L'idéologie anti-CO2 a eu beau être mise à mal ces derniers temps, par la révélation de multiples fraudes du GIEC et d'erreurs scientifiques que l'on peine à qualifier, elle reste encore politiquement dominante au niveau des décideurs. Non seulement les climato-sceptiques n'ont pas gagné la bataille du CO2, mais le camp réchauffiste vient de lui infliger un revers sévère avec l'enterrement de première classe du ClimateGate par le parlement britannique, qui recommande de permettre à Phil Jones (photo) de retrouver ses fonctions de directeur du CRU.
Dans le même temps, de nouvelles révélations se font jour sur les intérêts bien compris de certaines ONG écologistes qui, derrière les bons sentiments, sont prêtes à toutes les bassesses pour participer à l'orgie des marchés d'échanges de permis d'émission du carbone, dont elles pourraient retirer jusqu'à 60 milliards de dollars de profits. Trop d'intérêts sont en jeu pour qu'un vulgaire "climate gate" puisse arrêter la pompe à fric réchauffiste.
La question centrale du réchauffement climatique n'est pas la science. C'est l'argent.
"Climategate Whitewash"
Un parlement britannique acquis à la cause réchauffiste ?
Un seul des membres du comité, Graham Stringer, ancien maire de Manchester, a voté contre le rapport final. Ce n'est pas étonnant: Stringer est le seul membre du comité de formation scientifique - un chimiste. Son opposition au rapport mérite d'être notée, car Stringer est travailliste, comme Gordon Brown. Et il faut savoir qu'en Grande Bretagne, le système politique, de type parlementaire, oblige les parlementaires à respecter une discipline de parti stricte. Autrement dit, il faut voter comme le chef.
Il faut dire qu'une très importante loi est en cours de discussion à la chambre, le Climate Change Bill, que les travaillistes veulent absolument faire passer malgré une opinion en train de se retourner. Il y a un an, le premier Climate Change Bill était voté par 463 voix contre 3. La partie pourrait ne pas être si facile cette fois ci, même si, hélas, David Cameron ne semble pas se distinguer de Gordon Brown sur la question des politiques dites "vertes".
Ce Climate Act est à la Grande Bretagne ce que le Grenelle de l'environnement est à la France: une loi qui va considérablement augmenter le coût de la réglementation sur les consommations d'energie pour les ménages britanniques au profit de quelques groupes d'intérêt qui ont bien compris où était l'argent à prendre. Imaginer que les parlementaires allaient produire sur le climategate un travail de qualité permettant de couper les ailes d'une telle loi était peut être naïf de ma part...
Westminster lave plus blanc
Bref, dès le début, certains observateurs doutaient de la volonté réelle de l'assemblée de faire un travail d'investigation approfondi. Le rapport leur donne raison. (Une version "préview" du rapport, 63 pages, format PDF, est téléchargeable chez A. Watts)
Selon le "Global Warming Policy Foundation" de Nigel Lawson, le rapport est d'une consternante superficialité: "Untel a dit ceci, Phil Jones a répondu ainsi, et nous croyons phil Jones".
Une lecture même rapide permet de confirmer cette impression. Le rapport refuse de gratter sous le vernis des déclarations individuelles. D'un point de vue moins pessimiste, le rapport reconnait tout de même que les "pratiques normales" actuelles sont incompatibles avec les progrès d'une bonne science, et qu'à l'avenir, les données brutes, les programmes et méthodologies devront être totalement transparents et disponibles sur demande. Reste à savoir si après avoir blanchi ceux qui ont agi en contradiction avec ces principes, ceux ci se sentiront obligés de respecter les nouvelles "recommandations" de la chambre...
Même des organes de presse traditionnellement neutres comme "The Register" s'étonnent de l'oubli volontaire de certains e-mails très "chauds" par la commission, comme ceux ou Jones admet la destruction de mels ou ceux ou il cautionne une pression directe sur un directeur de publication pas suffisamment réchauffiste à ses yeux.
Trois mots malheureux
Ceci dit, sous la pression, Nigel Lawson lui même s'est laisser piéger par le comité en laissant échapper que sous certaines circonstances, la fameuse phrase de Jones "j'ai utilisé l'astuce de Mike (NdVB. Michael Mann) pour cacher le déclin" aurait pu signifier autre chose qu'une tricherie mais un langage un peu rapide pour parler d'une méthode de correction légitime de données fausses... Et les membres du comité se sont jetés sur les trois mots de Nigel lawson, "I accept that", pour absoudre Jones de toute volonté de manipulation, sans se demander si lawson, économiste mais pas physicien ou mathématicien, pouvait être considéré comme la référence ultime pour en juger, et si "I accept that" signifiait bien qu'il l'admettait ou qu'il "comprenait la tactique". Ce faux pas de Lawson a rendu furieux Steve Mc Intyre, auteur de la meilleure réfutation de la courbe en crosse de hockey à ce jour, qui s'estime trahi, mais James Delingpole estime que sous la pression d'une assemblée hostile (sauf pour Stringer), de tels faux pas étaient possibles, et sans doute espérés par les pro-politiques climatiques.
La pusillanimité des parlementaires n'en laisse pas moins sans voix: le fait que Jones ait pratiqué la rétention des données qui étaient réutilisées dans des documents et rapports officiels pouvant influencer la politique qu'ils votent ne les émeut pas, alors que des sommes considérables d'argent du contribuable sont en jeu, ils acceptent qu'il ait pu s'agir d'une "pratique habituelle" (standard practice) qu'il faudra juste faire évoluer.
Confier la banque du sang à Dracula ?
Dans le même temps, une enquête interne a été lancée par l'université d'East Anglia, à laquelle appartient le CRU, pour juger de la validité des pratiques du sieur Phil Jones. Inutile d'en attendre quoi que ce soit. Son responsable, lord Oxburgh, a omis de déclarer quelques menus conflits d'intérêts, que la presse s'est empressée de révéler. Oxburgh est dirigeant du très obscur "GLOBE" (Global Legislators Organisation for a Balanced Environment), une "association de législateurs" mais opérant sous statut d'entreprise privée, donc non soumise au Freedom Of Information Act, mais acceptant des fonds gouvernementaux. Pas très clair !
Ceci dit, même sans avoir déclaré sa présidence de GLOBE, son CV officiel ne laisse guère de doute sur son parti pris:
He admitted that he advises Climate Change Capital, which manages funds worth $1.5 billion, hoping to cash in on the "opportunities created by the transition to a low-carbon economy", in a world market potentially worth – its website boasts – $45 trilllion, (...)
45 000 milliards de marché potentiel ? Le lobby pétrolier peut aller se rhabiller.
Ce qui fait dire à certains que lui confier cette enquête est comme confier la présidence de la banque du sang à Dracula. Les anglo-saxons ont le sens de la métaphore... Toujours est-il que le seul fait que l'université ait appointé une telle personnalité en dit long sur sa volonté réelle de faire la lumière sur les pratiques du clan Jones. Comme en France, il n'est pas de scandale qu'une bonne commission bien composée ne puisse étouffer.
Bref, nous autres sceptiques, qui voulons empêcher que le prétexte climatique puisse être invoqué pour promouvoir des politiques ruineuses et liberticides, si nous pensions avoir remporté une grande victoire après la révélation du climategte, il faut nous rendre à l'évidence: le whitewashing de Phil Jones par le parlement britannique nous colle une énorme claque sur la figure.
Car après cela, les gouvernements qui soutiennent les thèses et les politiques réchauffistes pourront affirmer que "le climategate ? sans importance !", puisque le parlement en a blanchi les protagonistes. Et par extension, l'himalayagate, le dutch gate, l'amazon gate... Mais celui là, j'y reviendrai.
Pourquoi tant d'obstination pour une cause politiquement perdue ?
Ce qui ne laisse de me surprendre est la quasi unanimité des parlementaires de tous bord, des deux côtés du Channel, pour embrasser la cause réchauffiste sans le moindre esprit critique, alors même que les opinions publiques, réveillées par le climategate et les révélations multiples sur les "erreurs" contenues dans les rapports du GIEC, se retournent sur cette question ?
Car à n'en point douter, plus personne ne peut sérieusement évoquer le "consensus scientifique".
Devant un Roger Harrabin pourtant bien peu pugnace, même Phil Jones a reconnu devant les micros de la BBC que non seulement la science n'était pas établie ("science is not settled"), mais encore:
- Que
les réchauffements observés dans les périodes 1860-1880, 1910-1940,
1975-1998 et 1975-2009 ne sont pas - statistiquement - différents.
- Que le réchauffement mesuré depuis 1995 n'est pas statistiquement significatif
- Que l'Optimum Médiéval a, peut-être, finalement, existé ... enfin ... qu'il y a au moins débat.
- Que la question de l'éventuelle source naturelle du réchauffement observé dans la période 1975-1998 est extérieure à son domaine d'expertise.
Par conséquent, la blague du "consensus" a vécu du point de vue même de l'un de ses grands promoteurs. Et dans une démocratie normalement constituée, lorsque les politiciens sentent un retournement de l'opinion, ils tournent rapidement leur veste pour ne pas perdre leur siège !
Or, ce retournement tarde à se matérialiser. Certes, chez nous, un rapport sénatorial rédigé sous la direction de Patrick Ollier, Monsieur Alliot-Marie dans le civil, donne quelques timides coups de griffe à l'énergie éolienne et dénonce des effets d'aubaines liés à son financement, mais sans remettre en cause le déploiement de grands parcs éoliens. Valérie Pécresse, qui a reçu une pétition inique de 400 chercheurs réchauffistes pour que le gouvernement fasse taire MM. Allègre et Courtillot, a plutôt joué l'ouverture en réaction, et annonce un débat à l'académie des sciences sur le réchauffement, pour le mois d'octobre.
Mieux que rien, mais pas vraiment un retournement de tendance politique. Et rien ne dit que ce débat ne tournera pas à la mascarade. Gageons que d'ores et déjà des stratégies se mettent en place pour savonner la planche des Courtillot, Allègre, Le Mouel, etc...
Alors, pourquoi ? Triomphe de l'idéologie verte au sein de quelques cercles de décideurs ? Peut être, mais très franchement, que des animaux politiques qui n'ont jamais cru en rien d'autre qu'eux mêmes que Sarkozy ou Borloo, ou Brown, soient devenus des zélotes verts par conviction me parait aussi vraisemblable que la fonte totale de la banquise en 2015 (ou même en 2350).
En revanche, que par calcul politique, ils aient voulu verdir leur image à tout prix et se retrouvent prisonniers de cette stratégie, voilà qui parait plus réaliste. Mais, l'opinion se retournant, il ne leur serait pas difficile - pas à des politiciens madrés comme eux - d'orchestrer un retournement de veste sceptique, "ni vu ni connu je t'embrouille".
Alors qu'est-ce qui pousse un Sarkozy ou un Borloo, un Brown ou un Miliband, à s'entêter sur la voie réchauffiste ? Je laisse à d'autres le soin de répondre à cette question.
Suivez l'argent !
Il est évident qu'un rapport parlementaire plus incisif sur le Climate Gate, conduisant à déclencher de véritables enquêtes sur la validité de la science climatiques et l'honnêteté de ses chercheurs vedette, aurait eu pour conséquence de forcer, un peu partout dans le monde, les gouvernements à reconsidérer leurs politiques climatiques. Du coup, des intérêts incroyablement puissants auraient risqué de perdre très gros. Mais pour l'instant, les représentants de ces intérêts peuvent respirer. Naturellement, chacun est libre de n'y voir qu'un coup de chance.
Qui sont ces gens qui espèrent gagner des milliards grâce à des décisions politiques favorables ?
Je vous ai déjà parlé de l'INCR, ce réseau d'investisseurs climatiques pesant plus de 2000 milliards de dollars d'actifs, qui ne fait pas mystère, sur son site, de l'intense lobbying auquel il se livre auprès du congrès américain, sans oublier le fonds "carbone" d'Al Gore, ou ses participations dans la moribonde bourse du carbone de Chicago, le CCX, qu'une loi Cap and Trade permettrait de relancer.
J'aurais pu évoquer l'UNEPFI, un "partenariat global de l'ONU et du secteur financier pour le développement durable", qui regroupe le gratin de la haute finance mondiale, et qui, le 14 janvier 2010, a issu un long communiqué (PDF - très instructif !) engageant les gouvernements à adopter de toute urgence des politiques favorables à la "décarbonation de l'économie", politiques fondées sur des subventions massives à l'investissement vert et à la mise en place de quotas très stricts d'émissions de CO2, permettant aux cours de la tonne de carbone de reprendre des couleurs, et aux intervenants sur ce marché de gagner des milliards. Selon l'UNEPFI, les signataires de l'appel (ou l'on retrouve aussi l'INCR...) représentent 13 000 milliards d'actifs ! Qui le sait ? Mais "on" vous dira que les sceptiques sont le jouet du lobby pétrolier... "It's the big oil, stupid !".
Evidemment, on peut se demander si le lobbying de telles puissances financières est uniquement basé sur la communication...
Mais, direz vous, que la collusion entre politiques et puissances financières puisse engendrer des effets pervers, cela n'a rien de nouveau ! Mais pourquoi des organisations écologistes, souvent anti-capitalistes ou se présentant comme telles, feraient elles le lit d'intérêts financiers aussi importants en organisant un battage médiatique sans relâche autour du catastrophisme carbo-climatique ? Après tout, qu'ont elles à y gagner ?
Des ONG à but très lucratif !
Si vous avez suivi un peu l'actualité climatique ces quatre derniers mois, vous avez remarqué que nombre d'affirmations du rapport numéro 2 du GIEC (celui qui parle des effets supposés du réchauffement), et surtout les plus alarmistes, provenaient non pas de littérature scientifique certifiée, mais d'études bidon signées par le WWF. Parmi ces études, l'une d'elles affirmait que le réchauffement climatique aurait des effets désastreux sur 40% de la forêt amazonienne, sans citer la moindre source.
Si le GIEC a reconnu des erreurs sur les glaciers de l'himalaya ou la fonte des glaces, il reste sur ses positions quant aux forêts amazonniennes. Est-ce désintéressé ?
REDD is (not) dead
Christopher Booker, du daily telegraph, nous apprend qu'à travers un mécanisme mis en place par l'ONU, au sein d'un programme intitulé REDD (Reducing Emissions from Deforestation in Developing countries), le WWF espère engranger ni plus ni moins de 60 milliards de dollars de crédits carbone sur les marchés d'échanges du CO2, à condition que les gouvernements mettent en place des quotas d'émission stricts. 60 milliards !L'histoire vaut la peine d'être résumée. Le WWF a levé des centaines de millions pour mettre en place des zones de protection de la forêt humide des ravages supposés de la déforestation, dans le cadre d'un autre programme de l''ONU appelé ARPA, Amazon Region Protected Areas Project. L'idée de départ a consisté à placer, avec l'accord du gouvernement brésilien (du temps de Cardoso), des pans entiers de la forêt amazonienne sous la tutelle de quelques ONG, sous la bannière du WWF, afin qu'elles y établissent des zones de protection.
Puis, dans un second temps, le WWF prétend, de par sa "protection" des zones opérées sur les périmètres de l'ARPA, recevoir des crédits carbone pour chaque hectare de forêt "sauvée", et ainsi il espère pouvoir les revendre sur le CCX ou sur Blue Next aux entreprises qui préféreront acheter des crédits si cela leur revient moins cher que de mettre en place des filières limitant les émissions carbonées. Sa communication catastrophiste sur le devenir de la forêt amazonienne lui a donc permis de mettre en place un dispositif au potentiel incroyablement rémunérateur !
Vous me direz que si l'initiative du WWF permettait réellement de sauver l'Amazonie de la déforestation, il pourrait ne pas paraitre choquant qu'elle en tire profit. Sauf que...
Quand des ONG vertes ethno-centriques critiquent les ONG vertes Gaïa-centriques
Richard North, sur l'excellent site eureferendum, est parti de l'article de Booker dans le telegraph et a mené des investsigations complémentaires, qu'il recense dans un article fleuve intitulé "Amazon Gate II - seeing REDD", que je vous invite à lire si vous avez le temps, et qui fournit un nombre important de liens et de références sur les exactions commises par les ONG environnementales impliquées dans le programme REDD.
Derrière les beaux discours sur la conservation de la nature, de la biodiversité amazonienne, la réalité est très, très laide.
De l'article de North, il ressort que d'une part, les périmètres du programme ARPA sont souvent parmi les moins menacés de déforestation, parce que ce sont les plus inaccessibles. Le WWF n'a donc aucun mérite à les protéger, et lui accorder le bénéfice de crédits carbone sur la base du programme ARPA relève de la pure escroquerie intellectuelle.
Mais, beaucoup plus grave, la prise de possession des lieux par les ONG locales partenaires du WWF s'est faite au mépris absolu des populations ancestrales qui vivaient encore sur ces territoires il y a quelques années encore. Des organisations écologistes qui placent l'homme au centre de leurs préoccupations critiquent vertement le WWF et ses alliés. Parmi elles, "Forest people's rights" a participé à la mise en place d'un observatoire des effets du programme REDD, qui publie un site intitulé "REDD monitor", dont les conclusions ont été reprises par nombre d'articles de presse tels que scientific american.
source: redd-monitor
Par exemple, cet article de REDD-monitor montre que des ONG alliées au WWF ou leurs partenaires brésiliens font pression sur les populations indigènes pour qu'elles quittent leur habitat naturel, les forçant à s'agglutiner autour de villes champignon à la périphérie des zones concernées, ou ces populations peu adaptées à la vie urbaine font face à de graves problèmes de survie, d'alcoolisme, de prostitution, etc... Extrait de l'article de REDD-monitor:
Between 2000 and 2002, The Nature Conservancy (NdVB: une très grosse ONG partenaire du WWF) set up a deal with three of the world’s biggest greenhouse gas polluters: General Motors, Chevron and American Electric Power. (TNC seems to be particularly chummy with AEP, the biggest coal burner in the USA. AEP is also involved in TNC’s Noel Kempff project.) The companies handed over a total of US$18 million to TNC, to invest in forests and to offset their emissions. Schapiro (NdVB: un journaliste d'investigation qui a démonté le scandale) explains that three reserves were created covering a total area of 20,235 hectares: “Serra do Itaqui, financed with $5 million from AEP; Morro da Mina, paid for with $3 million from Chevron; and Cachoeira, underwritten by $10 million from GM.” TNC recruited Society for Wildlife Research and Environmental Education (SPVS), a Brazilian environmental organisation to buy the land and to manage the project. The companies “don’t actually own the trees, or even the carbon in the trees,” Schapiro explains. “What they own, is the right to trade the carbon.”
(...)
There are many people living in and around the reserves in Guaraqueçaba. TNC’s position on these people is clear. “The carbon idea is not really tangible to people in the community,” Miguel Calmon, the Nature Conservancy’s director of forests and climate in Latin America told Schapiro. “You can’t go into these private reserves. That land is not their land anyway. If you used to go [into the forest] from your house across the road, now you can’t. That land is already owned.”
Schapiro goes into the forest with a farmer who lives in a valley near GM’s Cachoeira reserve. The farmer cuts a heart of palm to provide food for his family. “We’re workers who live from the forest,” he says. “We’ve always taken care of the earth, of the richness of our biodiversity. Human beings are part of the ecosystem. All this richness that you see was preserved because people have been here.”
While there is a thriving black market in illegally harvested heart of palm in Brazil, the villagers that Schapiro spoke to collected the food to eat, not to sell. Yet they are still targeted by the park rangers.
The villager told Schapiro that
“One day a group went out, looking for vines in an area belonging to our community. In our territory. So we were chopping down vines and some SPVS employees passed by. In their area they have some police that are called park rangers and they shot over us – they didn’t get anybody. SPVS doesn’t want us here. They don’t want human beings in the forest. The land isn’t even theirs, it’s ours.”
Schapiro took a motorised canoe to Quaro Quaro village, which villagers had almost abandoned because of pressure from SPVS to stop using the forest and to stop planting crops. On the way he met two fishermen who were finding life increasingly difficult since their village, forest and river became part of a carbon trading project. Schapiro asked one of the fishermen what he thought about the idea of selling the carbon from the trees. “They should sell it and leave some money for us here, don’t you think?” he replied. “That would be good. Then we wouldn’t have to go out fishing.”
In Quaro Quaro, Schapiro met Antonio Alves, who had been arrested at gun point and thrown in jail for 11 days for cutting down trees to repair his Mother’s house.
Schapiro spoke to Raquel, one of the few people still living in Quaro Quaro. “Everyone is gone. We are the only ones left,” she said with sadness in her voice. “If we sold our land, where would we go?”
Many people have left their homes and moved to Antonina, the nearest town. “Antonina is a small town,” the Mayor of Antonina, Carlos Machado, told Schapiro,
“that has few resources for generating income, few possibilities for people who come from the rural zone without skills and without the defenses to live in the urban environment. They stay in the outskirts of town, in the mangrove swamps, in irregular, inhospitable situations. It creates a lot of social problems for us. . . . Families have been torn apart by prostitution, drugs and alcoholism. Directly or indirectly it was through these conservation projects that the population came here and created a ring of poverty around our city causing a really big social problem here.”
In one of the videos on Frontline World, Schapiro explains why the story of Guaraqueçaba is important:
“This is actually a small story. It’s small story about, let’s face it, kind of a small part of the world. It’s also a huge story because if forests become central to the global warming strategies of the United States and perhaps even to the international community, then we’re going to have stories like this reproduced multiple times all over the world.”
Villagers in Guaraqueçaba are losing their livelihoods and being forced to move away from the forest. And for what? So that GM, Chevron and AEP can continue polluting. The villagers speak quietly to Schapiro, but the injustice screams out from every word they say. Perhaps it will be loud enough for even The Nature Conservancy to hear.
North note que des histoires similaires sont rapportées de Papouasie-Nouvelle Guinée, ou des programmes similaires ont été mis en place par des ONG avec l'ONU. (Cf. articles similaires à la fin de cette note)
Ce n'est pas tout à fait conforme à ce que les ONG bien-pensantes voulaient vous faire croire ? Cela vous donne envie de vomir ? Bienvenue dans le monde merveilleux des ONG éco-militantes.
Qui veut gagner des milliards ?Les dérives tragiques du programme REDD montrent que certaines ONG -Mais il reste aussi des ONG respectables, qui placent l'être humain en priorité !- ont été détournées de leur finalité par des individus peu scrupuleux qui utilisent leurs entrées à l'ONU pour mettre en place des cash-machines énormes au détriment de tout individu qui se trouverait en travers de leurs plans. Les révélations du Telegraph ou de REDD-monitor montrent que WWF, TNC et d'autres, pour un espoir de gains de 60 milliards, se montrent peu regardants sur les aspects éthiques de leur action, pourvu que cela ne se sache pas trop.
REDD n'est qu'une des centaines de politiques perverses décidées au niveau mondial pour enrichir une clique affairiste bien connectée. Mais c'est une des plus "prometteuses", car les marchés du carbone sont par eux mêmes perméables aux fraudes les plus massives.
D'ores et déjà, plusieurs escroqueries orchestrées par des réseaux mafieux, de plusieurs milliards d'euros, ont entaché le fonctionnement du marché européen des émissions de Carbone, Blue Next. Europol, l'organe européen d'Interpol, estime que ces fraudes ont d'ores et déjà couté au moins 5 milliards d'Euros aux contribuables européens, et que 90% (quatre-vingt-dix pour cent) de l'activité de trading sur ces marchés est à caractère frauduleux.
Or, REDD pourrait faire empirer la situation. C'est le quotidien britanique de Gauche "The Guardian", peu suspect d'antipathie vis à vis des thèses écologistes, qui tire la sonette d'alarme. Les plans de protection des forêts tropicales sont porteurs en germe de fraudes d'une ampleur inconnue jusqu'alors:
"Alarm bells are ringing. It is simply too big to monitor. The potential for criminality is vast and has not been taken into account by the people who set it up," said Peter Younger, Interpol environment crimes specialist and author of a new report for the World Bank on illegal forestry.
"Organised crime syndicates are eyeing the nascent forest carbon market. I will report to the bank that Redd schemes are open to wide abuse," he said.
On le voit, les intérêts financiers en jeu derrière la mise en place de politiques de réduction forcées des émissions de CO2 sont considérables et ouvrent la porte à toutes sortes de fraudes, d'escroqueries, et d'exactions...Et le programme REDD est potentiellement une mine d'or, sous réserve que les décisions politiques prises dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique imposent de sévères quotas de réduction des émissions, faisant monter les prix de la tonne, et permettant à WWF, TNC et Consorts, de monayer leurs crédits carbone sur les marchés ad hoc.
Dans ces conditions, quelles raisons peuvent pousser des politiciens européens à s'accrocher aux thèses réchauffistes de façon quasi irrationnelle ? Je laisse à chacun le soin de former ses propres conclusions.
Conclusion
Toujours selon Richard North, la question centrale du réchauffement climatique n'est pas la science. Ce n'est pas l'optimum médiéval ou la controverse sur la relation entre CO2 et températures. Ces questions ne sont que les symptômes d'un mal bien plus profond.
Ce qui est sous-jacent et essentiel, c'est la volonté d'une grosse poignée de décideurs clé du mondre politique et financier de trouver des leviers pour imposer, hors de tout processus démocratique, et de façon transnationale, des "régulations" des marchés qui leur fourniront les moyens de s'enrichir facilement dans des proportions jamais connues jusqu'alors.
Ces gens utiliseront toutes les ficelles possibles non pas pour convaincre la population, car ils savent que c'est perdu, mais pour maintenir un climat d'incertitude qui rendra simplement "présentables" leurs politiques conclues au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Peu importe que les raisonnements de la commission parlementaire britannique qui a organisé le "blanchiment" du CRU soient d'une affligeante médiocrité. L'important est qu'ils permettent aux journaux complices de titrer quelque chose comme : "le Climate Gate fait Pshitt - Le CRU blanchi des accusations de mauvais agissements".
Ainsi, les politiques pourront continuer à servir à l'immense majorité de ceux qui n'ont pas le temps de s'informer le bobard d'une science climatique relativement consensuelle, catastrophiste et de bonne qualité, justifiant des politiques de capatation de richesses au profit de groupes d'intérêts bien compris, déguisées en "sauvetage de la planète" et "principe de précaution".
Désolé d'être rabat-joie, mais la bataille contre les lobbys réchauffistes est très loin d'être gagnée.
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Liens associés :
Amazone Gate II
Tribal Peoples Versus Carbon Cowboys
"Indigenous peoples from the Amazon to the Arctic, from Africa to the Pacific, are amongst those facing the most drastic changes due to the effects of climate change. Some of the very measures being proposed to counter climate change pose threats to their cultures and ways of life"
PDF (12 pages) : The most inconvenient truth, Climate Change and indigenous people
Conflicted Conservation: When Restoration Efforts Are Pitted against Human Rights
Green Imperialism
ClimateGate whitewash
Rapport du comité scientifique (pré-version, PDF) des communes sur le climategate
Rapport d'analyse du climate gate par John Costella pour le SPPI
Climate Gate Whitewash (Murray) | MP begin the Climate gate Whitewash (booker) | ClimateGate Whitewash (Singer) |
Les articles d'Ob'Lib' sur le ClimateGate :
- 2009 - Climategate (4), nouvelles révélations, nouvelles fraudes, nausée chez certains scientifiques
- 2009 - Climategate (3), le pitoyable traitement (initial) de l'affaire par les grands médias français
- 2009 - Climategate (2), nouvelles révélations : les manoeuvres des têtes pensantes du GIEC pour vendre une fausse science aux opinions
- 2009 - Climategate (1), Réchauffement climatique: explosion d'une bombe dans le landernau réchauffiste. Vers un Climategate ?
Le dossier "Réchauffement climatique" d'Ob'Lib'
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Il n'y a pas à être rabat-joie: c'est simplement ce qui se passe pour l'instant, en effet. On ne pouvait pas imaginer des politiques abandonner un jouet pareil aussi facilement...
Mais cela ne va pas durer.
D'abord, la crise économique frappant l'Europe (faillite prochaine de la Grèce, fin de l'Euro, etc.) va occuper ces messieurs d'une façon bien plus cruciale que la forêt humide amazonienne. De même que leurs électeurs, même les plus bobos. L'écologie-culpabilisatrice est un luxe de pays développé - et elle sera très bientôt inabordable.
Ensuite, le retournement des opinions publiques offre un boulevard à n'importe quel politicien qui aura l'audace de se profiler sur cet aspect. Pas sûr que l'establishment actuel en soit capable (quoique même Sarkozy a repoussé la Taxe Carbone) mais une alternative surviendra, inévitablement, quelque part en Europe.
N'oublions pas qu'une bonne part de la population est perdue pour toujours à la cause réchauffiste. Lorsqu'on a une courbe qui passe de 40% à 60% puis retombe à 40%, ça ne veut pas dire qu'on est revenu à la situation initiale: les 20% qui ont "retourné leur veste" ne sont plus dupes, et ne pourront vraisemblablement plus être convaincus à nouveau. On ne peut tout simplement pas être naïf deux fois sur le même sujet.
Wait and see...
Rédigé par : Stéphane | mardi 06 avril 2010 à 10h00
L'alliance objective des anti capitalistes verts, écolo à moustaches ou rouquins avec les groupes d'intérêts déguisés en "sauveurs de la planète" est du plus haut comique. C'est sans doute de chez eux que la dénonciation de la manipulation serait la plus efficace mais ils auront beaucoup de mal à s'y décider. Ce comique pourrait peut-être, être exploité...
Rédigé par : lolik | mardi 06 avril 2010 à 12h35
Pour emprunter les termes des zélateurs zintéressés: "we must act now, or there will be no turning back, and the world as we know it will have changed dramatically for the worse. What can we do? What should we do? In the face of such a formidable challenge we must not rest. Victory by the proponents of these thesis would increase tenfold their corrupting power and leave the world at the mercy of a handfull of greedy corrupt individuals disguised as the guardians of a benevollent world order.
The only power capable of facing and deterring such a threat to our most fundamental liberties lies solely within ourselves. The people."
Having said that, we must act. Most of us do not have the time or expertise to do so alone, but we must find a way to team up."
A little "appel du pied" to our goodman Vincent?
Rédigé par : simple citoyen | mardi 06 avril 2010 à 16h07
Climate gate ou le retour des anti-réchauffistes adeptes de complots en tout genre. Non mais franchement, comment peut-on vous prendre au sérieux quand votre meilleur représentant, j'ai nommé le grrrrand scientifique Claude Allègre, n'est pas fichu d'écrire un bouquin sans erreurs et sans se sentir obligé de redessiner les graphes de vrai chercheurs "pour des raisons éditoriales". Admettez que cela fait un peu désordre. Si c'est votre meilleur canasson, je ne parierai pas un centime sur vos thèses. si ce n'était pas un sujet très sérieux, il me ferait bien rire ce rigolo.
Rédigé par : Benoit | mardi 06 avril 2010 à 16h12
Et un troll, un! :D
Rédigé par : Stéphane | mardi 06 avril 2010 à 16h42
Cher Benoit,
Comme c'est rassurant de voir l'étendue et la pertinence de vos commentaires sur les éléments révélés dans cet article. Les attaques ad hominem et autres vétupérations ne seraient donc que vos seuls arguments?
Ayez la bonté de nous éclairer sur la dimension économique des liens étroits entre la profession et la (profession de) foi des promoteurs du réchauffisme (comme vous dites), qu'à défaut d'être sauvés nous soyons rééduqués à votre convenance, à moins que nous ne soyons à ce point irrécupérables qu'un destin plus funeste vous saurait gré?
Rédigé par : simple citoyen | mardi 06 avril 2010 à 16h45
La conclusion de la comission est logique.
Au vue des preuves et des témoignages apportés par les protagonistes (je vous rappelle que le droit d'être entendu est tout de même un droit fondamental), aucune accusation ne pouvait tenir debout.
Nous avons à faire à une correspondance volée, et de plus une correspondance tout à fait fragmentaire. Ce fait a été relevé par le Pr Jones durant son témoignage devant la comission, le CRU l'a également confirmé dans un rapport.
Du côté américain, la comission d'enquête de la Penn State University qui a "relaxé" Mann a eu durant son enquête accès à la correspondance complète de Mann, et n'a pu que conclure qu'il n'avait pas caché des données, ou commis quoique ce soit de répréhensible.
http://www.research.psu.edu/orp/Findings_Mann_Inquiry.pdf
Quand on reconstitue dans quel contexte se place les e-mails soit disant "explosifs", on ne peut rien repprocher aux scientifiques mis en cause.
Le rapport le plus complet sur le sujet, c'est celui du CRU lui même.
http://www.cce-review.org/evidence/Climatic_Research_Unit.pdf
Ce document essentiel est à lire absolument pour avoir une vue complète du cas. Bien entendu, V. Bénard s'est bien gardé de le mettre en lien, préférent une présentation tout à fait partiale de l'affaire.
Il se trouve que les membres du CRU mis en cause (Jones et Briffa entre autres) peuvent présenter des preuves aux comissions d'enquête qui font toute la différence. Par exemple, on a accusé Briffa d'être intervenu dans le processus de revue d'un article pour en emêcher la parution, mais il a en sa possession, par exemple, les noms des reviewers et leur rapport sur l'article, pièce à conviction qui le disculpe complètement sur ce point.
Rédigé par : Warm | mardi 06 avril 2010 à 18h28
Le marxisme a été réfuté dans les années 1890 et il y a encore des gens pour y croire.
La mort du réchauffisme comme thèse scientifique ne préjuge pas de sa mort comme opinion politique.
La vie d'une opinion politique est presque exclusivement reliée à son utilité, pas à sa véracité. Or, nous n'avons aucun doute sur l'utilité que le réchauffisme présente pour certains (étatistes, socialistes, etc.)
Par ailleurs, je ne suis pas entièrement serein à propos de l'effet de la crise sur le réchauffisme.
J'espère, comme d'autres, que la crise forcera à un retour à la réalité, fort négligée ces derniers temps et qui, c'est bien connu, se venge toujours.
Mais il est une autre possibilité. La crise va raréfier les brouzoufes publics. La compétition entre pique-assiettes à subventions va gagner en férocité.
Or, le réchauffisme n'est pas mal placé : toute crise favorise les millénarismes, les explications simplistes et l'usage intensif des boucs-émissaires. Les réchauffistes sont parfaitement à l'aise avec tout cela et complètement dénués de scrupules (ils savent où est le Bien, donc tout leur est permis).
Le réchauffisme pourrait donc être un dérivatif à la crise.
Bref, les réchauffistes n'ont pas fini de nous emmerder. L'agonie va être longue et douloureuse.
**********
(1) : cette mort scientifique du réchauffisme, c'est ce que prouve l'appel des 400. Si ils avaient des arguments scientifiques définitifs, ils les exposeraient et c'est tout. Ils ne feraient pas appel aux politiciens (qui n'y connaissent rien) A-t-on jamais vu Albert Einstein demander au Kaiser de défendre la théorie de la relativité ?
Rédigé par : Franck Boizard | mardi 06 avril 2010 à 19h18
Cette obstination à refuser l'évidence du réchauffement climatique (et de nombreux problèmes écologiques posés par l'exploitation de la planète) risque de discréditer pour longtemps le libéralisme. Je suis déçu et furieux de voir les libéraux se fourvoyer et persister dans la négation d'un problème, parce qu'ils refusent toute idée d'action collective.
Un certain nombre de faits sont indéniables :
1) Le CO2 est un puissant gaz à effet de serre.
2) Depuis la Révolution Industrielle, on a émis de grandes quantités de CO2 dans l'atmosphère, des quantités supérieures à celles provenant de causes naturelles. La concentration en CO2 a augmenté, cela est vérifié.
3) Depuis environ un siècle, on constate un réchauffement important.
4) Ce réchauffement coincide avec les émissions de CO2 dues aux activités humaines. Le lien de cause à effet est donc plus que probable.
5) Même si le climat est un ensemble de phénomènes complexes, les différents modèles rendent compte de la réalité d'une manière de plus en plus précise.
Cette histoire de grand complot des industriels et des politiques pour imposer l'idée du réchauffement est ridicule. Que des personnes ou des organisations pu scrupuleuses essaient d'en tirer profit, c'est malheureusement prévisible. Que les solutions proposées (nouvelles taxes) posent des problèmes, c'est indéniable. Mais il ne faut pas tout mélanger et refuser de voir le problème.
Rédigé par : Jérômeb | mardi 06 avril 2010 à 19h46
Bonjour Jéromeb,
>> Cette obstination à refuser l'évidence du réchauffement climatique (et de nombreux problèmes écologiques posés par l'exploitation de la planète) risque de discréditer pour longtemps le libéralisme. Je suis déçu et furieux de voir les libéraux se fourvoyer et persister dans la négation d'un problème, parce qu'ils refusent toute idée d'action collective.
Il y a en effet des "libéraux" pour qui il n'y a pas de réchauffement climatique du à l'homme, parce que s'il y en avait un, l'Etat devrait intervenir et donc il n'y a pas de réchauffement climatique du à l'homme.
Mais tous les libéraux qui mettent en doute que le réchauffement climatique soit du à l'activité humaine ne sont pas heureusement issus de ce même moule.
Je t'invite à regarder si tu ne l'a pas déjà fait les vidéos de Vincent COURTILLOT (un scientifique sceptique quant à l'influence de l'homme sur le réchauffement).
Pour moi et d'autres (dont Vincent Bénard à priori) :
Est ce qu'il y a un réchauffement ?
Oui, c'est ce que disent les scientifiques. Il y a consensus là dessus (autant que je sache).
Est-ce que ce réchauffement est du à l'homme ? (CO2)
On ne le sait pas. Les scientifiques sont divisés et rien ne le prouve formellement aujourd'hui.
Donc imposer, sur une base incertaine, des politiques drastiques de réduction de l'émission de CO2, ça n'est pas raisonnable.
Rédigé par : Christophe VINCENT | mardi 06 avril 2010 à 20h48
@ Jerome b.
Tout d'abord, comme le fait remarquer Christophe V., tous les sceptiques ne sont pas libéraux. Allègre et Courtillot sont encartés PS, et à l'étranger, je doute que la liste de sceptiques qui s'allonge chaque jour un peu plus ne se recrute que chez les libertariens. A commencer par Graham Stringer cité dans l'article ou Bjorn Lomborg, pour ne citer qu'eux.
Mais là n'est pas le problème. Le RCA est une question qui dépasse très largement le clivage politique.
Le problème est que pour que les politiques interventionnistes anti CO2 soient justifiées, il faudrait que tout le logigramme suivant soit vérifié:
1 - La Terre se réchauffe
ET
2 - Ce Réchauffement est inhabituel
ET
3 - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2
ET
4 - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir
ET
5 - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent
Effectivement, tout le monde est d'accord sur l'affirmation 1. C'est ensuite que ça se gâte.
Aucune de vos prémisses, je dis bien aucune, n'est incontestable. Y compris le caractère prépondérant de "l'effet de serre" dans les évolutions de la température.
Et plutot que de résumer ce que j'ai dit dans une vingtaine d'articles, je vous invite à lire non pas le livre d'allègre, dont Benoit-le-troll fait à juste titre remarquer qu'il ne se vend que sur le nom de l'auteur mais est bâclé, mais celui de J.M. Bélouve, dont vous trouverez un lien en haut de la page d'accueil du blog, qui n'est pas un climato, honte à lui, mais qui a je pense, en toute subjectivité, bien syntétisé les différents points de vue, ou encore celui de B. Rittaud, qui se limite aux questions épistémologiques.
@ Benoit:
C'est vrai, nous nous tournons 5 fois par jour vers le siège de l'institut de physique du Globe pour prier st-Allègre. D'ailleurs, je vous laisse, c'est l'heure de ma dernière prière du jour. Allègrou akhbar !
Non mais ou avez vous vu qu'Allègre était la seule source de notre scepticisme ? Vous croyez qu'on ne sait pas lire l'anglais ici ?
(et, avec toute la subjectivité qu'un feuilletage rapide autorise, oui, son bouquin a l'air affreusement bâclé. Mais à l'heure de la télé réalité et de voici, peut être faut il raser les paquerettes pour toucher un public large ? C'est assurément dommage).
@ Warm: toujours la même tactique: dans le monde selon warm, les gentils scientifiques réchauffistes qui faont rien qu'à subir de vilaines attaques des méchants sceptiques et de l'ignoooooble Vincent Bénard, le plus fielleux de tous, disent forcément la vérité. la preuve: voici leurs auto justifications - (puis bombarder de PDF de 70 pages que l'ennemi ne pourra pas matériellement lire en entier).
Sauf que. Je prend le document numéro 2. Je le parcours: parmi les réponses qu'il donne, "ah non, c'est pas vrai, on n'a pas tenté de minimiser l'optimum médiéval".
Entre autres affirmations foireuses non démontrées, je cite, en page 15-16, "The evidence was also largely drawn from European sources"
j'invite les lecteurs qui se laisseraient prendre au jeu de Warm à découvrir la liste des études montrant DANS LE MONDE ENTIER l'existence de l'optimum médiéval.
http://www.co2science.org/subject/m/subject_m.php
Bon, je n'ai pas le temps de "fisker" l'intégralité de ce document. Si c'est du même tonneau...
Le CRU ne va pas lacher le morceau facilement.
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Quant à la commission, c'est sur qu'en interviewant surtout pas les principaux scientifiques sceptiques, en évitant de poser les questions qui fachent, elle ne risque pas de trouver quoi que ce soit à redire aux e-mails de jones et les autres pieds nickelés.
Imaginez un seul instant que des mels identiques aient été échangés entre un directeur de labo pharmaceutique et des unités dispersées dans le monde révèlent des connivences pour "cacher les défauts" d'un traitement, introduire des "fudge factors" dans les résultats, faire pression sur des rédacteurs de revue médicale et en faire virer un...
Le monde entier leur serait tombés dessus, et aurait eu raison. Il y aurait eu enqupete pénale dès le premier jour, inculpations, poursuites. Justifiées.
Et là, rien ?
Mais là, "ah non, ce sont de bons défenseurs de l'orthodoxie réchauffiste, alors s'il vous plait, cessez vos attaques pour des vétilles, et d'ailleurs, ils se sont brillament auto-disculpés".
"Et laissez les experts décider des bonnes mesures à prendre pour guider serainement les veaux vers un avenir refroidi et radieux".
Très peu pour moi.
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Rédigé par : vincent | mardi 06 avril 2010 à 21h55
"puis bombarder de PDF de 70 pages que l'ennemi ne pourra pas matériellement lire en entier)."
Donc, si je comprends bien, vous condamner les gens juste sur des "ont-dit" sans prendre connaissance de l'ensemble des pièces à conviction.
Je n'en attendais pas moins de votre part. On sait très bien comment vous fonctionnez: on prend les infos auprès des détenteurs de l'orthotoxie du Parti (les thinks tank libéraux américains)... ils prémachent le travail, et ils on forcément raison, pourquoi se fatiguer à se faire sa propre opinion ?
"Imaginez un seul instant que des mels identiques aient été échangés entre un directeur de labo pharmaceutique et des unités dispersées dans le monde révèlent des connivences pour "cacher les défauts" d'un traitement, introduire des "fudge factors" dans les résultats, faire pression sur des rédacteurs de revue médicale et en faire virer un... "
Il n'y a rien de tel dans les e-mails volés... donnez donc un exemple plutôt que de rester dans l'accusation gratuite !
"j'invite les lecteurs qui se laisseraient prendre au jeu de Warm à découvrir la liste des études montrant DANS LE MONDE ENTIER l'existence de l'optimum médiéval. "
Arrêter de toujours sortir ce site bidon. J'ai déjà fait la démonstration que c'est de la manipulation pure et simple. Du reste, personne ne nie l'existence d'un optimum médiéval, ce qui fait débat c'est que la fin du XXe siècle est globalement plus chaud. Et pour démontrer celà il faut faire des études multi-proxy (donc agréger les résultats) ET les "mettre à l'échelle" des mesures instrumentales récentes.
"et d'ailleurs, ils se sont brillament auto-disculpés". "
Forcément, quand on accuse les gens en essayant de faire dire ce qu'ils n'ont pas dit en citant hors contexte leur propos (qui de plus n'avait pas à être rendu public), c'est encore ces personnes les mieux placées pour replacer les choses dans leur contexte. Et comme je l'ai dit plus haut (et comme démontrer dans le texte que vous ne voulez pas lire), les scientifiques impliqués dans le "climategate" ont également entre leur mains de nombreuses preuves de leur innoncence. Mais vous n'avez pas l'air de connaître la présomption d'innocence, ni le droit à se défendre devant ses juges, M. Bénard.
Rédigé par : Warm | mardi 06 avril 2010 à 22h28
@ Warm : vous sombrez.
Sur le plan du droit, je pense n'avoir aucune leçon à recevoir de vous. Quant au fait que je ne chercherai qu'à entendre qu'un seul côté, non vous vous foutez du monde ? Que ne cessez vous de faire ici depuis déjà un certain temps ? Vous m'accusez d'être de mauvaise foi: libre à vous. Vous êtes quant à vous dans le déni total de réalité. On pourra vous présenter 10 climate-gates et 100 passages alarmistes du GIEC issus d'études bidon du WWF, vous direz toujours: "par la brabe de Saint-Jouzel, Bénard, vous êtes de mauvaise foi, d'ailleurs, Pachauri lui même l'a dit, il est blanc comme neige".
Et, oui, après m'être fadé le rapport de la commission du parlement britannique, je ne vais pas perdre de temps à me taper le mémoire de défense du CRU. autre chose à foutre, vraiment.
"Juste sur des on dits" : non, je voudrais juste qu'on (et de préférence la justice) se penche sur ce qu'ILS ont dit, ou plutôt écrit, et sur ce que cela implique. "en dehors de leur comtexte" ; je vous envoie à l'étude SPPI "que vous ne voulez pas lire".
"ce site bidon" (CO2science.org ): qui ne cite lui même que des dizaines d'études bidons, je suppose ?
Il est vrai que vous n'aurez pas matériellement le temps de toutes les lire, je vous le concède ;-)
Ah, c'est vrai, rien à voir avec les vrais scientifiques si honnêtes et intelligents de Real Climate. Ce Michael Mann, une crème de la crème, pas le genre à utiliser des "trucs" pour "cacher un déclin".
"Forcément, quand on accuse les gens en essayant de faire dire ce qu'ils n'ont pas dit en citant hors contexte leur propos (qui de plus n'avait pas à être rendu public), c'est encore ces personnes les mieux placées pour replacer les choses dans leur contexte"
Ouais, je pense que c'est cette ligne de défense qu'aurait du essayer Richard Nixon lors de l'instruction du WaterGate... "Oh, mais nos petites magouilles bien innocentes sont sorties de leur contexte, et en plus, on aurait jamais du les rendre publiques". C'est vrai, quoi... Laissez la science faire de la politique en paix, messieurs les sceptiques !
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Rédigé par : vincent | mardi 06 avril 2010 à 23h05
""ce site bidon" (CO2science.org ): qui ne cite lui même que des dizaines d'études bidons, je suppose ? "
Le problème est qu'il ne se contente pas de les citer, mais il les ré-interprète, tout en ne donnant que rarement les liens vers la publication originale.
Rédigé par : Warm | mercredi 07 avril 2010 à 01h15
"Oh, mais nos petites magouilles bien innocentes sont sorties de leur contexte, et en plus, on aurait jamais du les rendre publiques". C'est vrai, quoi... Laissez la science faire de la politique en paix, messieurs les sceptiques ! "
Mais quelles magouilles ? Toujours des affirmations gratuites sans apporter le début d'une preuve.
Rédigé par : Warm | mercredi 07 avril 2010 à 01h22
(pourquoi perdre son temps à discuter avec des trolls?)
Quant au déroulement suivant:
1 - La Terre se réchauffe
2 - Ce Réchauffement est inhabituel
3 - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2
4 - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir
5 - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent
Je rajouterai 6:
6 - La lutte contre les rejets de CO2 dès à présent passe, pour être efficace, uniquement par les taxes, les interdictions contraignantes et les redistributions organisées par les Etats et les élites qui les dirigent.
Le point 6 est éminemment contestable, cela va sans dire. Mais après les divers -gates sur à peu près tout ce qui sort du GIEC (ilôts urbains et consort), je crois que même le point 1 a du plomb dans l'aile.
Rédigé par : Stéphane | mercredi 07 avril 2010 à 09h48
Très bon article, comme toujours.
Dans un soucis d'ergotage ignoble et pour protéger la si belle langue de Twain, je tiens juste à vous signaler de la plus mesquine des manières que "blanchir qqch" en anglais se dit : "to launder"
Laundered money and such...
P.S: merci de nous nourrir l'esprit.
Rédigé par : Vadrouille | mercredi 07 avril 2010 à 09h55
@Vincent
Vous me faites bien marrer... il y a encore 1 mois, le RCA était mort, le GIEC ne se relèverait pas, et bla bla bla et bla bla bla...
Aujourd'hui que la justice a tranché, c'est la justice qui est corrompue... La théorie du complot n'a aucune limite... C'est même (pour parodier une replique bien connue et très appropriée) à cela qu'on la reconnait !!
Sérieusement, on aurait pu (du!) anticiper votre billet il y a bien longtemps, tellement la chute était prévisible...
Quand vous dites "Quant à la commission, c'est sur qu'en interviewant surtout pas les principaux scientifiques sceptiques", on se dit que vous auriez voulu voir le débat scientifique porté au Parlement... Ce n'était pas l'objet de l'enquete, et le Parlement n'a de toute façon aucune compétence pour trancher. Quand ensuite vous reprochez à la pétition des 400 de faire appel au pouvoir politique, on se dit que ce n'est pas la cohérence qui vous étouffe !! Surtout que cette interpretation de la pétition est fausse...
"45 000 milliards de marché potentiel ? Le lobby pétrolier peut aller se rhabiller." C'est la dure loi de l'économie de marché :-) C'est pas ça que vous défendez ??
Effectivement, le compte-rendu du parlement britannique est une bonne gifle au climato-scepticisme... Les giffles suivantes ne devraient pas tarder côté français, avec la mise en branle du débat académique...ET ... nouvelles toutes fraiches...
1. avec la ré-affirmation de soutien de l'AllENVI, regroupant l'ensemble des organismes de recherche français, à la science climatique
2. avec la saisie du comité d'éthique par le directeur du CNRS...
Voir ici:
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/04/all%C3%A8gre-la-direction-du-cnrs-soutient-les-climatologues.html
Rédigé par : laterjuju | mercredi 07 avril 2010 à 12h49
On espère vivement que Allegre va enfin apprendre le respect de ses pairs...
... ce qui bien sur... ne doit pas empêcher le débat SCIENTIFIQUE de se poursuivre... Mais sereinement, un peu plus à l'écart des medias, des politiques et de la blogosphère...
Rédigé par : laterjuju | mercredi 07 avril 2010 à 12h52
Des fois... je me demande si Allegre est pas une taupe en fait... Un faux climato-sceptique chargé de les décredibiliser...
Ah... ça y'est ! je suis contaminé par la théorie du complot :-)
N'empêche, on aura beau dire, il est drôlement efficace ! Avec un ami comme lui, les sceptiques n'ont plus besoin d'ennemis...
Rédigé par : laterjuju | mercredi 07 avril 2010 à 13h19
Une bonne nouvelle quand même, skyfal est de retour! :
http://skyfal.free.fr/
Rédigé par : floyd | mercredi 07 avril 2010 à 16h43
Il suffit de lire l'abyssale pauvrete intellectuelle des justifications scientifiques d'un modelisateur du climat du LMD, Directeur de recherche se surcroit (et de surcout pour les contribuables), s'ebrouant sur le blog TV5 Climat pour savoir immediatement que la science en question est simplement mauvaise.
L'appel des 400 et la reaction empressee des lobbies francais demontre la collusion politique.
Un ex-ministre non chercheur et un chercheur seul rameutent le landerneau parce que l'opinion a tourne definitivement.
Alors oui, face a cette evidence et comme la democratie c'est la liberte de penser la meme chose que le voisin, le CO2 regit tout, je confesse et j'expie: je vais meme affreter un jet pour aller accueillir Jean Louis Etienne et me prosterner aux pieds d'un vrai scientifique du climat, dument mandate par le LSCE. Oui je vais afficher un portrait de Mme Masson-Delmotte dans ma Prius pour ma garantir des coups d'accelerateurs intempestifs et atteindre le nirbanah -je suis enrhume- sous ma calotte polartec.
Je vais relire les oeuvres completes de Jancovici et Huet, estampillees LIBE.LMD.CNRS.CO2., les seules qui puissent etre lues sans culpabilite.
Je vais en fin me defaire de cette habitude deplorable qui consiste a penser.
Merci Jean pour la lobotomie: ma vie est simple, je pete, je pollue, je paie.
Rédigé par : Tom Rude | mercredi 07 avril 2010 à 17h58
Ce sujet passionnant n “ est pas prêt de se calmer .
1) Il fut un temps où il fallait sauver les âmes , maintenant il faut sauver la terre . Les vieilles religions étant en perte de vitesse , le terrain est libre pour le retour à Gaia . Les aspirations vers le ciel déclinant on peut pousser les gens à se préoccuper du sort de la terre . Il y a aussi le règne de la raison (qui est du domaine corporel donc terrestre) qui veut s”imposer avec notamment le scientisme .
2) Comme certaines religions incitent à sacrifier le présent pour un futur dans l”au-delà , il s “agit pour sauver la terre de faire des sacrifices présents pour un futur dans un siècle .
3) Le dogme de l “ infaillibilité pontificale s “ impose aux «fidèles» , la doctrine est longuement exposée par les théologiens et les Pères de l “ Eglise . L “ individu ayant de la richesse de vie n “ ira pas se perdre dans les méandres de leurs constructions intellectuelles que les autorités cléricales disent spirituelles . Toujours , on fait croire à certains , «nous avons compris» , «vous n”avez encore rien compris , alors lisez tout ce que nous avons écrit .»
L”espèce humaine reprend les trucs classiques . Le GIEC et ses représentants représentent la théologie de Gaia .
4) Il a toujours fallu faire peur aux foules , les inquiéter pour leur faire accepter certaines solutions . Peur de l”hécatombe avec la grippe A pour un passé très récent . Quant au réchauffement de la planète , il est ridicule de s”inquiéter pour une si faible hausse des températures depuis les années 1900 . Quelle rigolade de s”inquiéter pour quelques petits degrés . J “ ai dit quelques , alors que ce serait moins de 1 degré .
5) Les politiciens qui sont si favorables à la thèse du réchauffement n “étaient pas du tout écolos il y a quelques années en arrière . Une telle volte face générale de la part d”individus si peu fiables est pour moi artificielle et dissimule d”autres enjeux .
6a) Ayant observé Eric Zemmour en face de ses contestataires , j”ai été sidéré par la bêtise des partisans du réchauffement .
6b) Quelqu”un m” a montré un article paru récemment dans le point . On prend vraiment le lecteur pour un sot . Un article avec un flou artistique incroyable . Une argumentation perfide où toute donnée sérieuse est évitée . Et on se limite à la personne de Allègre pour représenter les contestataires . Mais de qui se moque-t-on ? Dans une telle revue , aucune étude de plusieurs pages avec des représentants de chaque camp . Et que les réchauffistes arrêtent de mettre Allègre comme unique porte drapeau de la contestation .
6c) Parler de négationnisme à propos des contestataires est quelque chose de profondément choquant dont ne se sont pas privés certains . Quand ce genre d”argument apparait , on sent le malsain de l “ affaire .
7) Ces formidables politiciens veulent gérer le futur de l “environnement , alors qu”ils sont incapables de gérer les finances du présent . La bulle des dettes gonfle de manière aberrante et ils prétendent être préoccupés par notre futur avec la planète . Et puis quoi encore ?
8) Il y a toujours eu des complots . Et qui continuent . Il suffit de jeter un oeil vers les religions pour en être persuadé . La Bible est un livre dont le nom est bien connu . Les foules ne contestent pas les textes mais seulement les interprétations . Et pourtant l “ authenticité des textes est très contestable . Car dès le départ , les contestataires furent marginalisés comme hérétiques et les textes transformés selon les volontés de certains . Mais cela , la foule l”ignore encore . Complot millénaire .
La commission officielle sur le 11 septembre aurait affirmé que plus de 90% de la version officielle est fausse . Mais dans les médias français , rien sur le sujet ! Tiens , tiens !
Et dans le domaine scientifique , qui a lu Béchamp contre Pasteur ? Car dés le début la constestation existait mais elle a été vite étouffée . Et plus de 100 ans après , cela continue .
Ce qui marche si bien dans certains domaines marche aussi bien dans un autre domaine comme le réchauffement climatique .
9) Il ne faut croire que ce que l”on voit ! C”est un principe de base . Par suite , on pourra me dire que la terre se refroidit ou qu”elle se réchauffe , ce n”est que l”opinion d”autrui . Je ne connais pas les gens du GIEC . Des braves gens et des crapules , il y en a partout . Une auréole de scientifique ne prouve ni qu”il domine son sujet ni qu”il est sincère . Il ne faut jamais s”incliner devant l”opinion d”autrui . Les preuves d”autrui ne sont aucunement les vraies preuves auxquelles on doit se référer .
Chacun a une intuition . Il est évident que beaucoup de choses mettent très mal à l”aise dans cette histoire climatique . Les explications des réchauffistes cherchent à faire taire cette intuition qui se rebelle en voulant faire travailler le cerveau en le noyant dans leurs explications scientifiques . Des centaines de pages scientifiques écrites par des experts ne représentent des preuves que pour ceux qui acceptent ce genre de preuve . L”intuition utilise d”autres preuves .
10) Ils sont donc vraiment habiles , ces réchauffistes .
Mais savent-ils tous pour qui ils travaillent ? Parce que derrière les intérêts financiers et politiques , il y a encore d”autres intérêts . Pour ceux qui ne comprennent pas les sous-entendus , il y a les forces du bien et les forces du mal . Et ainsi on revient au 1) .
Rédigé par : Wladir | mercredi 07 avril 2010 à 19h38
"Des centaines de pages scientifiques écrites par des experts ne représentent des preuves que pour ceux qui acceptent ce genre de preuve . L”intuition utilise d”autres preuves ."
Oui, vous avez raison. Tout le monde sait bien que la théorie de la gravitation est fausse. La preuve, les oiseaux volent !
Rédigé par : Warm | mercredi 07 avril 2010 à 21h50
Je suis un peu irrité par cette tendance à faire le débat pour ou contre le réchauffisme dans les commentaires : comme si la science pouvait être tranchée par des commentaires de mille ou deux mille mots.
Sans compter qu'un fil de commentaires est inadapté pour une autre raison : tout le monde peut y intervenir, or tout le monde n'est pas apte à dire quelque chose d'intelligent sur le sujet, la science n'est pas démocratique.
Rédigé par : Franck Boizard | jeudi 08 avril 2010 à 07h19
@ Franck : le format est ce qu'il est, la liberté d'accès n'y favorise pas toujours la sérénité, mais je ne puis en aucun cas vous suivre sur votre remarque.
C'est à peu près le même type d'argument que les réchauffistes nous servent pour nous demander avec l'amabilité qui les caractérise souvent de "fermer nos gueules".
Heureusement que les espaces de discussion encore libres sur Internet permettent de diffuser des informations que personne ne pourrait trouver autrement. Et si le débat est parfois musclé, il faut se réjouir qu'il ait lieu.
@ Floyd : Merci de l'info.
@ Vadrouille: merci pour cette précision. Mais comment traduiriez vous "whitewashing" ?
Rédigé par : vincent | jeudi 08 avril 2010 à 12h12
1 - La Terre se réchauffe
Qui peut le contester aujourd'hui ?
2 - Ce Réchauffement est inhabituel
Ce point n'est pas non plus contestable.
3 - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2
Ce point ne fait guère de doute :
On sait que le CO2 est un puissant gaz à effet de serre. Son effet est connu et mesuré. On peut évaluer les quantités de CO2 rejetées dans l'atmosphère depuis le début de l'ère industrielle. On connait également la capacité d'absorption du CO2 des forêts... On sait mesurer la concentration de CO2 dans l'atmosphère... Même si des incertitudes existent, les différents modèles ne laissent guère de doute...
Ensuite, l'élévation de la température moyenne augmente l'évaporation à la surface des océans, donc la concentration en vapeur d'eau dans l'atmosphère, vapeur d'eau qui est également un gaz à effet de serre...
4 - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir
Ces conséquences sont déjà visibles : fontes des glaces, acidification des océans, disparition de nombreuses espèces animales et prolifération d'espèces nuisibles, multiplication des tempêtes et tsunamis, désertification...
5 - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent
On n'a guère le choix. Et c'est ce point qui donne des boutons aux libéraux (du moins à la majorité d'entre eux). En effet, diminuer les rejets de CO2 nécessite de faire appel à l'action des Etats, via la réglementation, la taxation et la bureaucratie, alors même que celles-ci sont déjà excessives et pénalisent l'activité économique.
Le vrai problème est là : Comment favoriser une diminution des émissions de CO2 sans voir le poids des taxes et réglementations augmenter de façon excessive ?
J'ajoute un 6ème point :
6 - Si les mesures destinées à réduires les émissions de CO2 (réglementation et taxation) ont un coût, celui-ci doit être comparé au coût des conséquences du réchauffement climatique (destruction de capacités productives suites aux inondations ou tempêtes, baisse des rendements agricoles, etc.). De plus le coût des mesures doit être relativisé : l'importance économique des industries émettrices de CO2 ne cesse de décroître...
Rédigé par : Jérômeb | jeudi 08 avril 2010 à 19h15
Vincent,
Je ne vous demande pas de censurer. Mais ces débats, je les ai vus cent fois, croyez vous qu'ils aient fait changer d'avis un seul réchauffiste ?
Regardez les asséner leurs «on ne peut contester que ...» à propos de points tout à fait contestables.
Si vos longs articles, si les sites spécialisés, ne les ont pas fait douter, croyez vous que le débat dans les commentaires y arrivera ? Vous sous-estimez la puissance de l'aveuglement idéologique.
Peut-être convaincrez vous quelques passants, ça ne sera déjà pas si mal.
Mais enfin, il restera qu'à mes yeux, il y a un mensonge implicite dans ce genre de débat : celui qui consiste à laisser croire que la science est démocratique et que tous les avis s'y valent.
Non, tous les avis peuvent s'exprimer, mais tous ne se valent pas. Il ne s'agit pas d'argument d'autorité : la valeur d'un avis ne dépend pas de la position celui qui l'émet, mais de ses qualités propres : cohérence, logique, prise en compte des faits, etc ...
J'ai réglé le problème de manière un peu brutal : je refuse désormais le débat et je commence par renvoyer le contradicteur à des sites ou à des livres. Après seulement j'accepte de discuter.
Bon, mais vous connaissez mon coté fachisse.
Rédigé par : Franck Boizard | jeudi 08 avril 2010 à 19h59
Pour reprendre ce que dit ci-dessus Boizard , rien ne fera changer d'avis les réchauffistes .
Pour d'autres dont je fais partie , certains ont beaucoup appris dans les débats . Et j 'ai beaucoup observé les méthodes des réchauffistes .
Les débats apportent beaucoup à ceux qui sont ouverts mais qui manquent d'informations , ils apprennent comment se défendre . Car il ne suffit pas de connaitre les critiques mais il faut aussi connaitre les méthodes de l'adversaire .
La plupart des gens que je croisent sont sceptiques mais cela est assz superficiel . Il faut dire qu'ils ont subi un refroidissement incontestable cet hiver qui a trop duré et ils souhaitent que cela se réchauffe .
Je connais aussi des gens sceptiques au départ qui ont changé de bord pour des raisons politiques partisanes .
Rédigé par : Wladir | jeudi 08 avril 2010 à 22h58
@ Franck : il ne s'agit pas d'écrire pour le réchauffiste qui ne veut pas débattre, mais pour le lecteur neutre, qui lit les deux points de vue et qui pourrait se laisser prendre à certaines ficelles réchauffistes si on affecte de ne pas réagir.
@ Jérôme b. : je re-copie colle l'interview d'un certain Phil Jones, sceptique bien connu ;-)
"2 - Ce Réchauffement est inhabituel
Ce point n'est pas non plus contestable."
Phil Jones (à contrecoeur il est vrai) à la BBC :
* Que les réchauffements observés dans les périodes 1860-1880, 1910-1940, 1975-1998 et 1975-2009 ne sont pas - statistiquement - différents.
* Que le réchauffement mesuré depuis 1995 n'est pas statistiquement significatif
* Que l'Optimum Médiéval a, peut-être, finalement, existé ... enfin ... qu'il y a au moins débat.
* Que la question de l'éventuelle source naturelle du réchauffement observé dans la période 1975-1998 est extérieure à son domaine d'expertise.
c) Point 3 : "puissant gaz à effet de serre" : en admettant, je le répète, que l'effet de serre soit correctement modélisé, le principal GES et de très loin est la vapeur d'eau.
Tout petit problème avec le CO2 : les modèles du GIEC pour fonctionner ont besoin que le temps de persistance atmosphérique d'une mollécule de CO2 soit de 100 années. Seul problème, dès1997, 37 études indépendantes les unes des autres avaient conclu que cette durée était comprise entre 5 et 20 ans. Le GIEC non seulement n'en a pas tenu compte mais n'a jamais daigné expliquer pourquoi.
http://folk.uio.no/tomvs/esef/ESEF3VO2.htm
point 4 - Tous ces points sont sujet au mieux à des controverses sévères, que je me suis efforcé de résumé au mieux de mes très maigres compétences et de mes capacités pédagogiques que j'espère un peu meilleures.
Vous récitez le catéchisme du GIEC, c'est bien. Continuez, vous prendrez du galon.
Point 5 - Je vous renvoie au chapitre "RCA" du livre des éconoclastes "sexe, drogue, et économie", qui ne remettent pas en cause les points 1 à 4 (pas leur créneau) et qui en plus est plutôt drôle pour un livre d'éco.
Rédigé par : vincent | jeudi 08 avril 2010 à 23h20
@vincent,
Le support du gouvernement UK actuel au RCA malgré un scepticisme très répandu dans la population, tient principalement au développement des marchés carbone, qu'il espère bien capter à Londres ....
Rédigé par : Araucan | jeudi 08 avril 2010 à 23h45
Bon, alors si vous voulez vraiment débattre, il y a un argument imparable en l'état actuel des connaissances :
> aucune attribution du réchauffement à des causes humaines ne résulte d'observations directes. Toutes ces attributions proviennent de l'interprétation d'observations par le biais de modélisations numériques.
Or les modélisations numériques climatiques ont une valeur de preuve scientifique nulle, inexistante, zéro. Regardez la peine que la météorologie a avec ses modélisations numériques, alors même que les données et les phénomènes sont beaucoup mieux connus.
«Shit in, shit out» : avec des données et des équations si parcellaires, ce que sortent les modèles numériques climatiques n'est pas le produit objectif de la science mais le résultat des multiples ajustements et bidouillages des modélisateurs.
Nous sommes dans le fétichisme de l'ordinateur et de l'image (les modèles donnent de très jolies images), pas dans la science.
Le seul moyen de faire de la science avec des modèles numériques, c'est en préalable d'en tester la fiabilité, c'est-à-dire, en climatologie, de faire des prédictions et de les confronter à la réalité. Autrement dit, il est urgent d'attendre quelques décennies avant de faire confiance à ces modèles (même si on sait déjà que le «debriefing» des premières prédictions faites dans les années 1990 n'est, avec vingt ans de recul, pas bon du tout - rappelons que les quais de Seine à Paris, d'après ces prédictions, devraient être sous les eaux. Ce qui confirme bien l'idée que la science par modèles numériques, c'est de la junk science, de la science de merde).
Rédigé par : Franck Boizard | vendredi 09 avril 2010 à 08h45
En lisant Boizard , je suis d'accord en gros . Il dit à sa manière des choses que je disais autrement .
Je parlais de scientisme et de religion dès mon 1) du message plus haut . Lui parle du "fétichisme de l'ordinateur et de l'image" . Je ne conteste pas du tout ce qu'il dit . J'approuve .
Il ne faut croire que ce que l'on voit , écrivais-je au 9) . Lui dit "de les confronter à la réalité" . Il a bien dit .
Et le débat doit aller au-delà des arguments de la physique et autres sciences mathématiques . Le message de base du débat au départ de la file le faisait notamment au niveau de l'argent et de la politique . Rappel du titre : "L'enterrement du Climate Gate permet de maintenir ouverte la grande chasse aux milliards verts"
Un des pièges tendus , c'est de faire croire que le principal débat est scientifique .
L'enjeu majeur n'est pas la planète elle-même comme on veut nous le faire croire .
Rédigé par : Wladir | vendredi 09 avril 2010 à 09h55
Deux petits détails.
En ce qui concerne l'histoire de la température globale qui n'est pas statistiquement significative : la question a été choisie car si on tape à partir de 94, cela devient statistiquement significatif. Et apparemment la climato joue avec des périodes de 25 ou 30 ans minimum donc sortir une période de 15 ne vaut rien.
Et "The Register" n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un média neutre en ce qui concerne la polémique sur le changement climatique.
Le reste de l'article, que du bon conflit d'intérêts bien croustillant (l'affaire GLOBE sortie par Bishop Hill, et surtout les embrouilles entre ONG en forêt).
A propos du format commentaires de blog pour le débat, il est vrai que l'utilisation de forums serait bien plus approprié (beaucoup plus d'outils et de liberté disponibles). Dans le genre, la discussion qu'on trouve ici : http://ourchangingclimate.wordpress.com/2010/03/01/global-average-temperature-increase-giss-hadcru-and-ncdc-compared/#comment-1343 est assez énorme, très instructive et conviendrait plus à du forum (surtout les aller-retours entre plusieurs blogs).
Rédigé par : Arkh | vendredi 09 avril 2010 à 13h56
Wladir,
Vous avez raison.
Il faut des années pour former un scientifique. Et il faut encore des mois, voire des années à celui-ci pour maîtriser une problématique particulière. Alors, croyez vous que beaucoup soient disposés à cet effort ? Bien sûr que non.
Il ne viendrait à personne l'idée de s'improviser médecin, alors pourquoi certains font-ils mine de s'improviser climatologues ?
C'est qu'en réalité, la science, tout le monde s'en fout. Ce qui les intéresse, c'est de se servir du prétexte de la science pour nous imposer leurs lubies.
Sauver la planète, c'est bien. Mais si en plus ça permet d'empêcher ce gros con de voisin de rouler en 4x4, c'est mieux.
Rédigé par : Franck Boizard | vendredi 09 avril 2010 à 18h32
@Frank Boizard
L'aveuglement idéologique est plutôt du côté des libéraux. C'est bien par idéologie que ceux-ci s'évertuent à nier le problème du réchauffement, puisque celui-ci peut légitimer une intervention de l'Etat. Nier un problème parce qu'il ne correspond pas à son schéma de pensée habituel, c'est la définition même de l'aveuglement idéologique.
Pour ma part, ma position n'est en aucun cas à mettre sur le compte d'un aveuglement idéologique, puisque je suis plutôt libéral. J'estime notamment que la majorité des interventions étatiques en matière économomique et sociale sont néfastes.
Mais être libéral ne signifie pas rejeter aveuglément toute forme d'action étatique. Celle-ci s'avère parfois nécessaire.
Ayant une certaine culture générale scientifique, j'ai commencé à m'intéresser au problème du réchauffement bien avant qu'il ne soit médiatisé. C'est pour cela que je suis convaincu du danger du réchauffement (et de son origine humaine) même si je ne partage pas les vues les plus alarmistes sur ce sujet.
En fait ce qui me gène ce n'est pas le fait que certains nient le problème, mais le fait de voir les libéraux se focaliser sur le problème climatique. Ce site en est un exemple. Les autres dossiers (crise financière, aménagement urbain), pourtant très intéressants sont noyés dans la masse des articles sur le Climate Gate. C'est très regrettable.
Rédigé par : Jérômeb | vendredi 09 avril 2010 à 22h13
Qui a fait du problème climatique un cheval de bataille ? Les gouvernements politiques ! Il est donc normal de réagir en conséquence .
Si le sujet devient une des priorités politiques , alors il est légitime de le combattre comme un des sujets prioritaires .
L'aménagement urbain est un sujet fort secondaire par les temps qui courent . La crise financière est un sujet bien plus important et la lutte contre un supposé réchauffement climatique est une très mauvaise solution pour la résoudre . Car certains politiciens veulent relancer l'économie avec des mesures liées à l'environnement qui pourraient être dramatiques sur un plan financier . Le climategate est évidemment lié à de gros sous . Les 2 sujets ont des liens évidents .
Donc les vrais libéraux trouvent très louable la présence de nombreux articles sur le climategate .
La subversion consiste dans un premier temps à démoraliser les gens . A leur faire perdre le sens des vraies valeurs et à les remplacer par d'autres .
A notre époque de décadence , cette volonté affichée de lutte contre le réchauffement en est un des indices .
La subversion communiste connaissait très bien les méthodes de subversion . Qui ne voit pas un courant communiste vert qui cherche à s'imposer ?
Rédigé par : Wladir | samedi 10 avril 2010 à 00h38
Jeromeb,
Où est l'aveuglement ? Je me le demande. L'idéologie (je persiste à l'appeler ainsi) réchauffiste repose sur un enchainement d'hypothèses très fragiles. Cela fait que l'enchainement lui-même n'a aucune valeur.
Sur cet enchainement, voir un dessin que j'ai repris sur mon blog :
http://fboizard.blogspot.com/2009/12/le-rechauffisme-en-images.html
Avec des enchainements du même type, je peux vous «prouver» que les Martiens existent.
A contrario, les sceptiques font des objections basées non pas sur des modélisations numériques mais sur des observations et des principes physiques.
Comme je n'aime pas refaire vingt fois le même débat (vous l'aviez compris), vous trouverez tout ce qu'il faut sur Pensée Unique :
http://www.pensee-unique.fr/
ou
dans le livre d'André Legendre intitulé : L'homme est-il responsable du réchauffement climatique ?
Maintenant, il convient de vous interroger sur le biais qui fait que vous avez si fort envie de croire au réchauffisme (croyez bien que, de mon coté, je me suis interrogé sur les biais qui contribuent à faire de moi un sceptique).
Il y a un premier biais, évident mais à mon sens trop simpliste : c'est sympa de s'afficher comme «sauveur de la planète».
Il me semble qu'il y a un biais plus profond, qui expliquait déjà le succès du marxisme. L'homme n'aime pas l'incertitude, il préfère une mauvaise explication à pas d'explication du tout.
Et quand on a une explication, on préfère que l'homme soit responsable, même en mal, car ça nous donne l'impression de maitriser notre destin.
Je pense que ces deux biais, très puissants, expliquent le réchauffisme.
http://fboizard.blogspot.com/search/label/réchauffisme
Rédigé par : Franck Boizard | samedi 10 avril 2010 à 09h08
@ Vincent
Ca serait Laundering... Pour vous et votre sujet nous dirions donc data laundering.
"He's been sentenced to four years for money laundering"
"Laundering dirty money"
"To launder cash"
and so on...
Rédigé par : Vadrouille | dimanche 11 avril 2010 à 13h39
"Tout petit problème avec le CO2 : les modèles du GIEC pour fonctionner ont besoin que le temps de persistance atmosphérique d'une mollécule de CO2 soit de 100 années. Seul problème, dès1997, 37 études indépendantes les unes des autres avaient conclu que cette durée était comprise entre 5 et 20 ans. Le GIEC non seulement n'en a pas tenu compte mais n'a jamais daigné expliquer pourquoi. "
Non. Ce que vous dites c'est une tentative de jouer sur les mots.
Lisez le glossaire (lifetime) du rapport du GIEC:
http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/annex1sglossary-e-o.html
Il ne faut pas confondre le "turnover time" qui est effectivement d'environ 5ans, et le "adjustement time" qui est bien plus conséquent.
Rédigé par : Warm | dimanche 11 avril 2010 à 14h53
@ Warm: le paragraphe 9 de l'étude de Segalstad que je cite en lien adresse votre remarque, si je ne m'abuse. (vous voyez que je ne lis pas que les résumés)
http://folk.uio.no/tomvs/esef/ESEF3VO2.htm
Naturellement, Segalstad a pu faire une erreur, mais j'ai tout de même l'impression que question cycle du CO2, ce monsieur en connait un sacré rayon. Il est régulièrement invité à parler devant l'AGU et des institutions de cet accabit.
cf. sa page, au design très page perso des années 90 :
http://www.co2web.info/
J'ose espérer que vous ne me direz pas qu'il est normal qu'il soit sceptique puisqu'employé par l'université d'Oslo, et que la norvège, gros pays pétrolier... etc.... blabla.
Rédigé par : vincent | dimanche 11 avril 2010 à 23h02
L'étude de Segalstad ? Quelle étude ?? Le papier mis en lien n'est pas un article scientifique, il n'a pas été publié dans une revue à comité de lecture.
http://www.geocraft.com/WVFossils/Reference_Docs/Carbon_cycle_update_Segalstad.pdf
De plus c'est vraiment vieux comme référence... 1997 ! Décidément, faut vraiment aller chercher les fond de tiroir, hein ? Bientôt vous allez me citer Aristote ? ;-) ;-) ;-)
Le seul endroit où il a été publié c'est dans un "livre" de l'ESEF
http://en.wikipedia.org/wiki/European_Science_and_Environment_Forum
Ce document est un essai de propagande politique, qui n'a RIEN de scientifique. Lisez donc l'histoire de l'ESEF pour vous en convaincre:
http://www.sourcewatch.org/index.php?title=ESEF
Comme le monde est petit, les connections avec le GMI dont j'ai déjà eu l'occasion de parler est également avéré.
Donc, avez vous un article scientifique récent de Segalstad ? Si il "en connait un sacré rayon", on doit bien pouvoir lire ses théories si "innovante" dans Nature ou Science, non ?
Ah oui, j'oubliais, le complot scientifique, couvert par le complot politique qui empêche la publication de la vérité ! ;-) ;-) ;-)
Rédigé par : Warm | lundi 12 avril 2010 à 00h39
Je suis en train de me rendre compte qu'il y a un fétichisme des revues à comité de lecture tout à fait intéressant.
Si je comprends bien, tout ce qui est publié en dehors de ces revues est douteux ou faux et tout ce qui est publié dans ces revues est vrai.
C'est ignorer un siècle de sociologie et de psychologie !
Rédigé par : Franck Boizard | lundi 12 avril 2010 à 19h47
@Frank Boizard
Très bon exemple la sociologie et la psychologie...
Ce sont justement deux disciplines dans lesquelles tout et n'importe quoi a été écrit au cours du siècle dernier (eg: psychanalyse, sociobiologie...)et qui n'ont réellement rejoint la science -au sens de Popper- qu'assez récemment.
Voilà peut être pourquoi ces disciplines se sont elles aussi mises, assez récemment et avec un peu de retard sur les sciences dures, au système de peer-review...
Ca permettra peut être d'eviter à l'avenir que des gens comme Elisabeth Teissier se prétendent scientifiques... et ridiculisent l'ensemble des sociologues...
Le système de peer-review n'est pas parfait... Mais on a rien trouvé de mieux pour faire un pré tri entre la vraie science et le ramassis de conneries publiées par les scientifiques auto-proclamés et autres génies incompris (dont j'ai tendance à me méfier, au vu de leur nombre excessif par rapport à ceux que l'Histoire retiendra réellement).
Si vous avez mieux à proposer que la peer-review, on vous écoute... La "blog-review" n'est pas une réponse acceptée :-)) Même si elle semble très tendance de nos jours... où tout un chacun à son mot à dire sur tout...
Rédigé par : laterjuju | lundi 12 avril 2010 à 22h31
"Si vous avez mieux à proposer que la peer-review, on vous écoute... La "blog-review" n'est pas une réponse acceptée :-)) Même si elle semble très tendance de nos jours... où tout un chacun à son mot à dire sur tout..."
En fait, il vient d'y avoir une sorte de "blog-review" géante. L'EPA (l'agence américaine de protection de l'environnement) vient de sortir un rapport sur le réchauffement climatique. Cette agence a ouvert aux internautes un droit à poser des questions et à se prononcer sur le sujet... 300'000 interventions (!) ont été traitées ! Le résultat est sans appel:
"the current and projected concentrations of the six key well-mixed greenhouse gases--carbon dioxide (CO2), methane (CH4), nitrous oxide (N2O), hydrofluorocarbons (HFCs), perfluorocarbons (PFCs), and sulfur hexafluoride (SF6)--in the atmosphere threaten the public health and welfare of current and future generations.”
Le rapport de l'EPA:
http://epa.gov/climatechange/endangerment/downloads/Endangerment%20TSD.pdf
Et le plus intéressant, les réponses aux interventions. Du lourd 11 volumes, 700 pages. Toutes les âneries des climato-sceptiques passées en revue. Y'en a qui ont du courage ;-).
http://epa.gov/climatechange/endangerment.html#comments
Rédigé par : Warm | mardi 13 avril 2010 à 09h06
Laterjuju,
Je veux juste dire que le style «c'est dans une revue à comité de lecture donc c'est vrai» est excessif.
Je suis sûr que vous connaissez comme moi les quelques affaires récentes où des revues à comité de lecture ont publié des âneries.
La science n'est pas démocratique : c'est valable pour les comités de lecture comme pour le grand public.
C'est même pire : en science, il n'y a pas de vérité absolue. Il faut vivre avec l'incertitude que la vérité d'aujourd'hui peut être l'erreur de demain.
C'est selon moi ce qui fait le succès du réchauffisme que de prétendre lever cette incertitude («le débat est clos»). Malheureusement, c'est une escroquerie.
Alors, d'accord pour les revues à comité de lecture, mais sans en faire une garantie absolue de vérité.
Quant à la «blog review», c'est un hochet pour les imbéciles : comment d'une compilation de discussions du café du commerce sort-on de la science ?
Le seul avantage des blogs est de confronter des points de vue opposés, les compter ou les concaténer ne sert à rien.
Il faut s'y résoudre (je sais, je me répète, mais ça n'a pas l'air de rentrer dans les têtes) : la science n'est pas démocratique. Les procédures de la démocratie, les sondages, les micro-trottoirs, n'y ont absolument aucune valeur.
Pour prendre un exemple hors de la science, Stendhal était quasiment inconnu de son vivant, si vous aviez fait un sondage sur les meilleurs écrivains de son temps, il ne serait même pas apparu dans la liste. Aujourd'hui, inversement, tous les écrivains qui auraient été dans cette liste sont oubliés, pas Stendhal.
Le sondage et le vote à la majorité ne garantissent pas en tout (plutôt même en rien) le meilleur jugement.
Il y a des circonstances où il faut s'abstenir d'agglomérer et de compter les opinions, où l'opinion d'un seul peut valoir plus que l'opinion de la foule.
C'est-y clair ?
Rédigé par : Franck Boizard | mardi 13 avril 2010 à 09h21