Certains lecteurs ayant des difficultés pour lire les vidéos du professeur Courtillot, directeur de l'IPGP, déjà postées ici dimanche dernier, sur leurs formats d'origine, deux lecteurs, "Woody" et expression libre, ont effectué les transferts sur You-tube (conférence de Nantes, 51 minutes) et sur Daily Motion (Conférence de Strasbourg - 1h39) - Merci à vous ! - Les voici donc:
(1h39, la plus complète - en 6 parties)
Réchauffement climatique : les erreurs du Giec - Partie 1/6
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Nantes (youtube + embedr) :
(51', une très bonne introduction
résumé en quelques lignes ici -
en 6 parties)
En cas de problème de lecture, faites le moi savoir. Sinon, voici quelques uns des autres blogs qui en parlent.
Pour vous mettre l'eau à la bouche :- le Hadley Center, centre météologique britannique qui alimente le GIEC en mesures de températures globales "traitées", à toujours refuser de livrer aux équipes de M. Courtillot ses données brutes de mesure. Gênant, tout de même, pour la crédibilité du Hadley Center...
- L'équipe Courtillot est donc allée à la pêche station par station. Or, les données au jour le jour des stations européennes et américaines qu'elle a collectées donnent des courbes de températures réellement mesurées totalement différentes de celles du GIEC.
- Les techniques de dendrochronologie (étude des anneaux d'arbre) utilisées par Micahel Mann pour reconstituer les températures du passé et produire sa trop fameuse courbe en crosse de hockey, comportent de nombreuses erreurs qui "aplatissent" les courbes du passé. En réinjectant dans les calculs les résultats de travaux de botanique récents, qui prennent en compte comment les arbres réagissent vraiment aux variations de température, alors on retrouve l'optimum médiéval (période bien plus chaude que de nos jours vers l'an 1000) et d'autres périodes plus chaudes que sur la courbe de Mann avant le minimum de Maunder.
- Les modèles du GIEC sous estiment d'un facteur 20 (!!) l'influence des variations solaires sur la température, à cause d'une erreur de calcul basique dans la calibration des signaux de satellites différents. (Et "accessoirement", dans la conférence donnée à Strasbourg, l'on apprend que les "forçages" liés au CO2 sont surestimés d'un facteur 6...)
- Les modèles du GIEC ignorent les nuages, ce qui est fâcheux, quand on sait qu'une variation de couverture nuageuse de 3% équivaut à une différence de flux énergétique nettement supérieure à celle induite par les variations de teneur en CO2.
- M. Courtillot rappelle avec une précision jusqu'ici inconnue en langue française, que la variation de la température au cours des siècles, mesurée par des méthodes glaciaires ou géologiques, précède de 800 à 2000 ans la variation des concentrations de CO2. S'il y a causalité, ce ne peut être que dans le sens "variation de températures => variations du CO2" et non l'inverse.
- D'une façon générale, tous les modèles du GIEC sous estiment gravement les incertitudes tant sur les données qu'ils utilisent que, c'est une lapalissade, celles qu'ils omettent. Leurs modèles ne peuvent donc qu'être très fortement entachés d'erreurs. Selon M. Courtillot, dans 10 ans, il sera largement admis que les thèses actuelles du GIEC étaient fausses.
La grande force de l'exposé de M. Courtillot est de n'être jamais polémique. Il ne traite jamais le GIEC d'incapables, laissant à l'auditeur le soin de tirer cette conclusion lui même. Il se contente de critiquer la confiance excessive (d'autres diraient : "arrogance") que le GIEC affiche dans ses conclusions, car cet organisme minimise les incertitudes inhérentes à toute science jeune au corpus en cours de formation.
Il ne livre que très progressivement les pièces qui ont conduit à faire de lui un climato-sceptique, alors qu'il y a seulement quatre ans, il croyait, comme "tout le monde", que le GIEC disait "la" science. Il se contente, à la fin de son exposé, de rappeler que peut être que tout l'argent public déversé sur la lutte contre les rejets de CO2 pourrait être mieux employé ailleurs, et d'émettre des doutes sur la pertinence du choix de la nature institutionnelle du GIEC (un organisme sous l'égide d'une institution politique, l'ONU, plutôt que sous le pilotage d'une instance scientifique elle même).
Ah, une dernière chose: M. Courtillot est, semble-t-il, proche politiquement de MM. Ayrault et Delanoë. (et de Claude Allègre ? Entre géophysiciens...). On ne peut donc pas l'accuser de faire de la propagande ultra-libérale. Simplement, un exercice brillant d'honnêteté scientifique.
Nb. L'exposé de M. Courtillot a été donné aux journées scientifiques de l'université de Nantes le 7 juin 2009, voir la page originale ici. L'université de Nantes fait honneur à la science et à l'université en diffusant un tel savoir. Je tape suffisamment sur l'université par ailleurs pour ne pas lui tirer mon chapeau quand elle fait oeuvre utile.
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L'annonce de la vidéo de la conférence de Nantes vient d'être reprise par David Abiker et la rédaction multimédia sur le site Web de France Info :
"Une vidéo de la conférence sur le réchauffement climatique de Vincent Courtillot qui relativise très sérieusement les thèses les plus alamarmistes sur le changement de climat. Enfin c’était la revue de presse des sites avec Rue89, Marianne2.fr, Bakchich. Info."
Source : http://www.france-info.com/spip.php?article350207&theme=9&sous_theme=113
Rédigé par : Woody | vendredi 02 octobre 2009 à 00h10
très très bon... Et en tout cas, merci pour votre aide technique pour daily motion !
Rédigé par : vincent | vendredi 02 octobre 2009 à 00h28
Voir également la video de la conférence de Strasbourg, commentée par Jean-Michel Bélouve sur Institut Turgot
http://blog.turgot.org/index.php?post/Courtillot
Rédigé par : michel | vendredi 02 octobre 2009 à 06h05
Conférence passionnante.
A Nantes, lors du débat, j'ai été sidéré par les arguments de l'écolocrate Dantec qui défend le réchauffement climatique du au CO2 et donc le GIEC.
J'imagine que si les conclusions du Pr. Courtillot étaient écoutées par les politiques, adieu les conférences internationales, les petits fours et les voyages à travers la planète sans parler des subventions qui irriguent des centaines d'associations et d'experts incompétents.
J'aimerais connaître le coût carbone de ce Monsieur et quelles sont les actions concrètes qu'il a fait adopter par l'agglomération nantaise ?
Et comment justifier une taxe carbone, véritable usine à gaz techno-écolo-cratique ou comment survivre politiquement comme Juppé et consorts ?
Rédigé par : Blanc Cassis | dimanche 04 octobre 2009 à 04h37
V. Coutillot était ce matin invité sur France Inter ... pas écouté l'émission, mais il y a de l'espoir si même la pravda se met à laisser la parole aux sceptiques.
Rédigé par : ouk | samedi 10 octobre 2009 à 13h34
Enfin un discours scientifique honnête. Ces révélations scientifiques et prouvées devraient avoir l'effet d'un coup de canon relayé par les médias du monde entier, et pourtant cet extraordinaire coup de canif dans les mensonges des ecotartuffes du GIEC est passé relativement inaperçu ! L'écolocrate Hulot est invité au Journal de 20H pour son navet alarmiste, et non les vrais scientifiques, modestes, méticuleux, méthodiques comme l'est le professeur Courtillot.
Il faut faire un énorme buzz autour de ces révélations : à vos facebook, twitter et autres !
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=754404184 | lundi 12 octobre 2009 à 10h45
Concernant la taxe carbone je voudrait que l'ont m'explique comme prendre de l'argent pour le redonner ensuite vas changer quelque chose, moi qui habite à la campagne je ne voie pas d'autres solution pour me déplacer que la voiture.
La seul chose que je voie c'est que mon plein de carburant vas me couter plus chère maintenant et que ensuite je vais recevoir un chèque (si j'ai bien compris), donc sait comme si ont m'empruntais de l'argent.
Rédigé par : Mapics | dimanche 15 novembre 2009 à 03h30
La conférence de Vincent Courtillot à l'Université de Strasbourg est disponible en intégralité avec les diapositives, en meilleure qualité, à cette adresse :
http://canalc2.u-strasbg.fr/video.asp?idvideo=8895
(C'est d'ailleurs l'original...)
Rédigé par : Sylvain Sailler | mardi 24 novembre 2009 à 07h38
V. Courtillot dans sa conférence de Strasbourg cite comme argument convaincant le dernier article de R Lindzen :
Voici ce qu'en pense Roy Spencer dans sa page consacrée à cet article (http://www.drroyspencer.com/2009/11/some-comments-on-the-lindzen-and-choi-2009-feedback-study/ )
"So, while I tend to agree with the Lindzen and Choi position that the real climate system is much less sensitive than the IPCC climate models suggest, it is not clear to me that their results actually demonstrate this."
IL justifie ensuite pourquoi il ne trouve pas les résultats de Lindzen aussi convaincants que e laisse à penser V. Courtillot.
Comme quoi, lorsque l'on n'est pas de la partie, le discours de n'importe quel scientifique peut nous faire prendre pour évidence des inepties.
Rédigé par : Christophe Vieren | lundi 07 décembre 2009 à 22h02
@Mapics : c'est très simple. Tu seras remboursé forfaitairement en fonction de 2 critères :
1) ton lieu de résidence (zone urbaine ou rurale)
2) la composition de ta famille
Autrement dit que tu modifies ou pas ton comportement "automobile", ne changera rien à ce que tu percevras.
Le solde taxe + remboursement dépendra donc uniquement de ton kilométrage et de la consommation de ton véhicule.
Rédigé par : Christophe Vieren | lundi 07 décembre 2009 à 22h05
Soutient à Vincent Courtillot
http://www.facebook.com/group.php?gid=191641279062&ref=mf#/group.php?v=info&ref=mf&gid=191641279062
Rédigé par : rolly | mardi 08 décembre 2009 à 02h37
le réchauffement climatique, enfin tel que l'on nous le présente est certainement le plus gros canular de tout les temps.J'ai des arguments si celà vous intéresse dites moi seulement Banco.Je suis un vieux paysan, j'ai cinquantes ans de références derrière moi. je viens de découvrir Drieu Godefredi, et vincent Coustillot.
Rédigé par : antoine simons | dimanche 14 février 2010 à 18h36