Alors que la conférence de Copenhague est pour nos médias l'occasion de nous servir une campagne de propagande climatique alarmiste sans précédent, analysons aujourd'hui une des plus extraordinaires contre-vérités de la "néo-science" issue des cogitations de la confrérie du réchauffement climatique global: "le CO2 considéré comme un polluant" ! Allons à la rencontre des terrifiants dangers que nous fait courir ce nouvel ennemi public numéro 1... Brrrr...
CO2 "polluant" : un concept récent
mais déjà bien enraciné dans l'opinion et les médias
Aujourd'hui, la littérature officielle et la presse affirment souvent que le dioxyde de Carbone ( CO2 ) est un "polluant": la taxe carbone, qui pénalisera fiscalement les systèmes émettant du CO2 (moteurs, principalement), est vendue comme un outil de lutte contre la pollution, le CO2 étant ici considéré comme polluant du fait de ses supposées propriétés climatiques, et du fait qu'un réchauffement qui serait provoqué par le CO2 serait catastrophique. Les systèmes d'échange Cap and Trade sont au départ conçus pour inciter les entreprises à réduire leurs émissions de substances polluantes, l'appliquer au CO2 revient donc à classer ce gaz comme un polluant. Les sites ministériels sont truffés d'allusions au caractère polluant du CO2, un exemple ici.
Lorsque vous débattez avec des "alarmistes militants" ou simplement des gens de bonne foi conditionnés par la propagande ambiante, sur l'absence de relation claire entre CO2 et températures, avec de bons arguments, il n'est pas rare que votre interlocuteur essaie de "changer de champ de bataille" et vous déclare en substance que "certes, le CO2 n'est peut être pas aussi coupable (sic) qu'on ne le dit pour le climat, mais est-ce une raison pour continuer à polluer ?"
Aucun être humain sérieux n'est favorable à une poursuite délibérée et irraisonnée des pollutions chimiques. Mais cela ne veut pas dire que le CO2 doive être la cible de nos actions.
Car prétendre lutter contre la pollution en luttant contre les rejets de CO2 est une hérésie scientifique absolue: Le CO2 est tout, sauf un polluant !
Attention: ne pas confondre, comme semblent à ma grande surprise le faire certaines personnes dans certains forums, le CO, monoxyde de carbone, gaz mortel qui est issu de la mauvaise combustion de chaudières ou de moteurs mal réglés, avec le CO2, dioxyde de carbone, dont il est question ici. Je présume que cette erreur n'est pas faite par les lecteurs réguliers d'objectif liberté...
Toxicité: Le CO2 n'est jamais toxique pour les humains
aux concentrations observables
Tout un chacun sait que l'air que nous expirons est plus riche en CO2 que celui que nous inspirons: le CO2 est un produit "d'échappement" de l'activité physique. Ce gaz coule dans nos veines, et traverse nos poumons.
Tout est question de degré, une substance peut être parfaitement inoffensive à des taux "ordinaires" et empoisonnante au delà. Ne risquons nous pas de "polluer" l'atmosphère en y augmentant le taux de CO2 ?
Et bien non. Les concentrations de CO2 "rencontrables" hors expériences de laboratoire ne sont en aucun cas toxiques, et les seuils de mortalité sont purement théoriques. Les données qui suivent sont traduites du guide en ligne des inspecteurs de sécurité des bâtiments aux USA:
- Tout
d'abord, une convention d'écriture 1,000,000 ppm d'un gaz = 100 % de
concentration de ce gaz, et 10,000 ppm d'un gaz dans l'air=1% de
concentration.
- La concentration actuelle du CO2 est de 385 ppm, soit 0,038%.
- Une maison fermée renferme, selon la qualité de son aération, de 600 à 800ppm, liés à la respiration des êtres vivants qui s'y trouvent. Soit 0,06/0,08%. Ces concentrations sont celles qui pourraient être rencontrées dans l'atmosphère au siècle prochain selon les estimations les plus pessimistes du GIEC.
- Un auditorium fermé et moyennement ventilé peut atteindre 1200 ppm,0,12% . Aucune personne ne sera incommodée par le CO2 lui même, ceci dit, la mauvaise ventilation aura d'autres effets pervers. Les normes de sécurité considèrent qu'au dela de 1200ppm, une pièce présente un défaut de ventilation potentiellement gênant, mais pas à cause du CO2.
- A 1%, soit 10 000 ppm, soit 25 fois plus que dans l'air ambiant extérieur, et 14 fois plus que dans une maison, ce qui n'est concevable que dans un auditorium de grande contenance et très mal ventilé, où la même foule resterait plusieurs heures sans aération (!), des occupants sont susceptibles de ressentir une somnolence.
- C'est à partir de 20 000ppm, soit 2%, que des problèmes de nature médicale peuvent survenir: lourdeurs de poitrine et essoufflement. Ce niveau ne peut pas se rencontrer en situation naturelle, les effets de telles concentrations ont été étudiés en laboratoire.
- A 3%, la respiration devient deux fois plus rapide que la normale. A 5%, quatre fois plus. à 5% (50 000 ppm, 125 fois les niveaux actuels), le CO2 est directement toxique voire mortel, par détresse respiratoire principalement.
On le voit, avant que le CO2 ne devienne un"polluant direct", il y a une marge énorme: le GIEC prévoit 560ppm à la fin du 21ème siècle dans l'atmosphère. Le CO2, à l'état naturel, quelle que soit sa concentration, n'est pas un problème pour la vie humaine, et d'une façon générale pour les mammifères. Je n'ai pas de données de toxicité pour les autres espèces (oiseaux, insectes...), mais même les sites alarmistes sont assez peu prolixes sur la question. S'il y avait le moindre risque, nous serions bombardés de messages plus pessimistes les uns que les autres, soyez en sûrs. Ce n'est pas une preuve, juste une indication...
L'acidification des océans: une bien mauvaise roue de secours
pour alarmistes en mal d'anti-carbonisme
Qu'à cela ne tienne, le CO2 se voit affublé d'autres défauts rédhibitoires. Maintenant que les alarmistes sentent le vent tourner en sa défaveur en matière de température, un nouveau lapin sort de leur chapeau: le CO2 augmenterait l'acidité des océans et menacerait les barrières de corail et la vie océanique, rien moins. Ce papier (PDF) d'une organisation alarmiste parle d'un arrêt de la formation des coraux, voire... De leur possible dissolution ! rien de moins.
On imaginerait presque de pauvres cétacés se débattre dans un bain d'acide sulfurique, et des panaches de fumée s'élevant au dessus des barrières de corail attaquées à l'acide chlorhydrique !
Court rappel de niveau lycée : les Ph se mesurent d'une échelle logarithmique (base 10) de 1 (acide pur) à 14 (soude pure), que l'eau parfaitement pure à un pH de 7 dit "Neutre", que tout pH inférieur à 7 caractérise une solution "acide", et tout pH supérieur à 7 caractérise une solution "basique" ou "alcaline".
La réalité est totalement différente. Plusieurs articles clés sont résumés et vulgarisés par David Middleton, un géophysicien employé par l'industrie du pétrole (horreur suprême, le diable personnifié !), qui tient un blog de réinformation scientifique très recommandable. Je résume son propos:
Selon Pelejero et al ' (2005, lien payant), le pH moyen de la mer de Chine, reconstitué à partir, notamment, des coraux, a varié de façon cyclique, entre 1750 et maintenant, entre 8,17 et 7,90, ce point bas étant atteint en 1990. Le lecteur avec des notions... basiques (!) de chimie remarquera d'ailleurs que l'océan est légèrement alcalin, et pas acide. Parler d'acidification lorsque le pH baisse en direction de sa valeur neutre n'est pas scientifiquement inexact, mais le choix du terme ne paraît pas anodin: le terme acidification fait plus peur que "neutralisation", par exemple...
(note personnelle : je serai curieux de savoir si les valeurs observées dans des mers très fermées comme la mer noire ou la Baltique, avec des températures différentes, sont du même ordre... Pas trouvé).
Selon ces chercheurs, même si le point le plus bas correspond à la période 1988-90, dernier échantillon de leur mesure, aucune tendance longue à l'acidification ne peut être observée, au contraire, l'océan semble connaître des variations cycliques de son PH entre 7,9 et 8,2, en gros.
Mieux, ces variations cycliques sont bien corrélées avec ce que les océanographes appellent la "pacific interdecadal oscillation", un mouvement périodique de réchauffement et refroidissement du pacifique dont on pense qu'il a une influence importante (et multiséculaire) sur notre climat, et dont les causes déterminantes profondes sont à ce jour encore mal expliquées.
Une autre étude (wei et al), citée dans une étude du SPPI dont je reparlerai plus loin, confirme le caractère cyclique du pH des eaux marines près du récif corallien d'Australie, avec une fourchette un peu plus large, 7,6/8,2.
Bref, la variation du CO2 atmosphérique n'est pas corrélée avec la variation cyclique du PH des océans, mais l'oscillation interdécadale des températures de l'océan pacifique l'est.
Mais qu'importe: à ce stade, un alarmiste pourrait observer que "depuis le XXème siècle, nous rejetons tant de CO2 que cela pourrait perturber le cycle naturel et l'acidification induite menacer l'équilibre biologique des océans". Cette hypothèse mérite d'être examinée.
Middleton a utilisé les données de Pelejero et a représenté graphiquement la corrélation entre ph et vitesse de formation du corail: la corrélation est quasi-nulle.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des choses, deux recherches récentes, (Yglesias et Rodriguez, 2008 - Checkley and al, 2009), concluent, soit de l'observation in vivo, soit de tests en laboratoire, que d'une part la formation de coraux s'est plutôt accélérée avec la concentration de CO2, d'autre part que la croissance des petits poissons au départ de la chaîne alimentaire marine est supérieure lorsque le taux de CO2 dissout dans l'eau (moindre pH) s'élève.
Le Global Warming Science and Public Policy Institute publie une étude (Idso et Ferguson) plus complète, ou plutôt une compilation d'études qui recense plus de 150 références dont environ 10% pro alarmiste (reprises de citations du GIEC) et le reste qui va dans le sens opposé.
Il en ressort, comme dans ce qui précède, que non seulement le pH moyen des océans ne sort pas d'une certaine épure (7,9/8,2) sur des durées longues (l'étude de Pelejero est complétée par des études allant dans le même sens), Mais que des variations saisonnières peuvent être très importantes, comme l'ont montré des chercheurs danois en mer du nord (Middleboe et al.), avec des pointes supérieures à 9 (ph basique, pas acide) en été.
L'ensemble des études montre que les périodes de pH bas (plus de CO2) sont plutôt favorables au développement de la vie, et que même en créant en laboratoire des conditions de Ph en dessous de 7,8, voire très en dessous, la vie s'adapte et ne se détruit pas.
Deux publications (Lymen & Junniper, 2006 - Tunnicliffe, 2009) citent l'observation d'un milieu naturel fortement impacté par des fuites de sulfures volcaniques au niveau de l'arc des mariannes, avec un pH variant de 5,36 à 7,29, doit des conditions "infernales" par rapport à la fourchette 7,9/8,2 (rappelons que le PH est une échelle logarithmique, et qu'un point de PH en moins signifie une concentration d'ions H+ 10 fois plus élevée), et montre que diverses variétés de coquillages, d'une durée de vie de 4 décades, ont su s'adapter à ces variations et ces conditions extrêmes, et que leur croissance n'est "que" deux fois moins rapide que celle des mêmes espèces placés en milieu à pH>7,8 malgré l'acidité ambiante. Le Graphe suivant (page 15 de l'étude SPPI, dre'ath & al) montre que la formation du corail depuis l'année 1600 a fortement augmenté, et que le léger déclin observé depuis 1960 nous laisse tout de même avec une formation de corail plus rapide de 23% qu'en 1600. L'hypothèse qui prévaut est que l'augmentation de CO2 est favorable à la photosynthèse marine qui elle même nourrit la calcification et le récif corallien.Notons par ailleurs que certains papiers alarmistes ont présenté ce Graphe à partir de 1850. Inutile d'expliquer pourquoi !
D'autres études récentes confirment que plus de CO2 est bénéfique pour la vie marine. Ainsi, une étude de la Woods Hole Oceonographic Institution a montré qu'en laboratoire, il fallait que les taux de CO2 dissous dans l'eau correspondent à des concentrations atmosphériques multipliées par 7 (soit 2800 ppm) pour que des phénomènes de dissolution des constituants calcaires de coraux et de coquillages apparaisse. La plupart des espèces ne semblent pas réagir jusqu'à des concentrations trois fois plus élevées que la normale. Or, dans les pires scénarios du GIEC, le CO2 atmosphérique atteindrait 900 ppm dans 2 siècles. Et encore la façon dont le GIEC présente les cycles du CO2 est elle aussi contestée... Mais je garde cela pour plus tard.
Bref, par quel bout que l'on prenne le problème, l'augmentation du taux de CO2 atmosphérique n'est pas un problème pour les océans.
Ajoutons que d'ici deux siècles, les substituts non fossiles au pétrole devraient être pleinement opérationnels dans le domaine des transports, ce qui devrait ralentir légèrement le rythme des émissions: une modification durable du cycle de l'acidité des milliards de kilomètres cubes que comporte l'océan n'est donc pas à l'ordre du jour !
Que certaines barrières de corail ou certaines formes de vie marine puissent être attaquées par d'autres pollutions purement chimiques est indiscutable, et indiscuté: ce sont ces pollutions là qui doivent être la cible de l'intervention législative, et pas le faux problème du CO2.
Plus de CO2 = plus de plantes !
Tout élève de CM2 sait que le CO2 est le gaz capté par les plantes par photosynthèse pour assurer leur croissance. Mais les niveaux actuels de CO2 atmosphériques sont ils les meilleurs pour favoriser la pousse des plantes ? L'agriculture, ou les forêts, se porteraient-elles mieux ou moins bien si, toutes choses égales par ailleurs, les taux de CO2 atmosphériques venaient à augmenter ?
Le phénomène est documenté depuis longtemps par une abondante recherche, car le milieu agricole est depuis longtemps sensible à ces questions. Et la conclusion est absolument sans appel: plus de CO2 implique une meilleure pousse des végétaux.
A tel point que les serres (les vraies !) sont souvent équipées d'injecteurs de CO2, quelques exemples de ces dispositifs figurent ci dessous.
L'expérience agricole montre que des niveaux de CO2 sous serre de 750 à 1000ppm produisent des pousses végétales bien plus abondantes (une augmentation de 300ppm / au taux atmosphérique produit en moyenne une surpousse de 33%), et parfois qualitativement supérieures (plus de sucre dans les fruits, plus de couleurs dans les fleurs, etc...).
Le site Co2science maintient une très impressionnante base de données de centaines d'études et observations qui corroborent cette affirmation, espèce par espèce.
Pour ceux qui souhaiteraient une synthèse plus complète sur cette question, le désormais indispensable Papy Jako a publié un résumé d'une note de synthèse du ministère de l'agriculture canadien qui dit en substance que:
- En dessous de 340 ppm, le taux est trop faible, cette valeur constituant un seuil de carence préjudiciable à la bonne croissance des plantes. Autrement dit, notre concentration atmosphérique actuelle est juste légèrement supérieure à ce seuil de carence !
- Selon le type de plantes, la concentration de CO2 au delà de laquelle une augmentation n'a plus d'impact sur la croissance des plantes ("point de saturation") est de l'ordre de 1000 à 1300 ppm, soit 2,6 à 3,2 fois les concentrations actuelles. Si l'augmentation du CO2 atmosphérique devait se produire au même rythme qu'actuellement, il faudrait plus de 400 ans pour atteindre 1000ppm.
Pour les curieux, la note détaillée du ministère canadien est lisible ici.
Plus de CO2 dans l'atmosphère promet donc un monde plus vert et des rendements agricoles meilleurs, ce qui devrait réjouir ceux qui s'inquiètent des problèmes de faim dans le monde. Pourquoi alors sont-ce souvent les mêmes qui crient au loup face à l'augmentation du CO2 ?
A ce stade, nous voyons que le CO2 ne pose aucun problème direct de nature biologique ni pour la vie terrestre, ni pour la vie marine, et ce, même à des concentrations trois à quatre fois supérieures à celles que nous observons actuellement.
Notamment, l'acidification des océans, argument hélas repris de bonne foi par des scientifiques pourtant prudents dans leurs affirmations tels que Vincent Courtillot ou Claude Allègre, ne résiste pas à un examen approfondi. Ce soudain intérêt pour un problème qui n'en n'est pas un ressemble à une nouvelle et misérable tentative des mouvements alarmistes pour forcer coûte que coûte les sociétés consommatrices de pétrole et charbon à changer de mode de vie. "A trick", comme dirait un mail de Phil Jones. Dans lequel certains sont tombés.
Bref, il ne reste comme possibilité de classer le CO2 comme "polluant" qu'une très éventuelle implication de ce gaz dans l'augmentation des températures terrestres. Or, là aussi, les publications qui remettent en cause ce dogme abondent. Cet article de JM Belouve paru ici même, concluant à la non responsabilité du CO2 dans l'évolution des températures à partir de travaux de plusieurs équipes de très haut niveau, en a déjà évoqué certaines.
Je vous renvoie aussi à cette conférence de Vincent Courtillot montrant à partir de plusieurs travaux d'équipes spécialisées, que le GIEC sous estimé d'un facteur 20 le rôle du soleil dans l'importance des facteurs influant sur le climat, et à cette autre (choisir "Strasbourg") ou l'on apprend qu'il a surestimé d'un facteur 6 celle du CO2.
de la température en prend pour son grade !
Ajoutons qu'à la lumière du scandale du ClimateGate, il est désormais probable que l'augmentation de la température moyenne au cours du XXème siècle ait été quelque peu surestimée par le CRU par des artifices purement mathématiques, ce qui affaiblirait encore la thèse de la causalité CO2 ==> températures. Si l'on ajoute à cela les nombreuses fraudes de Mann et Briffa pour masquer l'optimum médiéval et forcer sur l'apparente surpousse des arbres récents, il est évident que la courbe de températures en crosse de Hockey de Mann, censée correspondre à l'accroissement du CO2 issu de notre consommation de fossiles, est fausse.
Joanne Nova, une journaliste scientifique Australienne sceptique de longue date, publie sur son site une compilation de travaux rétablissant les courbes authentiques de température depuis le moyen âge, suite aux diverses réfutations de McIntyre et Loehle antérieures au ClimateGate, mais dont cet épisode confirme combien le problème des falsifications était profond. Je ne copie colle que deux graphes, mais l'article de J. Nova en donne bien plus.
La crosse de Hockey démontée par McIntyre.
Déjà évoqué par ob'lib'
Courbe reconstituée par Loehle.
Möberg et Grudd arrivent à des résultats comparables
avec d'autres proxies, cf. Courtillot
Bon, où est-elle, maintenant, cette fichue corrélation entre CO2 et températures ?
Rappelons en outre que les hypothèses de persistence du CO2 retenues par le GIEC ont été établies à partir de modèles informatisés. Mais le GIEC a pris pour hypothèse que le temps de persistence d'une molécule de CO2 dans l'atmosphère était de 100 années. Il ignore en cela une petite quarantaine de recherches estimant, par plusieurs méthodes différentes, ce temps de rémanence entre 5 et 20 ans, avec une moyenne autour de 10. Oh, et faut il le préciser, ces 37 recherches, dont les mesures ont été effectuées par plusieurs méthodes différentes, datent toutes d'avant 1997, date à laquelle un article de Segalstadt, de l'université d'Oslo, les a recensées. Il y a pu en avoir d'autres depuis. Segalstadt, déjà, en déduisait que les hypothèses du GIEC relèvent du dogme et non de la science, et explique les fautes de raisonnement du GIEC qui conduisent à prendre en compte des durées erronées.
Un catastrophisme injustifié
Ajoutons également que malgré les dires du GIEC, il n'est pas évident qu'une température un poil plus élevée serait maléfique pour la planète. Après tout, alors que la tendance depuis les années 70 est au réchauffement, on a vu ni hausse inconsidérée des niveaux marins, et les déserts d'afrique tropicale ont plutôt eu tendance à reverdir, la chaleur augmentant la condensation et les précipitations. De même, dans cette vidéo, le professeur Reiter, de l'institut Pasteur, un des meilleurs spécialistes des maladies tropicales au monde, affirme que le GIEC, dont il a claqué la porte, ment effrontément (il ne dit pas "se trompe"...) pour faire croire qu'un accroissement des températures signifierait un retour de la malaria sous les latitudes européennes, alors que le moustique a longtemps aussi sévi en Sibérie ou dans les pays nordiques, signe que ce n'est pas une maladie des tropiques, mais une maladie du manque d'hygiène né de la pauvreté. Il existe de nombreuses réfutations des allégations du GIEC sur le niveau des mers (Notamment par Nils Axel Morner), et sur la plupart des catastrophes attribuées à une mer chaude. Je n'en ferai pas la litanie ce soir, car l'article est déjà long, mais j'y reviendrai ultérieurement.
En clair, le GIEC, à partir de courbes de températures fausses car ouvertement trafiquées, d'hypothèses surprenantes sur la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère, et d'assomptions totalement infondées sur les conséquences éventuelles d'une variation des températures, nous affirme que le CO2 est le "principal facteur de réchauffement climatique porteur de calamité". Et voilà comment on transforme un gaz vital en épouvantail pour populations que l'on espère ainsi manipuler.
On se perd en conjectures sur l'intérêt de certains groupes à vouloir à tout prix que ce gaz indispensable à la vie, et même bénéfique, soit combattu, jusqu'à vouloir dépenser des sommes astronomiques pour l'enfouir sous terre. Si ces groupes se préoccupaient sérieusement de l'état environnemental de la planète, ne devraient-ils pas se féliciter de ce que l'on découvre que le CO2 a des impacts positifs pour elle ? Ne devraient-ils pas prôner l'abandon de la lutte contre ce gaz vital pour dégager des ressources pour traiter d'autres problèmes écologiques autrement plus importants ?
La réaction anti CO2 des militants écologistes de diverses mouvances, parmi lesquels on trouve bon nombre de ces scientifiques d'un genre nouveau, "les scientifiques d'opinion", relayée par nos politiques rendus aveugles, ne peut que nous interroger sur ses motivations réelles.
Ne s'agit-il pas d'un moyen habile trouvé par ceux qui n'aiment pas les sociétés occidentales, de les mettre à mal, en sabrant leurs économies, dont la combustion des énergies fossiles est pour un temps encore le pilier, et plus encore en sapant dans l'esprit des populations l'appétence au progrès, en persuadant nos contemporains que toute marche vers plus de progrès technologique, plus de croissance économique, sont nuisibles ?
Urgence économique et sociale :
abandonner les politiques "anti-CO2" !
Les politiques promulguent un peu partout des lois à la fois financièrement très lourdes et souvent attentatoires à nos libertés (un exemple en France), au nom du combat contre un gaz vital et favorable à la vie, soudainement et malicieusement promu au rang d'ennemi mortel.
Messieurs et mesdames les politiques, STOP, arrêtez cette folie ! vous avez été trompés, ressaisissez vous !
Il convient absolument de suspendre d'urgence toutes les taxes et toutes les législations liberticides ou économiquement castratrices prises au nom de la lutte contre un danger qui n'existe pas.
--------------------
Envie d'en savoir plus sur la grande mystification du "global warming" ?
Retrouvez le dossier "réchauffement climatique" d'objectif Liberté !
---------------------
CO2 auraient une influence positive au développement des coquillages : http://bit.ly/5DuNil
L'émission de Taddeï "Ce soir ou jamais" ce jeudi soir valait son pesant de cacahuètes : à regarder sur le site vendredi ou samedi.
En effet, j'ai noté le glissement de Borloo (odieux vis à vis de Courtillot) qui du CO2 est passé au principe de précaution puis vers la défense de l'Afrique.
Je ne pense pas que les politiques soient trompés. Le CO2 est devenu un argument pour taxer, en France du moins. Ils sont donc obligés de soutenir les réchauffistes
Jouzel et Borloo, ne pourront pas saluer Ak Gore qui annule son déplacement à Copenhague pour une conférence à 1 200 $ la place :
http://bit.ly/7QymeW
Rédigé par : Blanc Cassis | vendredi 04 décembre 2009 à 01h10
Pour des informations chiffrées sur la toxicité en fonction des concentrations du co2 sur divers animaux et sur l'homme on peut consulter la Fiche Toxicologique n° 238 de l'INRS -édition 2005- (Institut National de Recherche et de Sécurité)
http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/inrs01_ftox_view/52464DFF29D88001C1256CE8005AE25F/$File/ft238.pdf
Rédigé par : ch | vendredi 04 décembre 2009 à 09h28
Salut Vincent,
Plutôt que de dénoncer "la mystification du global warming" (la dernière phrase de ton article) tu devrais dire à mon avis plus simplement et plus clairement que tu doutes du fait que le réchauffement climatique que nous observons sur le siècle passé (point sur lequel tout le monde s'accorde si j'ai bien compris) soit principalement du à l'activité humaine, et que de toute façon, il y a eu des périodes plus chaudes qu'aujourd'hui dans un passé récent (moyen-age) et que cela n'a pas été catastrophique au contraire.
Rien ne justifie donc pour toi les mesures que veulent prendre les gouvernements de toute urgence au sujet des rejets de CO2.
Rédigé par : Christophe VINCENT | vendredi 04 décembre 2009 à 10h15
Excellent article notamment dans sa dernière partie. je re-découvre avec un immense intérêt le renvoi à l'article sur le Consensus de Copenhague qui a le mérite de sortir du débat technique pur pour rappeler la liste de tout ce qui pourrait être amélioré et entrepris avec des résultats concrets et nettement plus certains que de courber la croissance mondiale de quelques trillions de $ par an pour corriger un hypothétique réchauffement climatique anthropique. Oh, mais évidemment, dépenser quelques centaines de millions de $ pour améliorer l'alimentation et l'hygiène dans les pays les plus pauvres aura pour conséquence de sauver des millions de vie, donc d'augmenter la population mondiale, et les émissions de CO2. C'est ballot.
L'accroissement accéléré de la richesse dans les pays les plus pauvres dans les décennies à venir est pourtant notre seule solution crédible pour ralentir la croissance de la population mondiale, enrayer les pollutions les plus criantes, et dégager la capacité d'innovation nécessaire à la mise en place d'un mode post-pétrole. La seule voie possible de développement rapide pour ces pollutions est le capitalisme et le libre échange. Il n'y a pas de priorité plus grande pour l'humanité que d'assurer au plus grand nombre les bénéfice d'un état de droit, fondement essentiel de la croissance capitaliste. Plus que jamais le libéralisme est le projet humaniste par excellence.
Pour terminer en revenant à l'article : que les réchauffistes de bonne foi mettent un terme et dénoncent avec autant de verve qu'ils dénoncent les sceptiques, les centaines de dérives absurdes dont nous sommes bombardés désormais nuit et jour. Je parlais l'autre jour de cette publicité scandaleuse qui voit pleuvoir des ours polaires. Hier soir au journal de 20h, un reportage sur l'ile de Tuvalu dans le cadre d'un dossier sur le réchauffement climatique, a multiplié les approximations et les raccourcis scandaleux. On a ainsi pu entendre que les habitants de l'ile dont on affirme qu'elle est menacée de disparition sous la montée annoncée des eaux, sont très conscients du réchauffement climatique dont ils ont déjà fait l'expérience via l'augmentation du nombre et de la force des ouragans (aucune base crédible à cette première affirmation). On explique ensuite que le quart de la population de Tuvalu a émigré et vit en Nouvelle Zélande (pour sans nul doute trouver du travail qui leur manquait sur leur îlot de 26 km2 mais ça le reportage ne le dit pas), et de conclure qu'ils représentent .... les premiers réfugiés climatiques. Les bras m'en tombent. Aucune espèce de tentative de relation logique entre cette émigration et un supposé réchauffement climatique. Rien. Une vérité absurde assenée avec une naïveté incroyable. Les exemples comme celui ci sont légions. Ils ne soulèvent JAMAIS une seule critique audible de la part des partisans qui se veulent sérieux de la thèse du réchauffement climatique anthropique. Et ca je ne peux le comprendre.
Rédigé par : ST | vendredi 04 décembre 2009 à 10h40
Article très bien écrit, comme d'habitude. Concernant les réactions des gens qui disent "même si le CO2 n'est pas coupable du réchauffement, il faut lutter contre la pollution", je ne crois pas qu'il parle de la pollution du CO2, mais de la pollution en général. Sur ce point, il faut donc montrer que dans nos pays la pollution diminue depuis plusieurs décennies.
Ce qui est dur dans ce genre de discussion c'est que les gens sont tellement endoctrinés par les dogmes de l'écologie catastrophiste, que même si vous démontrez qu'un de leur dogme est faux, ils "changent de champ de bataille" en sortant un autre dogme, et au final de toute façon ils croient toujours à leur religion :-)
Rédigé par : floyd | vendredi 04 décembre 2009 à 10h46
Sinon Vincent,
Je pense que tu devrais faire sinon comme le blog du QL : avoir une page d'accueil ou seulement le début de tes derniers billets est visible et ou il faut cliquer sur un lien pour en consulter l'intégralité.
Ta page d'accueil sera plus lisible.
Rédigé par : Christophe VINCENT | vendredi 04 décembre 2009 à 11h02
Heureusement, en France vous avez un ministre de l'écologie qui est un puits de science dans ce domaine:
http://www.youtube.com/watch?v=xkluWk-RbIg
Et puis, en plus il ne semble pas dédaigner les boissons alcoolisées! :-)
Rédigé par : floyd | vendredi 04 décembre 2009 à 11h58
"Je pense que tu devrais faire sinon comme le blog du QL : avoir une page d'accueil ou seulement le début de tes derniers billets est visible et ou il faut cliquer sur un lien pour en consulter l'intégralité."
Je trouve aussi. Le scrolling interminable sur les articles longs est un peu pénible sur un écran de netbook.
Rédigé par : aladin | vendredi 04 décembre 2009 à 12h20
@Christophe VINCENT
Très bonne idée. Quand on consulte le site d'Objectif Liberté sur un téléphone portable, le temps de chargement est très long. N'oublions que le surf sur les 'smartphones' est entrain d'exploser.
Reponse de Vincent Benard : j'y songe très sérieusement, mais je couplerai peut être cela avec des changements plus profonds, peut être à noel ou début 2010, notamment de plate forme...
Rédigé par : floyd | vendredi 04 décembre 2009 à 12h25
Dans l'absolu, rien n'est polluant, exemple, si on laisse le plomb où il est (dans la terre) personne ne sera malade de saturnisme.
Maintenant si on prend l'eau, elle ne pollue pas à priori mais lorsqu'elle envahit définitivement un teritoire (voire temporairement) , ça devient une pollution.
Maintenant il est clair que ceux qui conservent leurs oeillères, ne sont pas près d'évoluer.
Rédigé par : Robert | vendredi 04 décembre 2009 à 14h28
@Robert :
Dans l'absolu tout est polluant. C'est une question de dosage et de milieu.
Maintenant, je ne sais pas qui a des oeillères : si vous ne voulez pas voir en quoi ce terme associé au CO2 est trompeur dans l'esprit du grand public, et voulez vous cacher derrière la justesse d'une définition scientifique, c'est votre droit, mais je continue de maintenir que la désinformation du grand public est totale, cf mes exemples précédents.
C'est exactement comme si j'avais des raisons très raisonnables et honorables de souhaiter la non réélection de Barack Obama (parce que je ne partage pas ses opinions et ses choix politiques), mais que j'acceptais qu'on laisse dire et diffuser qu'il ne faut pas le réélire parce que c'est un noir et un crypto-islamiste, parce même si ce sont de (très) mauvaises et scandaleuses raisons de le voir échouer, ca partage mon objectif.
Le silence assourdissant des partisans de la thèse du réchauffement climatique anthropique sur la scandaleuse désinformation ambiante est moralement inacceptable.
Rédigé par : ST | vendredi 04 décembre 2009 à 15h13
J'insiste et j'en rajoute, parce que je tombe sur des perles en permanence.
TFI lance Eco2Climat, un indicateur mensuel de la consommation des français.
http://lci.tf1.fr/science/environnement/2009-12/eco2-climat-la-faq-5576225.html
Qu'est ce que je lis dans "qui a réalisé cet indicateur ?" ???? : l'indicateur a été conçu conjointement par Alliantis et Carbone4. Je vérifie sur le web :
http://www.alliantis.fr
http://www.carbone4.com
Alliantis est ... un cabinet de conseil en strategie d'information et de lobbying ... ca ne s'invente pas !
Et Carbone4 est ... un cabinet de conseil spécialisé dans la prise en compte d'une politique carbone pour les entreprises ... autant dire un startup de la bulle verte qui vend aux entreprises une stratégie d'impact carbone pour remplir le volet adhoc du rapport annuel.
Franchement. C'est du journalisme de confier à une agence spécialisée en propagande et à un acteur directement impliqué dans le business du CO2 qui sera issue des politiques restrictives qu'on essaie de mettre en place, la réalisation d'un indice pour pousser les français à la prise de conscience de leur "empreinte carbone" ??
Où sont les réchauffistes sérieux ? les scientifiques avides de démarches rationnelles et raisonnées ? Comment ne pas comprendre qu'on puisse se sentir bassement manipulé ?
Rédigé par : ST | vendredi 04 décembre 2009 à 17h01
ST @
C'est une des conséquences du libéralisme....
Rédigé par : Robert | vendredi 04 décembre 2009 à 18h46
@Christophe VINCENT: oui excellente idée...
Vincent, tous ces articles ne pourraient pas figurer ailleurs que sur ton blog?? après tout ce serait bien que se soit diffusé à grande échelle??
Rédigé par : mica | vendredi 04 décembre 2009 à 19h02
@Robert :
Pardon, je me permet de mordre à l'hameçon du troll, mais qu'est ce qui est une conséquence du libéralisme exactement ? Parce que là, j'ai un peu du mal a suivre ...
Rédigé par : ST | vendredi 04 décembre 2009 à 20h10
Encore un autre site sur le bénéfice du CO2 pour les plantes:
http://www.plantsneedco2.org
Rédigé par : floyd | vendredi 04 décembre 2009 à 21h04
@Mica
Beaucoup d'articles de Vincent sont également postés sur www.agoravox.fr
Rédigé par : floyd | vendredi 04 décembre 2009 à 21h07
Mr Benard, vous devenez de plus en plus complémentaire de l'irremplaçable Jean Martin ! Très intéressant et instructif.
@ST
Je fais partie des gens qui n'ont jamais cru à une corrélation entre taux de CO2 et température. Par contre je crois que la corrélation entre militantisme réchauffiste et anti-capitalisme/libéralisme est très élevée (ça n'est pas votre "troll" qui va la faire baisser !)
Rédigé par : Tabz | vendredi 04 décembre 2009 à 21h22
Claude Allègre ne dit pas la même chose sur "l'acidification" des océans par le CO2...
Il a encore parlé trop vite ?
Rédigé par : Philippe B | samedi 05 décembre 2009 à 14h54
On peut aussi comparer le climat terrien au climat lunaire qui sont à la même distance du Soleil :
Temp max, le jour : 123°C
Temp min, la nuit : -233°C
Temp moyenne : -77°C
Mais la Lune est plus sombre que la Terre donc elle s’échauffe plus. Et sans atmosphère les échanges thermiques sont freinés. Une atmosphère stocke aussi de la chaleur qu’elle restitue la nuit.
De plus le jour lunaire durant 21 jours terrestres, le refroidissement nocturne est plus prononcé et idem pour le réchauffement le jour.
Rédigé par : jb7756 | samedi 05 décembre 2009 à 16h01
Philippe B:
Allegre travaille sur des procédés pour séquestrer le CO2, donc il faut bien justifier le business, non? ;-)
Rédigé par : floyd | samedi 05 décembre 2009 à 16h39
Une nouvelle étude néerlandaise confirme ce que nous savions déjà et cela ne va pas faire plaisir à Al Gore.
Ainsi, la fonte des neiges du Kilimandjaro serait un processus naturel selon cette étude.
http://pajamasmedia.com/blog/dutch-gore-wrong-on-snows-of-kilimanjaro/
Rédigé par : Amaury | samedi 05 décembre 2009 à 19h18
En tout cas les néerlandais prennet le taureau par les cornes:
http://actu.orange.fr/environnement/avenir/
Rédigé par : Robert | samedi 05 décembre 2009 à 22h02
@ Robert
Coller des mouchards GPS sur toutes les voitures pour faire payer une taxe carbone au Km, les hollandais sont ingénieux.
En plus on va pouvoir fliquer tout le monde. Un rêve de la STASI.
Comment les politiques vont ils justifier tous ces machins lorsque le mensonge du RCA va s’être complètement effondré ?
Rédigé par : jb7756 | samedi 05 décembre 2009 à 23h14
jb756@
"""Comment les politiques vont ils justifier tous ces machins lorsque le mensonge du RCA va s’être complètement effondré ?"""
Il faudra quand même qu'un jour vous ouvriez les yeux, le réchauffement climatique est loin d'être un mensonge, les faits sont là et vérifiables, je vous rappelle que nous n'en sommes qu'au début, on en reparlera dans une dizaine d'années....et pour l'instant tout semble confirmer que les prévisions du GIEC étaient trop optimistes.
Rédigé par : Robert | dimanche 06 décembre 2009 à 00h47
@ Robert: arrête le Troll... tu es lourd...
Rédigé par : mica | dimanche 06 décembre 2009 à 12h45
@ Robertroll:
les faits sont là:
je vous suggère la pages "indicateurs" de Jean Martin. et ne me dites pas que JMartin n'est pas sérieux: la page se contente de pointer vers des sites officiels présentant des indicateurs en temps réels pris généralement par satellites.
donc allez voir et revenez nous dire que "les faits sont là" avec des preuves chiffrées et tangibles.
A dans dix ans, M'sieur Robert.
Rédigé par : Vincent | dimanche 06 décembre 2009 à 13h36
Vincent @
"""donc allez voir et revenez nous dire que "les faits sont là" avec des preuves chiffrées et tangibles."""
Faites comme moi, sortez de votre bureau et allez voir à quoi elle ressemble.
Rédigé par : Robert | dimanche 06 décembre 2009 à 14h29
@ Robert: "Faites comme moi, sortez de votre bureau et allez voir à quoi elle ressemble." dites nous??? je suis curieux...
Rédigé par : mica | lundi 07 décembre 2009 à 17h16
On arrête de se disputer les enfants.
Je pense qu'il y a quand même des preuves indéniables de changement climatique après de là à dire que l'Homme en est 100% responsable il y a un gap.
Enfin le bourrage de crâne médiatique sur le CO2, peut quand même avoir du bon sur notre comportement globale vis à vis de la nature. Si nous avons besoin d'un électrochoc (même trafiqué) pour TOUS avoir une consommation plus "green" ce n'est pas une mauvaise chose, n'est ce pas?
Rédigé par : DAY | mardi 08 décembre 2009 à 10h39
Le CO2 vient d'être reconnu dangereux pour la santé par l'agence environnementale américaine
Rédigé par : Robert | mardi 08 décembre 2009 à 11h27
@robert :
Voilà exactement pourquoi vous n'avez ici aucune crédibilité : votre absence totale d'esprit critique. Vous pourriez argumenter sur la thèse du réchauffement climatique anthropique, développer des argument, fondés sur la science et la raison. Mais non, vous relayez tout et n'importe quoi, si tant est que ca aille "dans votre sens", sans aucun jugement critique.
Cette déclaration de l'agence environnementale américaine est ridicule, et devrait l'être également pour ceux qui pensent que le CO2 est un facteur de réchauffement. Ce genre d'annonce décorélée de toute logique est un exemple de plus de ce qui ne va pas dans ce débat.
Voilà ce que dit l'EPA : "GHGs are the primary driver of climate change, which can lead to hotter, longer heat waves that threaten the health of the sick, poor or elderly; increases in ground-level ozone pollution linked to asthma and other respiratory illnesses; as well as other threats to the health and welfare of Americans."
On a tout en une phrase : les pauvres, les vieux, la canicule, etc ... Bien sur, vous allez nous expliquer qu'ils n'ont jamais dit que le CO2 lui même causait quelque danger direct a la santé de l'homme, non, bien sur, sauf que lorsqu'on titre "Greenhouse Gases Threaten Public Health", on sait très bien ce que vont comprendre les gens.
Ensuite, qui nous prouve qu'une augmentation de la température, qu'elle soit d'origine anthropique ou non, n'aura pas en réduisant l'impact hivernal, des effets positifs sur la santé en amenuisant les infections grippales ou autre ? Y a t-il l'ombre d'une étude qui compare les évolutions de mortalité comparée sous l'effet d'une augmentation de la chaleur de l'été en face d'une diminution de la froideur de l'hivers ? Aucune, rien, nada. Juste un communiqué de presse qui ne s'appuie sur rien.
Enfin, rien ... je m'avance : une agence comme l'EPA ne pond pas des communiqués comme ca sans avoir gaspillé auparavant des centaines de milliers de $ en bureacratie absurde. Ils ont meme publié un rapport de 95 pages directement pour répondre aux commentaires sur leurs déclarations :
http://www.epa.gov/climatechange/endangerment/downloads/RTC%20Volume%205.pdf
Lisez les premieres pages c'est édifiant et confondant de langue de bois bureaucratique. Pas une des soi disant réponse de l'EPA ne colle aux questions. L'art de la langue de bois poussée a l'extreme.
Rédigé par : ST | mardi 08 décembre 2009 à 15h56
Okidoki, et si on fait partie de ceux qui ne sont pas assez armés de connaissances, et qui n'ont pas tous les éléments en main pour comprendre les tenants et les aboutissants ?
Parce qu'il en faut de la compréhension des choses: écologiques, économiques, politiques, sociales; et quand j'écris ces mots, je parle de la vérité, celle qui est bien cachée derrière chacun de ces mots.
Si l'on fait partie de ceux qui veulent penser à l'avenir, mais qui ne veulent pas que leurs enfants (ou eux-mêmes, d’ailleurs) ne soient ni fliqués par des gouvernements aux raisons obscures et changeantes ; ni asphyxiés par des lobbies aux aspirations vénales ; ni endoctrinés par des extrémistes aux religions douteuses ; ni trompés par des scientifiques aux preuves sinon aléatoires, du moins qui poussent à la polémique.
Si l’on fait partie de ceux qui veulent bien faire, mais qui ne veulent pas ressentir cette douleur dans le bas du dos leur indiquant qu’ils se sont faire avoir jusqu’à la moelle.
Si l’on sent que quelque chose ne va pas tout en ne parvenant pas à trouver un seul bout de la ficelle à démêler.
On fait quoi ? On pense quoi ?
Vu d’ici, tout ressemble à de la manipulation, alors comment se forger son opinion ?
Plus basique : que dois-je apprendre à mes enfants (sinon à avoir l’esprit ouvert et critique, ce qui ne les mène, somme toute, pas très très loin) ?
Merci pour cet article, mais je reste perplexe.
Rédigé par : jic | mardi 08 décembre 2009 à 21h16
@jic
> Merci pour cet article, mais je reste perplexe
et bien c'est déjà un bon début. Essayez de maintenir cette attitude le plus longtemps possible, vous êtes dans la bonne direction.
ST.
Rédigé par : ST | mardi 08 décembre 2009 à 21h54
ST @
Pourquoi me casserai le fion pour argumenter? Je sais d'avance que tout ce que je pourrais (et ai déja dit) sera rejeté en bloc selon la tactique du strawman.
Vous êtes vous posé une seule fois cette question? "Ai-je raison, est ce que je ne me trompe pas?" Non vous restez coincé dans vos certitudes et refusez de voir la vérité en face.
On dit qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, ce me semble être le cas chez les libéraux.
Je vais relayer encore une fois, l'OMM vient de déclarer que 2009 sera très certainement la cinquième années la plus chaude jamais enregistrée (avec une activité solaire nulle) et la première décennie du 21ème siècle la décennie la plus chaude depuis le début des enregistrements.
Rédigé par : Robert | mardi 08 décembre 2009 à 22h03
@Robert :
> Pourquoi me casserai le fion pour argumenter?
Mais vous ne le faites pas justement, c'est ce qui vous est reproché ici.
> Je sais d'avance que tout ce que je pourrais
> (et ai déja dit) sera rejeté en bloc selon la
> tactique du strawman.
C'est exactement l'inverse : vous êtes face a des articles longs et argumentés que vous balayez d'un revers de commentaire sans autre argument que "ce sont des salades".
> Vous êtes vous posé une seule fois cette
> question? "Ai-je raison, est ce que je ne me
> trompe pas?" Non vous restez coincé dans vos
> certitudes et refusez de voir la vérité en face.
Je me la pose tous les jours. Mon doute ne s'est installé que progressivement. Et j'ajouterai que personnellement, je ne suis sûr de rien. Mais je suis certain d'une chose : les politiques qu'on veut nous imposer au nom du changement climatique sont pires que les prétendus maux. Je sais aussi que la désinformation est omni présente dans le camp des réchauffistes, je l'ai exprimé avec maints et maints exemples dans ces commentaires, et je n'ai d'ailleurs jamais eu personne qui ait opposé un démenti à mes accusations, ni une explication sur le silence des réchauffistes sur ces scandales a répétitions (spot publicitaire sur les ours polaires par exemple, indicateur carbone de TF1 etc ...).
> Je vais relayer encore une fois, l'OMM vient de
> déclarer que 2009 sera très certainement la
> cinquième années la plus chaude jamais
> enregistrée (avec une activité solaire nulle) et
> la première décennie du 21ème siècle la décennie
> la plus chaude depuis le début des
> enregistrements.
Voilà typiquement le genre de déclaration qui constitue de la désinformation, car lire ça, sans autre commentaire, signifie dans l'esprit de ceux qui le lisent, que la température continue encore et encore à monter, notamment dans notre décennie.
Il suffit pourtant de jeter un oeil au relevé des températures fourni par l'OMM lui même sur son communiqué (que vous n'avez pas mis en lien d'ailleurs, c'est plus commode http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/pr_869_fr.html), pour comprendre :
http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/images/NewImage_001.PNG
Toute personne de bonne foi regardant ce relevé de température et sommé de donner son avis sur la décennie 2000-2009 ne dira pas : ca continue d'augmenter, ou c'est la plus chaude décennie depuis 1850. Mais plutot, tiens il semblerait bien qu'il y ait stabilisation des températures, voire même une amorce de décrue. Ce qu'on peut voir encore mieux si on zoom sur ces dix dernières années :
http://www.pensee-unique.fr/images/WFT2.jpg
Bien sur, c'est peut etre une pause. Ca pourrait parfaitement repartir a la hausse, comme ca pourrait descendre encore. Mais faire état de cette décennie comme la plus chaude alors qu'elle est surtout la première décennie d'inflexion forte après 30 ans de forte hausse est vraiment réducteur.
En outre, cette inflexion n'a été prédit par aucun des modèles qui nous vendent une augmentation de 2 degré dans quelques dizaines d'années. Ca c'est un fait, et qui n'est pas adressé par ce communiqué.
Je ne suis pas scientifique. Je n'y connais pas grand chose en climatologie, mais j'ai suffisamment d'esprit critique, pour lorsqu'on me donne un communiqué de presse, remonter à la source des informations et me faire une opinion sur le sérieux des allégations. Ici, elles sont mensongères par omissions et destinées à induire les gens en erreur.
J'attend votre réponse.
Rédigé par : ST | mercredi 09 décembre 2009 à 10h07
St @
Quand on ne recherche que les éléments pouvant être à charge, je n'appelle pas cela de l'argumentation, ni de l'information.
Pour ce qui set de pensée unique, j'ai déja dit ce que j'en pensais, ce monsieur est un imposteur, j'en veux pour preuve son laïus sur le prétendu refroidissement... il se base sur 1998 qui fut l'année la plus chaude jamais enregistrée. Il est donc normal que les années qui suivent soient un peu moins chaudes en regard de 1998 ce qui n'empèche que la décennie est la plus chaude depuis le début des rélévés de témpératures...Les prichaines néeeés risquent bien de faire exploser le record de 1998 (réveil de l'activité solaire et reprise de El Niño).
Qui fait de la désinformation (fond de commerce de penséeunique)? Les faits sont là....
"""les politiques qu'on veut nous imposer au nom du changement climatique sont pires que les prétendus maux"""
Ce n'est certainement pas la politique libérale qui réglera le problème.
Rédigé par : Robert | mercredi 09 décembre 2009 à 14h42
@Robert :
> Quand on ne recherche que les éléments pouvant
> être à charge, je n'appelle pas cela de
> l'argumentation, ni de l'information.
Exactement. C'est ce que je dénonce. Ce n'est pas moi qui est fait un communiqué de presse dont la teneur induit en erreur. Vous me reprochez de ne voir dans les données qui sous tendent que ce que je veux y voir, mais là je ne fais que vous répondre. Ce n'est pas moi qui est balancé un communiqué de presse en disant "la décennie 2000-20010 amorce une inflexion du réchauffement climatique". C'est l'OMM qui annonce sur la fois d'une courbe que j'ai indiqué dans mon précédent commentaire, une donnée peut etre factuellement avéré mais qui donne l'impression à quiconque la lirait que les données indiquent une poursuite voire un accélération du réchauffement quand les données en question disent ... l'inverse. Apres on peut débattre que ce n'est que passagé, mais faire croire que cette décennie est celle de l'accélération du réchauffement climatique est faux comme le démontre la propre courbe fournie par l'OMM. Ce n'est pas moi qui est aveugle et trompeur, c'est vous et votre communiqué.
> Pour ce qui set de pensée unique, j'ai déja dit
> ce que j'en pensais
Mais qui vous parle de pensée unique ??? J'ai juste mis en lien un zoom de courbe de température de cette décennie, courbe qui n'a pas été élaborée par Jean Martin, et qui indique exactement la même chose que la courbe de l'OMM. Vous souhaitez contredire cette courbe ?
> Qui fait de la désinformation (fond de commerce
> de penséeunique)? Les faits sont là....
Oui. C'est bien vous qui faites de la désinformation. Dans cet échange, je n'ai jamais prétendu qu'il n'y avait pas de réchauffement climatique, ni que le CO2 n'y était pour rien, ni l'inverse. J'ai juste pointé du doigt ce qui est pour moi de la désinformation de la part de l'OMM que VOUS avez cité pour appuyer vos dires.
Encore une fois, je ne suis pas un climato sceptique hardcore. Je n'ai pas la prétention de juger de travaux qui me dépassent largement. Mais je sais encore juger quand on me vend une conclusion biaisée. Le communiqué de l'OMM est trompeur. S'il avait commencé par "malgré l'inflexion du réchauffement climatique sur cette premiere décennie du XXIeme siècle, et la légère baisse absolue des températures sur ces dix dernières années, nous pensons que les tendances lourdes au réchauffement pour tel et tel raison conduirons sous xxx années à une reprise du réchauffement etc ...", j'aurai pu être d'accord ou pas d'accord sur l'analyse, mais je n'aurai pas l'impression d'avoir été trompé par un titre qui prétend installer une courbe ascendante là où les faits démontrent une courbe légèrement descendante. Point. La mauvaise fois réchauffiste devient insupportable.
Rédigé par : ST | mercredi 09 décembre 2009 à 15h12
Notre planète est vivante et se modifie. Et si au lieu de lutter contre des événements dont ne nous sommes pas maîtres, on replantait beaucoup plus d'arbres que ceux qu'on a arrachés ou qui ont brûlé, de manière à oxygéner notre atmosphère ? Et pendant que ces messieurs débattent et se congratulent des enfants meurent de faim, le sida se répand, l'eau commence à manquer. Les budgets des armées se gonflent, les banques font voltiger des milliards qui pourraient générer des oasis. Le système du profit a complètement occulté un élément précieux et qui ne se monnaye pas : l'amour universel. Foi de raëlienne, réveillons-nous !
Rédigé par : Emilie A | jeudi 17 décembre 2009 à 18h46
ENERGIE
Le nouveau Lobby “technologique” du captage et du stockage du CO2 Par: Y.Mérabet
Au fait, le captage et le stockage du CO2 désignent une succession de procédés technologiques consistant à capter le dioxyde de carbone (CO2) présent dans les gaz rejetés par l'industrie, à le transporter et à l'injecter dans des formations géologiques. Les méthodes de séquestration sont loin d’avoir fait leur preuve sur le long terme et ce n’est qu’un prétexte pour la naissance de nouveau lobby “technologique”, après le lobby pétrolier qui contrôle toutes les nos réserves pétrolières, ce véritable coupable de la libération massive du CO2 dans l’atmosphère.
La mission principale du captage et stockage du CO2 (CSC) est la réduction des émissions de CO2 dues à la combustion de l’énergie fossile à des fins industrielles en premier lieu le charbon et le pétrole et les gaz conventionnels et non conventionnels. Selon le degré de respect de la règlementation de la lutte contre le réchauffement climatique par les Etats, il pourrait être dans les autres secteurs de l’industrie, qui émettent beaucoup de CO2 comme la cimenterie, le raffinage, la sidérurgie, la pétrochimie, la transformation du pétrole et du gaz, etc. Une fois capté, le CO2 est transporté vers une formation géologique adaptée, dans laquelle il sera injecté afin de l'isoler à court terme de l'atmosphère. Les conséquences des modifications de la biomasse sont actuellement imprévisibles, car les processus bio-réactionnels ont étés peu étudiés dans les conditions correspondant à celle d’un stockage de gaz acides. Cette capture et ce stockage du CO2 à la manière ‘hypocrite’ dans un réservoir naturel, ne se passera pas sans conséquences graves dans le moyen et long terme, car cette pratique est une source de fort déséquilibre thermodynamique (du coté mécanique), mais aussi peut perturber le fonctionnement biologique dans le réservoir. Du coté écologie et lutte contre le réchauffement climatique, il est certain que cette ‘technologie laboratoire’ et loin de servir cette lutte, bien au contraire dans le long terme il faudrait s’attendre à des transformations imprévisibles dangereuses de l’écorce terrestre. La consommation de l’énergie fossile nécessaire au maintient du niveau de développement des pays fortement industrialisés et à l’accroissement du niveau de vie celui des pays émergeants, s’accompagnera par des émissions croissantes de rejets du CO2 dans l’atmosphère, qu’il faudrait le ‘cacher’ sous terre, au même titre que les déchets nucléaires. Cette pratique insolente pour le mépris de notre terre, nous rappelle celle ‘d’un homme malade qui cache ses crachats sous son lit’. A cet effet, nous exprimons nos craintes sur l’invocation de la possibilité de séquestration qui pourrait conduire certains Etats à ne pas s’adopter à ce nouveau comportement mondial de réduction du niveau de la consommation ou à ne pas soutenir des politiques énergiques en la matière, ainsi que le reste des résolutions sur la question du réchauffement climatique. Il y a également accord sur le fait que la séquestration, certes ‘ incontournable’ pour les pilleurs de la planète, sera chère et posera des problèmes d’environnement, elle restera qu’un moyen. « curatif » contre les émissions et une façon de tromper les écologistes. D’autres moyens que la nature a développés pour absorber le surplus du CO2 de l’atmosphère sont plus humains et justes, comme la reforestation par exemple. Cela semble beaucoup moins absurde de planter des arbres que d’aller enterrer du CO2 sous terre, comme si la croute terrestre n’appartient plus à la terre! Quand on sait que le coût d’une (1) tonne de CO2 dégagé dans l’atmosphère fait des dégâts évalués à plus de 2000 $ et que des milliers, sinon des millions d’Ha de nos forêts ont été détruites ou brulés, sachant qu’une superficie de 300 Km2 peut absorber 1 000 000 de tonnes de C02 en plus de ses innombrables effets bénéfiques pour l’homme et la nature. Il serait quand même utile de replanter des arbres partout et là ou on le peut. La forêt reste le seul moyen pour absorber définitivement les rejets délibérés du C02 que l’homme méchant fait jaillir de la terre. Certes le combat contre le réchauffement climatique est du long terme, que les pauvres doivent mener contre les riches, car ils ont besoin de vivre, mais viendra le jour ou nos enfants verront les effets, ils nous salueront d’avoir redonné vie à leur planète et oublieront notre malédiction. Les méthodes de séquestration sont loin d’avoir fait leur preuve sur le long terme et on n’y voit qu’un prétexte pour la naissance de nouveaux lobbies “technologiques” et des Etats corrompus : après le règne du lobby pétrolier sur la planète, voilà les véritables coupables de la libération massive du CO2 dans l’atmosphère depuis le siècle dernier.
La séquestration du C02, une bombe à retardement
Quand au stockage du CO2, les plantes font cela très bien depuis des millions d’années (c’est grâce à cela entre autre que le pétrole est apparu sur terre puisqu’il est issu par la transformation des plantes sous l’effet de la pression et de la température dans l’écorce terrestre, lors des mouvements tectoniques des plaques; ça prend quelques millions d’année, c’est bien pour cela qu’on ne parle pas de renouvelable, du moins à l’échelle humaine…). Des exemples naturels laissent penser que la séquestration longue durée est possible, mais non sans risques : certains gisements de gaz naturel contiennent une proportion importante de CO2, conservé sous pression depuis des millions d'années. Néanmoins, des fuites naturelles existent, parfois mortellement brutales comme dans le lac Monoun (1984) ou dans le Lac Nyos où l'émission soudaine d'une énorme "bulle" de CO2 a en 1986 tué 1700 personnes et des milliers d'animaux. Dans le cadre du Protocole de Kyōto, les entreprises séquestrant le carbone éviteraient des taxes et pourraient vendre leurs droits d'émission, tout en pouvant bénéficier de subventions et programmes de recherches, un règlement ne concernant plus les pays pauvres. D’une manière ou d’une autre, personne n'est capable d'affirmer que le carbone aujourd'hui présent sous forme de charbon dans le sous-sol ne se retrouvera pas demain dans l'atmosphère sous forme de CO2, participant ainsi à l'effet de serre. Le stockage géologique du CO2 est la seule façon de s'assurer, sans hypothèse hasardeuse sur l'action de l'homme dans des siècles, que ce carbone ne participera pas au réchauffement climatique. En 2006, le géologue américain Youcef Kharaka lança le message suivant à propos du stockage géologique du CO2 : quand on injecte du CO2 dans un aquifère profond, il déclenche une cascade de réactions chimiques qui pourraient mettre en cause l'étanchéité du stockage. Une alerte reprise par plusieurs articles de presse et sur le Net.
A l'origine de l'annonce de Youssef Kharaka, une expérience d'injection de CO2 dans le sous-sol. Menée sur le site de Frio, dans le golfe du Texas, elle s'est déroulée en octobre 2004. Les scientifiques ont injecté 1 600 tonnes de gaz carbonique dans un puits creusé à 1 500 mètres de profondeur. Là, se trouve une couche de grès, perméable, poreuse, chargée en saumure. Puis ils ont mesuré, grâce à un puits d'observation distant de 30 mètres et par des prélèvements d'échantillons, les conséquences géochimiques de l'opération. En injectant ainsi du gaz carbonique, la saumure a baissé son pH drastiquement de plus de 6 aux environs de 3. Cette acidification brutale contribue à une dissolution rapide de minéraux carbonatés et au largage d'ions métalliques ainsi que de molécules organiques. Kharaka se posa la question : est ce que ces transformations géochimiques vont-elles se traduire par la «formation de chemins vers la surface», permettant ainsi le retour du CO2 à l'atmosphère ? Les métaux et composants organiques toxiques mobilisés peuvent-ils se retrouver ailleurs, dans des nappes d'eau utilisées ? Au final, faut-il abandonner l'idée du stockage géologique? La séquestration du CO2 intéresse un grand nombre de chercheurs et de décideurs, ainsi que le public, mais ne semble pas être une solution disponible à court terme ni opérationnelle à grande échelle à moyen terme. Des expérimentations sont en cours et une dizaine de projets d’envergure industrielle pourraient être opérationnels en 2010, mais ils resteront insignifiants par rapport aux émissions mondiales d'environ 25 milliards de tonnes/an de CO2. Pour séquestrer rien que 10% de ces émissions, il faudrait environ un millier projets de grande envergure, et plusieurs centaines de sites sécurisés, ainsi que des milliers de kilomètres de pipe-line pour enfin de ne rien faire avec ce CO2.
Actuellement, des institutions comme Sonatrach, BP, Statoil, l’UE, ou encore le département US de l’énergie, ont contribué au financement du projet pour suivre le comportement des gaz dans le sous-sol à In Salah, utilisant le réchauffement climatique comme prétexte, leur intérêt c’est de faire du business, que du business. L’Algérie est utilisée par le lobby ‘technologique’ du CSG comme tremplin pour accéder aux futurs gros marchés de carbone des pays de l’OPEP, qui se chiffre à plusieurs milliards de dollars. L’AIE (L’Agence Internationale de l’Energie), un instrument du lobby pétrolier mondial et des superpuissances économiques vient de saluer la réalisation du laboratoire de séquestration du CO2 de In-Salah par Sonatrach et encourage les autres pays de l’OPEP à suivre cet exemple, voilà les prémices d’une collaboration douteuse. Ceux qui est derrière le CSC sont déjà connus, les ministres corrompus des Etats du Sud, l’Agence Internationale de L’Energie, et en fin le lobby ‘technologique’. Ce n’est plus le réchauffement climatique qui les intéresse, mais le réchauffement de leur portefeuille. De nouvelles évolutions (notamment en ce qui concerne le stockage) seront nécessaires et plusieurs obstacles devront être surmontés pour que la CSC devienne une technique de réduction déguisée des émissions de CO2 à part entière. De nombreux projets pilotes sont développés à différents stades dans le monde entier. Sonatrach est la première compagnie nationale de l’OPEP et des pays du Sud qui controverse les principes fondamentaux de la lutte contre le réchauffement climat en tendant la main au lobby ‘technologique’. Selon l'AIE, la technique du CSC pourrait être mise en place d'ici 2015 à plus grande échelle si ces projets pilotes obtiennent de bons résultats, voilà que l’enjeu des CSG qui se confirme après le sommet se confirme ?
Conclusion L’existence de conflits d'intérêts entre deux agences de l'ONU, l’Agence Internationale pour l'Énergie Atomique, dont l'objectif principal est la promotion des centrales nucléaires dans le monde. L'Agence Internationale de l’Energie désinforme la réalité et communique des chiffres gonflés sur les réserves pétrolières et gazières pour rabaisser les prix du baril au profit de l’approvisionnement des superpuissances grandes dévoreuses d’énergie Des voix s'élèvent au sein des ONG et des commissions contre les lobbies, mais cela ne suffit pas encore à les faire trembler.
Les scientifiques qui osent, preuves à l'appui, se positionner contre les thèses officielles sont méprisés et décrédibilisés, ceux qui persistent voient leur carrière brisée, s'ils ne terminent pas en prison.
N.B Le Dr. Vasco du Lawrence Berkeley National Laboratory fait des recherches sur les déformations de la surface du sol suite à l'injection de CO2 à In Salah dans le Sahara algérien. Un million de tonnes de gaz sont injectées par an à environ 2 km de profondeur. L'interférométrie radar a permis d'observer une élévation de la surface du sol de de 5mm par an sur des kilomètres…
Expert en énergie (Algérian Society For International Relations)
Rédigé par : Abramhs | mardi 12 janvier 2010 à 22h15
Abramhs@
Commentaires trés instructifs et intéressants sur un aspect du lobbying réchauffistes/affairistes.
Les états vont verser des sommes faramineuses pour capter et stocker un gaz inodore et invisible.
Je ne veux pas faire de mauvais esprit mais cela me rappelle l'affaire de l'avion renifleur.
Rédigé par : gordon | mercredi 13 janvier 2010 à 12h35