Les précédents articles : ClimateGate 1 (révélation) | ClimateGate 2 (confirmation)
La stratégie de défense des protagonistes de "la bande du climate gate" se met en place. Sans grande surprise, ils essaient de minimiser l'événement. Plus tristement surprenant est que la presse Francophone, dans sa quasi totalité, se range sans le moindre examen critique derrière cette ligne de défense. Examinons les arguments de ceux qui veulent à tout prix que cette affaire se dégonfle.
Ligne de défense 1 : attaquer les "négateurs"Il faut d'une part, discréditer les "négateurs", néologisme révélé par l'inévitable Stéphane Foucart, du monde, dans une interview de Thomas Stocker, co président d'un des groupes scientifiques du GIEC, que je cite à titre d'exemple représentatif de nombreux autres papiers :
"Les négateurs du réchauffement ignorent les faits établis"
(...)
Les principaux sont que la température moyenne globale a augmenté au
siècle dernier de plus de 0,7 °C, que les océans se sont élevées de 17
cm, que les glaces ont perdu 10 % de leur couverture
(...)
Redevenons sérieux: tout y passe dans la déclaration de M. Stocker: la prétendue dépendance des sceptiques au lobby pétrolier (voir cette recherche SPPI à ce sujet), et le fait que nous n'aurions jamais travaillé sur le climat. Ah, l'argument d'autorité...
Monsieur Stocker fait bien peu de cas des sommités mondiales, parfois anciens membres du GIEC, parfois encore membres du GIEC, qui ont publié des centaines, voire des milliers de papiers de grande qualité, qui remettent en cause les grands postulats du GIEC. En voici modestement 450. Mais il est vrai que M. Stocker a une réponse toute faite contre ces papiers :
Autrement dit, je traduis: "les résultats des papiers qui viendraient à contredire les faits que nous avons précédemment établis, (et de quelle façon !!), sont illico écartés."
Il est certain que de cette façon, la science ne peut qu'avancer dans une seule direction !
Mais Revenons à cet argument d'autorité. "Vous n'êtes pas des spécialistes" ! Comme je l'ai déjà dit, Michel Rocard et Jean Louis Borloo non plus, pourtant, ils prennent au nom d'une science dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils la maîtrisent mal (Ah, le trou d'ozone et la poêle à frire...), des décisions qui couteront des milliards inutilement pris aux français. Et naturellement, la même chose peut être dite de 99% des politiques du monde entier qui prennent des postures environnementalistes et des mesures lourdes de conséquences.
Il est donc normal, dans un tel contexte, que des citoyens "lambda", par nature non spécialistes, mobilisent le peu de neurones que la nature leur a chichement donnés, et, malgré leur infériorité intellectuelle manifeste vis à vis des demi-dieux du GIEC, essaient de savoir si ce qu'on leur raconte est vrai, trouvent curieux que les officiels leur parlent de "consensus" quand tant de voix dissidentes scientifiquement remarquablement argumentées existent, puis trouvent encore plus curieux que la science officielle lance de véritables cabales contre les sceptiques, et n'en arrivent, après avoir étudié en profondeur la question, à la conclusion que non seulement la science officielle n'était pas aussi établie qu'elle prétendait l'être, mais qu'elle tentait sciemment d'empêcher les hypothèses contraires d'émerger.
Bref, M. Stocker, tous les gens qui dénoncent les magouilles de vos collègues du GIEC Jones, Mann, trenberth, Briffa et consorts, ne sont pas des vendus à tous les lobbys possibles et imaginables. Ce sont des simples citoyens qui sont parfaitement légitimes à agir ainsi, pourvu qu'ils fassent l'effort nécessaire pour pouvoir s'informer, comprendre, transcrire en termes compréhensibles leurs interrogations. De ce fait, le débat ainsi alimenté pourrait être sain, si vous et vos amis n'aviez pas dès le départ, comme le montrent les mels de Jones et Al., choisi la voie du dénigrement, et de l'ostracisation des "dissidents" (terme figurant dans un des mels, 1106338806)
Il faut MINIMISER l'affaire. A tout prix. Par exemple, Le Point parle d'une "affaire embarrassante de portée limitée".
La presse classique est donc vent debout pour affirmer que ces mels ne sont que des "pétards mouillés", pour reprendre l'expression de la RTBF, qui me cite en lien d'ailleurs. Le hack (si c'en est un: Des hypothèses alternatives existent, qui impliquent soit des négligences de sécurité, soit une vengeance d'un "insider" en désaccord avec Jones and co...), qui "tombe au bon moment", est évidemment uniquement publié "pour discréditer les scientifiques".
Un peu comme si un hacker dévoilait la correspondance secrète de Bernard Maddoff, et que la presse rejetait son contenu d'un geste du revers de manche, en affirmant que ces mels n'ont été mis en circulation que pour "discréditer la finance"...
Non, messieurs, il ne s'agit pas de discréditer la science, mais au contraire de la réhabiliter ! La science, c'est le GIEC qui la discrédite depuis longtemps, car les mels ne révèlent pas un scandale totalement inconnu de ceux qui voulaient s'informer auparavant, mais ne font qu'apporter des preuves éclatantes de manipulations que de nombreux observateurs soupçonnaient déjà. Les gens qui reprennent ces mels le font simplement parce qu'ils sont choqués par ce qu'ils y trouvent. Et de nombreux scientifiques honnêtes en ont plus qu'assez de voir comment certains assassinent la science.
Prenons encore pour exemple un second article de M. Stéphane Foucart, pour le soi disant Journal de Référence, "Le Monde". Mais j'aurais également pu citer M. Lécluyse, de l'express, qui s'est surpassé ici.
Selon M. Foucart, la controverse ne porterait que sur un seul mel ou l'usage du mot "Trick" serait interprété de façon excessive par les sceptiques. Selon l'article de la RTBF que j'ai cité plus tôt, reprenant en cela l'expression mot pour mot du site real climate, il ne s'agirait que de mels cités en dehors de leur contexte, et donc déformés. Cet argument est repris en boucle par nombre d'organes de presse.
"Hors contexte" : examinons l'argument
On peut effectivement admettre, en se tirant bien les cheveux, que cet email de Phil Jones auquel M. Foucart fait allusion, qui mentionne l'usage de "tricks" pour "cacher le déclin", ne signifie pas "tricher pour cacher la baisse des températures" mais "utiliser une astuce pour séparer un bruit de fond d'un signal", comme Jones semble le suggérer. Juste une "façon de parler", quoi... Admettons, admettons, quoique ce ne soit guère plausible.
Mais MM. Foucart ou Lécluyse pourront-ils trouver des explications similaires à tous les mels suivants, qui se comprennent très bien sans le moindre besoin de remise en contexte ? Petit extrait :
- tentative de subversion du processeus de peer-reviewing,
- refus de donner certaines données aux journaux insuffisamment dociles,
- tentatives d'intimidation pour modifier la ligne éditoriale d'un journal,
- tentatives d'échapper aux obligations légales de divulgation de données publiques,
- évasion fiscale,
- manque de respect à la mémoire des morts sceptiques,
- manipulation de resultats,
- échange curieux sur l'utilisation de certains fonds...,
Les huit mels ci dessus ne sont qu'un tout petit échantillon. Le site Skyfal en propose quant à lui 62 avec les liens (et ils n'ont pas tout trouvé), traitant aussi bien de méthodes de manipulation de médias, de cabale contre des "opposants", de manipulation de données, de manipulation des process de relecture, et surtout, 17 mels montrant que la fine équipe était parfaitement au courant que ses résultats étaient sujets à caution, et que son problème était d'arriver à maquiller ces divergences scientifiques (rubrique "consensus de façade").
Un peu de contextualisation :
Si les journalistes français veulent du contexte, il faut leur en donner.Dans plusieurs cas, le CRU a refusé de communiquer ses données ou ses modèles à certains demandeurs. Citons S.McIntyre et R.McKitrick, qui ont réfuté le modèle mathématique de la crosse de Hockey, Vincent Courtillot, qui en parle dans ses conférences, et Warwick Hughes, un chercheur australien.
Voici une sélection de mels où les protagonistes évoquent leurs tactiques pour se soustraire à toute tentative de divulgation, y compris en se jouant des lois de Freedom of Information Act (source Skyfal)
- Phil Jones encourage ses collègues à supprimer les informations sujettes au FOIA (freedom of information act). (1212063122)
- Tom Wigley explique comment faire face au FOIA (freedom of
information act) au Royaume-Uni. Jones dit d'utiliser l'argument de
l'IPR (droits de propriétés intellectuelles) pour ne pas divulguer les
codes. Dit que les données sont protégées par des accords
internationaux et que le CRU «se cachera derrière eux». (1106338806) -
Cette affaire, je l'avais déjà évoquée ici.
- Jones avoue à Mann, Bradley… qu'il a trouvé un moyen de ne pas avoir à publier les commentaires des relectures du chapitre 6 de l'AR4 (rapport du GIEC 2007) [suite à une demande FoIA par David Holland]. (1210367056)
- Jones affirme que les organisations climatiques au Royaume-Uni se sont entendues pour déjouer le FoIA [qui les obligent à rendre les données publiques]. Sur les conseils du commissaire à l'information [!] (1219239172)
- Jones dit à Mann qu'il lui envoie les données des stations. Dit que si McIntyre les demande sous FoIA, il les supprimera plutôt que de les remettre. Dit qu'il va se cacher derrière les lois de protection des données. Dit que Rutherford a gaspillé énormément de temps en créant un répertoire FTP pour Osborn. Dit que Wigley s'inquiète d'avoir à rendre public le code de ses modèles. Discutent également de la version préliminaire de l'AR4 (rapport GIEC 2007). Mann dit que le chapitre paléoclimatiques sera controversé mais que les auteurs de ce chapitre ont les personnalités adéquates pour faire face aux sceptiques. (1107454306)
- Santer se plaint au sujet des demandes de FoIA par McIntyre. Il dit qu'il attend le soutien de la direction du Lawrence Livermore Lab. Jones dit qu'une fois la direction du CRU mise au courant du genre de personnes [sceptiques] auxquelles les scientifiques avaient affaire, elle est devenue d'un grand soutien. Dit que le VC [vice-chancelier] sait ce qui se passe (dans un cas). (1228330629)
- Phil Jones écrit à Steve [Schneider], rédacteur en chef de Climatic Change [ainsi que d'autres du comité de rédaction de la revue?], lui disant qu'il ne devrait pas accéder à la demande McIntyre d'obtenir le code informatique des articles de Mann. Plus tard, dans un courriel à Mann ("Rien que pour vos yeux , à supprimer après lecture") Jones dit qu'il a dit à Schneider séparément [vraisemblablement sans dire au reste du conseil] qu'il devrait demander l'avis d'autres et aussi consulter l'éditeur et consulter un avocat. (1074277559)
Allez, encore un peu de mise en contexte ? J'ai également évoqué (toujours dans le même article), et d'autres l'ont fait encore mieux que moi (voir par exemple Jean martin), l'affaire de la sélection totalement biaisée d'échantillons d'arbres (dite affaire "YAMAL") attribuée à Keith Briffa pour donner à la courbe de reconstitution des températures passées par dendrochronologie un aspect "réchauffement correct". Voici ce que les mels révèlent sur cette manoeuvre:
- Mann dit à Jones que ce serait bien de "contenir" le prétendu optimum médiéval. (1054736277)
- Tom Wigley dit que Keith Briffa s'est attiré des ennuis avec la chronologie de Yamal (mais dit aussi que cette chronologie ne change pas grande chose). Il se demande comment Briffa expliquerait le test de sensibilité de McIntyre sur Yamal et comment il justifierait le choix d'une chronologie mal répliquée au lieu d'une meilleure. Se demande s'il le pourrait. Dit que la dissimulation de données en question est une patate chaude, que c'est un procédé que de nombreux "bons" scientifiques condamnent. (1254756944)
- Avant l'AR3 (rapport GIEC 2001), Briffa dénonce les pressions pour produire une image simpliste de «prétendu réchauffement sans précédent depuis mille ans donné par les données indirectes [proxies]". Briffa dit que la période moderne n'est pas différente d'il y a mille ans. (0938018124)
- Funkhouser dit qu'il a usé de tous les tours dans son sac pour tenter d'extraire une courbe en crosse de hockey de la série [de proxies de température] de Kyrgistan et qu'il n'y arrive pas. Ne pense pas qu'il soit productif de jongler davantage avec les statistiques de la chronologie [scrupule que n'a pas Mann et ses multiples courbes en crosse de hockey]. (0843161829)
J'arrête là la litanie. Ceux qui s'obstinent à ne voire dans la révélation de ces manoeuvres un simple fait divers sans importance sont en plein déni de réalité. Quant aux raisons de ce déni, cela les regarde. Reste à savoir si d'autres voudront regarder !
Même mouillé, le pétard fait du bruit
Cependant, la presse Française devrait tout de même se méfier de son conformisme moutonnier.
Tout d'abord, elle a des concurrents. Agoravox a repris mon article, ou celui ci d'une autre auteur dont j'ai hélas perdu le nom, qui aborde la même question sous un angle différent. Rue89, malgré ses liens historiques avec Libération, se montre au moins neutre et factuel, et ne cache pas que l'affaire pose des questions.
Les réactions des lecteurs dans les commentaires du Monde, de l'express, de Libération (cf. blog du complice idéologique de St. Foucart, S. Huet), ou sur la reprise de mon post sur Agoravox (83% de votes positifs pour l'article, soit dit en passant), montrent que l'opinion est partagée, et que les "citoyens sceptiques" représentent au moins la moitié de l'audience. Ils commencent à en avoir assez d'être pris par des petits débiles par des Foucart, Huet ou Lecluyse. Souvent mieux informés que ces "journalistes" ouvertement biaisés, nombre de commentateurs, lorsqu'ils ne sont pas purement et simplement censurés, submergent les impétrants de faits et liens montrant leurs contradictions, parfois en termes véhéments.
Certes, il y a aussi des "réchauffistes", parfois polis, parfois violents (je me fais traiter de "crapule libérale" par un habitué du freedom-bashing sur AV, certains affirment que je cherche de l'argent pour "mes think tanks" (sic), d'autres que je suis la tête de pont des "neo cons" en France... )
Le presse quotidienne française se demande pourquoi elle n'arrive pas à survivre sans aide de l'état, peut-être devrait elle se demander si l'attitude bornée et butée de certains de ses journalistes sur des sujets sensibles ne contribue pas à ruiner sa crédibilité.
Dans le monde anglo-saxon
Les réactions de presse dans le monde anglo-saxon sont bien plus diverses. Si certains médias collent à la ligne "défensive", d'autres sont bien plus incisifs.
Le Daily Telegraph se fait l'écho de la demande de l'ancien ministre des finances de Mme Thatcher et M. Major, Nigel Lawson, qui demande une enquête sur les agissements du CRU, estimant que la crédibilité de cet organisme était menacée, et avec elle celle d'une bonne partie de la science britannique.
Vous me direz que Lawson s'est fait remarquer en expliquant que quand bien même le CO2 serait un danger, ce dont il doute, le meilleur moyen de s'en prémunir était de laisser le marché trouver les solutions aux problèmes posés, ce qui en fait de facto un ennemi personnel de tout politicien ou militant écologiste qui se respecte.
Mais que dire des réactions de George Monbiot ? Monbiot n'est pas n'importe qui: c'est le gardien du temple écologiste du Guardian, organe de presse de gauche, en moins obtus que Libération, cependant. Monbiot, activiste écologiste, qui avait envers et contre tout soutenu toutes les thèses catastrophistes et les travaux du CRU, estime que l'affaire est grave et, dans les commentaires de cet article du Guardian, que Phil Jones devrait démissionner :
(...)
Yes, some of the comments have been taken out of context. But there are some messages that require no spin to make them look bad. There appears to be evidence here of attempts to prevent scientific data from being released(2,3), and even to destroy material that was subject to a freedom of information request(4).
Worse still, some of the emails suggest efforts to prevent the publication of work by climate sceptics(5,6), or to keep it out of a report by the Intergovernmental Panel on Climate Change(7).
I believe that the head of the unit, Phil Jones, should now resign.
Some of the data discussed in the emails should be re-analysed.
Et dans les commentaires, Monbiot livre un surprenant début d'autocritique:
I apologise. I was too trusting of some of those who provided the evidence I championed. I would have been a better journalist if I had investigated their claims more closely.
Certes, Monbiot estime que cette affaire ne remet en cause que "quelques scientifiques" et que l'essentiel de la science derrière les travaux du GIEC est toujours valide, et il tourne en dérision ceux qui y voient une "conspiration" à la fin de son article. Il n'a pas encore voulu admettre que les "3 ou 4" (en fait, une bonne dizaine) scientifiques décrédibilisés n'étaient pas les moins importants de la chaine de production du "savoir" au sein du GIEC. Mais voir une personne d'un tel niveau d'implication dans l'activisme anti-carbonique reconnaître qu'il s'est fait vendre de la mauvaise science, montre que visiblement, le cas des protagonistes du Climate Gate est indéfendable.
Or, le sénateur Inhofe, figure de proue du scepticisme politique aux USA, va demander une enquête du congrès sur la partie américaine du scandale, à tout le moins. De même, le Competitive Enterprise Institute va porter plainte contre la NASA, et plus particulièrement le Goddard Institute for Space Studies, dirigé par James Hansen, que l'on ne présente plus aux lecteur d'Objectif Liberté, pour refus de se soumettre au Freedom Of Information Act américain depuis 3 ans. Nul doute que les juges étudieront la plainte avec un oeil nouveau après un tel scandale !
Le pétard mouillé pourrait bien devenir fumant !
Conclusion
Les chercheurs incriminés par les mels du CRU sont libre de choisir la ligne de défense qu'ils souhaitent et je ne leur contesterai pas ce droit fondamental.
Par contre, il est tout à fait regrettable que les médias, et notamment les médias hexagonaux, adoptent sur ces questions, de façon quasi pavlovienne, la thèse des chercheurs du GIEC. Ils adoptent de ce fait une posture purement idéologique et oublient toutes les bases du journalisme sérieux: vérification de l'authenticité (faite par le New York Times et ses pairs anglo-américains), analyse, recoupements, et conclusions. Nos journalistes environnementaux écrivent d'abord la conclusion, puis l'habillent d'analyses à l'emporte pièce, en tenant pour acquis un seul point de vue et en dénigrant par avance toute opposition.
Mais l'imperméabilité croissante du public à ces thèses alarmistes, révélée par les forums de lecteurs des grands journaux, montre que le pouvoir d'information s'est déplacé en partie (en partie seulement, tout de même) de la presse classique à la presse indépendante. Les blogs qui ont su établir une vraie crédibilité (n'en déplaise aux néo-fascistes rouges-bruns-verts qui m'abreuvent d'injures à longueur de forum, je pense qu'objectif liberté en fait partie) sont aujourd'hui une source de réinformation jugée valide par le public.
Tôt ou tard, les escroqueries perpétrées par la tête du GIEC, sous l'égide de l'ONU, autour du réchauffement climatique, et toutes les décisions gouvernementales autour de cette science biaisée, deviendront un scandale public. Toute la question est de savoir combien de temps cela prendra encore.
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Quelques liens récents sur ces affaires
L'analyse d'Emmanuel Martin : Du Foot au climate Gate, seul le résultat compte
Celle de Cécile Philippe : Aurons nous droit à un vrai débat sur le climat ?
Et le très attendu : Compte rendu de l'affaire par Jean MARTIN
bjr,
vincent dit:
"Plus tristement surprenant est que la presse Francophone, dans sa quasi totalité, se range sans le moindre examen critique derrière cette ligne de défense."
Pardon, mais cela ne surprend pas tout le monde...
Pour ceux qui le découvriraient simplement à cette occasion, sachez que ce type de propagande et de censure de la aprt de nos médias est quotidienne et que des "résistants" s'époumonnent à alerter une opinion publique qui a malheureusement été conditionnée pour les percevoir comme d'affreux adeptes du complot (Certains le sont peut-être mais d'autres sont juste lucides).
Dénoncé depuis longtemps, par de nombreuses personnes et sur de nombreux sites,
le « complot climatique » reste défendu contre vents et marées par les politiques et les médias de tous bords.
Et leur entreprise de censure et de désinformation fonctionne fort bien.
La preuve : il a fallu un coup d'éclat, un acte de piratage (!!!) pour éveiller les espris et permettre aux citoyens d'atteindre de vraies infos qu’on cache à la population ?
Et demain, il faudra faire quoi ?
Ceux qui ont vu le film Minority Report (avec Tom Cruise) devait s'interroger sur la trajectoire de nos sociétés concernant nos libertés et le contrôle de nos communications.
Vous qui vous sortez tout juste de votre torpeur, poussez plus loin les investigations avant de vous faire rendormir par la répétition d'arguments "rassurants".
Lisez par exemple ce commentaire :
http://www.eco-sapiens.com/blog/a-propos-du-climategate/#comments
Vincent me disait sur une autre file d'Objectif Liberté :
"mais non, il ne peut pas y avoir ce genre de complot, qui suppose que les centaines de gens soient tous d’accord sur l’objectif final et marchent d’un pas un seul, sous une coordination centrale (de qui ?) efficace"
Et bien nous voilà confronté à un cas concret de propagande mondialiste mensongère, qui répond précisément aux critères qu'il jugeait farfelus.
Emancipez-vous de la propagande en acceptant de vous pencher sur les idées dissidentes.
Faites preuve de discernement car Internet fourmille d'âneries...mais Internet est le seul media où certaines vérités peuvent encore s'exprimer.
ps : gros travail Vincent. Merci.
Rédigé par : .cFree.Dem | mercredi 25 novembre 2009 à 03h45
Le réchauffement est pire que prévu jusque la :
http://bit.ly/6FkalG
Plus c’est gros, plus ça passe dans la presse qui ne fait que transcrire les informations alarmistes sans prendre la peine d’investiguer.
Il n’y aura rien à attendre de Sarkozy et Borloo puisqu’ils partent jouer les pompiers de la planète, l’un à Manaus puis Trinidad, l’autre en Chine.
Copenhague leur permet de se refaire la cerise.
Rédigé par : Blanc Cassis | mercredi 25 novembre 2009 à 08h30
Bonjour,
étant l'un de ces citoyens ordinaires (sans mettre en avant d'avoir fait des études scientifiques un peu plus sérieuses que les caciques des journaux ou que Mr Hulot)qui en ont marre d'être pris pour des andouilles, j'approuve votre indignation. Par contre je ne partage pas votre étonnement.
J'ai en effet suivi au fil des ans les développements de l'affaire Al Dura, avec comme protagonistes les mêmes rédactions, plus Mme Chabot et la télé publique. Contactez donc Mr Philippe Karsanty, il vous guérira de toutes vos illusions!
Derniers gags (l'affaire commence en 2002): une pétition de soutien des journalistes au faussaire, et Sarkozy qui lui remet la Légion d'Honneur à titre de bouclier médiatique. N'en attendez pas moins du côté réchauffistes.
Rédigé par : bruno | mercredi 25 novembre 2009 à 10h05
Dans ce climat tendu, rions un peu et chantons en coeur : "Hide the decline!"
http://minnesotansforglobalwarming.com/m4gw/2009/11/hide-the-decline.html
Rédigé par : floyd | mercredi 25 novembre 2009 à 10h08
Pour ceux qui parlent de manipulation de lobbies pétroliers, posez-vous plutôt la question de savoir pourquoi les médias n’arrêtent pas de faire de la surenchère dans le catastrophisme à l’approche du rassemblement de Copenhague. D’un coté ils n’arrêtent pas de nous sortir chaque jour une ’nouvelle’ étude qui montrerait que c’est pire que ce qu’on croyait et que la rapidité du réchauffement est beaucoup plus importante que n’on le croyait, et quand on leur fait la remarque que ces dix dernières années les températures sont stables, ils nous répondent que 10 ans c’est pas assez pour juger. Assez paradoxal, non ?
Il faut vraiment être aveugle, ou alors un adepte de la ’secte’ réchauffiste, pour ne pas voir qu’ils font le forcing pour essayer a tout prix que Copenhague ne soit pas trop une catastrophe, car ils sentent bien que le timing est contre eux. D’ailleurs vous pouvez être sûr que si les taxes qu’ils veulent imposer seront un jour passé, comme par hasard les médias ne nous parleront plus du réchauffement.
Rédigé par : floyd | mercredi 25 novembre 2009 à 10h18
Je pense que les scientifiques financés par l'argent public devraient publier leur code source.
Le "peer-review" s'applique aux articles seulement, mais pas aux programmes qui ont permis d'arriver aux résultats (simulations, traitement des données).
Sans parler de manipulations volontaires, je suis prêt à parier que le code qui a été récupéré par ce hack est bourré de bugs. Son examen prendra du temps, mais on va en trouver de belles.
Rédigé par : Pierre | mercredi 25 novembre 2009 à 11h00
Une autre stratégie qu'ils emploient est de demander "Pourquoi est-ce que c'est sorti à quelques jours de la Conférence de Copenhague".
On voit qu'ils reçoivent tous leurs mémos de la même place. Certains "journalistes" québécois se sont contentés de traduire maladroitement les autres articles minimisant la nouvelle.
Rédigé par : Dave Thompson | mercredi 25 novembre 2009 à 11h23
Que le hack soit une manoeuvre de lobbies industriels n'est, dans ce cas, pas un argument valide : quelle que soit la motivation du ou des hackers, la fraude scientifique est patente et démontrée.
Ce constat relègue toute autre considération au second plan car la tromperie a été réalisée de façon consciente et volontaire; elle a de plus nécessité la mise en oeuvre d'une politique concertée entre plusieurs individus disposant de l'autorité indispensable pour influencer des instances de régulation afin de ne pas être découverte; cette politique aurait sans doute été reconduite tant dans la durée que dans l'ampleur sans l'intervention d'un tiers et ainsi continué d'influer significativement sur de lourdes décisions politiques et économiques tant au niveau national qu'international, et ce, avec l'assurance de ne jamais être confrontée à la moindre contradiction, scientifique ou non, légitime ou non, court-circuitant par là toute possibilité de débat démocratique ( il n'est pas interdit de supposer que cela soit là la finalité même de la fraude : peut-être que leur auteurs ont estimé que l'urgence et la gravité - selon eux - de la situation méritait cette entorse aux droits fondamentaux ).
Ce n'est malheureusement pas juste un fait divers, comme les médias mainstreams voudraient bien nous le faire croire.
Rédigé par : aladin | mercredi 25 novembre 2009 à 11h42
( ou peut-être que les auteurs de la fraude disposaient là d'un argument imparable et incontestable pour initier une sorte de "révolution" ultime à l'échelle planétaire, à l'insu même des principaux intéressés, c'est-à-dire nous - Prométhée "reloaded" ; cette affaire pourrait remettre à jour toutes les grandes questions philosophiques que la science n'a jamais cessé de susciter )
Rédigé par : aladin | mercredi 25 novembre 2009 à 12h02
Guillaume Durand présente mercredi 25 novembre à 22h10 sur France 2 un nouveau numéro du magazine L'objet du scandale.
Au sommaire : CLAUDE ALLEGRE REPOND AUX ECOLOGISTES
Les écologistes disent de lui qu’il est un « négationniste », il répond en leur disant qu’ils sont des « staliniens » et des « incultes » et qu’ils jouent avec nos peurs. Pourquoi Claude Allègre est-il devenu la bête noire des Verts ? L’ancien ministre s’expliquera sur le plateau.
Rédigé par : Woody | mercredi 25 novembre 2009 à 13h49
Vincent@
"" La presse française classique risque de ne pas sortir grandie de cet épisode, tant elle fait preuve d'un parti pris de dénigrement désolant sans la moindre prise de recul. ""
Vous moquez-vous du monde? Vous avez relayé ces infos sans faire aucune vérification préalable (vous auriez d'ailleurs été bien en peine de le faire étant totalement incompétent sur le sujet)
Les républicains US sont plus circonspects et demandent une enquête eux....
http://fr.news.yahoo.com/3/20091125/twl-usa-climat-piratage-224d7fb.html
Le mouvement libéral ne devrait pas être fier d'avoir un élément tel que vous dans ses rangs, vous risquez fort de lui nuire.
Rédigé par : Robert | mercredi 25 novembre 2009 à 14h26
Robert,
et à votre avis pour quelle raison une enquête va être diligentée?
Parce que mediatiquement ça explose, en France on passe même pas le cap de l'information factuelle...
Rédigé par : rageous | mercredi 25 novembre 2009 à 15h09
Vincent,
J'ai fait hier un article assez similaire au tiens.
http://h16.free.fr/wordpress/index.php/2009/11/24/1002-climategate-et-buzzomatiques
Comme quoi, tu n'es pas seul à noter l'ahurissante hémiplégie de nos journaleux...
Rédigé par : h16 | mercredi 25 novembre 2009 à 16h07
Bon article, bravo.
Quelques infos mise sà jour :
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/rififi-chez-les-rechauffistes-suite.html
Rédigé par : Jean Peuplus | mercredi 25 novembre 2009 à 16h52
Les pays les plus émetteurs de co2 en production économique,sont la Chine et la Russie,loin devant les USA et l'Europe occidental
http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/archive/2009/11/24/paradoxes-de-l-effet-de-serre.html
D.J
Rédigé par : D.J | mercredi 25 novembre 2009 à 17h36
@ Robert : j'ai relayé ces informations le samedi 21 après que Real Climate, le vendredi 20, ait admis du bout des lèvres leur authenticité, après avoir lu de premiers comptes rendus par la BBC, qui évaluait comme probable leur authenticité, et lu d'autres articles similaires sur le guardian, le SF examiner, et le Herald Sun australien.
Avant d'affirmer perpétuellement que je n'ai rien vérifé et que je suis un incompétent, sur un ton insultant et grossier auquel je ne répondrai pas, mais n'en pense pas moins, vous feriez mieux vous même de vérifier ce que vous affirmez avant de troller ici
Je vous conseille vivement de voir un psy. vos commentaires laissent quelques doutes quant à votre santé...
@ Jean Peuplus: merci pour votre travail de traduction ! vous m'avez fait gagner bcp de temps...
@ h16 : J'ai vu. Et longue vie aux pignoufferies de la maison Huet et Tocard !
@ Pierre : tout à fait d'accord avec vous. Notamment, les "modèles climato" de l'IPSL de Jouzel devraient être rendus publics après ça...
Rédigé par : vincent | mercredi 25 novembre 2009 à 18h17
Vous voulez du délirant
Accrochez-vous, ça chauffe
Je décline toute responsabilité en cas de combustion spontanée de votre PC.
http://www.rtbf.be/info/monde/climat/climat-le-scenario-du-pire-serait-en-marche-164041
Un de mes passages préférés:
"Une société mondiale 'décarbonée' - avec zéro émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre durables - doit être atteinte bien avant la fin du siècle", espèrent les climatologues. C'est le message qu'ils veulent délivrer aux négociateurs de Copenhague."
Rédigé par : Antoine | mercredi 25 novembre 2009 à 18h37
Notez le véritable assaut, à l'approche de Copenhague, des articles réchauffistes tous plus alarmistes les uns que les autres.
Dommage pour nous, les spin-doctors du Global Warming n'ont pas réussi à relier la Grippe A avec les températures... Ça aurait fait un effet boeuf.
Rédigé par : h16 | mercredi 25 novembre 2009 à 18h58
@Robert :
"Le mouvement libéral ne devrait pas être fier d'avoir un élément tel que vous dans ses rangs, vous risquez fort de lui nuire."
Ecoutez, si vous vouliez bien laisser au mouvement libéral le soin d'en juger ... Je ne crois pas avoir lu beaucoup de commentaires de lecteurs libéraux qui pensent que Vincent est une nuisance pour leurs idées.
Rédigé par : ST | mercredi 25 novembre 2009 à 19h09
Bon, les gars, on se plaint de la presse française, mais je viens de faire une recherche dans plusieurs journaux espagnols importants et... Rien. Nada. Que dalle. Nib.
Si, dans El Mundo (centre-droit), ceci: "Copenhague, le sommet de l'espoir"...
J'ai tout de même trouvé un très bon blog, libéral qui plus est !
http://www.desdeelexilio.com/
Il a l'air d'avoir fait un énorme travail de synthèse, c'est un peu le Vicente Benardo espagnol !
Rédigé par : Gilles | mercredi 25 novembre 2009 à 20h31
"Monsieur Stocker fait bien peu de cas des sommités mondiales, parfois anciens membres du GIEC, parfois encore membres du GIEC, qui ont publié des centaines, voire des milliers de papiers de grande qualité,..."
On va finir par les accuser d'être responsables de la mort de milliers d'arbres pour fabriquer leurs papiers et qui va du coup contribuer au réchauffement climatique.
D.J
http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/
Rédigé par : D.J | mercredi 25 novembre 2009 à 21h56
Rue89 m'a étonné par sa neutralité. Seraient ils plus sensibles que leurs confrères et sentiraient-ils le vent tourner ?
*********
http://www.rue89.com/2009/09/27/le-dereglement-climatique-credo-de-lhumanite-doccident
*********
Je crois que petit à petit le public, comme un drogué, s'accoutume à l'hystérie comme mode de communication. Il faut des doses de plus en plus massives pour l'impressionner.
C'est ce qui finira par condamner politiquement le réchauffisme : n'avoir que la peur et l'hystérie comme arguments. A toujours taper sur le même clou, on l'enfonce certes, mais on le fragilise aussi.
Rédigé par : Franck Boizard | mercredi 25 novembre 2009 à 22h12
George Monbiot continue à faire son mea-culpa. C’est assez rare de la part d’un écologiste:
http://www.guardian.co.uk/environment/georgemonbiot/2009/nov/25/monbiot-climate-leak-crisis-response
Rédigé par : floyd | mercredi 25 novembre 2009 à 23h07
Bravo Vincent encore une fois un grand article. J'écoute Allègre, je ne suis pas d'accord avec lui sur tout. Mais par contre, il pourrait être votre relais sur les questions du Climagate?
Bon courage encore et vive la suite!
Et plus le buzz se fera, plus l'opinion sera au courant!
Rédigé par : Nicolas B | mercredi 25 novembre 2009 à 23h34
Vincent@
""j'ai relayé ces informations le samedi 21 après que Real Climate, le vendredi 20, ait admis du bout des lèvres leur authenticité, après avoir lu de premiers comptes rendus par la BBC, qui évaluait comme probable leur authenticité, et lu d'autres articles similaires sur le guardian, le SF examiner, et le Herald Sun australien.""
C'est bien ce que je dis, vous n'avez rien vérifié, vous vous êtes contenté de commentaires parus à chaud sur le site realclimate donc peu fiables pour le moment quand à la presse du moment qu'elle abondait dans votre sens, c'est du pain béni et on prend ça pour parole dévangile, Pourquoi n'en faites vous pas autant avac la presse française? Ah oui elle ne dit pas comme vous, encore une belle preuve de probité.
Pour le reste je me porte comme un charme bien que je ne sois plus de la prime jeunesse, et j'apprécie votre attaque personnelle signe de la faiblesse de votre argumentation. Vous êtes petit (pour rester poli).
Rédigé par : Robert | jeudi 26 novembre 2009 à 00h00
Le très prestigieux magazine Science affirme que les chercheurs du CRU pourraient avoir commis un acte criminel en tentant de supprimer des documents qui étaient visés par la Loi d’accès à l’information.
http://bit.ly/8HZxcy
Rédigé par : Blanc Cassis | jeudi 26 novembre 2009 à 05h05
@ Robert : désolé, mais vous êtes décidément trop con.
LES PREUVES PRESENTEES ONT ETE RECONNUES COMME AUTHENTIQUES PAR LES GENS CITES DANS LES MELS AVANT LA PUBLICATION ICI
vous êtes capables de comprendre ça ? Au moins ?
accessoirement, j'ai vérifé que tous les extraits cités par les journaux se trouvaient bien dans les fichiers FOIA2009.zip
je l'ai écrit en toute lettres. J'ai donc fait un travail de vérification bien meilleur, et sur mon temps libre, que bien des pseudo journalistes pourtant payés à temps plein pour faire ce genre de boulot.
Allez vous faire soigner, abruti.
Rédigé par : vincent | jeudi 26 novembre 2009 à 08h01
Robert ne peut accepter d'autres idées que le social conservatisme (appeler aussi altermondialisme dans sa forme la plus récente), la seule idéologie qui lui permette d'entretenir encore la rente de situation que lui et amis ont mis en place, et ce malgré les déficits abyssaux que cela a pu entrainer.
Pour Robert, le modéle social économique français, d'une cogestion politique et syndicale est un mal nécessaire, afin de mettre au pas les méchants capitalistes et leurs suppôts, mais sans les éliminer définitivement car alors la trésorerie manquerait inévitablement ainsi que les petits avantages liés aux innovations de type iphone etc...
A travers ces propos, ce cher Robert a laissé échapper des indices sur ces tendances conservatistes socialiste, et on peut aisément penser qu'il a bien profiter du système.
Je lance un pari, pour moi Robert est un
ENSEIGNANT A LA RETRAITE avec carte syndicale à la CFDT et ancien miterrandien, reconverti dans un écologisme vertueux à caractère social.
Rédigé par : gordon | jeudi 26 novembre 2009 à 10h02
Vincent@
On est toujours le con de quelqu'un donc cette remarque me laisse de marbre, par contre, vous,
vous me faites penser à Brassens..
""accessoirement, j'ai vérifé que tous les extraits cités par les journaux se trouvaient bien dans les fichiers FOIA2009.zip""
Et alors c'est tous les fichiers qu'ils fallaient vérifier et mettre tous les mails en relation, ce qui je vous l'accorde est un travail considérable qui ne eput se réaliser en quelques heures et très au-dessus de vos compétences. Je peux prendre n'importe lequel de vos textes, en extraire quelques bribes et je vous ferai dire le contraire de ce que vous pensez. Je ne vous demande même pas si vous êtes capable de comprendre ça, je sais que c'est non.
A part dénigrer et insulter les gens que savez vous faire?
Pour faire plaisir à votre sous-fifre, j'ai toujours exercé une profession libérale et je n'ai jamais été ni syndiqué ni encarté à quelque parti que ce soit, je tiens trop à ma liberté, et je revendique le droit de penser aux autres notamment aux générations futures et d'agir en conséquence. C'est aussi ca le libéralisme.
Messieurs Je vous souhaîte le bonjour (à prendre au second degré).
Rédigé par : Robert | jeudi 26 novembre 2009 à 10h56
@robert
Penser aux générations futures : des êtres humains non encore conçus.
Personnellement je préfère me préoccuper de ceux qui sont déjà parmi nous.
Et ce n'est pas avec des taxes carbones et en gâchant des ressources pour produire de l'énergie faiblement carbonées que leur situation va s'améliorer.
La clé du développement c'est l'accès à l'énergie (fossile) et donc à l'eau potable et à la nourriture.
C'est bien de se gargariser avec nos problèmes de conscience purement occidentaux en disant que c'est pour les générations futures, et que ça va aider les pauvres, mais ce n'est pas la réalité, en adhérent à la théorie stipulant qu'il y a réchauffement climatique, que celui est d'origine humaine ET que c'est là un affreux malheur, vous ne rendez pas service aux pauvres bien au contraire.
Et si la liberté vous fait peur (non pas la vôtre mais celle des autres), et que vous croyez que c'est par la contrainte imposée par la force que le monde sera meilleur, alors c'est un beau monde que vous allez léguer aux générations futures qui vous tiennent tant à coeur, un monde ou l'on attendra de ceux qui nous gouvernent, ou qui prétendent le faire plus exactement, tout y compris la subsistance.
Rédigé par : bibi33 | jeudi 26 novembre 2009 à 12h03
@robert
Etre contradicteur c'est respectable. Encore faut il que vous fassiez l'effort d'argumenter n'est ce pas?
Je vous propose de relayer l'effort de Vincent Benard et de vérifier l'ensemble des mails, de les mettre en relation. De detailler l'ensemble des erreurs que vous auriez relevés afin d'elever votre intervention et d'enrichir cette polémique.
Vous adoptez une posture de dénigrement systématique. Gagner en crédibilité et partager vos investigations. Mettez vous en difficulter et publier au sein d'un blog.
Car pour le moment, Vincent publie des articles que vous fustigez par principe mais vos efforts ne sont helas pas comparable au sien.
Un lien vers vos articles ( en la matière si il existe) serait fort apprécié.
Evitez également les jugements de valeur ou bien aller au bout de votre raisonnement et corriger l'ensemble de ses articles où selon vous vous pourriez en prendre quelques bribes afin d'en changer le sens.
C'est assez présomptueux compte tenu de la qualité globale des articles publiés et des references qui leurs sont associés en tres grande majorité.
Rédigé par : Felgar | jeudi 26 novembre 2009 à 12h15
Les médias ont changé de discours (en tous cas France 2). On ne montre plus de courbe de température en « crosse de hockey » mais des courbes de CO2. Ils ont compris que les courbes de température ne sont plus montrables (parce qu’elles stagnent), donc on montre les courbes qui montent encore, celles de CO2. Comme on a constaté que les courbes de CO2 suivent celle de la températures avec un certain retard, ils sont sûr d’avoir des courbes montantes pendant un certain temps.
Et puis ils sont si heureux de l’annonce d’Obama : 17% de moins par rapport à 2005. Sauf qu’Obama ne peut s’engager à rien sans l’aval du Congrès et du Sénat (et c’est pas gagné). Donc c’est une annonce totalement bidon.
Conclusion : les médias n’y croient pas mais mentent consciemment.
Rédigé par : jb7756 | jeudi 26 novembre 2009 à 14h04
Felgar@
Ce que je reproche à Monsieur Bénard, c'est de condamner sans preuve, le miminum qu'on serait en droit d'attendre d'une personne qui se dit responsable, s'appelle la mesure et la retenue, c'est tout, or ce n'est pas le cas, ça me fait d'ailleurs penser aux tribunaux à l'époque de la terreur. S'il est prouvé qu'il y a eu fraude que des sanctions soient prises c'est normal mais en l'état actuel des choses, ce n'est pas le cas. Je gage que si ces mails avaient démontré de manière indiscutable l'origine anthropique du réchauffement climatique Monsieur Bénard serait resté coi. De toutes manières il n'y a rien qui puisse remettre en cause la réalité du réchauffement.
Bibi33 @
""La clé du développement c'est l'accès à l'énergie (fossile) et donc à l'eau potable et à la nourriture.""
J'espère que vous avez écouté ce qu'a dit Monsieur Christophe de Margerie Pdg de total hier soir sur France 3. C'était assez édifiant.
Le pétrole n'est pas inépuisable et deviendra cher, ce ne peut donc pas être un investissement d'avenir (il faut avoir des peaux de saucissons sur les yeux pour ne pas le voir)
Le réchauffement climatique risque de modifier considérablement les données en matière de pluviosité, ce qui rendra l'accès à l'eau et à la nourriture encore plus difficile pour certaines populations. La montée des eaux d'un coté et la désertification de l'autre ont déja provoqué l'exode de populations touchées par ces phénomènes et ce n'est qu'un début.
jb7756 @
""Comme on a constaté que les courbes de CO2 suivent celle de la températures avec un certain retard, ils sont sûr d’avoir des courbes montantes pendant un certain temps.""
Vous auriez pu ajouter que ces courbes de CO2 collent parfaitement à celles du PIB mondial.
Rédigé par : Robert | jeudi 26 novembre 2009 à 16h26
pour le ClimateGate, vu que l'on ne trouve aucune trace de transit de ces mails sur les servers, cette information de données truquées n'est que du flan?
Bon c'est qqn qui ma sorti çà je veux juste savoir si c'est exact ou pas?? pas assez spécialiste sur ce probleme informatique...
si quelqu'un peux m'éclairer??
Rédigé par : mica | jeudi 26 novembre 2009 à 18h30
@ Robert: vous croyez que Mr de Margerie va vous dire la réalité dans une émissions?? vous croyiez qu'il va dire qu'il y a encore du pétrole en suffisance?? restez sérieux quand même...
Rédigé par : mica | jeudi 26 novembre 2009 à 18h33
@mica: "vous pouvez répéter la question" ?
sinon, skyfal a du nouveau sur les données
Rédigé par : vincent | vendredi 27 novembre 2009 à 01h41
@mica
De toute façon qu'il y ait ou pas des preuves informatiques, les personnes incriminées ont reconnu la véracité des emails puisque leur défense est de dire que les emails sont montrés hors-contexte.
Rédigé par : floyd | vendredi 27 novembre 2009 à 10h07
Vidéo géniale de parodie: Hitler en fureur après les révélations du Climategate.
http://serumdeliberte.blogspot.com/2009/11/climategate-adolf-hitler-en-fureur.html
Rédigé par : Amaury | vendredi 27 novembre 2009 à 15h26
Hi hi hi.
L'article commence par se plaindre de ce que les négateurs du réchauffement climatique sont appelés négateurs du réchauffement climatique.
1. So what ?
2. Venant de la part de négateurs qualifiant de réchauffistes ceux dont ils ne peuvent réfuter les arguments scientifiques, le procédé fait rire.
Mais bon, les sociétés savantes reçoivent des quantités de lettres de gens ayant reçu une petite formation scientifique 20 ans auparavant (ingénieurs, techniciens, coiffeuses-esthéticiennes), et qui prétendent avoir la preuve d'un grand complot mondial ourdi par les socialo-communistes (ou les judéo-bolchéviques : selon les fixations paranoïaques de l'expéditeur) pour les empêcher de prendre leur voiture pour aller chercher le pain à la boulangerie d'à côté.
Comme le reconnaît un des commentateurs négateurs de cet article négateur : "Ecoutez, si vous vouliez bien laisser au mouvement libéral le soin d'en juger ... Je ne crois pas avoir lu beaucoup de commentaires de lecteurs libéraux qui pensent que Vincent est une nuisance pour leurs idées. "
Ah! C'est donc un article pour conforter une petite bande de paranoïaques libéraux-réactionnaires dans leur complotite aiguë...
Grand bien vous fasse.
Rédigé par : scientifique | vendredi 27 novembre 2009 à 17h40
"Même les membres qui disent que le CO2 n'est pas responsable du réchauffement, reconnaissent sa dangerosité et ses conséquences sur l'environnement (notamment sur la hausse du niveau des mers)" (dixit le secrétaire perpétuel de l'académie des sciences)
De quels membres parle-t-il? Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël...
Rédigé par : Tomwe42 | vendredi 27 novembre 2009 à 18h02
Tomwe42
"(notamment sur la hausse du niveau des mers)"
Je ne l'ai pas entendu dire que l'augmentation du CO2 avait cette incidence?
Amaury,
La parodie est un peu glauque, je ne suis pas sûre qu'elle soit utile en ce moment où nombreux sont ceux qui se plaisent à taxer les sceptiques d'êtres des négateurs ou des négationnistes...
Rédigé par : rageous | vendredi 27 novembre 2009 à 18h50
Oui, sauf que dans le cas des sceptiques, cela se veut de l'humour...
Rédigé par : Amaury | vendredi 27 novembre 2009 à 22h58
Vincent Courtillot sur Copenhague et Climategate
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/copenhague-et-rififi-chez-les.html
Rédigé par : Jean Peuplus | vendredi 27 novembre 2009 à 23h03
Le scandale se poursuit aux états unis:
http://www.nytimes.com/2009/11/28/science/earth/28hack.html?_r=1
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6936289.ece
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6936328.ece
Rédigé par : floyd | dimanche 29 novembre 2009 à 00h47
Enfin un article ‘objectif’ dans la presse francophone (Le Matin, Suisse Romand) :
"A quelques jours du Sommet de Copenhague, les «climato-sceptiques», qui doutent que l'activité humaine soit la principale cause du réchauffement de la planète, tentent à tout prix de se faire entendre.
Alexandre Haederli - le 28 novembre 2009, 20h41
Le Matin Dimanche
Pour eux, le débat sur le climat est monopolisé par des experts acquis à la cause écologiste. Au détriment du doute et de la nuance, indispensables à la démarche scientifique
D'un côté, une majorité de scientifiques acquis à l'idée que la Terre se réchauffe, que l'homme y est pour quelque chose et qu'il faut rapidement prendre des mesures pour limiter la casse. Au premier rang, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui établit des rapports sur les dernières découvertes en matière de changements climatiques.
De l'autre côté, des «sceptiques» qui avancent en ordre dispersé et qui remettent en cause une ou plusieurs des conclusions de l'autre camp (lire encadré ci-contre).
Les seconds accusent les premiers d'être catastrophistes, d'imposer l'écologie comme religion et de vouloir évangéliser les foules. En retour, ils se voient qualifiés de négationnistes du climat, inconscients et financés par le lobby pétrolier. Voilà pour les présentations, à peine caricaturées.
A quelques jours du Sommet de l'ONU sur le climat, qui se déroulera à Copenhague du 7 au 18 décembre et où les décideurs politiques devraient se mettre d'accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la guerre entre les deux camps a connu cette semaine un nouvel épisode.
Les «climato-sceptiques» accusent Phil Jones, directeur de l'Unité de recherche sur le climat de l'Université d'East Anglia, en Angleterre, et chercheur de premier plan, d'avoir manipulé des données scientifiques pour faire croire à un accroissement des températures. Ils basent leur accusation sur des milliers de documents et de courriers électroniques dérobés dans les ordinateurs de l'institution, puis mis en ligne sur un serveur russe. D'autres messages montreraient que certains experts ont empêché les «climato-sceptiques» de publier leurs recherches dans des revues scientifiques. Il n'en fallait pas plus pour que tout ce que la Toile compte de sceptiques se mette à parler de «Climategate».
Les dissensions au sujet de l'évolution du climat ne sont pas nouvelles. Depuis plusieurs années, les deux camps se livrent une bataille de chiffres, de courbes et de modèles prévisionnels. Incompréhensible pour le citoyen lambda... et pour les décideurs politiques. Sur la question du réchauffement, les experts du GIEC, sans faire l'unanimité, semblent avoir obtenu gain de cause: aujourd'hui il n'y a que peu de scientifiques pour le nier purement et simplement. En revanche, sur les questions qui touchent à l'influence de l'activité humaine ainsi qu'aux éventuelles mesures à prendre, les sceptiques se plaignent de ne pas pouvoir faire valoir leurs arguments et dénoncent un débat biaisé et verrouillé.
Le doute, ennemi de la communication
«Le chercheur qui émet des doutes s'expose à la vindicte de ses pairs, analyse Pierre Veya, rédacteur en chef adjoint et journaliste scientifique au quotidien Le Temps. Le doute devrait pourtant être au coeur de la démarche scientifique.» Mais voilà: il est aussi l'ennemi de la communication et de la décision. Dans le cas où les chercheurs - ainsi que les ONG qui relayent, et parfois déforment, leurs messages - ne se montrent pas suffisamment affirmatifs, la méfiance risque de s'installer au sein du grand public et chez les politiciens: si les experts eux-mêmes ne sont pas complètement certains, le problème est-il vraiment patent?
Voilà qui explique peut-être pourquoi certains chercheurs sont tiraillés entre leur honnêteté scientifique et la volonté de faire passer un message univoque. Au point d'en arriver parfois à gommer les nuances, voire à arranger la vérité. «Les documents publiés cette semaine sur Internet confirment qu'un certain nombre de chercheurs, tout à fait compétents par ailleurs, endossent le rôle de militant, constate Jacques Lévy, professeur de géographie à l'EPFL. Cette confusion entre science et politique est éthiquement discutable et socialement dangereuse.» Pour lui, ces révélations n'invalident pas nécessairement l'hypothèse du réchauffement, qui reste la plus vraisemblable, mais elles illustrent la difficulté d'avoir un vrai débat sur l'évolution du climat.
L'ère de l'écologiquement correct
En quelques dizaines d'années, nous sommes passés d'une société où les écologistes n'avaient pas voix au chapitre à une situation où l'on ne supporte plus qu'une personne exprime une vision différente du courant dominant. «Mais, attention, nous assistons aujourd'hui à une montée de la défiance, prévient Jacques Lévy. Et il n'est pas impossible que l'opinion publique se renverse de nouveau complètement.»
La meilleure solution pour éviter cela? Les scientifiques doivent laisser de côté une certaine arrogance et se montrer inattaquables aussi bien sur leurs méthodes de travail que sur leur manière de communiquer. Quitte à relativiser leurs conclusions.
Les trois courants de sceptiques
1. Il n'y a pas de réchauffement
Le premier argument des «climato-sceptiques», c'est de contester la pertinence des relevés de température et la justesse des modèles de prévision. Richard Lindzen, un climatologue américain travaillant pour le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), a notamment dénoncé «des exagérations grossières, des projections informatiques hautement incertaines, combinées à des déductions improbables». Néanmoins, ce courant est devenu aujourd'hui largement minoritaire parmi les sceptiques.
2. L'activité humaine n'est pas responsable du réchauffement
D'autres «climato-sceptiques» mettent plutôt en doute le fait que le réchauffement soit imputable aux activités humaines. En France, Claude Allègre, géochimiste et ancien ministre de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie, a déclenché une polémique en 2006 pour avoir soutenu cette idée. D'autres scientifiques soulignent que la planète Terre a déjà connu des périodes bien plus chaudes et qu'il s'agit de variations cycliques naturelles.
3. Les mesures prises sont chères et inutiles
C'est le courant qui monte actuellement. Emmenés par le statisticien danois Bjørn Lomborg, de nombreux sceptiques dénoncent le catastrophisme ambiant.
Ils considèrent que les décisions prises pour limiter les dégâts du réchauffement, comme le Protocole de Kyoto ou les taxes sur le CO2, sont prises sur des considérations émotionnelles plutôt que scientifiques.
De surcroît, ces mesures coûtent cher et n'auraient qu'un impact limité sur la hausse des températures."
Je me suis permis de le recopier, étant donnée que les articles ne sont pas toujours disponibles dans les archives.
Rédigé par : floyd | dimanche 29 novembre 2009 à 19h58
J'ai oublié de mettre le lien:
http://www.lematin.ch/actu/monde/sceptiques-rechauffement-parlent-donnees-manipulees-196999
Rédigé par : floyd | dimanche 29 novembre 2009 à 20h00
A voir absolument :
http://www.dailymotion.com/video/xbbjrf_climategate-au-parlement-paul-nutta_news
C’est un début prometteur pour Copenhague !
Rédigé par : NoWarm | mercredi 02 décembre 2009 à 13h52