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lundi 01 février 2010

Commentaires

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René

Merci pour cet article et pour ce travail de synthèse.
J'ai traité plus modestement du sujet sur mon blog, où je vous ai mis en lien.

ST

Au final, rien de bien nouveau sous le soleil sur le fond, à part peut être justement le fait que ce que la minorité des libéraux dénonçait depuis le début est désormais synthétisé dans un rapport officiel.

Peut être eu t-il été utile que ce rapport sorte AVANT la toute récente reconduction de Bernanke par le congrès à la tête de la FED.

Le post d'aujourd'hui de Loic Abadie sur Tropical Bear (http://tropicalbear.over-blog.com/article-quel-declencheur-pour-la-prochaine-grande-sequence-baissiere--43931218.html) sonne comme un échos à ces constatations, faisant le pari que si les banques et institutions financières avaient été critiquées lors du premier krach comme les "seuls responsables", ce sera cette fois le tour des faiseurs de crédit et des politiques, quand la prochaine vague nous éclatera à la figure : car cette fois il sera plus évident que les réponses politiques à la crise, en poursuivant les dérives qui étaient les causes fondamentales du premier Krach, auront précipité une nouvelle vague autrement plus forte, et laissé les Etats surendettés dans l'incapacité d'apporter une quelconque réponse au problème.

Quelque part, j'aimerais y croire (qu'avant de toucher le fond, le diagnostique libérale rencontre une plus large audience). Cela parait plausible et raisonnable. Mais je ne sais pas pourquoi, mais je suis comme pessimiste sur ce coup là. Jamais je n'aurais imaginé que les analyses des libéraux qui furent les seuls à dénoncer et annoncer la crise avant qu'elle ne se produise n'ait aussi peu d'écho et d'influence une fois celle ci arrivée, en tout cas jusqu'à maintenant.

Coriolan

Bonjour, et merci pour votre billet

Que le Tarp soit très contestable est une évidence, mais votre critique pourrait être davantage équilibrée. Quelques exemples :

"Le rapport constate certes que le plan TARP a sans doute empêché que quelques très grosses institutions ne déposent le bilan"
Vous avez raison d'expédier ce point en une phrase, c'est un détail....

"Il n'a servi à rien d'aider les banques, elles n'ont pas été en mesure de prêter plus aux PME. Les mesures d'aides aux ménages n'ont pas empêcher les faillites de propriétaires de maisons d'atteindre des sommets, tout comme le Chômage."
Le but du TARP n'était pas de les empêcher, mais de les réduire. La bonne question est : Quel aurait été le niveau des prêts aux PME, des faillites, ou du chomage sans le programme TARP?

Vous passez sous silence, la proposition de B Obama de taxer les banques pour rembourser l'argent du contribuable.


aetuo

Taxer les banques (dont la plupart ont déjà remboursé l'argent emprunté) pour financer le plan de sauvetage est une idée populaire mais étrange.
Cette "taxe sur la responsabilité de la crise financière" est une originalité... et il me semble assez grotesque de dire que ce sont les banques qui sont responsables (à elles seules) de la crise (qui derrière Fanny Mae et Freddie Mac par exemple ? quels politiques ? quel cabinet d'avocat s'est illustré en faisant un procès aux banques qui refusaient de prêter à des clients insolvables ? Quel cabinet d'avocat a vu le futur Président américain plaider ce genre de choses ? etc. (en passant d'ailleurs, seuls quelques républicains - et Bush - s'étaient opposés ou inquiétés de cette dérive...)
L'accélération de la circulation monétaire avec la mondialisation et la décomposition des processus de production ne sont bien évidemment pour rien dans la crise !! Ben voyons...
Trouver un moyen pour empêcher les banques de trop créer de monnaie pour leur propre compte et dé-corrélée de tout bien, c'est une chose, les taxer parce qu'elles sont solvables et qu'elles ont bon dos en ce moment en est une autre.
Par ailleurs, quelles conséquences à cette taxation sur des banques essentiellement américaines, en matière de géo-politique, géo-économie ?
La proposition d'Obama est difficile à commenter sans essayer de faire le tour de la question, et il est difficile à faire ! Le populisme n'est que rarement de bonne politique, car c'est souvent tel est pris qui croyait prendre dans la durée... et le problème dépasse alors largement Obama

ST

@Coriolan :

> "Le rapport constate certes que le plan TARP a
> sans doute empêché que quelques très grosses
> institutions ne déposent le bilan"
> Vous avez raison d'expédier ce point en une
> phrase, c'est un détail....

En une phrase dans ce post, mais en détail sur ce blog à de nombreuses reprises, par exemple ici : http://www.objectifliberte.fr/2010/01/la-faillite-seule-regulation-efficace-de-la-finance.html

Donc oui, cet objectif du TARP ne semble pas bonne idée en soi, et que cet objectif là est réussi n'est pas forcément source de réjouissance, car dans ce cas, le remède est sans doute pire que le mal.

> La bonne question est : Quel aurait été le niveau
> des prêts aux PME, des faillites, ou du chomage
> sans le programme TARP?

C'est toujours la façon de présenter des partisans de l'intervention étatique. Ils nous peignent un tableau noir de l'avenir, plaident que grace a l'intervention de l'Etat on va pouvoir limiter les dégats, et quand finalement, la situtation se révèle pire MALGRES l'intervention de l'Etat, on nous dit : et bien, qu'est ce que ca aurait été si en plus on était pas intervenu.

C'est exactement le cas pour le chomage aux etats unis : le gouvernement obama avait donné deux courbes, avec ou sans stimulus, la réalité c'est que 6 mois plus tard on avait le stimulus et plus de chomage qu'annoncé en l'absence de stiumulus.

C'est la parabole de l'aspirine. Le médecin donne au patient 1 cachet d'aspirine, l'etat du patient empire, alors il lui donne 2 cachets, le patient s'amenuise encore. A chaque fois il augmente les doses sans résultats si ce n'est une situation toujours dégradée. Finalement au chevet de son patient agonisant, le médecin procède en urgence a une perfusion massive d'aspirine. Le patient décède. Et le médecin de conclure : on aurait du lui donner plus d'aspirine.


Pour revenir à votre question : le niveau des prets aux PME aurait peut etre été plus faible, mais si ca pouvait reduire le financement des entreprises par la dette au profit d'une meilleur capitalisation, pourquoi pas. Les faillites auraient été plus nombreuses, mais c'est toujours mieux que de tenir en perfusion des entreprises inefficace ce qui grève l'allocation optimale des ressources, et gêne la croissance dans le long terme. Quand au chomage, c'est un chiffre artificiel qui ne veut plus dire grand chose. Une seule chose est sure : il n'a jamais été aussi important et durable depuis que l'Etat s'est mêlé d'y mettre fin.

> Vous passez sous silence, la proposition de B
> Obama de taxer les banques pour rembourser
> l'argent du contribuable.

Absurde et démagogique. Typique du comportement schizophrène de l'Etat : on crée les conditions artificiel d'un enrichissement d'une partie de la population, pour la sur-taxer de l'autre coté. La réalité c'est que c'est un effet de manche de plus d'Obama : s'il veut être crédible dans le face a face avec les banques, qu'il vire sont secrétaire d'état au budget et affronte la réserve fédéral sur le sujet totalement évincé de la politique monétaire.

Mais l'un dans l'autre, on ne peut pas créer une taxe pour résoudre des problèmes créés par l'Etat. Exactement comme de créer des lois qui de fait restreignent la mise sur le marché des logements à louer, et ensuite vouloir créer une taxe pour contraindre les propriétaire à louer sous peine d'imposition des biens vacants.

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