comparer les deux. Parce qu'évidemment personne ne vient faire le bilan après.
Donc : y avait-il vraiment un trou, était-il dangereux, est-il encore là, et surtout : est-ce que les mesures autoritaires prises à l'époque (interdiction de tel type de frigo ou d'aérosol) ont été efficaces ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | mardi 20 octobre 2009 à 03h59
@Robert Marchenoir
Le problème du « trou » de la couche d’ozone respire l’arnaque à plein nez. On y retrouve les mêmes ignorances scientifiques, les mêmes croyances et les mêmes acteurs que pour le RCA, ONU et Al Gore notamment. Toutefois il est bien moins lucratif et donc bien moins controversé.
Toutefois il faudrait avoir un avis scientifique pour trancher.
Précision : on a interdit les CFC (ininflammables) qui ont été remplacées par du butane (inflammables) dans les bombes aérosols ce qui a conduit à quelques accidents.
Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Couche_d%27ozone
Rédigé par : jb7756 | mardi 20 octobre 2009 à 11h10
@jb7756 :
"Le problème du « trou » de la couche d’ozone respire l’arnaque à plein nez."
Ah oui ?
Demandez donc l'avis des habitants de l'extrême sur de l'Amérique latine, avec l'augmentation des cancers de la peau, la cataracte (opacification du cristallin) qui frappe aussi bien humains qu'animaux...
Allez leur dire qu'ils affabulent, vous serez probablement assez mal reçu.
Alors avant documentez vous :
"Survivre sous le soleil de Punta Arenas Quand la couche d’ozone disparaît" => http://planete-environnement.cned.fr/4/3/documents.asp?ID=2
"En Patagonie, sous le trou de la couche d’ozone" => http://www.liberation.fr/terre/0101457211-en-patagonie-sous-le-trou-de-la-couche-d-ozone
"Des "feux rouges" pour prévenir des dangers de l’exposition solaire" => http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=848
Et il y en a d'autres, cherchez un peu car parler sans savoir pousse à dire n'importe quelle ineptie !
Rédigé par : jcm | mercredi 21 octobre 2009 à 07h57
@jcm
Certaines références données m’inspire peu confiance (Libération…).
Je ne nie pas qu’il y ait un « trou » au dessus de l’Antarctique mais rien ne prouve qu’il soit du à l’homme (c’est comme pour CO2 et l’effet de serre). On l’a découvert dans les années 1970 et dans les années 1980 des personnes se sont dit qu’il est du à l’activité humaine.
Sachant qu’il faut de la lumière solaire pour que l’ozone se forme,
Sachant qu’au dessus de l’Antarctique en hiver c’est la nuit (donc pas de soleil),
Il semble normal qu’une baisse d’ozone soit constatée.
D’ailleurs le trou se résorbe à partir du printemps.
Il se peut aussi que les vents en soient la cause comme le montre cette carte :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Carte_trou_ozone_Antarctique.jpg
Baisse au centre mais surconcentration sur les bords.
Pour résumer, l’origine humaine du trou m’apparaît une arnaque comme le RCA. D’ailleurs je remet maintenant en cause systématiquement toute annonce écologique trop catastrophiste (on m’aura pas deux fois).
Rédigé par : jb7756 | mercredi 21 octobre 2009 à 11h10
Encore du super-Vincent. La grande forme !
Mais pourquoi tant de haine pour ce Monsieur Gore Albert Jr ? Je ne voudrais pas être à sa place. Quid des investissemnents que son Generation Investment Management a fait avec les placements des fonds de pension, ceux des Etats américains, des généreux donateurs au WWF et autres ONG vertes ou pas, et de ses copains multimilliardaires ? 70% des usines américaines de biofuels sont en faillite, conséquence de la baisse du prix du pétrole et de la hausse des prix agricoles. En 2008, il a été produit deux fois plus de panneaux photovolataïques qu'il ne s'en est vendu, et on brade aujourd'hui. La séquestration du carbone ne trouve pas preneur, on se demande bien pourquoi. Quand au marché des permis d'émission CO2, il se traine lamentablement et attend un miracle signé Waxman et Markey, miracle renvoyé à l'année prochaine si ce n'est aux calendes grecques.
Ne tirez pas sur l'ambulance, Vincent. Ce pauvre Monsieur Gore pourrait faire faillite, savez-vous, alors qu'il a quatre enfants à nourrir, lui qui veut que la planète cesse de procréer.
Ah, merci de nous régaler avec ce génial Méphisto de Maurice Strong, celui qu'un journaliste américain décrit comme le produit de l'accouplement contre nature de Machiavel et de Raspoutine. N'écrivez pas qu'il "pourrait" être le conseiller environnement du gouvernement chinois : il l'est effectivement, et à voir le jeu subtil de nos amis de Pékin en vue de nous b...er à Copenhague, et sans mésestimer la rouerie chinoise, ils me semblent être admirablement conseillés. Et puis, si Monsieur Strong a effectivement "renoncé" à ses fonctions à l'ONU, pourquoi dites vous qu'il a été viré ? Kofi Annan s'est ingénié à le défendre, mais Strong, superbe, s'est démis, puis a pris la poudre d'escampette vite fait vers Pékin avant que le FBI ne vienne lui causer. Pauvre Monsieur Strong, qui a eu la malchance insigne que ce fauteur de guerre de Bush aille tenter de rétablir la démocratie en Irak, permettant ainsi à un journal de Bagdad d'épingler les dirigeants de l'ONU, Charles Pasqua et bien d'autres comme bénéficiaires des largesses de Saddam,à qui ces braves stipendiés ont renvoyé l'ascenseur, permettant au dictateur mésopotamien d'accumuler 1,8 milliard de dollars sur le dos de son peuple affamé. Rassurez vous, Vincent, si Monsieur Strong ne fait plus partie des hauts dignitaires des Nations Unies, il n'en reste pas moins Président de l'Université de la Paix, sise au Costa Rica (où Strong possède une propriété personnelle avec un kilomètre de plage privée), laquelle Université touche des fonds considérables des Nations Unies et du gouvernement canadien, sans avoir à rendre de comptes financiers d'ailleurs, pour former chaque année quarante pingouins préparant en un an un mastère de "peaceolgy".
N'est-ce pas l'envie, Vincent, qui vous fait médire de ces géniaux innovateurs es baisage des peuples du monde. Quand l'escroquerie atteint de tels niveaux, il s'agit d'un art, n'est-ce pas ? Allez, continuez quand même. Et donnez-nous bientôt des nouvelles de Ted Turner, de Michael Gorbatchev, de Georges Soros, d'Henri Kissinger et de David Rockefeller. Que va devenir ce petit monde si la farce du changement climatique s'écroule ?
Rédigé par : michel | mercredi 21 octobre 2009 à 19h45
@ michel : vu la moyenne d'age du panel que vous présentez, de toute façon, ils ne deviendront pas grand chose
Rédigé par : vincent | mercredi 21 octobre 2009 à 21h27
@ vincent : ces vieux caciques, c'est comme le lierre qui infeste mon jardin, ça veut pas crever ! Et puis David Rockefeller a son poulain de rechange, John D Rockefeller, bambin de 60 ans dont le discours dégage toute la fürher du clan !Pour John D, il ne veut que des abeilles de type chinois dans les usines, des travailleurs décérébrés et qui ne procréent pas, une classe moyenne mise au pas, ou au placard (ou au cimetierre ?) et un gouvernement mondial de sages et lucides banquiers.
Rédigé par : michel | jeudi 22 octobre 2009 à 04h36
A propos du "réchauffement climatique".
Bien qu'ils subsistent de nombreuses inconnues dans la connaissance du climat de la planète, inutile d'être expert scientifique ou lecteur des divers rapports du GIEC pour constater la fonte de la banquise et le recul des glaciers sur les photos satellites ainsi que le retrécissement des forêts tropicales.
Le réchauffement global est une histoire de moyennes, il semble que le rechauffement soit plus important dans les régions polaires avec des conséquences sur les océans et les cycles planctoniques incalculables.
On peut couper les cheveux en quatre pendant encore quelques années mais les taux de gaz dit "à effet de serre" ( effet de serre lui même contesté par certains à grand renfort de théories thermodynamiques ) sont en hausse constante et notamment le protozyde d'azote 275 fois plus efficace que le CO2 en matière d'éffet de serre.
Le rechauffement climatique n'est qu'un des nombreux problèmes environnementaux que nous devons étudier au lieu d'en rire, personne ne prétend comprendre le gigantesque écosystème planétaire mais le principe de précaution s'applique prioritairement à ce genre de menace = un emballement incontrôlable du réchauffement planétaire sur quelques décennies.
Nos descendants ne nous pardonnerons jamais d'avoir laissé faire quelque chose d'aussi stupide alors que nous étions en mesure d'adapter nos systèmes de production comme nous l'avons déjà fait lorsque le trou dans la couche d'ozone est devenu alarmant.
Amicalement
Un père de famille juste circonspect.
Rédigé par : jean-luc | jeudi 22 octobre 2009 à 05h19
@ Jean Luc
(a) je suis aussi père de famille, et je suis bien plus inquiet par les choix politiques présents que par une variation d'un degré de la température moyenne du globe dans un siècle.
J'ajoute que les effets positifs d'une température plus élevée d'un à deux degrés, avec une augmentation lissée sur un siècle (donc largement le temps de s'y adapter...) me paraissent supérieurs à ses effets négatifs supposés. Là encore, sujet à débat, mais pas "débat clos".
(b) Désolé, mais votre argument est biaisé
d'abord, comme vous le dites fort justement, ce que le GIEC appelle l'effet de serre est un phénomène mal modélisé, mal compris, et sans doute totalement négligeable dans la formation du climat.
On ne peut donc pas, juste après avoir posé ce constat, dire que "mais de toute façon, les "gaz à effet de serre" augmentent et rien ne sert de "couper les cheveux en quatre".
Si les conclusions de Gerlish et Tscheuschenr sont exactes, et je suis sûr qu'elles le sont, mais vous n'êtes pas obligé de me faire confiance, alors il ne s'agit pas d'un "coupage de cheveux en quatre", mais d'un probléme fondamental: les travaux de G et T reviennent à admettre que les gaz qui absorbent les IR (GES) sont totalement négligeables dans la formation des températures. Le CO2, le Protoxyde d'azote, etc...
ajoutons que si vous avez raison,rien ne sert de lutter contre les rejets de CO2, mieux vaut se concentrer sur le protoxyde d'azote ?
(c) même si les GES étaient le problème que souligne le GIEC, il est bien plus sage, pour l'humanité, de ne rien faire maintenant pour lutter contre les émissions et laisser faire le marché pour réduire la consommation d'énergie fossile par point de PIB.
http://bit.ly/4ieF52
le lien ci dessus est une note économique de Vaclav Klaus résumant en termes compréhensibles les travaux de Nordhaus, leur critique par Dore, et la réfutation de la critique (par Klaus lui même). La conclusion est sans appel: même si le PIRE scénario du GIEC est exact, agir n'importe comment maintenant est une absurdité.
(d) l'argument "nos petits enfants nous en voudront à mort" m'a bien fait rire, mais maintenant, il commence à me gonfler sévère.
En voulez vous à vos ancêtres pour le développement des poêles à Charbon, qui ont fait en leur temps bien plus de mal à l'atmosphère que nos voitures n'en feront jamais ? D'ailleurs, pestez vous quotidiennement contre votre salaud de grand père qui appartient à cette génération honnie qui a fait grandir la voiture, l'avion et la bombe atomique ?
Non ?
Et bien rassurez vous, vos petits enfants n'en auront rien à f...tre non plus de vos conneries de jeunesse, parce qu'ils devront faire avec les leurs et que ce sera bien assez.
(e) Nos moyens sont limités, il faut les utiliser à lutter contre les VRAIS problèmes. mobiliser des ressources importantes sur des problèmes au mieux secondaires, au pire faux, voilà un vrai sujet de reproche non pour nos petits enfants, mais pour tous les enfants des pays pauvres d'aujourd'hui.
Rédigé par : vincent | jeudi 22 octobre 2009 à 07h55
Un petit sondage : Fewer americans view global warming as a problem.
http://www.environmentalleader.com/2009/10/22/fewer-americans-view-global-warming-as-a-problem/
Ca sent la sapin !
Rédigé par : jb7756 | vendredi 23 octobre 2009 à 12h30
Votre article est tout simplement excellent !
Rédigé par : lolik | dimanche 25 octobre 2009 à 21h23
@ Jean Luc
Excusez moi Jean-Luc, je vais être très méchant. Mais c'est pour vous réveiller, et vous faire réfléchir à ce qui menace réellement vos enfants...et vous même.
Je respecte votre point de vue scientifique, mais il faudrait quand même vous informer un peu. Les travaux de scientifiques de très haut niveau que sont Richard Lindzen, Roy Spencer, Henrik Svensmark, Jasper Kirkby, Ferenc Miskolczi, Gerlich et Tscheuschner, O. G. Sorokhtin et bien d'autres ruinent complètement les théories du GIEC, encore discréditées par les fraudes scientifiques avérées de Michael Mann et du directeur du Center Research Unit britannique Phil Jones. Il ne reste rien de la crédibilité des modèles sur lesquels le GIEC fonde ses théories. Cela vous demandera quelques heures, certes, mais une recherche sur le web vous édifiera, à condition que vous compreniez l'anglais. Si seul le français vous est familier, surfez patiemment sur les sites www.pensee-unique.fr et skyfal.free.fr, où des informations encyclopédiques sont accumulées contre le GIEC et les alarmistes.
Mais ne dites pas "ouf !"après ces saines lectures. car les campagnes de désinformation dont vous êtes victime sont pilotées par des requins de haut vol, Al Gore, Maurice Strong, David Rockefeller, Ted Turner, Mikhail Gorbachev et toute une faune qui veut établir un "Nouvel Ordre Mondial" qui supprimera votre liberté et celle de vos enfants dans le cadre d'un gouvernement mondial. Les preuves abondent. Ces gens là veulent le pouvoir pour eux, pas pour les peuples. Ils veulent ruiner les économies occidentales et faire prospérer celles des pays en développement car il est plus rentable d'exploiter des travailleurs sous-payées et démunis de protection sociale. Voila l'avenir promis à vous même et à vos enfants, si vous continuez à dormir au lieu d'agir en citoyen actif et responsable.
Rédigé par : michel | dimanche 25 octobre 2009 à 21h53
****Mais ne dites pas "ouf !"après ces saines lectures. car les campagnes de désinformation dont vous êtes victime sont pilotées par des requins de haut vol, Al Gore, Maurice Strong, David Rockefeller, Ted Turner, Mikhail Gorbachev et toute une faune qui veut établir un "Nouvel Ordre Mondial" qui supprimera votre liberté et celle de vos enfants dans le cadre d'un gouvernement mondial. Les preuves abondent. Ces gens là veulent le pouvoir pour eux, pas pour les peuples. Ils veulent ruiner les économies occidentales et faire prospérer celles des pays en développement car il est plus rentable d'exploiter des travailleurs sous-payées et démunis de protection sociale. Voila l'avenir promis à vous même et à vos enfants, si vous continuez à dormir au lieu d'agir en citoyen actif et responsable.****
C'est dingue ce qu'on peut lire sur le net, Il y a vraiment du tri à faire.
Rédigé par : Robert | mardi 03 novembre 2009 à 00h02
Robert@
Comment vous dites déjà ?
UNE VERITE QUI DERANGE
Rédigé par : gordon | mardi 03 novembre 2009 à 14h51
Ce qui me dérange c'est de voir autant de bêtises concentrées en si peu d'espace et bien entendu sans la moindre preuve, du ragot rien d'autre....
Rédigé par : Robert | mercredi 04 novembre 2009 à 00h06
@Jean-Luc
Mais qu'en est-il du trou dans la couche d'ozone ?
Aurait-il diminué, voire disparu ?
Eh bien non ! il parait même qu'il n'a jamais été aussi important depuis que l'on peut le mesurer ...
Mais alors, pourquoi n'en parle-t-on plus ?
Tout simplement parce-que le but à atteindre avec cette farce a été atteint ! M. Dupont de Nemours a obtenu le retrait des CFC qui représentaient une concurrence à ses yeux... et cela grâce à ces amis de la politique !
Pour vous convaincre, sachez que ce fameux trou existe depuis longtemps et probablement depuis qu'il existe une atmosphère terrestre. Les scientifiques prouvaient sont existence dès 1929, soit plus de 30 ans avant l'apparition des CFC. C'est la meilleure preuve pour affirmer que ces gaz ne sont pas les responsables du trou !!!
Avec le réchauffement climatique, c'est la même mise en scène, les mêmes acteurs, les même pigeons, mais les bénéficiaires sont plus nombreux !
D'abord, il y a les industriels européens et américains qui suppriment ainsi les futurs concurrents Chinois, Indiens, Brésiliens et voir même Africains au long terme ... puisqu'il ne pourront jamais se payer les technologies "vertes", pas plus que les droits à polluer !
Ensuite, il y a les spéculateurs qui auront un nouveau terrain de jeu avec le marché du carbone.
Voila ! il n'y a rien d'écolo là dedans... et vos enfants pourraient bien vous reprocher d'avoir vendu leur liberté au nom d'une pseudo-science de l'écologie...
Rédigé par : Barbatruc | mercredi 23 décembre 2009 à 13h23