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mercredi 14 octobre 2009

Commentaires

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michel

Une des dispositions qui m'ont le plus stupéfait est l'obligation, à partir de 2012, de ne construire que des "bâtiments basse consommation", avec limitation de la consommation énergétique annuelle à 50 kwh/m², toutes énergies confondues. Dans mon actuelle maison de 112 m², parfaitement isolée, j'ai une conso annuelle d'électricité de 15000 kwh, sans gaspiller, ni me chauffer excessivement (19-20° C), sans compter un peu de gaz pour la cuisine. Si je voulais entrer dans du neuf en 2012, il me faudrait un bâtiment qui me donne le même confort pour trois fois moins d'énergie. A quel coût cela sera-t-il possible, et avec quels renoncements au plan du confort ? Faudra-t-il remplacer les fenêtres par des hublots ? tripler l'isolation ? remplacer les parpaings par des matériaux high tech cinq ou six fois plus chers ? émigrer massivement en Provence et en Corse ? habiter de l'autre côté de nos frontières ?

L'enchérissement de la construction empêchera bien des gens de se loger dans du neuf, et l'ancien se transformera peu à peu en taudis ! Les pouvoirs d'achats de ceux qui seront obligés de se saigner pour se loger chuteront.

Vous me direz, ils n'ont qu'à se chauffer en géothermie et installer des panneaux photovoltaïques, subventionnés par l'Etat, et de plus en plus par certaines collectivités territoriales. Mais si on doit avoir recours à ces équipements pour pratiquement toutes les constructions neuves, jamais le budget ne pourra faire face.

J'aimerais connaître d'autres avis que le mien à ce sujet.

Franck

Dans certains moments de déprime -- suite à la lecture d'un tel article, par exemple ;-) -- on en arrive à souhaiter la faillite de l'état: qu'il ne puisse plus payer son armée de parasites et qu'une bonne partie de ce qui a été politisé ces dernières décennies retrouve la sphère privée...

jb7756

Navrant !
Si il faut exproprier pour construire, les délais de mise en chantier vont encore augmenter, la pénurie augmenter encore plus, la mobilité géographique se réduire et le chômage augmenter.
Les caravanes-villes que l’on voit si souvent autour de Paris vont se multiplier ainsi que chomistes (Chômeur – Rmistes) et travailleurs au noir.

L’esprit du Club de Rome s’est uni à l’écologie pour pondre un monstre idéologique. Il est navrant que Sarkozy y adhère.

Toutefois certain pays anglo-saxons commencent à prendre conscience de cela. En France on a 10 ans de retard en général.
Prions pour que la conférence de Copenhague échoue.

lolik

Ces votes unanimes sont désolants ; encore plus navrants qu'ils soient conduits par un Sarkozy sous hypnose d'Hulot.

Seb Fargis

En intervenant sur le droit de contruire, l'Etat entretient la penurie de logement. Sous pretexte de cohesion sociale, protection de l'environement, etc..., la quantité de terre contructible diminue, donc le prix de la terre restera cher.

Je pense que le permis de contruire est le premier faiseur de SDF.

michel

@ jb7756
rassurez-vous, la conférence de Copenhague sera un flop retentissant. pas par la faute de Sarkozy, qui est prêt à tous les renoncements devant les exigences exorbitantes de la Chine, de l'Inde et des pays qui leur sont associés. mais il existe heureusement des résistances inébranlables, en Russie, en Australie et en Nouvelle Zélande, et, au sein même de l'Union européenne, dans tous les pays d'Europe centrale, voire en Italie. Obama se présente nu, aux négociations, avec le report aux calendes grecques du projet de loi Waxman Markey. De plus, il est contraint par les groupes de pression américains d'exiger des pays émergeants qu'ils consentent les mêmes sacrifices que les occidentaux, ce qui lui vaut un bras d'honneur.

On s'entendra sur un texte de bonnes résolutions, et sur une nouvelle "feuille de route" en vue d'un accord ultérieur. D'ici là, la planète ne s'échauffera pas d'un millième de degré, voire même se refroidira aux dires d'experts de plus en plus nombreux.

MarcusVinicius

Je suis horrifié et désespéré. Des connards (n'ayons pas peur des mots justes)comme Jancovici et Hulot, Bertrand et autres Gore ont réussi à infecter durablement les décideurs politiques.
Je pressentais ce désir de "compacter" les villes, et d'abolir le logement individuel au profit du collectif depuis déjà quelques années, mais je n'avais pas idée de l'avancée de la réglementation dans ce domaine.

Merci pour vos articles éclairants. Je crois cependant que notre pays est FOUTU...

Robert Marchenoir

En rapport indirect avec le sujet, mais c'est toujours dû à la rareté du logement artificiellement entretenue par le fonctionnariat étatique : vos impôts servent à payer la facture d'eau d'un squatteur en place depuis trois ans, qui s'élève à 22 000 euros tous les six mois (bien lire vingt-deux mille euros).

Explication :

- La pénurie organisée du logement incite des gens peu respectueux des droits d'autrui à s'installer dans des appartements vides sans payer, ou à cesser de payer leur loyer une fois un bail légalement obtenu.

- Cette même pénurie incite l'Etat, par compassion mal placée, à accorder de véritables privilèges à cette infime minorité de délinquants, ce qui rend leur expulsion extrêmement longue, difficile et coûteuse.

- Cet encouragement à l'illégalité créé par l'Etat lui-même l'oblige, pour compenser le préjudice catastrophique ainsi occasionné aux propriétaires, à indemniser ces derniers, en conséquence de quoi leur logement, fruit souvent d'une vie entière de travail, est transformé en appartement communiste financé par l'impôt, après avoir été l'objet d'une expropriation de fait.

- Les occupants illégaux ont parfaitement compris la situation. La moralité douteuse de telles personnes les conduit à prendre plaisir à voler les autres par perversion pure, sans le moindre bénéfice supplémentaire pour eux-mêmes.

- En conséquence, l'un d'entre eux a décidé de laisser tous ses robinets ouverts en permanence. A chaque facture d'eau, le propriétaire paye 22 000 euros. Et, un certain temps après, la préfecture le rembourse, en même temps qu'elle lui paye ses loyers.

Force est de constater que même l'Etat soviétique n'était jamais parvenu à un tel niveau d'absurdité, de gaspillage, et de vol éhonté des citoyens qui se donnent encore la peine de travailler.

On remarquera le lien avec les problèmes posés par l'immigration : en commentaire de cette information, une lectrice fait part de son témoignage direct, selon lequel elle a constaté, au Danemark, que des réfugiés kosovars musulmans, logés aux frais de l'Etat dans une belle maison, laissaient eux aussi les robinets ouverts en permanence, et se permettaient la fantaisie supplémentaire de laisser les fenêtres ouvertes en plein hiver scandinave -- le chauffage étant payé par le contribuable.

http://www.fdesouche.com/articles/73179

Robert Marchenoir

Ah oui, et au fait : félicitations à Vincent pour son remarquable travail d'information, d'analyse et de vulgarisation, à la fois approfondi, étayé, intellectuellement honnête, clair et lucide.

fredleborgne

Il manque quelque chose à votre argumentation.
Si les limitations préconisées actuelles ne se justifient pas par la pollution, ne pourrait-elles pas, par contre, se justifier par un manque d'energie stockable, transportable et peu chère disponible, à savoir le Gaz, le fuel, et tout autre carburant qui en brulant ne dégagent pas que de l'eau et du co2.
Je suis d'accord comme quoi en France, ce raisonnement est prétexte à un asservissement de l'individu par une pseudo élite dégénérée. Je pense aussi que l'immobilier a atteint des sommets artificiels qui enrichissent une bande d'enfoirés (Banques, spéculateurs) au détriment de la population active.
Néanmoins, la disparition des espaces boisés, des terres cultivables au profit d'un habitat en pavillons individuels est préjudiciable à l'économie comme à l'écologie. Nous gaspillons, nous polluons, avec des produits dangereux et laids. Il est temps quand même de se poser les bonnes questions pour un développement durable, raisonné, équitable aussi. Et ce n'est pas non plus l'impression que vous donnez, en totale opposition avec les manipulateurs étatiques.

jb7756

@fredleborgne

Qu'est ce qui est le plus pollué : un champ cultivé ou un jardin.
Gagné un champ cultivé !

Vous avez peur de manquer de nourriture ?

La France ne sait pas quoi faire de ses terres cultivées. Les cultures sont subventionnées à mort. On utilise les riches champs d’Ile de France pour faire de l’alcool de betteraves à grand coup de subventions.

L’Afrique noire est très mal exploitée. Avec des moyens modernes sa production pourrait être décuplée et nourrir 6 milliard d’hommes (mais avec des céréales uniquement).

vincent

@ Fred leborgne:

Je comprends parfaitement vos appréhensions sur la consommation d'espace, mais sachez que là encore, le discours ambiant "politiquement correct" est à mille lieues de la vérité.

L'inventaire forestier national est formel:
http://www.ifn.fr/spip/?rubrique11


"La surface des forêts françaises atteint actuellement 15,9 millions d’hectares.

Elle s’accroît fortement depuis la deuxième moitié du XIXe siècle. On estime que la surface boisée de la France était comprise entre 8,9 et 9,5 millions d’hectares en 1830 (Cinotti, 1996*). Sur les vingts dernières années, la progression est d’environ 12 %."

Quant aux surfaces agricoles, elles ont décru 4 fois plus vite que l'urbanisation n'a augmenté depuis la fin de la guerre, ce qui est le signe que simplement, on a moins besoin de terre agricole pour nourrir tout le monde, vu l'explosion des rendements.

Bref, on a mis dans la tête des gens des peurs irrationnelles concernant l'étalement urbain.

J'ai abondamment traité toutes les questions que vous abordez, notamment dans ce post:

http://www.objectifliberte.fr/2008/10/sprawl.html

Concernant le problème de la "sécurité énergétique", que vous soulevez:

"Si les limitations préconisées actuelles ne se justifient pas par la pollution, ne pourrait-elles pas, par contre, se justifier par un manque d'energie stockable, transportable et peu chère disponible, à savoir le Gaz, le fuel, et tout autre carburant qui en brulant ne dégagent pas que de l'eau et du co2"

Admettons que ces craintes soient fondées (admettons): alors les politiques ont ils raison d'invoquer un prétexte bidon pour imposer des politiques restrictives ? La sécurité énergétique pas assez glamour, alors on va servir au peuple du "sauvez la planète" ? Ce procédé est inqualifiable, et autorise tous les détournements de démocratie possible;

Un grand homme politique doit la vérité aux citoyens, pas utiliser des fausses ruses.

Sinon, j'ai également traité ça ici:
http://bit.ly/3GFZk1

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