Comme vous le savez, la presse classique a été plus que réticente à rapporter les nouvelles du Climategate (cf. ClimateGate 1, 2, 3, 4). Mais en matière de réchauffement climatique, certains journalistes restent intarissables dès qu'il s'agit de réveiller les peurs du grand public par des articles de pseudo-science très alarmistes dont certains sont des chefs d'oeuvre de désinformation.
Il est impossible d'être exhaustif, mais analysons, en termes aussi pédagogiques que possible, quelques biais mis en oeuvre par nombre d'articles de presse alarmistes, à travers l'exemple concret de la fonte des glaces polaires et du niveau des mers, dont bien des gens croient aujourd'hui de bonne foi qu'il pourrait augmenter de façon catastrophique.
- - La Terre se réchauffe ET
- - Ce Réchauffement est inhabituel ET
- - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2 ET
- - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir ET
- - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent
La totalité du processus mis en oeuvre à Copenhague n'a de validité que si chacune de ces cinq propositions est validée. Or, de nombreux scientifiques climato-réalistes de très haut niveau ont très abondamment argumenté les points 2 à 5 (voir ici 450 papiers scientifiques sur le sujet, non exhaustifs - Ah non, 500, la page vient d'être mise à jour !).
Cet enchainement logique et la nécessité qu'il soit intégralement validé pour que les thèses alarmistes le soient, devraient être constamment rappelés, car trop souvent de nombreux articles de presse nous servent des pseudo-raisonnements de ce type :
- Exemple : "les pôles fondent" (variante : les glaciers reculent)
DONC - C'est bien la preuve qu'il y a réchauffement
DONC
- "Il faut limiter les émissions de CO2"
Les raisonnements de ce type, courants de la part des organes de presse qui accréditent les thèses "réchauffistes", sont erronés: outre que leur prémisse (1) est souvent contestable (voir plus loin : la Fusion des Glaces polaires n'est pas pour demain), ils font l'impasse sur les questions 2, 3, 4 et 5 du "Raisonnement complet", et notamment son point n°3 :
Ce préalable étant posé, ce simple rappel à la raison et à la logique ne suffira pas à calmer les grandes peurs instillées par les "climato-alarmistes". Il faut donc souvent répondre aussi sur le fond des grandes peurs qui nous sont servies en étape 1 du pseudo-raisonnement exposé ci dessus.
Cet article se propose de le faire en prenant pour exemple la fonte des glaces polaires et leur relation avec le niveau des mers. Que faut il en penser ? Quelles qu'en seraient les bien hypothétiques causes ? Y-a-t-il danger ou pas ?
Ah, la fonte des glaces... Les catastrophistes nous abreuvent de métaphores effrayantes à ce sujet: New York sous 6 mètres d'eau, les images choc du film d'Al Gore, la submersion des iles Maldives, et tous les articles alarmistes des Huet et Foucart de notre presse de révérence qui veulent nous faire croire que "l'ouverture estivale régulière de la route maritime du nord sera une réalité" et que, bien sûr, c'est une catastrophe.
Il est temps de tordre le cou à ces superstitions dénuées du moindre fondement scientifique.
La fonte des glaces : ne pas confondre banquises et calottes polaires
Tout d'abord, rappelons que les glaces polaires se divisent en "banquise", composée d'eau de mer gelée, qui flotte, et en glaces terrestre, généralement appelées "calotte". Des cassures de la banquise ou de ces glaciers terrestres sous l'effet de leur poids, tendent à rejeter dans la mer de grands blocs, les Icebergs.
La question de la très hypothétique fonte du permafrost sibérien, et des hydrates de méthane, a également fait couler beaucoup d'encre de presse ces dernières années: elle sera étudiée ultérieurement, afin de conserver le présent article dans des dimensions... Pas trop déraisonnables.
Comme vous le savez, la densité de la glace est moindre que celle de l'eau et encore moins que celle de l'eau de mer: la densité de la glace est de l'ordre de 917kg/m3, celle de l'eau douce est de 1000kg/m3, quant à l'eau de mer, elle culmine a environ 1025kg/m3* (variable selon la salinité).
Il résulte de cela que la partie immergée de l'Iceberg occupe le même volume que la totalité de l'eau dudit Iceberg une fois la glace intégralement fondue. Cela peut également se déduire par l'application du théorème d'Archimède, que tout élève de terminale scientifique normalement constitué doit maîtriser. Par conséquent, et ceux qui auraient de la peine à me croire pourront le lire sur le site de l'Ifremer, "La fonte de la banquise n'a aucune incidence sur le niveau de la mer."
Autrement dit, la fonte de la banquise n'est pas un problème en terme de niveau côtier des mers, et si les "routes du nord", au dessus des côtes russes ou canadiennes, venaient à être circulables de façon récurrente en été, cela n'aurait sans doute que des avantages et aucun inconvénient en matière de niveau des eaux.
Seule serait potentiellement gênante une fonte significative des glaces de la calotte glaciaire terrestre des pôles. Toujours selon l'Ifremer, une fonte intégrale pourrait augmenter le niveau des eaux de l'ordre de 70 mètres, plus précisément 67 selon les chiffres fournis par cet institut. Il n'y a aucune raison de douter des ordres de grandeur, la glace représentant 24 millions de km3, et l'océan 361 millions de km2. Une fonte de seulement 10% de cette calotte pourrait donc augmenter le niveau des mers de 6,7 mètres, et de 1% de 67 centimètres (valeurs surestimées ne tenant pas compte de ce que les côtes ne sont pas verticales...).
Mais quelle est la probabilité pour qu'une fusion si importante se produise dans un avenir discernable ?
Pour se faire une idée, revenons à la banquise: la plupart des terres émergées de l'antarctique et de l'arctique sont situées à une altitude significativement supérieure à celle du niveau de la mer. La température s'abaissant d'à peu près 6°C tous les 1000m, il apparait qu'une fonte significative des glaces terrestres serait précédée d'une réduction considérable de la banquise marine.
Donc, même si la fonte de la banquise n'a pas d'incidence directe sur le niveau des mers, ce peut être un bon "indicateur de danger".
Or, la presse nous le dit, "à ce train là, la banquise arctique aura bientôt disparu en été !" - Qu'en penser ?
Est-ce une hypothèse bien raisonnable ?
L'université d'Illinois maintient un graphe des variations mesurées de la surface arctique depuis 1978.
On s'aperçoit d'une part que la variation de la surface de glace pendant l'année est très importante, l'amplitude entre le point haut de l'hiver et le point bas de l'été, variant de 9 à 10 millions de km2, soit approximativement 16 à 18 fois la superficie de la France, ou la superficie du Canada. La surface des banquises est à peu près 3 fois plus importante en hiver qu'en été.
D'autre part, on aperçoit effectivement une baisse du point bas de l'été, de 5.5M km2 en 1978, à 3M en 2007. On peut également voir une reprise de ce point bas depuis 2008 et 2009, qui a regagné 500 000 km2. Mais pour une fois, j'abonderai dans le sens des alarmistes en observant qu'une reprise sur un intervalle de temps aussi faible ne peut pas être interprétée comme une certitude de retournement de tendance, ce peut aussi être une simple "oscillation" météorologique d'un phénomène climatique baissier. Ou peut-être pas. La lecture de la littérature sur le sujet montre que personne n'a de réelle certitude sur la question.
Toutefois, ce retournement, au minimum ponctuel, et en tout cas bien réel, nous indique clairement que les messages catastrophistes de ces derniers mois sur la fonte des glaces sont au minimum exagérés : la tendance n'est pas à une accélération de la fonte de la banquise.
La photo ci dessous, juxtaposant deux photos satellites de date à date (source des photos), montre que depuis 2 ans, à la même date (point bas du 15 septembre 2007 et 2009), la surface des glaces arctiques a commencé à ré-augmenter, notamment en direction du détroit de Bering, et ce même si, pour la première fois depuis longtemps, un étroit corridor de mer semble avoir été ouvert pour quelques jours à l'extrême Nord de la Sibérie. L'ouverture de cette route ne doit donc en aucun cas être considérée comme un signe "alarmant" de fonte anormale des glaces, mais comme une fluctuation normale de la forme générale prise par la banquise au cours de l'année, du fait de phénomènes météorologiques* par nature très peu prévisibles. En jouant avec les dates dans cette page, vous verrez qu'à date identique, la forme de la banquise peut varier de façon assez importante d'une année sur l'autre.
Mais au fait, la terre comporte deux pôles, et le maximum de la banquise arctique correspond peu ou prou au minimum de la banquise antarctique, et vice versa. Comment se comporte la banquise antarctique depuis la même période ?

Là encore, on constate que la déviation de la surface de la glace marine par rapport à sa moyenne observée entre 1979 et 2000 se situe dans un fuseau à peu près constant de +/- 1M km2, avec une période "chaude" (moins de glace) au début des années 80, et une période visiblement plus "froide" (plus de glace) ces dernières années, sans que cela ne trahisse autre chose, pour l'instant, que des aléas météorologiques. Bref, la banquise antarctique est remarquablement stable dans le temps depuis que l'on la mesure, c'est à dire, en fait, depuis très peu de temps.
Et que donne la somme des deux ? (cliquez pour agrandir l'image)

On voit qu'il y a au niveau de la planète un cycle assez régulier de la banquise, dont la surface varie chaque année entre 15 et 23 M de km2 (soit environ 19 en moyenne), bref,équivalente à la surface de la Russie (mini) et l'ex URSS (maxi), et ce, sans que la moindre variation saisonnière significative du niveau des mers sous les latitudes vivables ne soit observable, ni observée, Archimède oblige.
Les années récentes montrent une légère baisse d'environ -1M km2 de la valeur moyenne de la somme des banquises des pôles nord et sud. Comparé à la taille totale de la banquise N+S, représente une fluctuation de l'ordre de +/- 5% autour de la valeur moyenne qui ne saurait nous alarmer outre mesure. Ajoutons que les années récentes ont marqué une très nette pause dans le réchauffement global de la terre (et même une légère baisse si l'on tient compte de "l'accident" el Nino en 1998). L'anomalie négative observée est donc probablement liée à des phénomènes météo, voire au volcanisme sous-marin et sous glaciaire sur la petite péninsule de l'antarctique qui se réchauffe - et qui de se fait attire toutes les caméras alarmistes du monde entier - alors que tout le reste du continent blanc se refroidit.
Bref, la surface globale des glaces depuis que l'on sait la mesurer (années 70) est d'une remarquable stabilité, et rien ne permet d'affirmer que les variations de surface totale observées sortent d'une épure normale. Selon plusieurs historiens, le nom de "Groenland" vient de ce que la "terre verte" avait été colonisée par des vikings lors de l'optimum des températures médiéval: un tel phénomène n'est plus observé aujourd'hui.
"Oui, mais l'épaisseur de la glace ? "on dit" qu'elle serait plus fine" ?
Il est extrêmement difficile d'avoir des mesures continues d'épaisseur de la glace, car les satellites ne savent pas l'évaluer, et il n'est pas possible de maintenir des moyens d'observation terrestres en permanence sur l'Arctique avec un bon niveau de couverture. Toutefois, un certain nombre d'observations, notamment conduites par des sondes embarquées par un avion affrété par le Wegener Institute d'Allemagne, semble montrer que les craintes sur l'épaisseur des glaces arctiques ne sont pas fondées, et que par endroits, on mesurerait plutôt une augmentation. Ceci dit, il ne semble pas possible de tirer une tendance nette de mesures aussi difficiles à réaliser, et donnant comme résultat des variations aussi faibles.
Oui, mais plusieurs journaux viennent d'affirmer que la qualité de la glace se délitait, que "la glace devenait pourrie" ?
Dans la même veine, quelques scientifiques alarmistes tirent la sonnette d'alarme dans les journaux, et un certain D. Barber est actuellement souvent cité, car il affirme que la glace serait plus fine, employant le terme de "pourrie" (rotten). Selon lui, les satellites, du fait de leur incapacité à mesurer l'épaisseur de la glace (ce qui est vrai), ne seraient pas fiables.
Outre les recherches du Wegener Institute plus haut exposées, notons, comme le fait Anthony Watts, qu'aucun des grands organismes de surveillance de la banquise et de la calotte glaciaire ne reporte le même phénomène: ni l'université d'Illinois, ni celle d'Alaska, ni les organismes japonais d'observation des glaces, ni aucun autre organisme de référence en matière de mesures glaciaires. Cela ne constitue pas une preuve d'erreur de M. Barber, mais là encore, les journaux qui répercutent ce genre d'affirmation sans la moindre pondération ne rendent pas grâce à la méthode scientifique.
Et puis rappelons le une dernière fois: vis à vis du niveau des mers, l'épaisseur de la banquise n'a aucune importance. Seule une diminution significative du niveau des glaces des calottes terrestres aurait une incidence sur le niveau des mers.
"Certes, mais même si la fonte de la banquise est très minime, cela ne peut-il pas se traduire par une fonte légère mais suffisante des calottes pour submerger des côtes ?"
Mais la question principale demeure: de telles variations des volumes totaux de banquise sont elles susceptibles de nous alerter sur une fonte significative des glaces polaires terrestres, qui est la seule à pouvoir faire monter le niveau des océans de façon significative ? Après tout, une fonte de 1% du volume des glaces des calottes terrestres polaires pourrait augmenter le niveau des eaux de 67 cm. A 2%, nous atteindrions 1,30m (ces valeurs sont surévaluées, toutefois, du fait de la non prise en compte de l'effet "vase d'expansion" qui vient de ce que les côtes ne sont pas constituées de falaise dans la plupart des cas: la hausse du niveau de la mer s'accompagne d'une augmentation de sa surface). Et 2%, est-ce la mer à boire, si l'on peut dire ?
Les images de "glaciers terrestres qui se détachent dans la mer", pour spectaculaires qu'elles soient, et qui servent à effrayer le bon public, ne sont que la manifestation d'un phénomène tout à fait normal et récurrent : entrainés par leur poids, des blocs de glace se détachent des langues glaciaires du Groenland et de l'antarctique. Ce phénomène fut observé par les premiers navigateurs de l'ère post-renaissance qui réussirent à s'approcher des pôles.
Ce volume de glace perdu est plus ou moins compensé par les apports de précipitations sur les terres polaires.
L'Antarctique recèle 70% des glaces d'eau douce mondiales. L'épaisseur moyenne des glaces du continent antarctique est de 1600 mètres (source Wikipedia), d'autres sources citent 1800. L'essentiel de l'antarctique est donc situé à plus de 3000m d'altitude. La station Vostok, à 3480m, a enregistré des records de froid à -89°C et des records de "chaleur" à -12°C. A ces températures, aucune "fusion" de glace n'est possible. La température ne devient positive lors de l'été indien que près des côtes ou à faible altitude, ce qui constitue une part négligeable du continent blanc.
Par contre, une langue de 1600 mètres d'épaisseur moyenne de glace pèse très lourd. En présence de pente, il est normal que des blocs de glace, entrainés par leur poids, subissent d'énormes contraintes physiques, aux passages d'aspérités ou de changements de pente: ces blocs vont donc se fissurer, se crevasser, et ultimement, se casser.
Toutefois, tous ne se casseront pas dans la mer. Ni le Groenland ni l'antarctique ne sont des cônes parfaits. Il existe des vallées glaciaires pouvant accumuler la glace. Les zones de déversement glaciaires dans l'océan sont donc limitées. L'une de ces zones, le glacier de Wilkin, connaît un réchauffement localisé spectaculaire que l'on pense lié à un phénomène de volcanisme sub-glaciaire.
Le professeur Cliff Ollier, un des plus éminents connaisseur des glaciers polaires et montagnards, avec plus de 500 articles et 10 livres à son actif, explique que les 1600 mètres d'épaisseur de l'antarctique ont été alimentés par des précipitations faibles quelques mm/an). Le temps d'accumulation des glaces a donc été énorme. (cf.ce PDF)
Cette glace est formée en strates dont l'épaisseur et la compacité dépendent donc de précipitations dont certaines ont été gouvernées par le climat d'il y a des centaines de milliers d'années, qu'il est très difficile de reconstituer avec précision, malgré les progrès récents de la "glaciologie".
Or, C. Ollier explique que le glissement des glaces se produit d'une part par la partie en contact avec la roche de substrat, car la chaleur d'origine géothermique y réchauffe la glace, et d'autre part aux limites de couches de glace de compacité variables dépendant du régime de précipitations à une période donnée. La vitesse de glissement est très variable mais semble croitre avec la compacité de la glace. Par conséquent, la vitesse de chute de blocs de glace dans l'eau n'est pas gouvernée par les micro-variations des températures actuelles mais par les conditions climatiques qui présidaient à la formation des glaciers il y a plusieurs centaines de milliers d'années, à la surface du sol rocheux ou dans les épaisseurs intermédiaires.
Recherches historiques citées à l'appui, Cliff Ollier nous apprend que le détachement de blocs de glace a été observé par tous les navigateurs depuis que l'homme a su se rapprocher des pôles et décrire ce qu'il y voyait. Ces détachements de blocs ne sont donc en rien un phénomène inhabituel et lié au mini réchauffement observé** depuis 1850.
Ajoutons que ni le Groenland ni l'antarctique ne sont des cônes parfaits, et que le relief des roches sous la calotte glaciaire ne soit pas connu avec précision partout. Il y a donc dans les terres polaires des zones d'accumulation de glaces qui n'atteindront pas la mer de sitôt !
Ce document de vulgarisation du professeur Ollier (PDF) décrit tous les mouvements qui affectent la calotte glaciaire en plus ou en moins, et constate l'état de "quasi équilibre" des calottes glaciaires. Ce graphique obtenu a partir de mesures satellitaires, montre que la vitesse de progression des glaces est extrêmement faible sauf en de très rares points côtiers, ou elle peut atteindre 250m/an.

45 milliards de tonnes (+/- 15%), cela peut paraitre énorme, mais rappelons que le volume total des glaces polaires (nord et sud), selon l'Ifremer, est de 24 millions de km3, soit 24 millions de milliards de m3, soit 22 millions de milliards de tonnes (masse volumique de 0.917T/m3). La variation mesurée correspond donc à un pourcentage de 45/22 000 000, soit un quatre-cent-quatre-vingt-huit millième, ou encore 0,0002%, ou, 2 pour un million.
Il est donc bel et bien exact de parler d'une très grande stabilité de la calotte glaciaire dans le temps, au moins aux échelles de temps historiquement concevables. On est donc très loin de variations de l'ordre de grandeur du 1% évoqué en début d'article, qui pourraient engendrer une hausse de 67cm des eaux ! L'inertie des calottes glaciaires, et l'absence de relation directe entre chute des blocs glaciaires et température, font que ce ne sont pas 1 ou même 5 degrés en plus ou en moins dans l'atmosphère qui peuvent en modifier considérablement le volume dans un laps de temps "humainement concevable" de plusieurs générations, toutes choses égales par ailleurs.
Un peu de physique : Les affirmations d'Al Gore ne résistent pas à un examen sérieux
Sans être climatologue, avoir quelques notions de physique et de chimie peut aider à comprendre pourquoi l'inertie des glaces polaires est si importante, et pourquoi, même si la terre venait à se réchauffer de, disons, 5°C, ce qui paraît hautement improbable au vu des plus récentes découvertes, (scientifiques ou relevant du fait divers !), la fonte des calottes glaciaires serait sans doute négligeable.
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que lorsque vous mettez un gros glaçon à fondre à l'air libre dans une pièce à température ambiante, il met, comme l'aurait dit Fernand Raynaud, "un certain temps" pour fondre. Ce certain temps correspond à ce qu'on appelle la "chaleur latente de fusion": lorsqu'un glaçon est amené de -12°C à 0°C (par exemple), il faut lui amener une certaine quantité d'énergie. Mais pour que ce glaçon passe de l'état solide à l'état liquide, il reste strictement à 0°C, et pour le seul changement d'état solide vers l'état liquide, il faut alors lui amener une quantité d'énergie supplémentaire, appellée "chaleur latente de fusion". Pour faire fondre 1g de glace, 334 joules sont nécessaires (ou encore 334kJ/kg).
Al Gore et James Hansen affirment qu'une hausse de 5°C des températures terrestres conduirait à une augmentation du niveau des mers par fonte des glaces de 20 pieds, soit approximativement 6 mètres. Un calcul très simple permet de se rendre compte que la quantité d'énergie permettant de faire augmenter la température de toute l'atmosphère de 5°C est 28 fois inférieure à celle permettant de faire fondre le volume de glace nécessaire pour forcer une telle augmentation du niveau de la mer.
Energie nécessaire pour augmenter la température de 5°C (les valeurs obtenues sont arrondies pour plus de simplicité)
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5,137 x 1018 kg
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1.005 kJ/kg-°C
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~5,2 x 1018 kJ
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~2.6 x 1019 kJ
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Energie nécessaire pour faire fondre suffisamment de glace pour faire monter la mer de 6m:
- Surface des océans : 361 000 000 km2 soit 361.1012 m2
- Quantité d'eau nécessaire pour augmenter le niveau moyen des mers de 6m :
#2,2.1015 m3 (soit presque 1/10ème du volume de la calotte glaciaire, comme calculé plus haut)
Naturellement, ce calcul néglige totalement le fait que les côtes n'étant pas verticales, une hausse des eaux de 6m demanderait bien plus d'eau que la valeur calculée car cela augmenterait la surface des océans. Le calcul est donc encore "favorable" aux thèses du GIEC...
- Masse d'eau nécessaire : #2,2*10E15*1000 soit 2,2.1018 kg
- Chaleur latente de fusion de l'eau: 334 kj/kg.
- Energie nécessaire pour faire fondre la masse de glace calculée ci-avant:
7,4.1020 kJ.
- Rapport entre les deux valeurs: 7,4.10^20 / 2,6.10^19 # 28.
Et encore le calcul est il une seconde fois exagérément "pro GIEC-optimiste", puisqu'il ne prend en compte que la chaleur latente de fusion, et pas l'énergie nécessaire pour amener une surface de glace sous une atmosphère oscillant entre -89 et -12°C à son point de fusion... En fait, seules les glaces du Groenland et de l'Antarctique près des zones côtières peuvent fondre un peu pendant l'été, et les mesures précédemment évoquées montrent que les précipitations sur l'antarctique, qui représente 70% du total, compensent à peu près les pertes.
Voilà pourquoi les variations de masse de la calotte glaciaire sont très faibles par rapport à sa masse globale malgré un ensoleillement continu de plusieurs mois en été des zones côtières et des températures au dessus de zéro près des côtes.
Dit autrement: si on amenait à la terre suffisamment d'énergie pour lui permettre de réchauffer son atmosphère de 5°C, cette énergie ne représenterait que 1/30ème (en étant "GIEC-optimiste", de surcroît) de celle nécessaire à la fusion des glaces polaires aux niveaux annoncés par Al Gore.
Les affirmations d'Al Gore et de James Hansen selon lesquelles une hausse de températures de 5°C permettrait une hausse du niveau des mers de 6m sont donc de pures absurdités.
Glaciations et phases chaudes
Pourtant, dans le passé, de très fortes variations de la calotte glaciaire ont eu lieu. Les responsables de ces variations sont aujourd'hui connus avec un bon degré de confiance. Il s'agit des variations d'excentricité de l'orbite terrestre et de l'inclinaison de l'axe de la planète. Ces variations sont connues sous le nom de Cycles de Milankovich, du nom du savant serbe qui les a modélisés, de façon incomplète.La terre voit l'inclinaison de son axe de rotation varier d'environ 1°3 selon une période de 41 000 ans (source: Normale Sup Lyon). Cette variation d'inclinaison n'a que très peu d'incidence sur l'ensoleillement des zones équatoriales mais est tout à fait importante pour l'ensoleillement des pôles.
En outre, se produisent également des variations de l'excentricité de l'orbite terrestre (complexes), d'une période comprise entre 100 000 et 400 000 ans. Tous ces phénomènes sont liés aux interactions entre les planètes entre elles, qui introduisent de minuscules interférences avec l'interaction entre le soleil et chaque planète.
Plusieurs études, dont celle ci (Naish & Al., 22 co-signataires) montrent que des phénomènes de très forte évolution des volumes de glaces polaires, et donc des glaciations, ont été induites par ces variations il y a plusieurs millions d'années. Les cycles de Milankovich n'expliquent pas tous les phénomènes climatiques mais semblent avoir joué un rôle majeur dans toutes les grandes ruptures climatiques (passages d'ères chaudes aux époques glaciaires) qu'a connues le globe terrestre.
"Et à court terme, pourquoi le niveau des mers évolue-t-il ?"
La triste vérité est qu'aucun modèle ne sait prendre en compte l'ensemble des paramètres qui font varier le niveau des mers à un endroit donné. Les mesures satellitaires récentes font apparaître une légère hausse du niveau des mers, mais le mouvement général observé est celui d'un ralentissement de la hausse. Les trois quarts de la hausse récente, qui serait de l'ordre de 2.5mm/an (25cm/ siècle, pas de quoi faire lever les yeux au ciel !), proviendrait d'une fonte des glaces, le reste proviendrait de la dilatation de l'océan. D'autre part, le rythme de cette montée serait en train de se ralentir (source), et rien ne prouve qu'il n'existe pas là de phénomène cyclique qui occasionnerait une inversion de tendance. Mais rien ne prouve le contraire non plus.
En outre, le niveau de la mer ne suit en rien la courbure de la planète, des différences allant jusqu'à 100m entre l'ellipsoïde de référence et le niveau réel des océans. De plus, les observations satellites montrent qu'à certains endroits, le niveau monte, à d'autres, il baisse.

Les mesures satellitaires ont montré des différences de variations de hausse moyenne des eaux ces dernières années (moyennes 1982-2003, source C. Ollier) :
Chesapeake Bay, Virginia, at 6.05 ±1.14 mm/yr. Soit 60cm en 100 ans, pas de quoi paniquer.
Reykjavik, Iceland 2.34 mm/yr;
Bermuda 2.04 mm/yr;
Murmansk, Russia 3.92 mm/yr.
Il y a aussi des zones où le niveau baisse:
Goteborg, Sweden -1.3 mm/yr;
Oslo, Norway -4.53 mm/yr.
Cette carte interactive montre toutes les tendances des principales côtes dans le monde. Les variations de niveau sont pour la plupart contenues entre 0 et +3mm/an, avec quelques mesures au dessus et quelques unes en dessous.
Les dernières recherches semblent montrer que les variations de champ atmosphérique autour de certains points particuliers de l'océan, appelés "Gyres", jouent un rôle dans les variations relatives de niveau de la mer entre différentes aires géographiques. D'autres chercheurs voient une relation avec les oscillations décadales océaniques en certains points.
En tout état de cause, carl Wunsch, océanologue du MIT, estime dans ce papier (PDF) que les incertitudes des modèles sont tellement importantes qu'il est impossible à ce jour ni de décrire ni de prévoir les tendances longues.
Maldives et îles du pacifique sud
Certaines îles qui ne dépassent guère le niveau des mers pourraient être submergées même si le niveau de la mer montait très peu. Toutefois, là encore, il n'y a pas consensus: A. Watts synthétise ici une controverse entre un sceptique qui a étudié sur place des signes géologiques de la variation des niveaux marins passés, Niels Axl Mörner, et une étude basée sur des données informatisées... Parfois très ajustées, signée Church & Al.
Je ne prends pas parti ici, parce que c'est étude contre étude, et que le sujet me semble insuffisamment couvert pour permettre un jugement définitif. La précision des marégraphes arrimés aux installations portuaires me semble toutefois assez douteuse pour certifier des variations moyennes comprises entre 0 et 3mm...
Signalons simplement que la surveillance mise en place par le gouvernement australien des petites îles du pacifique sud (pdf, page 9) ne montre aucune tendance alarmante: 0,67 mm/an en moyenne ! et 0,8mm/an pour les données supérieures à 25 ans.
Conclusion
Bref, tous les fantasmes sur la submersion des côtes par fonte des glaces semblent totalement hors de propos dans un avenir prévisible sur plusieurs générations. On respire !
De telles fadaises véhiculées par des politiciens, tels Al Gore, ou des scientifiques politisés tels que James Hansen ou Stefan Rahmstorf, hors de tout réalisme scientifique, contribuent à polluer le débat sur le "réchauffement" climatique, en transformant une question purement scientifique sans conséquence pratique, en grande peur millénariste. De telles affirmations sont également faites par les alarmistes sur des sujets aussi divers que les ouragans, les ours polaires, les sécheresses, la malaria, l'acidification des océans (traitée ici), etc, etc, etc... A chaque fois, il apparaît que la terre et ses écosystèmes se montrent bien plus équilibrés, stables dans le temps, et résilients, que les alarmistes voudraient nous le faire croire.
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* La météo désigne les variations à court terme du temps qu'il fait, et par convention, le climat désigne les caractères récurrents de la météorologie observables sur des périodes supérieures à 30 ans. Une des erreurs les plus répandues des deux camps, sceptiques et réchauffistes, est de faire passer des fluctuations purement météorologiques pour des manifestations de changement ou stabilité climatique.
** Plus les révélations sur les méthodes de correction des données "non conformes" par le CRU nous parviennent, et plus l'ampleur du réchauffement observé depuis 1850, tel qu'il est publié par ce même CRU, peut être remise en question...
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Pour en savoir plus
Retrouvez le dossier "Réchauffement Climatique" d'Ob'Lib'
L'inévitable Papy Jako a également du très bon matériel pédagogique sur la question:
Arctique | Antarctique | Conclusion
Et le non moins indispensable Jean Martin
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Floyd @
Vous dires que le site CO2 ne fait que référencer de nombreuses études, c'est vrai, mais vous oubliez seulement de préciser qu'il choisit soigneusement les études dont il parle. La moindre des choses qu'on peut dire sur ce site c'est qu'il manque totalement d'objectivité. Quoiqu'il en soit la preuve que les températures durant l'Optimum médiéval furent supérieures à celles qu'on connaît de nos jours n'est toujours pas apportée.
S'il est possible que quelques anomalies régionales aient existées, il n'en est pas de même pour la température globale de la planète.
A part les attaques ad personam, vous avez quoi comme arguments?
Rédigé par : Robert | vendredi 25 décembre 2009 à 21h21
Mais oui, l'optimum médiéval...
On oublie un détail fondamental: les scientifiques qui reconstuisent le climat du passé se moquent totalement du réchauffement climatique récent qui affecte les 50 dernières années, car ce n'est pas le but de leur recherche: leur proxy sont des moyennes sur 30-50 ans qui couvre la période d'avant le XXe siècle, voire jusqu'au année 50.
La preuve: voilà la reconstruction de Moberg, très souvent utilisé par les sceptique (on le trouve dans la liste des 500 papiers mis en lien au début du billet).
http://www.nature.com/nature/journal/v433/n7026/abs/nature03265.html?lang=en
La version utilisée par les sceptiques pour démontrer qu'il faisait plus chaud au moyen-âge:
http://tamino.files.wordpress.com/2007/10/moberg05.jpg
La version avec le réchauffement récent:
http://tamino.files.wordpress.com/2007/10/mobgiss.jpg
N'oublier jamais celà quand vous regardez des reconstructions des températures passée !
Rédigé par : Warm | vendredi 25 décembre 2009 à 23h13
Robert@ Bové
"Ceci n'a jmais été prouvé, il semblerait même que ces températures n'aient jamais atteint le niveau que l'on connaît aujourd'hui."
Vos propos sont ridicules robert, si nous ne sommes pas en mesure de prouver l'élévation des températures dans le passé, alors cela vaut aussi pour des températures basses à différentes périodes.
Question cher Robert, comment faites vous pour comparer celles-ci dans l'échelle temps et surtout comme allez vous prouver que celles-ci ont augmentées.
Robert, arrêtez de lire la pravda réchauffistes!!
Rédigé par : gordon | dimanche 03 janvier 2010 à 15h24
Warm@
Vos propos relèvent du fantasme, les études concernant les relevés de températures au cours des siècles a fait l'objet d'un travail de fond de la part d'historiens.
"Des proxys de 30-50 ans", que vous déniez le résultat du travail d'historiens du climat et de paléo climatologues, c'est votre droit le plus simple et à vous de démontrez scientifiquement vos propos. Mais là, vraiment vous plongez dans le ridicule, et le désepoir sémantique en prétendant que leur travail aurait fait l'objet d'un miniable saucissonnage.
L'optimum médiéval (l'an mil) et la période Minoéenne ((1200 avant JC) ont fait mieux, que le XXème siècle, comme le montrent les mesures isotopiques tirées des forages glaciaires prélevés au sommet du Groenland et publiées par la NOAA en 2000.
NON NON NON le réchauffement actuel n'est qu'un épisode connu de variation climatique et que l'élévation des températures a déjà été plus important au cours des ages.
Il est vrai que vous tentez (plutôt maladroitement d'ailleurs) de réhabiliter la crosse de hockey de l'escroc Mann qui avait effacer l'optimum médieval.
Et que dire de vos chers idoles réchauffistes qui nous annoncent de manière péremptoire quelles sont en mesures, grâce des modèles mathématiques, de prédire l'avenir.
Warm, ça c'est la plus grande IMPOSTURE des 20/21° siècles et je défi à quiconque de prouver le contraire, le GIEC se veut astrologue et dans 50 ans jésus redescendra sur terre pour flageller les méchants aussi (prouver moi le contraire).
Rédigé par : gordon | dimanche 03 janvier 2010 à 15h48
Gordon @
Exceptionnellement je consens à vous répondre ce unique pour cette année.
"""Vos propos sont ridicules robert, si nous ne sommes pas en mesure de prouver l'élévation des températures dans le passé, alors cela vaut aussi pour des températures basses à différentes périodes.""""
Vous oubliez ce qu'on appelle la marge d'incertitude, celle-ci grandit avec le temps. On ne peut guarantir une température avant l'utilisation généralisée du thermomètre et l'établissement de relevés des dites températures. On ne peut faire que des estimations que ça soit dans le réchauffement ou le refroidissement.
Les données historiques contredisent une élévation de la température au delà de celles que nous connaissons aujourd'hui, par exemple les Vikings au Groënland n'ont jamais produit autre chose que du foin, La quasi totalité de leur nourriture à part le lait était importée. Et ne me parlez pas de la vigne en Angleterre celle-di y est présente (en petite quantité j'en conviens, mais néanmoins bien présente) depuis les romains.
De plus, la possible présence d'un micro-climat en certains point ne veut strictement rien dire en regard de celui de l'ensemble de la planète.
Rédigé par : Robert | dimanche 03 janvier 2010 à 19h07
"""Exceptionnellement je consens à vous répondre ce unique pour cette année."""
Erratum, j'ai oublié le mot """sera""".
Rédigé par : Robert | dimanche 03 janvier 2010 à 19h08
@Robert
"par exemple les Vikings au Groënland n'ont jamais produit autre chose que du foin, La quasi totalité de leur nourriture à part le lait était importée."
Dans des cargos drakkars je suppose !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Groenland
Les Vikings du Groenland étaient parfaitement autonomes, sauf pour les petits biens manufacturés, armes en fer principalement.
Seulement ils étaient aux limites. La moindre baisse des températures pouvaient détruire leur maigres récoltes et c’est ce qui arrivé au XIVe siècle.
Rédigé par : jb7756 | lundi 04 janvier 2010 à 16h12
jb7756 @
Wiki que vous citez confirme ce que je dis, les vikings ne produisaient que du foin (alimentation du bétail). l'alimentation des vikings était en majeure partie composée de laitages mais ils importaient le reste. Pour les bateaux, vous savez ce qu'est un knörr?
Avant de contredire les autres vous devriez commencer par apprendre.
Rédigé par : Robert | lundi 04 janvier 2010 à 17h31
Robert@
Vous continuez dans vos propres contradictions...
"Vous oubliez ce qu'on appelle la marge d'incertitude, celle-ci grandit avec le temps"
Pourtant Robert, c'est la base même du travail du GIEC, établir une augmentation des températures depuis des millénaires (cela s'appelle la paléo climatologie ou encore la dendrochronologie etc...)sinon comment peuvent ils affirmer une modification du climat.
Un jour vous nous affirmez qu'il ne sert à rien de comparer les températures sur quelques années (stabilisation puis réduction des températures du GIEC de 1998 à 2009) mais maintenant vous nous affirmez que celles précédents le début de l'ère industrielle sont inopérentes.
Si je résume votre pensée, on ne doit prendre en compte uniquement que les températures qui vont dans le sens d'une augmentation soit la décennie des années 90.
Votre copain Warm l'inquisiteur avait tenté vainement de bricoler une explication alambiquée sur l'inexistance de l'optimum médieval pour exempter la crosse de hokey des bidouilles subies.
D'ailleurs ces données ont été relatées par leroy ladurie (historien ancien communiste puis socialiste) avant la mode réchauffiste et qui depuis a viré sa cutie (la réchauffe cela rapporte des sous).
Rédigé par : gordon | lundi 04 janvier 2010 à 19h39
Robert & Warm@
On pensait avoir tout entendu du côté réchauffistes mais le jusqu'auboutisme de certains nous permettent d'en rire.
Dernière déclaration en date d'une grande spécialiste du climat (conseiller par messieurs JOUZEL et le célébre quantifieur de carbone JOANOVICI) Mme le secrétaire d'état Nathalie Kosciusko-Morizet :
"Les effets ravageurs des excès de CO2 dans l'atmosphère sont déjà là : pas moins de 250 millions de femmes, d'hommes et d'enfants sont frappés chaque année par des tsunamis, des cyclones ou d'autres formes moins soudaines de catastrophes climatiques, notamment la montée des eaux ou la désertification de certaines régions."
NO COMMENT
Rédigé par : gordon | lundi 04 janvier 2010 à 20h04
http://fr.news.yahoo.com/76/20100103/tsc-le-littoral-thalandais-grignot-par-l-5a9d534.html
Rédigé par : Robert | lundi 04 janvier 2010 à 20h22
Allez je suis bon prince....
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/Conferences-et-colloques/Des-climats-et-des-hommes/p-8732-Aux-limites-de-l-agriculture-la-colonisation-medie.htm
Le sujet majeur n'est pas le climat mais il y a certaines indications notamment les températures données par la demoiselle en fin de son intervention.
Rédigé par : Robert | lundi 04 janvier 2010 à 23h15
"L'optimum médiéval (l'an mil) et la période Minoéenne ((1200 avant JC) ont fait mieux, que le XXème siècle, comme le montrent les mesures isotopiques tirées des forages glaciaires prélevés au sommet du Groenland et publiées par la NOAA en 2000. "
Vous parlez de ces données ci: ??
http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/metadata/noaa-icecore-2475.html
La date la plus récente est autour de 1905 (cf la première ligne des données du fichier texte), à vue de nez... Vous arrivez à y lire le réchauffement du XXe siècle ?? En plus celà concerne 1 point sur la surface du globe...
"NON NON NON le réchauffement actuel n'est qu'un épisode connu de variation climatique et que l'élévation des températures a déjà été plus important au cours des ages."
Oui, j'ai mis en lien quelques interventions plus haut une étude sur le derner interglaciaire (-125000), qui montre une température de quelques degrés plus haut qu'aujourd'hui, avec un niveau des mers à environ +6m.
Rédigé par : Warm | mardi 05 janvier 2010 à 01h16
@ warm : et cette augmentation de 6m a mis quelque chose comme 12 000 ans pour se produire. Alors en 12 000 ans, qu'est-ce que l'humanité sera capable d'accomplir comme progrès ? Quel sera le cout relatif des stratégies d'adaptation à une menace qui se matérialise à raison d'un mètre tous les 2000 ans ? et même si la vitesse double, sera-ce un problème ?
Et puis les paramètres orbitaux de la planète ont varié entre temps. ils jouent "un certain role" dans les températures, les climats...
Bref, je n'y vois pas une justification de l'alarmisme carbonique !
Rédigé par : vincent | mardi 05 janvier 2010 à 08h09
Monsieur Bénard,
Ou vous êtes un parfait imbécile, ou vous concentrez toute la mauvaise foi planétaire. vous n'avez pas encore compris que dans cette affaire d'élévation des niveaux des océans, il ne suffit que de quelques centimètres et pas en permanence pour détruire une terre, de plus la salinisation se fait également par percolation, ce qui fait qu'un centimètre d'élévation a des conséquences non négligeables. D'autre part personne ne pouvant prédire l'avenir avec certitude, rien de dit que l'élévation du niveau des océans ne va pas s'accélérer brutalement ce qui s'est déja produit dans le passé.
Il ne faut pas oublier qu'une fonte importante et brutale influencera de manière notable la circulation thermohaline comme ça s'est déja produit dans le passé.
Maintenant croire que la techonolgie peut tout arranger....vous rêvez mon cher. Il ne faut pas oublier que la terre est un modèle fini, donc par définition ses ressources QUELLES QU'ELLES SOIENT ne sont pas inépuisables nous devons donc les gérer avec parcimonie.
Je sais qu'en m'adressant à vous je parle à un être engoncé dans son idéologie mais bon il y a des personnes qui ont encore un peu de bons sens.
Rédigé par : Robert | mardi 05 janvier 2010 à 09h19
warm@
Effectivement c'est bien ce lien, et puisqu'il semble que vous disposiez de grandes connaissances dans le domaine climatologique, je suis surpris que vous me posiez la question suivante:
"La date la plus récente est autour de 1905 (cf la première ligne des données du fichier texte), à vue de nez... Vous arrivez à y lire le réchauffement du XXe siècle ?? En plus celà concerne 1 point sur la surface du globe..."
Vous n'avez pas oublié qu'i faut environ 80 ans pour que les bulles d'air piègées dans la neige puis dans la glace qui forme le substrat du glacier, se referment. Il faudra donc attendre jusqu'à l'année 2090 pour pouvoir utiliser les forages glaciaires qui correspondent à l'époque actuelle.
NB:les données remontent théoriquement jusqu'à -50.000 ans, ce qui possible grâce à l'épaisseur de la couche de glace présente au centre du Groenland.
Rédigé par : gordon | mardi 05 janvier 2010 à 14h30
Je me permet juste un petit commentaire sur les évenements récents concernant la polémique sur les surplus de vaccins (grippe A).
Si le gouvernement ainsi que les politiciens français de différents bords largement leur part de responsabilité, cette situation est le fruit:
1/ d'une décision politique et démagogique, le "principe de précaution" inscrit dans la constitution française.
2/ Un organisme Onusien, l'OMS, érigé en grand commandeur et régisseur de la santé mondiale, dont les membres issus (pour certains) du corps médical et de la recherche scientifique, sont plus promptes à gérer des carrières de fonctionnaires internationaux ou de politiciens.
Ils ont crié au loup, nous déversant leur PREVISIONS sur une pandémie avec à la clé des millions de morts à travers le monde.
De là à rapprocher l'omniscience inefficace de l'OMS, d'un autre organisme onusien, le GIEC, il n'y a qu'un pas, que je me permet de franchir ...
Rédigé par : gordon | mardi 05 janvier 2010 à 14h43
Robert@
Vos excés de language montre le manque d'argumentation et votre radicalisme politique qui sied à des personnages tel que vous.
De plus, vous n'êtes même pas en mesure de lire correctement les liens dont vous faites le renvoi.
L'article de libération (quotidien subventionné comme le figaro et le monde par nos impôts), est pourtant simple et explicite.
La situation décrite en thailande est dû à l'érosion, phénomène courant sur les littoraux.
Si on vous écoute étretat aussi est victime de la thèorie du réchauffement climatique.
Dans la même veine:
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU a prédit que le Bangladesh appauvri, sillonné par un réseau de plus de 200 cours d'eau, va perdre 17% de son territoire d'ici 2050 en raison de la hausse du niveau des mers due au réchauffement de la planète.
Et
Le directeur de la NASA, le Goddard Institute for Space Studies, James Hansen, a prévu que l'ensemble du pays pourrait être sous l'eau d'ici à la fin du siècle (le 21ème).
Pourtant:
Des scientifiques du Centre pour l'environnement et des services d'information géographiques (CEGIS) à Dhaka ont étudié 32 ans d'images satellite et ils affirment que la surface du Bangladesh a augmenté de plus de 20 kilomètres carrés par an.
Rédigé par : gordon | mardi 05 janvier 2010 à 14h57
"warm : et cette augmentation de 6m a mis quelque chose comme 12 000 ans pour se produire. Alors en 12 000 ans, qu'est-ce que l'humanité sera capable d'accomplir comme progrès ? Quel sera le cout relatif des stratégies d'adaptation à une menace qui se matérialise à raison d'un mètre tous les 2000 ans ? et même si la vitesse double, sera-ce un problème ? "
Relisez les articles mis en lien plus haut, le rythme est largement plus élevé que celui que vous décrivez.
"Et puis les paramètres orbitaux de la planète ont varié entre temps. ils jouent "un certain role" dans les températures, les climats... "
Paramètres qui précisément ne joue aucun rôle dans le réchauffement actuel.
Rédigé par : Warm | mercredi 06 janvier 2010 à 00h37
Warm@
vous vous arcboutez sur des prévisions numériques du GIEC, ceci est d'une totale absurdité et je viens de l'exprimer à laterjuju dans 1 précédent post.
le GIEC a prédit une élévation du niveau de la mer de 59 cm (17 inches) en 2100, Al Gore et son film Une Vérité Qui Dérange (Oscar du meilleur documentaire) sont allés beaucoup plus loin, parlant de 6 mètres (20 pieds), et montrant des graphiques informatiques de villes comme Shanghai et San Francisco sous l’eau ou montrant le centre de Londres dans la même situation. Quant aux nations insulaires, les Maldives et Tuvalu par exemple, sont vouées à disparaître.
L’une des découvertes du docteur Mörner les plus frappantes a été pourquoi le GIEC pouvait montrer que le niveau de la mer a monté de 2.3 mm par année. Jusqu’en 2003, ses propres données satellites ne montraient aucune tendance à la hausse. Mais soudainement le graphique a présenté une hausse parce que les experts favoris du GIEC se sont calqués à un seul marégraphe du port de Hong Kong qui signale une montée de 2.3 mm. Toute la projection mondiale du niveau de la mer a été ensuite ajustée vers le haut avec un "facteur de correction" de 2.3 mm, parce que comme les scientifiques du GIEC l’ont admis, ils "avaient besoin d’une tendance à la hausse".
Rédigé par : gordon | mercredi 06 janvier 2010 à 19h30
@Robert, Warm
Bravo pour la patience avec laquelle vous déconstruisez les "strawman" arguments des floyd et autres... Bon courage
Rédigé par : Cap | lundi 18 janvier 2010 à 15h40
je ne sais pas si le rechauffement est une immense connerie mais moi en bretagne je constate que les hivers sont de plus en plus long
que cette annee au moi de juin on se les pele !!!
alors a mon idee, c'est plus refroidissement que rechauffement...
CA SENT LA FUMISTERIE A PLEIN NEZ POUR FAIRE AVALER A TOUT PRIX UNE SOI DISANT NELLE TECHNOLOGIE ET JUSTIFIER DE NOUVEAUX IMPOTS OU TAXES
FUMIER DE SARKO
Rédigé par : hades | jeudi 03 juin 2010 à 11h36
@ Hades: il ne faut pas tomber dans les mêmes travers que les réchauffistes. Deux hivers froids localisés sur une région représentant une toute petite partie du monde ne sont pas une preuve de tendance froide à long terme pour toute la planète.
Pas plus qu'une canicule n'annonce un trend réchauffiste.
Mais je suis malgré tout d'accord avec votre sentiment général ;-)
Rédigé par : vincent | jeudi 03 juin 2010 à 18h48