Alors que les médias se préparent à un échec désormais probable de Copenhague, le ClimateGate (cf. ClimateGate 1, 2, 3, 4) continue d'être assez largement ignoré chez nous. Quelques rapides informations, faute de mieux par manque de temps.
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Encore un bidouillage du CRU ?
Après la Nouvelle Zélande et l'Australie, une équipe de statisticiens d'un institut Russe, l'IEA (d'économie, certes, je dis par avance à ceux qui trouveraient cela bizarre:" et alors ?") semble avoir levé un sacré lièvre: les températures retenues par le CRU sur le territoire Russe pour mettre au point sa température globale auraient oublié de prendre en compte 75% des stations de mesure du territoire Russe, représentant 40% du territoire. Et surtout, les stations retenues sont celles qui maximisent l'effet "halo urbain" et qui de fait sont plus chaudes et tendent à montrer un réchauffement.
Selon l'IEA, la tendance retenue par le CRU pour la Russie se trouve de facto biaisée.
Oh, et un des emails du CRU semble lié à l'affaire:
De Jones à Mann, mars 2004 :
Recently rejected two papers (one for JGR and for GRL) from people saying CRU has it wrong over Siberia. Went to town in both reviews, hopefully successfully. If either appears I will be very surprised, but you never know with GRL.
En clair, dès 2004, certains avaient des soupçons, mais la fine équipe est intervenue pour éviter qu'ils ne soient publiés.
Question: que valent les données du CRU dans ces conditions ? Si l'on découvre d'ores et déjà pour trois pays (Ru, Au, Nz) que les sources ont été soigneusement sélectionnées et réajustées par des méthodes douteuses, quid des autres ?
A vérifier ces prochains jours. L'annonce de Novosti, et pour ceux qui le lisent, l'étude IEA en PDF Russe...
H.t. : Climate Audit
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Les petits conflits d'intérêt de M. Pachauri
Quand un blogueur sceptique ose remettre en cause certaines assertions scientifiques du GIEC, une armée d'écolos et de marxistes lui tombe dessus pour lui dire qu'il n'est qu'une sale crapule vendue aux lobbies pétroliers (voir les édifiants commentaires de mes articles sur agoravox...)
Quand le patron du GIEC se trouve être aux board de filiales de groupes industriels, bancaires, ou de la bourse au carbone de Chicago, qui ont en commun d'avoir investi très gros sur le "carbon trading", curieusement, le silence des mêmes écologistes se fait assourdissant.
Bref, pour ceux qui l'auraient raté, voici une synthèse en Français par Skyfal des (petits et négligeables, naturellement) conflits d'intérêts de M. Rajandra Pachauri, président du GIEC. Rappelons en outre que M. Pachauri est chairman d'une filiale du groupe Tata qui espère réaliser des profits remarquables en revendant des crédits carbone d'usines fermées. Juste une coïncidence malheureuse.
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Une enquête officielle lancée par le Department of energy
Le département américain de l'Energie, qui a financé le CRU et les travaux de Phil Jones, se sentirait il floué ? Il a lancé une enquête auprès de nombreux organismes sous sa tutelle sous une procédure juridique interdisant toute destruction de donnée et document, et obligeant la remise de toute correspondance ou travaux liés aux activités du CRU à des officiels.
Ca devient très chaud pour la fine équipe du Climate Gate: je sens que d'autres révélations sont proches.
nb. PapyJako a des éléments en Français
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Je n'ai pas eu le temps de la mettre à jour ces dernières 48 heures, mais vous trouverez d'autres perles sur "la gazette du climate gate"
Il y a au moins une chose de positive dans l'échec de Copenhague, c'est la déroute des climato-sceptiques, si la conférence n'a pas abouti c'est à cause de considérations économiques bien que tous les états aient souligné la nécessité de réduire les émissions de CO2. La vision à court terme à une fois de plus prévalu, espérons que ce ne sera pas trop dommageable.
Rédigé par : Robert | lundi 21 décembre 2009 à 15h42
@Robert
> Il y a au moins une chose de positive dans
> l'échec de Copenhague, c'est la déroute des
> climato-sceptiques
Voilà. Vous avez tout compris. Les réchauffistes n'ont pas réussi à mettre en place les politiques contraignantes qu'ils appelaient de leurs voeux sous peine de catastrophe imminente, et les climato-sceptique constatent qu'aucune des mesures qu'ils craignaient et dénonçaient n'ont été avalisé.
Une totale déroute des climato-sceptiques.
Si on pouvait subir ce même genre de déroute un peu plus souvent ...
Rédigé par : ST | lundi 21 décembre 2009 à 17h40
@ Robert : c'est sûr, vous êtes déroutant !
:-))
Rédigé par : vincent | lundi 21 décembre 2009 à 20h15
On dirait qu'il n'y a pas que moi que le dit....
""""Et qu’en est-il des doutes qui s’accroissent sur le fondement scientifique de l’effet de serre, dont les insuffisances deviennent de plus en plus évidentes ? Quid du récent scandale du « climategate », qui a mis en évidence des pratiques de trucage des données scientifiques et des manœuvres visant à empêcher la publication de travaux scientifiques réfutant les thèses du GIEC ? Et bien, les pontifes rassemblés à Copenhague n’en tiennent pas compte, si l’on excepte une protestation extrêmement vive du délégué d’Arabie Saoudite, le premier mardi de la conférence. Impavides, ignorant superbement l’inutilité des mesures dont ils discutent eu égard aux objectifs climatiques, ils poursuivent leur dialogue coupé des réalités…""""
http://www.lecri.fr/2009/12/18/sommet-de-copenhague-bataille-pour-des-gros-sous/8580
Rédigé par : Robert | lundi 21 décembre 2009 à 20h38
Robert@
Ne vous inquiétez pas pour votre avenir, le paradis des travailleurs socialistes vous ai promis.
En attendant, les arbitrages ont été prononcés en faveur d'un status quo, demain une énième conférence à mexico ou barcelone ... tentera de sauver les meubles du réchauffisme, mais de toute façon les mouvements anti capitalistes essaieront sous couverts d'autres idéaux politiques de sauver les oripaux de leur idéologie extrémiste.
Les plus grands perdants, que vous tentez de défendre malgré des convictions politiques radicalement opposées, seront les financiers du carbone, spéculants sur l'un des plus grands mensonges de l'histoire de l'humanité.
Les historiens pourront parler d'une formidable convergence d'intérêts, pourtant contradictoire en apparence, des partisans du global warming et mais si le scénario catastrophe s'était réalisé, que serait il advenu de tous ces protagonistes.
Rédigé par : gordon | mardi 22 décembre 2009 à 10h35