Comme vous le savez, la presse classique a été plus que réticente à rapporter les nouvelles du Climategate (cf. ClimateGate 1, 2, 3, 4). Mais en matière de réchauffement climatique, certains journalistes restent intarissables dès qu'il s'agit de réveiller les peurs du grand public par des articles de pseudo-science très alarmistes dont certains sont des chefs d'oeuvre de désinformation.
Il est impossible d'être exhaustif, mais analysons, en termes aussi pédagogiques que possible, quelques biais mis en oeuvre par nombre d'articles de presse alarmistes, à travers l'exemple concret de la fonte des glaces polaires et du niveau des mers, dont bien des gens croient aujourd'hui de bonne foi qu'il pourrait augmenter de façon catastrophique.
- - La Terre se réchauffe ET
- - Ce Réchauffement est inhabituel ET
- - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2 ET
- - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir ET
- - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent
La totalité du processus mis en oeuvre à Copenhague n'a de validité que si chacune de ces cinq propositions est validée. Or, de nombreux scientifiques climato-réalistes de très haut niveau ont très abondamment argumenté les points 2 à 5 (voir ici 450 papiers scientifiques sur le sujet, non exhaustifs - Ah non, 500, la page vient d'être mise à jour !).
Cet enchainement logique et la nécessité qu'il soit intégralement validé pour que les thèses alarmistes le soient, devraient être constamment rappelés, car trop souvent de nombreux articles de presse nous servent des pseudo-raisonnements de ce type :
- Exemple : "les pôles fondent" (variante : les glaciers reculent)
DONC - C'est bien la preuve qu'il y a réchauffement
DONC
- "Il faut limiter les émissions de CO2"
Les raisonnements de ce type, courants de la part des organes de presse qui accréditent les thèses "réchauffistes", sont erronés: outre que leur prémisse (1) est souvent contestable (voir plus loin : la Fusion des Glaces polaires n'est pas pour demain), ils font l'impasse sur les questions 2, 3, 4 et 5 du "Raisonnement complet", et notamment son point n°3 :
Ce préalable étant posé, ce simple rappel à la raison et à la logique ne suffira pas à calmer les grandes peurs instillées par les "climato-alarmistes". Il faut donc souvent répondre aussi sur le fond des grandes peurs qui nous sont servies en étape 1 du pseudo-raisonnement exposé ci dessus.
Cet article se propose de le faire en prenant pour exemple la fonte des glaces polaires et leur relation avec le niveau des mers. Que faut il en penser ? Quelles qu'en seraient les bien hypothétiques causes ? Y-a-t-il danger ou pas ?
Ah, la fonte des glaces... Les catastrophistes nous abreuvent de métaphores effrayantes à ce sujet: New York sous 6 mètres d'eau, les images choc du film d'Al Gore, la submersion des iles Maldives, et tous les articles alarmistes des Huet et Foucart de notre presse de révérence qui veulent nous faire croire que "l'ouverture estivale régulière de la route maritime du nord sera une réalité" et que, bien sûr, c'est une catastrophe.
Il est temps de tordre le cou à ces superstitions dénuées du moindre fondement scientifique.
La fonte des glaces : ne pas confondre banquises et calottes polaires
Tout d'abord, rappelons que les glaces polaires se divisent en "banquise", composée d'eau de mer gelée, qui flotte, et en glaces terrestre, généralement appelées "calotte". Des cassures de la banquise ou de ces glaciers terrestres sous l'effet de leur poids, tendent à rejeter dans la mer de grands blocs, les Icebergs.
La question de la très hypothétique fonte du permafrost sibérien, et des hydrates de méthane, a également fait couler beaucoup d'encre de presse ces dernières années: elle sera étudiée ultérieurement, afin de conserver le présent article dans des dimensions... Pas trop déraisonnables.
Comme vous le savez, la densité de la glace est moindre que celle de l'eau et encore moins que celle de l'eau de mer: la densité de la glace est de l'ordre de 917kg/m3, celle de l'eau douce est de 1000kg/m3, quant à l'eau de mer, elle culmine a environ 1025kg/m3* (variable selon la salinité).
Il résulte de cela que la partie immergée de l'Iceberg occupe le même volume que la totalité de l'eau dudit Iceberg une fois la glace intégralement fondue. Cela peut également se déduire par l'application du théorème d'Archimède, que tout élève de terminale scientifique normalement constitué doit maîtriser. Par conséquent, et ceux qui auraient de la peine à me croire pourront le lire sur le site de l'Ifremer, "La fonte de la banquise n'a aucune incidence sur le niveau de la mer."
Autrement dit, la fonte de la banquise n'est pas un problème en terme de niveau côtier des mers, et si les "routes du nord", au dessus des côtes russes ou canadiennes, venaient à être circulables de façon récurrente en été, cela n'aurait sans doute que des avantages et aucun inconvénient en matière de niveau des eaux.
Seule serait potentiellement gênante une fonte significative des glaces de la calotte glaciaire terrestre des pôles. Toujours selon l'Ifremer, une fonte intégrale pourrait augmenter le niveau des eaux de l'ordre de 70 mètres, plus précisément 67 selon les chiffres fournis par cet institut. Il n'y a aucune raison de douter des ordres de grandeur, la glace représentant 24 millions de km3, et l'océan 361 millions de km2. Une fonte de seulement 10% de cette calotte pourrait donc augmenter le niveau des mers de 6,7 mètres, et de 1% de 67 centimètres (valeurs surestimées ne tenant pas compte de ce que les côtes ne sont pas verticales...).
Mais quelle est la probabilité pour qu'une fusion si importante se produise dans un avenir discernable ?
Pour se faire une idée, revenons à la banquise: la plupart des terres émergées de l'antarctique et de l'arctique sont situées à une altitude significativement supérieure à celle du niveau de la mer. La température s'abaissant d'à peu près 6°C tous les 1000m, il apparait qu'une fonte significative des glaces terrestres serait précédée d'une réduction considérable de la banquise marine.
Donc, même si la fonte de la banquise n'a pas d'incidence directe sur le niveau des mers, ce peut être un bon "indicateur de danger".
Or, la presse nous le dit, "à ce train là, la banquise arctique aura bientôt disparu en été !" - Qu'en penser ?
Est-ce une hypothèse bien raisonnable ?
L'université d'Illinois maintient un graphe des variations mesurées de la surface arctique depuis 1978.
On s'aperçoit d'une part que la variation de la surface de glace pendant l'année est très importante, l'amplitude entre le point haut de l'hiver et le point bas de l'été, variant de 9 à 10 millions de km2, soit approximativement 16 à 18 fois la superficie de la France, ou la superficie du Canada. La surface des banquises est à peu près 3 fois plus importante en hiver qu'en été.
D'autre part, on aperçoit effectivement une baisse du point bas de l'été, de 5.5M km2 en 1978, à 3M en 2007. On peut également voir une reprise de ce point bas depuis 2008 et 2009, qui a regagné 500 000 km2. Mais pour une fois, j'abonderai dans le sens des alarmistes en observant qu'une reprise sur un intervalle de temps aussi faible ne peut pas être interprétée comme une certitude de retournement de tendance, ce peut aussi être une simple "oscillation" météorologique d'un phénomène climatique baissier. Ou peut-être pas. La lecture de la littérature sur le sujet montre que personne n'a de réelle certitude sur la question.
Toutefois, ce retournement, au minimum ponctuel, et en tout cas bien réel, nous indique clairement que les messages catastrophistes de ces derniers mois sur la fonte des glaces sont au minimum exagérés : la tendance n'est pas à une accélération de la fonte de la banquise.
La photo ci dessous, juxtaposant deux photos satellites de date à date (source des photos), montre que depuis 2 ans, à la même date (point bas du 15 septembre 2007 et 2009), la surface des glaces arctiques a commencé à ré-augmenter, notamment en direction du détroit de Bering, et ce même si, pour la première fois depuis longtemps, un étroit corridor de mer semble avoir été ouvert pour quelques jours à l'extrême Nord de la Sibérie. L'ouverture de cette route ne doit donc en aucun cas être considérée comme un signe "alarmant" de fonte anormale des glaces, mais comme une fluctuation normale de la forme générale prise par la banquise au cours de l'année, du fait de phénomènes météorologiques* par nature très peu prévisibles. En jouant avec les dates dans cette page, vous verrez qu'à date identique, la forme de la banquise peut varier de façon assez importante d'une année sur l'autre.
Mais au fait, la terre comporte deux pôles, et le maximum de la banquise arctique correspond peu ou prou au minimum de la banquise antarctique, et vice versa. Comment se comporte la banquise antarctique depuis la même période ?
Là encore, on constate que la déviation de la surface de la glace marine par rapport à sa moyenne observée entre 1979 et 2000 se situe dans un fuseau à peu près constant de +/- 1M km2, avec une période "chaude" (moins de glace) au début des années 80, et une période visiblement plus "froide" (plus de glace) ces dernières années, sans que cela ne trahisse autre chose, pour l'instant, que des aléas météorologiques. Bref, la banquise antarctique est remarquablement stable dans le temps depuis que l'on la mesure, c'est à dire, en fait, depuis très peu de temps.
Et que donne la somme des deux ? (cliquez pour agrandir l'image)
On voit qu'il y a au niveau de la planète un cycle assez régulier de la banquise, dont la surface varie chaque année entre 15 et 23 M de km2 (soit environ 19 en moyenne), bref,équivalente à la surface de la Russie (mini) et l'ex URSS (maxi), et ce, sans que la moindre variation saisonnière significative du niveau des mers sous les latitudes vivables ne soit observable, ni observée, Archimède oblige.
Les années récentes montrent une légère baisse d'environ -1M km2 de la valeur moyenne de la somme des banquises des pôles nord et sud. Comparé à la taille totale de la banquise N+S, représente une fluctuation de l'ordre de +/- 5% autour de la valeur moyenne qui ne saurait nous alarmer outre mesure. Ajoutons que les années récentes ont marqué une très nette pause dans le réchauffement global de la terre (et même une légère baisse si l'on tient compte de "l'accident" el Nino en 1998). L'anomalie négative observée est donc probablement liée à des phénomènes météo, voire au volcanisme sous-marin et sous glaciaire sur la petite péninsule de l'antarctique qui se réchauffe - et qui de se fait attire toutes les caméras alarmistes du monde entier - alors que tout le reste du continent blanc se refroidit.
Bref, la surface globale des glaces depuis que l'on sait la mesurer (années 70) est d'une remarquable stabilité, et rien ne permet d'affirmer que les variations de surface totale observées sortent d'une épure normale. Selon plusieurs historiens, le nom de "Groenland" vient de ce que la "terre verte" avait été colonisée par des vikings lors de l'optimum des températures médiéval: un tel phénomène n'est plus observé aujourd'hui.
"Oui, mais l'épaisseur de la glace ? "on dit" qu'elle serait plus fine" ?
Il est extrêmement difficile d'avoir des mesures continues d'épaisseur de la glace, car les satellites ne savent pas l'évaluer, et il n'est pas possible de maintenir des moyens d'observation terrestres en permanence sur l'Arctique avec un bon niveau de couverture. Toutefois, un certain nombre d'observations, notamment conduites par des sondes embarquées par un avion affrété par le Wegener Institute d'Allemagne, semble montrer que les craintes sur l'épaisseur des glaces arctiques ne sont pas fondées, et que par endroits, on mesurerait plutôt une augmentation. Ceci dit, il ne semble pas possible de tirer une tendance nette de mesures aussi difficiles à réaliser, et donnant comme résultat des variations aussi faibles.
Oui, mais plusieurs journaux viennent d'affirmer que la qualité de la glace se délitait, que "la glace devenait pourrie" ?
Dans la même veine, quelques scientifiques alarmistes tirent la sonnette d'alarme dans les journaux, et un certain D. Barber est actuellement souvent cité, car il affirme que la glace serait plus fine, employant le terme de "pourrie" (rotten). Selon lui, les satellites, du fait de leur incapacité à mesurer l'épaisseur de la glace (ce qui est vrai), ne seraient pas fiables.
Outre les recherches du Wegener Institute plus haut exposées, notons, comme le fait Anthony Watts, qu'aucun des grands organismes de surveillance de la banquise et de la calotte glaciaire ne reporte le même phénomène: ni l'université d'Illinois, ni celle d'Alaska, ni les organismes japonais d'observation des glaces, ni aucun autre organisme de référence en matière de mesures glaciaires. Cela ne constitue pas une preuve d'erreur de M. Barber, mais là encore, les journaux qui répercutent ce genre d'affirmation sans la moindre pondération ne rendent pas grâce à la méthode scientifique.
Et puis rappelons le une dernière fois: vis à vis du niveau des mers, l'épaisseur de la banquise n'a aucune importance. Seule une diminution significative du niveau des glaces des calottes terrestres aurait une incidence sur le niveau des mers.
"Certes, mais même si la fonte de la banquise est très minime, cela ne peut-il pas se traduire par une fonte légère mais suffisante des calottes pour submerger des côtes ?"
Mais la question principale demeure: de telles variations des volumes totaux de banquise sont elles susceptibles de nous alerter sur une fonte significative des glaces polaires terrestres, qui est la seule à pouvoir faire monter le niveau des océans de façon significative ? Après tout, une fonte de 1% du volume des glaces des calottes terrestres polaires pourrait augmenter le niveau des eaux de 67 cm. A 2%, nous atteindrions 1,30m (ces valeurs sont surévaluées, toutefois, du fait de la non prise en compte de l'effet "vase d'expansion" qui vient de ce que les côtes ne sont pas constituées de falaise dans la plupart des cas: la hausse du niveau de la mer s'accompagne d'une augmentation de sa surface). Et 2%, est-ce la mer à boire, si l'on peut dire ?
Les images de "glaciers terrestres qui se détachent dans la mer", pour spectaculaires qu'elles soient, et qui servent à effrayer le bon public, ne sont que la manifestation d'un phénomène tout à fait normal et récurrent : entrainés par leur poids, des blocs de glace se détachent des langues glaciaires du Groenland et de l'antarctique. Ce phénomène fut observé par les premiers navigateurs de l'ère post-renaissance qui réussirent à s'approcher des pôles.
Ce volume de glace perdu est plus ou moins compensé par les apports de précipitations sur les terres polaires.
L'Antarctique recèle 70% des glaces d'eau douce mondiales. L'épaisseur moyenne des glaces du continent antarctique est de 1600 mètres (source Wikipedia), d'autres sources citent 1800. L'essentiel de l'antarctique est donc situé à plus de 3000m d'altitude. La station Vostok, à 3480m, a enregistré des records de froid à -89°C et des records de "chaleur" à -12°C. A ces températures, aucune "fusion" de glace n'est possible. La température ne devient positive lors de l'été indien que près des côtes ou à faible altitude, ce qui constitue une part négligeable du continent blanc.
Par contre, une langue de 1600 mètres d'épaisseur moyenne de glace pèse très lourd. En présence de pente, il est normal que des blocs de glace, entrainés par leur poids, subissent d'énormes contraintes physiques, aux passages d'aspérités ou de changements de pente: ces blocs vont donc se fissurer, se crevasser, et ultimement, se casser.
Toutefois, tous ne se casseront pas dans la mer. Ni le Groenland ni l'antarctique ne sont des cônes parfaits. Il existe des vallées glaciaires pouvant accumuler la glace. Les zones de déversement glaciaires dans l'océan sont donc limitées. L'une de ces zones, le glacier de Wilkin, connaît un réchauffement localisé spectaculaire que l'on pense lié à un phénomène de volcanisme sub-glaciaire.
Le professeur Cliff Ollier, un des plus éminents connaisseur des glaciers polaires et montagnards, avec plus de 500 articles et 10 livres à son actif, explique que les 1600 mètres d'épaisseur de l'antarctique ont été alimentés par des précipitations faibles quelques mm/an). Le temps d'accumulation des glaces a donc été énorme. (cf.ce PDF)
Cette glace est formée en strates dont l'épaisseur et la compacité dépendent donc de précipitations dont certaines ont été gouvernées par le climat d'il y a des centaines de milliers d'années, qu'il est très difficile de reconstituer avec précision, malgré les progrès récents de la "glaciologie".
Or, C. Ollier explique que le glissement des glaces se produit d'une part par la partie en contact avec la roche de substrat, car la chaleur d'origine géothermique y réchauffe la glace, et d'autre part aux limites de couches de glace de compacité variables dépendant du régime de précipitations à une période donnée. La vitesse de glissement est très variable mais semble croitre avec la compacité de la glace. Par conséquent, la vitesse de chute de blocs de glace dans l'eau n'est pas gouvernée par les micro-variations des températures actuelles mais par les conditions climatiques qui présidaient à la formation des glaciers il y a plusieurs centaines de milliers d'années, à la surface du sol rocheux ou dans les épaisseurs intermédiaires.
Recherches historiques citées à l'appui, Cliff Ollier nous apprend que le détachement de blocs de glace a été observé par tous les navigateurs depuis que l'homme a su se rapprocher des pôles et décrire ce qu'il y voyait. Ces détachements de blocs ne sont donc en rien un phénomène inhabituel et lié au mini réchauffement observé** depuis 1850.
Ajoutons que ni le Groenland ni l'antarctique ne sont des cônes parfaits, et que le relief des roches sous la calotte glaciaire ne soit pas connu avec précision partout. Il y a donc dans les terres polaires des zones d'accumulation de glaces qui n'atteindront pas la mer de sitôt !
Ce document de vulgarisation du professeur Ollier (PDF) décrit tous les mouvements qui affectent la calotte glaciaire en plus ou en moins, et constate l'état de "quasi équilibre" des calottes glaciaires. Ce graphique obtenu a partir de mesures satellitaires, montre que la vitesse de progression des glaces est extrêmement faible sauf en de très rares points côtiers, ou elle peut atteindre 250m/an.
Ajoutons que des mesures satellitaires montrent que la glace antarctique, dans une période récente, aurait plutôt été en augmentation. Selon Davis & al., le volume de glaces antarctiques a augmenté entre 1992 et 2003 (partie Est, hors péninsule sus-mentionnée), pour une masse ajoutée d'environ 45 milliards de tonnes, du fait d'une hausse temporaire des précipitations neigeuses, alors que la température moyenne terrestre était en augmentation durant cette décennie.
45 milliards de tonnes (+/- 15%), cela peut paraitre énorme, mais rappelons que le volume total des glaces polaires (nord et sud), selon l'Ifremer, est de 24 millions de km3, soit 24 millions de milliards de m3, soit 22 millions de milliards de tonnes (masse volumique de 0.917T/m3). La variation mesurée correspond donc à un pourcentage de 45/22 000 000, soit un quatre-cent-quatre-vingt-huit millième, ou encore 0,0002%, ou, 2 pour un million.
Il est donc bel et bien exact de parler d'une très grande stabilité de la calotte glaciaire dans le temps, au moins aux échelles de temps historiquement concevables. On est donc très loin de variations de l'ordre de grandeur du 1% évoqué en début d'article, qui pourraient engendrer une hausse de 67cm des eaux ! L'inertie des calottes glaciaires, et l'absence de relation directe entre chute des blocs glaciaires et température, font que ce ne sont pas 1 ou même 5 degrés en plus ou en moins dans l'atmosphère qui peuvent en modifier considérablement le volume dans un laps de temps "humainement concevable" de plusieurs générations, toutes choses égales par ailleurs.
Un peu de physique : Les affirmations d'Al Gore ne résistent pas à un examen sérieux
Sans être climatologue, avoir quelques notions de physique et de chimie peut aider à comprendre pourquoi l'inertie des glaces polaires est si importante, et pourquoi, même si la terre venait à se réchauffer de, disons, 5°C, ce qui paraît hautement improbable au vu des plus récentes découvertes, (scientifiques ou relevant du fait divers !), la fonte des calottes glaciaires serait sans doute négligeable.
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que lorsque vous mettez un gros glaçon à fondre à l'air libre dans une pièce à température ambiante, il met, comme l'aurait dit Fernand Raynaud, "un certain temps" pour fondre. Ce certain temps correspond à ce qu'on appelle la "chaleur latente de fusion": lorsqu'un glaçon est amené de -12°C à 0°C (par exemple), il faut lui amener une certaine quantité d'énergie. Mais pour que ce glaçon passe de l'état solide à l'état liquide, il reste strictement à 0°C, et pour le seul changement d'état solide vers l'état liquide, il faut alors lui amener une quantité d'énergie supplémentaire, appellée "chaleur latente de fusion". Pour faire fondre 1g de glace, 334 joules sont nécessaires (ou encore 334kJ/kg).
Al Gore et James Hansen affirment qu'une hausse de 5°C des températures terrestres conduirait à une augmentation du niveau des mers par fonte des glaces de 20 pieds, soit approximativement 6 mètres. Un calcul très simple permet de se rendre compte que la quantité d'énergie permettant de faire augmenter la température de toute l'atmosphère de 5°C est 28 fois inférieure à celle permettant de faire fondre le volume de glace nécessaire pour forcer une telle augmentation du niveau de la mer.
Energie nécessaire pour augmenter la température de 5°C (les valeurs obtenues sont arrondies pour plus de simplicité)
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5,137 x 1018 kg
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1.005 kJ/kg-°C
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~5,2 x 1018 kJ
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~2.6 x 1019 kJ
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Energie nécessaire pour faire fondre suffisamment de glace pour faire monter la mer de 6m:
- Surface des océans : 361 000 000 km2 soit 361.1012 m2
- Quantité d'eau nécessaire pour augmenter le niveau moyen des mers de 6m :
#2,2.1015 m3 (soit presque 1/10ème du volume de la calotte glaciaire, comme calculé plus haut)
Naturellement, ce calcul néglige totalement le fait que les côtes n'étant pas verticales, une hausse des eaux de 6m demanderait bien plus d'eau que la valeur calculée car cela augmenterait la surface des océans. Le calcul est donc encore "favorable" aux thèses du GIEC...
- Masse d'eau nécessaire : #2,2*10E15*1000 soit 2,2.1018 kg
- Chaleur latente de fusion de l'eau: 334 kj/kg.
- Energie nécessaire pour faire fondre la masse de glace calculée ci-avant:
7,4.1020 kJ.
- Rapport entre les deux valeurs: 7,4.10^20 / 2,6.10^19 # 28.
Et encore le calcul est il une seconde fois exagérément "pro GIEC-optimiste", puisqu'il ne prend en compte que la chaleur latente de fusion, et pas l'énergie nécessaire pour amener une surface de glace sous une atmosphère oscillant entre -89 et -12°C à son point de fusion... En fait, seules les glaces du Groenland et de l'Antarctique près des zones côtières peuvent fondre un peu pendant l'été, et les mesures précédemment évoquées montrent que les précipitations sur l'antarctique, qui représente 70% du total, compensent à peu près les pertes.
Voilà pourquoi les variations de masse de la calotte glaciaire sont très faibles par rapport à sa masse globale malgré un ensoleillement continu de plusieurs mois en été des zones côtières et des températures au dessus de zéro près des côtes.
Dit autrement: si on amenait à la terre suffisamment d'énergie pour lui permettre de réchauffer son atmosphère de 5°C, cette énergie ne représenterait que 1/30ème (en étant "GIEC-optimiste", de surcroît) de celle nécessaire à la fusion des glaces polaires aux niveaux annoncés par Al Gore.
Les affirmations d'Al Gore et de James Hansen selon lesquelles une hausse de températures de 5°C permettrait une hausse du niveau des mers de 6m sont donc de pures absurdités.
Glaciations et phases chaudes
Pourtant, dans le passé, de très fortes variations de la calotte glaciaire ont eu lieu. Les responsables de ces variations sont aujourd'hui connus avec un bon degré de confiance. Il s'agit des variations d'excentricité de l'orbite terrestre et de l'inclinaison de l'axe de la planète. Ces variations sont connues sous le nom de Cycles de Milankovich, du nom du savant serbe qui les a modélisés, de façon incomplète.La terre voit l'inclinaison de son axe de rotation varier d'environ 1°3 selon une période de 41 000 ans (source: Normale Sup Lyon). Cette variation d'inclinaison n'a que très peu d'incidence sur l'ensoleillement des zones équatoriales mais est tout à fait importante pour l'ensoleillement des pôles.
En outre, se produisent également des variations de l'excentricité de l'orbite terrestre (complexes), d'une période comprise entre 100 000 et 400 000 ans. Tous ces phénomènes sont liés aux interactions entre les planètes entre elles, qui introduisent de minuscules interférences avec l'interaction entre le soleil et chaque planète.
Plusieurs études, dont celle ci (Naish & Al., 22 co-signataires) montrent que des phénomènes de très forte évolution des volumes de glaces polaires, et donc des glaciations, ont été induites par ces variations il y a plusieurs millions d'années. Les cycles de Milankovich n'expliquent pas tous les phénomènes climatiques mais semblent avoir joué un rôle majeur dans toutes les grandes ruptures climatiques (passages d'ères chaudes aux époques glaciaires) qu'a connues le globe terrestre.
"Et à court terme, pourquoi le niveau des mers évolue-t-il ?"
La triste vérité est qu'aucun modèle ne sait prendre en compte l'ensemble des paramètres qui font varier le niveau des mers à un endroit donné. Les mesures satellitaires récentes font apparaître une légère hausse du niveau des mers, mais le mouvement général observé est celui d'un ralentissement de la hausse. Les trois quarts de la hausse récente, qui serait de l'ordre de 2.5mm/an (25cm/ siècle, pas de quoi faire lever les yeux au ciel !), proviendrait d'une fonte des glaces, le reste proviendrait de la dilatation de l'océan. D'autre part, le rythme de cette montée serait en train de se ralentir (source), et rien ne prouve qu'il n'existe pas là de phénomène cyclique qui occasionnerait une inversion de tendance. Mais rien ne prouve le contraire non plus.
En outre, le niveau de la mer ne suit en rien la courbure de la planète, des différences allant jusqu'à 100m entre l'ellipsoïde de référence et le niveau réel des océans. De plus, les observations satellites montrent qu'à certains endroits, le niveau monte, à d'autres, il baisse.
Les mesures satellitaires ont montré des différences de variations de hausse moyenne des eaux ces dernières années (moyennes 1982-2003, source C. Ollier) :
Chesapeake Bay, Virginia, at 6.05 ±1.14 mm/yr. Soit 60cm en 100 ans, pas de quoi paniquer.
Reykjavik, Iceland 2.34 mm/yr;
Bermuda 2.04 mm/yr;
Murmansk, Russia 3.92 mm/yr.
Il y a aussi des zones où le niveau baisse:
Goteborg, Sweden -1.3 mm/yr;
Oslo, Norway -4.53 mm/yr.
Cette carte interactive montre toutes les tendances des principales côtes dans le monde. Les variations de niveau sont pour la plupart contenues entre 0 et +3mm/an, avec quelques mesures au dessus et quelques unes en dessous.
Les dernières recherches semblent montrer que les variations de champ atmosphérique autour de certains points particuliers de l'océan, appelés "Gyres", jouent un rôle dans les variations relatives de niveau de la mer entre différentes aires géographiques. D'autres chercheurs voient une relation avec les oscillations décadales océaniques en certains points.
En tout état de cause, carl Wunsch, océanologue du MIT, estime dans ce papier (PDF) que les incertitudes des modèles sont tellement importantes qu'il est impossible à ce jour ni de décrire ni de prévoir les tendances longues.
Maldives et îles du pacifique sud
Certaines îles qui ne dépassent guère le niveau des mers pourraient être submergées même si le niveau de la mer montait très peu. Toutefois, là encore, il n'y a pas consensus: A. Watts synthétise ici une controverse entre un sceptique qui a étudié sur place des signes géologiques de la variation des niveaux marins passés, Niels Axl Mörner, et une étude basée sur des données informatisées... Parfois très ajustées, signée Church & Al.
Je ne prends pas parti ici, parce que c'est étude contre étude, et que le sujet me semble insuffisamment couvert pour permettre un jugement définitif. La précision des marégraphes arrimés aux installations portuaires me semble toutefois assez douteuse pour certifier des variations moyennes comprises entre 0 et 3mm...
Signalons simplement que la surveillance mise en place par le gouvernement australien des petites îles du pacifique sud (pdf, page 9) ne montre aucune tendance alarmante: 0,67 mm/an en moyenne ! et 0,8mm/an pour les données supérieures à 25 ans.
Conclusion
Bref, tous les fantasmes sur la submersion des côtes par fonte des glaces semblent totalement hors de propos dans un avenir prévisible sur plusieurs générations. On respire !
De telles fadaises véhiculées par des politiciens, tels Al Gore, ou des scientifiques politisés tels que James Hansen ou Stefan Rahmstorf, hors de tout réalisme scientifique, contribuent à polluer le débat sur le "réchauffement" climatique, en transformant une question purement scientifique sans conséquence pratique, en grande peur millénariste. De telles affirmations sont également faites par les alarmistes sur des sujets aussi divers que les ouragans, les ours polaires, les sécheresses, la malaria, l'acidification des océans (traitée ici), etc, etc, etc... A chaque fois, il apparaît que la terre et ses écosystèmes se montrent bien plus équilibrés, stables dans le temps, et résilients, que les alarmistes voudraient nous le faire croire.
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* La météo désigne les variations à court terme du temps qu'il fait, et par convention, le climat désigne les caractères récurrents de la météorologie observables sur des périodes supérieures à 30 ans. Une des erreurs les plus répandues des deux camps, sceptiques et réchauffistes, est de faire passer des fluctuations purement météorologiques pour des manifestations de changement ou stabilité climatique.
** Plus les révélations sur les méthodes de correction des données "non conformes" par le CRU nous parviennent, et plus l'ampleur du réchauffement observé depuis 1850, tel qu'il est publié par ce même CRU, peut être remise en question...
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Pour en savoir plus
Retrouvez le dossier "Réchauffement Climatique" d'Ob'Lib'
L'inévitable Papy Jako a également du très bon matériel pédagogique sur la question:
Arctique | Antarctique | Conclusion
Et le non moins indispensable Jean Martin
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Good job, congratulations.
De toute façon Sarkozy qui a vu Carla qui a vu Jean-Louis Etienne qui va voir le Pole nord en ballon pour prendre des photos et vérifier si les ours sont en bonne santé, si les Inuits ont assez de glaçons à mettre dans leur aquavit, a dit qu'il avait changé de point de vue sur l'écologie et que JL Borloo lui a démontré que le CO2 c'est bon pour réchauffer les médiocres sondages actuels et fabriquer quelques taxes nouvelles vertes pour ne pas augmenter les impôts et que ça rapporterait gros aux cabinets d'avocats carbonés, que les dictateurs Africains reconnaissants allaient acheter des immeubles et des villas de luxe en France.
Sarkozy a dit : banco j'achète même si le GIEC a menti
Rédigé par : Blanc Cassis | jeudi 17 décembre 2009 à 06h19
A lire :
http://bit.ly/5nQnYK
Rédigé par : Blanc Cassis | jeudi 17 décembre 2009 à 07h59
La liste des mensonges de Pachauri
http://bit.ly/6d9KYF
Rédigé par : Blanc Cassis | jeudi 17 décembre 2009 à 09h51
Bien écrit, bien essayé, mais hélas partial.
L'article (le seul si je vois bien) que vous utilisez pour "prouver" que l'antarctique ne "fond" pas,
(http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/308/5730/1898)
est totalement dépassé et contredit par les études récentes.
http://thingsbreak.files.wordpress.com/2009/10/increasing-rates-of-ice-mass-loss-from-the-greenland-and-antarctic-ice-sheets-revealed-by-grace.pdf
http://www.earthjustice.org/our_work/issues/international/black-carbon/documents/den-broeke-2009-greenland-mass-loss.pdf
http://www.nature.com/ngeo/journal/v2/n12/full/ngeo694.html
3 articles de 2009 qui montrent une accélération de la perte de glace au Groenland et en antarctique, même pour l'est du continent.
Avez-vous des études de 2009 qui contredisent ces résultats ???
Si vous voulez restez crédible, va falloir ré-écrire votre article, non ???
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 10h01
"""Si vous voulez rester crédible..."""
J'aurais plutôt dit, si vous voulez devenir crédible....
Rédigé par : Robert | jeudi 17 décembre 2009 à 10h36
"Sans être climatologue, avoir quelques notions de physique et de chimie peut aider à comprendre pourquoi l'inertie des glaces polaires est si importante, et pourquoi, même si la terre venait à se réchauffer de, disons, 5°C, ce qui paraît hautement improbable au vu des plus récentes découvertes, (scientifiques ou relevant du fait divers !), la fonte des calottes glaciaires serait sans doute négligeable."
Cette partie de l'article m'a tout de suite paru étrange... Je comprends globalement votre raisonnement, mais il me semble qu'il y a quelque confusion entre chaleur, énergie et température qui fausse complètement les résultats.
Expliquez nous comment, depuis la dernière galciation, le niveau de la mer a monté de 120m ??
http://www.globalwarmingart.com/wiki/File:Post-Glacial_Sea_Level_png
Or, la température était 8 degré plus basse qu'aujourd'hui (cf:)
http://cdiac.ornl.gov/trends/temp/vostok/graphics/tempplot5.gif
8 degré de plus => niveau de la mer monte de 120m.
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 10h57
8°C ===> 120 m donc 2°C ===> 30 m
J'investis donc, dans des terrains inconstructibles aujourd'hui et qui seront, en 2020, au bord de la mer.
Voilà un bon placement pour compenser la dette carbone que je laisserai à mes enfants.
C'est la bonne nouvelle de la journée.
Rédigé par : Blanc Cassis | jeudi 17 décembre 2009 à 12h21
"Dit autrement: [b]si on amenait à la terre suffisamment d'énergie pour lui permettre de réchauffer son atmosphère de 5°C[/b], cette énergie ne représenterait que 1/30ème (en étant "GIEC-optimiste", de surcroît) de celle nécessaire à la fusion des glaces polaires aux niveaux annoncés par Al Gore."
L'erreur fondamentale est là. Si on amène de l'énergie en plus à la terre (soleil ou effet de serre), cette énergie ne "choisit pas" de réchauffer l'atmosphère (par exemple 5°) puis ENSUITE de faire fondre la glace. Les 2 phénomènes sont simultanés. L'énergie utilisée pour faire fondre la glace n'est pas à disposition pour chauffer l'atmosphère. Donc les 5 degré de réchauffement de l'atmosphère correspond en fait parallèlement à une énorme captation de chaleur (fonte des glaces et réchauffement des mers).
Ce qu'on mesure au niveau de l'atmosphère n'est qu'une toute petite partie du réchauffement global, l'essentiel ce joue dans la fonte des glaces et l'accumulation de chaleur dans les océans.
Lire par exemple:
http://www.mercator.eu.org/documents/lettre/lettre_33_en.pdf#page=3
ftp://ftp.nodc.noaa.gov/pub/data.nodc/woa/PUBLICATIONS/grlheat08.pdf
http://www.astepback.com/GEP/Nature%20Higher%20Warming%20SLR%20rates.pdf
http://epic.awi.de/Publications/Gou2007a.pdf
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 12h52
" D'autre part, le rythme de cette montée serait en train de se ralentir (source)"
Encore une affirmation qui n'est guère soutenue par les sources scientifiques.
http://ams.allenpress.com/perlserv/?doi=10.1175%2F2009JCLI2985.1&request=get-abstract
http://www.agu.org/pubs/crossref/2006/2005GL024826.shtml
La situation actuelle:
http://sealevel.colorado.edu/current/sl_noib_ns_global.jpg
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 14h33
Regardons plutôt la courbe du niveau des mers sur les 200 dernières années: Tu verra que la hausse du niveau des océans a commencé bien avant les émissions importantes de CO2
Rédigé par : limmt | jeudi 17 décembre 2009 à 14h49
"Regardons plutôt la courbe du niveau des mers sur les 200 dernières années: Tu verra que la hausse du niveau des océans a commencé bien avant les émissions importantes de CO2"
Qui a dit que le CO2 était la seule source de réchauffement ??
http://www.pnas.org/content/104/10/3713.full
La figure tirée de cet article vous montre le problème:
http://www.pnas.org/content/104/10/3713/F3.large.jpg
Tout en bas vous voyez les simulations de prévisions du climat prenant en compte les forçages connus (volcan, soleil, gaz à effet de serre) entre 1860 et aujourd'hui, comparé au mesures réelles (en grisé). Si on ne prend pas en compte le forçage anthropique (les courbes en traitillés), eh bien on arrive pas à expliquer le réchauffement récent (alors qu'on explique les variations avant celà).
CQFD
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 15h09
Ben moi, qui suis un crétin et qui en est bien conscient, je me caille aujourd'hui car il fait -2 dans ma banlieue. Les routes n'ont pas été déneigées, les bus ne passent plus et seuls les 4*4 sont à l'aise. Et en plus dans cette période de réchauffement insensé, j'ai entendu ce matin sur BFM que EDF ne pourrait pas fournir suffisamment d'électricité dans les 15 jours qui viennent: heureusement que les voitures électriques ne sont pas encore en circulation. On pourra bientôt revenir aux traineaux.Enfin, je voudrais dire à tous ces braves blogueurs qui se triturent l'hypothalamus pour savoir si la chaleur réchauffe d'abord l'atmosphère puis les glaces des pôles ou si elle fait les deux en même temps sans oublier de réchauffer le sable de la plage, les cocotiers ...qu'ils ne se fassent aucun souci: çà n'a aucune importance, personne n'en sait rien, personne n'y peut rien et tout le monde s'en fout
Rédigé par : gilles | jeudi 17 décembre 2009 à 17h14
Blanc-Cassis
La conclusion du premier article est celle-là :
"Continuous observations of ice mass-loss, such as
those presented here, will be crucial for constraining present
day ice sheet mass balance, their sea level contribution, and
for gaining confidence in the results and provide robust
observational constraints for future ice sheet models."
Une hirondelle ne fait pas le printemps, dix années de fusion ne font pas que :
"- La Terre se réchauffe ET
- que Ce Réchauffement est inhabituel ET
- que Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2 ET
- que Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir ET
- que La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent"
comme le dit excellemment cet article.
L'auteur en véritable scientifique, n'extrapole pas ses résultats. Il se garde bien de mettre cela en relation avec un réchauffement, qui plus est avec une quelconque action de l'homme.
Soyons aussi prudent que lui : n'extrapolons pas au-delà de la période analysée, poursuivons les "observations continues" durant quelques décennies au moins, attendons que les modèles soient capables de reproduire cela...
Rédigé par : Bamboo | jeudi 17 décembre 2009 à 20h27
@bamboo...
La production scientifique actuelle, quelque soit le domaine, est totalement morcelée. Un article scientifique original (pas une revue) n'a jamais la prétention d'englober tout un domaine. Un article c'est une hypothèse, testée avec une expérience, dont on discute, et éventuellement on élargit les perspectives dans la conclusion, comme vous le mettez en avant dans votre intervention.
Donc, il ne sert à rien de chercher un article scientifique qui prétend en 3 pages à répondre aux "5 questions".
Le document qui y répond, c'est la compilation de toutes ces briques d'information reliées entre elle pour en donner un sens global, c'est le rapport scientifique du GIEC !
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 20h52
@Warm,
[Le document qui y répond, c'est la compilation de toutes ces briques d'information reliées entre elle pour en donner un sens global, c'est le rapport scientifique du GIEC ! ]
un sens global totalement orienté vers la catastrophisme, et c'est ce que nous contestons, nous les sceptiques!
C'est un rapport POLITIQUE et non pas scientifique.
Et ce n'est pas notre "bible"!
Je préfère écouter Vincent Courtillot...
Rédigé par : lelynx | jeudi 17 décembre 2009 à 21h31
@Warm,
Quand on regarde votre document:
http://www.pnas.org/content/104/10/3713/F3.large.jpg
et qu'on regarde tout en haut(et pas tout en bas!), on voit apparaitre les noms des célèbres tripatouilleurs de données du CRU: Jones, Mann et Briffa.
On n'a du coup pas envie d'aller plus loin...
Rédigé par : lelynx | jeudi 17 décembre 2009 à 21h50
Je reviens pour donner quelques info supplémentaires sur la montée du niveau de la mer au XXIe siècle.
Le GIEC est très conservateur quand à ces estimations, tablant sur une montée de 18cm à 59cm jusqu'à 2100.
Mais bon nombre de scientifiques trouvent des résultats différents (des sceptiques, mais dans l'autre sens !).
Par exemple, les projections les plus récentes quand à la perte de masse de glace du Groenland et de l'antarctique, qui montre une accélération de la fonte (cf plus haut), donne 1m50 d'élévation sur cent ans, rien que pour ce facteur (donc sans la dilatation thermique).
Autre prédiction, basé sur la fonte des glaces. Celà modère quelque peu les calculs purement "quadratique" basés sur l'accélération actuelle de la fonte (qui donnerait plus de 200cm de hausse), mais qui arrive tout de même à une estimation de 80cm sur 100ans, au delà des modèles les plus pessimistes du GIEC
Du reste, si l'on compare les modèles du GIEC avec la montée réelle, on remarque très vite à quel point on sous-estime le problème:
http://www.skepticalscience.com/images/SLR_models_obs.gif
Un article à ce sujet:
http://www.pnas.org/content/early/2009/12/04/0907765106.full.pdf
Qui prédit une élévation de 75cm à 190cm suivant les scénarios d'émissions.
une figure compare les projections avec la position optimiste du GIEC:
http://www.skepticalscience.com/images/Projected-sea-level-rise.gif
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 21h53
"un sens global totalement orienté vers la catastrophisme, et c'est ce que nous contestons, nous les sceptiques!"
Je viens de montrer plus haut que les estimations du GIEC (celles qui concernent la montée du nievau de la mer) sont TRES en deça de bon nombre d'estimations récentes, et même par rapport à la réalité des mesures !!! Il est où le catastrophisme ??
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 21h59
"un sens global totalement orienté vers la catastrophisme, et c'est ce que nous contestons, nous les sceptiques!
C'est un rapport POLITIQUE et non pas scientifique.
Et ce n'est pas notre "bible"!
Je préfère écouter Vincent Courtillot..."
Le GIEC n'opte pas les scnéarios les plus catastrophique, cf ci-dessus.
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 22h01
"et qu'on regarde tout en haut(et pas tout en bas!), on voit apparaitre les noms des célèbres tripatouilleurs de données du CRU: Jones, Mann et Briffa.
On n'a du coup pas envie d'aller plus loin..."
On trouve aussi les données de Moberg, d'Esper et de Crowley qui sont cités dans les 500 papiers "sceptiques" mis en lien sur ce même billet:
http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html
Absolue mauvaise fois, quand tu nous tiens ;-)
Rédigé par : Warm | jeudi 17 décembre 2009 à 22h11
@ Warm: j'ai pris la première ref qui me tombe sous la main (la dernière référence en fait...)
résultat, un graphique et puis... rien, pas de référence on sait pas d'où çà viens, si ça se trouve un petzouille a tracé cette courbe sur un set de table à la fin d'un repas trop arrosé, çà donne pas envie d'ouvrir les autres lien... dsl
Rédigé par : mica | jeudi 17 décembre 2009 à 22h14
@ Warm :
énormément de liens, inutile de dire que je ne pourrai pas répondre à tout.
L'étude de M. (ou Mme ?) Velicogna que vous citez dans votre premier lien n'est pas contradictoire avec celle que je cite avant, puisque Velicogna montre une inversion de tendance à partir de 2005 si j'en crois ses graphes en page 2 alors que celle que je cite a étudié la période 1992-2003. Inversion durable de tendance, phénomène cyclique ? Nos enfants nous le diront.
Ceci dit, pour l'instant, les ordres de grandeur en (-) sont les mêmes que les ordres de grandeur en (+) des années précédentes. Or, nous avons vu que l'accroissement en + représentait un zillionnième de la glace totale. Donc la diminution en (-) en fait de même.
Velicogna ne dit d'ailleurs pas autre chose, et conclut que l'accélération d'augmentation du niveau des mers résultant est de 0,17mm/yr2, autrement dit, au bout de 10 ans, la vitesse d'augmentation de la fonte des glaces, aujourd'hui comprise entre 0 et 3mm/an dans la majorité des points, montera à 1,7-4,7mm/an : pas de quoi m'empecher de dormir.
Ajoutons que puisque le CO2 augmente continuellement depuis les années 40 à un rythme annuel remarquablement stable, mais que l'inversion de tendance ne se produit qu'à partir de 2005, le "lag" pose quelques questions quant à la causalité.
Votre raisonnement sur la fusion simultanée de la glace et de l'atmosphère est erroné.
En effet, les calottes glaciaires ne reçoivent qu'une part faible de l'ensoleillement global: d'abord parce qu'elles ne reçoivent rien en hiver, ensuite parce que les rayons incidents traversent une épaisseur d'atmosphère bien plus importante qu'à l'équateur, ensuite parce que les continents glaciaires ne représentent que 3,45% de la surface du globe.
Autrement dit, l'énergie du soleil va d'abord servir à augmenter la température de l'atmosphère, et bien plus lentement celle de la glace.
Par analogie, essayez d'imaginer la température intérieure d'une maison hyper bien isolée, avec une inertie thermique plus de 30 fois plus élevée que celle de l'air ambiant: la maison se chauffera bien plus lentement que l'atmosphère extérieure. Là, imaginez un isolant fantastique (les bulles de gaz emprisonnées dans la glace : gaz immobile = super isolant, voyez les igloos), et imaginez une épaisseur de glace de plusieurs centaines de mètres: vous comprenez pourquoi l'inquiétude ne m'étreint guère.
si le niveau des mers à considérablement monté entre l'holocène et maintenant, c'est parce que le phénomène a duré 12 000 ans (selon le graphique que vous citez: de -18000 à - 6000) ! ajoutons que les courbes que vous citez montrent une grande stabilité depuis environ 6000 ans. Environ 60% de la glace formée à cette époque à fondu, il en reste donc 40%- Naturellement, la glace qui a fondu était la plus "facile". Celle qui reste est entièrement dans les cercles polaires donc de toute façon va se prendre des hivers carabinés, même à +5 ou +10°C de moyenne annuelle ou polaire. Donc elle fondra encore plus lentement.
gageons, si on veut être très optimiste, que si la température augmente de 5-8°C puis se maintient (vous noterez que la sensitivité au CO2 suit une loi logarithmique) dans environ 10 000 ans, la calotte glaciaire aura fondu, et que le niveau des mers aura augmenté d'environ 40 mètres (je dis ça au pif, juste parce que ce ne sera pas 67m, effet vase d'expansion), à raison de environ 4 mm/an.
sachant que malgré la propension de nos gouvernants à déconner, et si aucun conflit nucléo-bactériologique n'a décimé les populations d'ici là (ce qui, je vous l'accorde, est assez improbable, vu la scorecard de l'humanité en matière de grosse conneries par le passé), la richesse de l'humanité aura augmenté d'un facteur incommensurable, les technologies acessibles n'auront plus rien à voir avec notre pré-histoire actuelle, et je pense que le coût du déplacement de New York City vers des altitudes plus clémentes aura été supportable et amorti sur une durée tout à fait gérable.
vous comprendrez que quel que soit l'attention que nous portions à nos hyperdescendants à ce stade, je sois plus préoccupé par la lutte contre la pauvreté aujourd'hui et que je trouve que se bourrer le mou pour 10 à 50 cm sur un siècle grand maximum aujourd'hui relève de la dissonnance cognitive grave.
Oh, et j'allais oublier: la physique de coin de table que je vous ai faites néglige totalement un bon nombre de rétroactions négatives engendrées par une telle fonte de glaces: plus de volume d'eau = plus de capacité de dissolution de GES dans l'océan, plus de surface marine=plus de condensation, etc..., etc...,
Bref, toutes les "projections" du GIEC ou des gens qui trouvent que le GIEC est un peu mou du genou me laissent assez... Froid.
surtout quand elles viennent d'un temple réchauffiste qui ose afficher sur un graphique que les observations de satellite montrent une augmentation des mers de 6 cm /an en 2010: c'est de la désinfo pure. Reportez vous à la carte NOAA dont j'ai fourni le lien.
bref, tranquille...
Rédigé par : vincent | jeudi 17 décembre 2009 à 22h59
"L'étude de M. (ou Mme ?) Velicogna que vous citez dans votre premier lien n'est pas contradictoire avec celle que je cite avant, [...] "
Il est de bon ton, dans une argumentation scientifique, de se baser sur les données et articles les plus récents... En se basant uniquement sur une étude vieille de 5 ans, vous faussez le débat.
"Velicogna ne dit d'ailleurs pas autre chose, et conclut que l'accélération d'augmentation du niveau des mers résultant est de 0,17mm/yr2, autrement dit, au bout de 10 ans, la vitesse d'augmentation de la fonte des glaces, aujourd'hui comprise entre 0 et 3mm/an dans la majorité des points, montera à 1,7-4,7mm/an : pas de quoi m'empecher de dormir."
Une accélération qui mène tout de même à plus de 1m50 d'élévation sur 100ans.
"Ajoutons que puisque le CO2 augmente continuellement depuis les années 40 à un rythme annuel remarquablement stable, mais que l'inversion de tendance ne se produit qu'à partir de 2005, le "lag" pose quelques questions quant à la causalité. "
N'oublions pas également un changement important en ce qui concerne l'antarctique, le trou dans la couche d'ozone: celà à un effet important sur la circulation atmosphérique.
Lire par exemple:
http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL037524.shtml
"En effet, les calottes glaciaires ne reçoivent qu'une part faible de l'ensoleillement global: d'abord parce qu'elles ne reçoivent rien en hiver, ensuite parce que les rayons incidents traversent une épaisseur d'atmosphère bien plus importante qu'à l'équateur, ensuite parce que les continents glaciaires ne représentent que 3,45% de la surface du globe. "
Raisonnement beaucoup trop simpliste: vous raisonnez comme si l'atmosphère était rigide et que la chaleur ne circulait pas. De la chaleur peut arriver au pôle en provenence d'ailleurs, que ce soit par transport atmosphérique ou océanique (courants).
"Autrement dit, l'énergie du soleil va d'abord servir à augmenter la température de l'atmosphère, et bien plus lentement celle de la glace."
Trop simplificateur, et purement théorique. D'après vous, donc, le réchauffement actuel ne concerne que l'atmosphère, et les océans ne stockeraient rien ?
"The ocean is the primary heat storage reservoir in the climate system."
http://meetingorganizer.copernicus.org/EGU2009/EGU2009-2625.pdf
"Global mean heat content and steric height changes are clearly associated with a positive trend during the 6 years [2003-2008] of measurements.
http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2008JC005237.shtml
http://www.astepback.com/GEP/Nature%20Higher%20Warming%20SLR%20rates.pdf
Toutes les études montrent un stockage de chaleur par les océans, ce qui prouve que l'énergie reçue du soleil se réparti.
"si le niveau des mers à considérablement monté entre l'holocène et maintenant, c'est parce que le phénomène a duré 12 000 ans (selon le graphique que vous citez: de -18000 à - 6000) ! "
Oui, et les +8 degré de température, ça a pris des milliers d'années... Sauf que là on est parti sur une base 10x plus rapide ! 1.5 degré PAR SIECLE en restant optimiste.
"Environ 60% de la glace formée à cette époque à fondu, il en reste donc 40%- Naturellement, la glace qui a fondu était la plus "facile". Celle qui reste est entièrement dans les cercles polaires donc de toute façon va se prendre des hivers carabinés, même à +5 ou +10°C de moyenne annuelle ou polaire. Donc elle fondra encore plus lentement. "
Entièrement d'accord, c'est pourquoi les papiers scientifiques et les estimations récentes table plutôt sur une augmentation du niveau des mers de l'ordre du mètre seulement par siècle. La glace "facile à fondre" comme vous dites, provoque 100m d'élévation... la glace "difficile", a un potentiel de l'ordre de quelques dizaines mètres sur 1000ans, ce qui est déjà très inquiétant (n'oubliant pas qu'en parallèle, la dilatation thermique des océans fait aussi monter le niveau).
"gageons, si on veut être très optimiste, que si la température augmente de 5-8°C puis se maintient (vous noterez que la sensitivité au CO2 suit une loi logarithmique) dans environ 10 000 ans, la calotte glaciaire aura fondu, et que le niveau des mers aura augmenté d'environ 40 mètres (je dis ça au pif, juste parce que ce ne sera pas 67m, effet vase d'expansion), à raison de environ 4 mm/an. "
C'est proablement 10x plus rapide que vos estimations.
"Oh, et j'allais oublier: la physique de coin de table que je vous ai faites néglige totalement un bon nombre de rétroactions négatives engendrées par une telle fonte de glaces: plus de volume d'eau = plus de capacité de dissolution de GES dans l'océan, plus de surface marine=plus de condensation, etc..., etc...,"
Et vous négligez tout autant les rétroactions positives (albédo, vapeur d'eau, etc...)
Rédigé par : Warm | vendredi 18 décembre 2009 à 10h27
Un excellent article tout neuf, celui paru dans Nature hier:
http://www.princeton.edu/step/people/faculty/michael-oppenheimer/research/Kopp-et-al-2009-Global-and-Local-Sea-Level-During-the-Last-Interglacial-.pdf
Il concerne la reconstitution des conditions lors du dernier épisode inter-glaciaire il y a 125'000 ans, épisode ressemblant aux conditions actuelles.
Je vous mets ici une partie de la conclusion:
"The Last Interglacial was only slightly warmer than present, with polar temperatures similar to those ex-pected under a low-end, 2C warming scenario.
Nonetheless, it appears to have been associated with substantially smaller ice sheets than exist at present.
Our results indicate that both the Greenland Ice Sheet and the Antarctic Ice Sheets were at least smaller than today. Global sea levels five meters higher than present could have been produced by a significantly smaller Greenland Ice Sheet, a significantly smaller Antarctic Ice Sheet, or both. Global sea levels nine meters higher than present would have required signicantly smaller
ice sheets in both hemisphere, including nearly complete melting of either the Greenland and the West Antarctic Ice Sheets. This paleoclimatic constraint emphasizes the vulnerability of ice sheets to even relatively low levels of sustained global warming."
Bref, les mesures actuelles montrent une accélération de la fonte des pôles, et dans le passé, on a la preuve qu'avec une température légèrement plus élevée qu'aujourd'hui, compatible avec les scénério minimaliste de réchauffement, une bonne partie des calottes arctique et antarctique avait disparu.
Mais bon, Vincent Bénard, lui, il SAIT, ça n'est pas possible, puisque c'est bien connu, les igloo c'est très isolant ;-)
Rédigé par : Warm | vendredi 18 décembre 2009 à 12h20
ah j'ajoute juste un truc, tiré de l'article de Nature:
"Given a suffcient forcing, the results from the Last Interglacial suggest that the present ice sheets could sustain a rate of global sea level rise of about 80-110 cm/century for several centuries, with these rates po tentially spiking to higher values for shorter periods."
Bref, pas très loin de ce que je disais plus haut !
Rédigé par : Warm | vendredi 18 décembre 2009 à 12h30
"""Mais bon, Vincent Bénard, lui, il SAIT, ça n'est pas possible, puisque c'est bien connu, les igloo c'est très isolant ;-)"""
J'ajouterai que monsieur Bénard a dû en passer des nuits dans les igloos donc il devrait savoir que sans fosse à froid on se gèle dans un igloo et que si la surface interne de ce dernier n'est pas parfaitement lissée on se prend des gouttières car la neige fond à l'intérieur d'un igloo. Par contre c'est un bel exemple pour expliquer l'effet de serre (un peu forcé certes)
Rédigé par : Robert | vendredi 18 décembre 2009 à 17h16
@Warm
Et oui les igloo c’est très isolant :
Il fait autour de 0 dedans (comme dans un verre d’eau avec un glaçon) alors qu’à l’extérieur il peut faire – 50°C. Une tente n’a pas les mêmes performances.
Les revues comme Nature et d’autres médias sont particulièrement compromis dans le réchauffisme. Ce ne sont pas des sources fiables surtout en période Conférence de Copenhague.
Et oui il y a des scientifiques malhonnêtes.
Les mesures satellites montrent aussi que la hausse des mers marque une pause : http://sealevel.colorado.edu/current/sl_noib_ns_global.jpg
Enfin imaginer que les calottes polaires vont de mettre à fondre comme ça brutalement est totalement stupide. Le passage de la glace à l’eau demande déjà une énergie importante, alors sur des volumes aussi énormes l’énergie à fournir serait monstrueuse ! Les thermiciens peuvent faire le calcul : combien d’années de rayon solaire pour fondre la calotte antarctique (en tenant compte de son albédo et de l’incidence des rayons solaires). C’est pas un calcul très difficile mais là pas le temps de le faire.
Rédigé par : jb7756 | dimanche 20 décembre 2009 à 22h30
"Et oui les igloo c’est très isolant :
Il fait autour de 0 dedans (comme dans un verre d’eau avec un glaçon) alors qu’à l’extérieur il peut faire – 50°C. Une tente n’a pas les mêmes performances."
Celà n'en fait pas la démonstration que les pôles ne risque pas de fondre...
"Les revues comme Nature et d’autres médias sont particulièrement compromis dans le réchauffisme."
Nature n'est pas un "média" d'opinion, il publie des résultats scientifiques.
"Ce ne sont pas des sources fiables surtout en période Conférence de Copenhague."
Quelle source fiable ? Vous avez un critère objecif ?
"Les mesures satellites montrent aussi que la hausse des mers marque une pause : http://sealevel.colorado.edu/current/sl_noib_ns_global.jpg"
Vous la voyez où votre pause ?? Depuis 2008 (années à nina) ça augmente, et ça s'accélère depuis quelques mois.
"Enfin imaginer que les calottes polaires vont de mettre à fondre comme ça brutalement est totalement stupide. Le passage de la glace à l’eau demande déjà une énergie importante, alors sur des volumes aussi énormes l’énergie à fournir serait monstrueuse ! Les thermiciens peuvent faire le calcul : combien d’années de rayon solaire pour fondre la calotte antarctique (en tenant compte de son albédo et de l’incidence des rayons solaires). C’est pas un calcul très difficile mais là pas le temps de le faire."
Mais enfin, relisez les articles que je mets en lien. L'accélération de la fonte des calottes du Groenland et de l'antarctique (surtout de l'ouest) est une REALITE ! Et il ne sert à rien de calculer uniquement l'énergie solaire incidente aux pôles pour faire le calcul, puisque la chaleur peut être transportée aux pôles par les mouvements de l'atmosphère et de l'océan...
Rédigé par : Warm | lundi 21 décembre 2009 à 10h26
Warm@
Selon le NSIDC au printemps 2009, la glace arctique a fondu mais ce processus s'est enrayé et elle retrouve pour sa superficie la valeur moyenne de 1979.Le problème est que les médias relaient des données GIEC de 2007 mais mr serreze du même NSIDC, tient toujours le discours catastrophiste d'une perdition de l'épaisseur de la glace.
La question centrale de la mesure "superficie ou épaisseur" est importante pour le GIEC, car malheureusement les relevés satellitaires ne viennent pas corrélés les prédictions de ces beaux modèles mathématiques ULTRA SECRETS.
Il est important de préciser que les techniques et processus de mesures de l'épaisseur des glaces étant en cours mise au point, leurs résultats restent à caution.
Rédigé par : gordon | mardi 22 décembre 2009 à 10h54
@gordon.
Jusqu'ici, j'ai parlé des calottes glaciaires, dont la fonte contribue à l'élévation du niveau des océans
Par contre, si j'ai bien compris, vous semblez plutôt parler de la banquise (glace de mer, see ice en anglais). On peut en discuter également, mais c'est hors sujet.
Rédigé par : Warm | mardi 22 décembre 2009 à 11h32
@Warm
« Et il ne sert à rien de calculer uniquement l'énergie solaire incidente aux pôles pour faire le calcul, puisque la chaleur peut être transportée aux pôles par les mouvements de l'atmosphère et de l'océan... »
Et oui mais cette chaleur viens bien de quelque part, du Soleil en l’occurrence. De plus dans ce cas la banquise serait la première touchée. Or la banquise est stable au nord comme au sud. A oui en 2007 on avait eu un retrait dans l’Arctique. Les réchauffistes s’étaient réjouis : enfin un signe du réchauffement (de Dieu ?). Manque de pot cela à pas duré : http://www.ijis.iarc.uaf.edu/en/home/seaice_extent.htm
Pour le niveau des océans plus on progresse moins la moyenne à la hausse est élevée (ligne noire). Alors oui il y a des pics et des creux mais on verra dans 6 mois, 1 an.
Rédigé par : jb7756 | mardi 22 décembre 2009 à 12h37
jb7756 @
Il est normal que la banquise reprenne ses droits chaque automne/hiver, par contre quel est le pourcentage de vieille glace? Celle qui perdure en été, c'est ce dernier qui est important, or cette vieille glace disparaît et est remplacée par de la glace annuelle ce qui est une fois de plus une preuve du réchauffement climatique.
Rédigé par : Robert | mardi 22 décembre 2009 à 13h31
Un petit lien utile,
=http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/banquise-arctique-le-satellite-icesat-met-en-evidence-une-fonte-rapide_19846/]
Rédigé par : Robert | mardi 22 décembre 2009 à 14h13
"Et oui mais cette chaleur viens bien de quelque part, du Soleil en l’occurrence."
L'intensité solaire moyenne n'a partiquement pas changé depuis 50ans. Insuffisant pour expliquer le réchauffement.
http://www.warwickhughes.com/agri/lockwood2007.pdf
De plus dans ce cas la banquise serait la première touchée. Or la banquise est stable au nord comme au sud.
Faux, en retrait au nord. Au sud, c'est un peu différent, mais parfaitement expliqué par les modèles (effet du trou dans la couche d'ozone, j'ai mis en lien un article à ce sujet plus haut).
http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IMAGES/current.anom.jpg
"Pour le niveau des océans plus on progresse moins la moyenne à la hausse est élevée (ligne noire). Alors oui il y a des pics et des creux mais on verra dans 6 mois, 1 an."
Vous remarquez que les données non filtrées (le petits carrés verts) montrent une tendance montante pour ces prochains mois.
Rédigé par : Warm | mardi 22 décembre 2009 à 15h49
Warm@
La fonte des calottes glaciaires pourrait contribuer à l'élévation des océans dans l'hypothèse non vérifiée des modéles mathématiques du GIEC.
Le postulat du GIEC est de tabler sur une rétroaction positive et même en retenant cette théorie, la question reste ouverte sur le temps que mettrait celle-ci mettrait pour entrer en action.
Le seul retour d'expérience que l'on a sur le sujet concerne une étude qui a démontrait dans les faits:
" qu'une calotte glaciaire antarctique importante (environ 60 % de la calotte actuelle) avait pu subsister, au cours du crétacé, une période très chaude où la température de l'océan tropical était de plus de 10 °C supérieure à la valeur actuelle.
Il est vrai que cette théorie est une affirmation de ce cher Hansen ayant servie de fer de lance catastrophiste au film de propoagande de Al capone Gore.
Rédigé par : gordon | mardi 22 décembre 2009 à 16h09
@gordon
"Le seul retour d'expérience que l'on a sur le sujet concerne une étude qui a démontrait dans les faits:"
Faut lire et se tenir au courant avant de raconter des bêtises ;-)
Regarder plus haut, pas besoin de remonter au crétacé: il y a 125'000ans, durant la dernière période inter-glaciaire, le niveau des mers étaient environ 6m plus élevée qu'actuellement, cf:
http://www.princeton.edu/step/people/faculty/michael-oppenheimer/research/Kopp-et-al-2009-Global-and-Local-Sea-Level-During-the-Last-Interglacial-.pdf
Je vous remets la conclusion en français:
"[... ces résultats] soulignent la vulnérabilité des calottes glaciaires mème à un relativement bas niveau de réchauffement global continu"
Rédigé par : Warm | mardi 22 décembre 2009 à 19h19
@Warm
Il y a eu tellement d’études bidons, le Climategate l’a montré, que tout ce qui est catastrophiste n’est absolument plus crédible.
Vous pouvez continuer à vous gaver de cette propagande pseudo scientifique mais nous on a tourné la page.
Rédigé par : jb7756 | mardi 22 décembre 2009 à 23h07
Effectivement si vous en êtes rendu à ce point il n'y a plus rien à dire. Il n'y a pas de meilleur aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il y a des moments où j'ai l'impression de m'adresser aux membres d'une secte suivant un gourou (comme disait Collaro, quelle est cette secte bizarre?).
En attendant votre pétard mouillé n'a rien prouvé du tout, par contre la glace continue à fondre (maintenant c'est en antarctique que ça se passe.
Rédigé par : Robert | mardi 22 décembre 2009 à 23h31
"Il y a eu tellement d’études bidons, le Climategate l’a montré".
Quelles études bidons ?? affirmation gratuite
"Que tout ce qui est catastrophiste n’est absolument plus crédible."
ça tombe bien, le rapport du GIEC est tout sauf catastrophiste ;-) (cf plus haut)
"Vous pouvez continuer à vous gaver de cette propagande pseudo scientifique mais nous on a tourné la page."
http://a10.idata.over-blog.com/400x280/2/34/31/67/LES-IMAGES-DES-AUTRES/faire-l-autruche.jpg
Rédigé par : Warm | mardi 22 décembre 2009 à 23h32
@Robert & Warm
« Il y a des moments où j'ai l'impression de m'adresser aux membres d'une secte suivant un gourou »
Mais c’est peut être vous qui êtes dans une secte. Vous êtes minoritaires (au moins au niveau mondial, voir le bide de Copenhague) et vous croyez à une vérité millénariste (sorte de fin du monde lente) absolument pas prouvées.
Rédigé par : jb7756 | mercredi 23 décembre 2009 à 10h31
Warm:
"ça tombe bien, le rapport du GIEC est tout sauf catastrophiste"
On a pas du lire le même rapport, a part quelques exceptions le GIEC nous prévoit pratiquement que des catastrophes! Extrait du résumé à l'intention des décideurs , Tableau RiD.2. page 11:
Afrique
- D’ici 2020, 75 à 250 millions de personnes devraient souffrir d’un stress hydrique accentué par les changements climatiques.
- Dans certains pays, le rendement de l’agriculture pluviale pourrait chuter de 50 % d’ici 2020. On anticipe que la production agricole et l’accès à la nourriture seront durement touchés dans de nombreux pays, avec de lourdes conséquences en matière de sécurité alimentaire et de malnutrition.
- Vers la fi n du XXIe siècle, l’élévation anticipée du niveau de la mer affectera les basses terres littorales fortement peuplées. Le coût de l’adaptation pourrait représenter 5 à 10 % du produit intérieur brut, voire plus.
- Selon plusieurs scénarios climatiques, la superfi cie des terres arides et semi-arides pourrait augmenter de 5 à 8 % d’ici à 2080 (RT).
Asie
- Les quantités d’eau douce disponibles devraient diminuer d’ici les années 2050 dans le centre, le sud, l’est et le sudest de l’Asie, en particulier dans les grands bassins fl uviaux.
- Les zones côtières, surtout les régions très peuplées des grands deltas de l’Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est, seront exposées à des risques accrus d’inondation marine et, dans certains grands deltas, d’inondation fluviale.
- Les changements climatiques devraient amplifi er les pressions que l’urbanisation rapide, l’industrialisation et le développement économique exercent sur les ressources naturelles et l’environnement.
- Les modifi cations du cycle hydrologique devraient entraîner, dans l’est, le sud et le sud-est de l’Asie, une hausse de la morbidité et de la mortalité endémiques dues aux maladies diarrhéiques qui accompagnent les crues et la sécheresse.
Australie et Nouvelle-Zélande
- Certains sites d’une grande richesse écologique, dont la Grande Barrière de corail et les « Wet Tropics » (tropiques humides) du Queensland, devraient subir une perte importante de biodiversité d’ici 2020.
- D’ici 2030, les problèmes d’approvisionnement en eau devraient s’intensifi er dans l’est et le sud de l’Australie ainsi que dans le Northland et certaines régions orientales de la Nouvelle-Zélande.
- D’ici 2030, la production agricole et forestière devrait décroître dans une bonne partie du sud et de l’est de l’Australie ainsi que dans plusieurs régions orientales de la Nouvelle-Zélande, en raison de l’accentuation de la sécheresse et de la fréquence accrue des incendies. Au début toutefois, les changements climatiques devraient se révéler bénéfi ques dans d’autres secteurs de la Nouvelle-Zélande.
- D’ici 2050, dans certaines régions de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, l’aménagement progressif du littoral et la croissance démographique devraient accroître les risques liés à l’élévation du niveau de la mer et à l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des tempêtes et des inondations côtières."
Je vous laisse lire le reste du tableau, qui est dans la même veine. Si ce n'est pas du catastrophisme, ça!
Rédigé par : floyd | mercredi 23 décembre 2009 à 10h49
"Je vous laisse lire le reste du tableau, qui est dans la même veine. Si ce n'est pas du catastrophisme, ça!"
Basé sur des projections minimalistes de la hausse du niveau des mers et des températures,
Les projections du GIEC face aux mesures ça donne ça:
http://www.skepticalscience.com/images/SLR_models_obs.gif
(Pour les ref, cf mes précédentes interventions).
Pour les températures, même les données du Hadley Center, qui servent de base au rapport du GIEC, (du très décrié Jones, qui soit disant "bidouillent" les données à la hausse), semblent sous estimer le réchauffement récent, probablement à cause d'une mauvaise prise en compte des régions polaires.
C'est une étude toute nouvelle du MET office et de l'ECMWF
http://www.skepticalscience.com/images/HadCRUT-vs-ECMWF.gif
voir ici:
http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pressoffice/2009/pr20091218b.html
Celà avait déjà été observé dans l'étude de Fawcett en 2007 (note en page 6):
http://www.aussmc.org/documents/waiting-for-global-cooling.pdf
Et si vous lisez plus haut, il existe de nombreuse études qui tablent sur une hausse des mers de l'ordre du mètre sur le prochain siècle
Rédigé par : Warm | mercredi 23 décembre 2009 à 23h11
floyd @
"""Je vous laisse lire le reste du tableau, qui est dans la même veine. Si ce n'est pas du catastrophisme, ça!"""
Pouvez vous affirmer que ce qui est dit dans le tableau n'arrivera pas?
Rédigé par : Robert | mercredi 23 décembre 2009 à 23h28
@Warm
Vous essayez de noyer le poisson en me parlant d'études sur les hausses de la mer. Cela n'a rien a avoir avec ma remarque.
Vous disiez que le GIEC ne fait pas dans le catastrophisme, et je vous prouve en citant des extraits du rapport de synthèse qu'il ne prévoit pratiquement que des catastrophes. Comme je l'ai dit ils ne prévoient pratiquement aucun aspect positif au réchauffement à part quelques exceptions.
Rédigé par : floyd | jeudi 24 décembre 2009 à 00h38
"Vous disiez que le GIEC ne fait pas dans le catastrophisme, et je vous prouve en citant des extraits du rapport de synthèse qu'il ne prévoit pratiquement que des catastrophes. Comme je l'ai dit ils ne prévoient pratiquement aucun aspect positif au réchauffement à part quelques exceptions."
ces prévisions sont basées sur une évaluation très conservative de la hausse des température et du niveau des mers: ça risque donc d'être pire que ce qui y est décrit !
Rédigé par : Warm | jeudi 24 décembre 2009 à 15h58
@Warm
Bref la fin du monde est proche. Je trouve déjà que les rapports du GIEC font dans le catastrophisme et vous me dites qu'ils sont conservateurs. Dans cela confirme bien que la nouvelle religion des réchauffistes c'est le catastrophisme.
On se demande au moyen-âge comment ils ont fait pour à survivre à des températures plus élevées. Je parle même pas des périodes de glaciation.
Rédigé par : floyd | jeudi 24 décembre 2009 à 16h47
Floyd @
"""On se demande au moyen-âge comment ils ont fait pour à survivre à des températures plus élevées."""
Ceci n'a jmais été prouvé, il semblerait même que ces températures n'aient jamais atteint le niveau que l'on connaît aujourd'hui.
J'ajouterai que ce qui est dit dans ce billet comme dans ce blog à propos du climat n'engage que la parole de celui qui l'a écrit cad la parole d'un individu lambda sans aucune connaissance scientifique.
Rédigé par : Robert | vendredi 25 décembre 2009 à 11h35
"Ceci n'a jmais été prouvé, il semblerait même que ces températures n'aient jamais atteint le niveau que l'on connaît aujourd'hui."
Ben voyons! :
http://www.co2science.org/data/mwp/mwpp.php
http://pages.science-skeptical.de/MWP/MedievalWarmPeriod.html
Rédigé par : floyd | vendredi 25 décembre 2009 à 12h00
Floyd @
Vos deux liens mènent vers la même organisation, dont vers un point de vue. De nombreuses études pensent différemment. Que vous le vouliez ou non le cas de l'optimum médiéval n'est toujours pas réglé. Il serait temps de cesser de prendre vos désirs pour des réalités.
Rédigé par : Robert | vendredi 25 décembre 2009 à 16h08
@Robert
Le site CO2 Science ne fait que référencer de très nombreuses études sur tous les continents : http://www.co2science.org/data/mwp/institutions.php
Par contre en face qu'est-ce qu'on a? Toujours la même petite clique qui fait des courbes en forme de hockey: Mann, Jones, Brifa. Ces mêmes personnes qui sont au coeur de l'affaire du ClimateGate. Voila donc le fameux consensus à la sauce GIEC.
Exemple:
http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/globalwarming/paleolast.html
Rédigé par : floyd | vendredi 25 décembre 2009 à 19h12