Mise à jour du 2 avril: mes lecteurs auront évidemment compris qu'il s'agissait d'un poisson d'avril, quoique sur certains forums, pas mal se soient laissé prendre. C'est dommage, ceci dit: un tel projet serait réellement porteur de potentialités extraordinaires. Je recommande particulièrement les commentaires de ST. Je rajoute en fin d'article un lien vers les poissons d'avril des années précédentes.
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C'est une véritable bombe dans le landernau tranquille du business bancaire que viennent de lancer Google et E-Bay, les deux géants les plus emblématiques de la révolution Internet.
Dans une conférence de presse à destination de la presse financière (voir vidéo en fin de note), Eric Schmidt, CEO de google, et John Donahoe, celui de E-Bay, ont annoncé vouloir créer leur propre plateforme bancaire, fonctionnant suivant un schéma révolutionnaire. Sont également associés à ce projet Paul Allen, le co-fondateur de Microsoft, et le financier John Paulson, du fonds Lone Star, celui qui avait parié sur la chute des subprimes.
Les points saillants de la conférence de presse sont les suivants:
- La nouvelle plateforme, qui démarrerait en ligne au plus tard dans un an, s'interdirait de prêter l'argent des déposants qui n'aurait pas été explicitement placé une épargne à ce sujet sur un compte spécialisé. Autrement dit, pas de réserve fractionnaire !
- Ces comptes d'épargne seraient gérés directement par l'épargnant sous forme d'une plateforme de prêts "peer to peer" de nouvelle génération. Ces services, qui sont au couple prêteur-débiteur ce que meetic est aux rencontres amoureuses, ont déjà percé dans le domaine du microcrédit (voir kiva.com) dans les pays émergents, et ils commencent à fleurir sur le net (lendingclub.com, prosper.com), portés par la contraction du crédit à la consommation aux USA, du fait de l'augmentation dramatique des taux d'intérêts que les banques exigent sur les prêts courts à la consommation.
- Leur manque de notoriété fait que la confiance des prêteurs est insuffisante pour assurer un apport critique suffisant de cash à prêter.
- Leur manque d'expérience dans le domaine du "reputation management" rend difficile l'évaluation du risque-emprunteur par les prêteurs. Or E-bay maîtrise parfaitement ces aspects depuis maintenant plus de 14 ans.
- Ces plateformes de peer to peer lending sont rop limitées quant aux services àssociés au crédit (moyens de paiement, moyens de virement...), Or Paypal, filiale d'E-bay, dispose de savoirs faire intéressants.
- Aux USA, le groupement se chargerait de tout l'enregistrement légal des transactions, afin d'éviter aux participant tout ennui avec l'IRS, les County Clerks et autres passages obligés par la loi US...
- Comme sur e-bay, la plateforme de P2P-Lending pourrait être utilisée par des prestataires à valeur ajoutée: pooleurs de prêts, assureurs, notateurs, analystes...
- Des règles simples obligeraient les spéculateurs purs à révéler leurs positions "à découvert", donc pas d'interdiction a priori, mais transparence totale.
- C'est le point le plus révolutionnaire : la plateforme ne serait pas elle même la banque de pur dépôt chargée de fournir les services classiques de chéquier, de liquidité monétaire et de carte de crédit. Par contre, toute banque disposant de ratios de gestion jugés suffisants par le groupement pourrait se greffer sur la plate forme de Google, selon des modalités d'association que je n'ai pas bien comprises, et proposer ses propres services à valeur ajoutée sur la plateforme Google-E-Bay.
- Des petites entreprises auront accès à des coûts massacrés à des services aujourd'hui réservés à des entreprises plus grandes: émissions obligataires, souscriptions en capital...
Eric Schmidt a quant à lui abordé les questions plus générales quant à la portée du projet. Selon lui, le système bancaire actuel vit ses dernières années en tant que tel, et le modèle de la banque est à réinventer. Notamment, selon lui, le système de réserve fractionnaire sans accord du déposant est voué à disparaitre, car il est la source des excès de bulles spéculatives de crédit qui se sont produites. Voilà qui devrait faire débat entre les anti réserve fractionnaire (tels que Steven Hanke) ou pro (George Selgin), mais après tout, c'est le libre choix de la banque...
Selon E. Schmidt, les banquiers classiques ont montré surtout des capacités à infléchir les régulations adoptées par le législateur pour se fabriquer un cadre sur mesure, qui leur a permis de se montrer exagérément spéculatifs, ce qui a été bon pour leurs portefeuilles personnels dans les bonnes années, mais qui a au final fait supporter les risques d'échecs aux contribuables, c'est à dire à leurs clients. Je ne puis qu'approuver.
Selon lui, il n'y a aucune raison pour que les banques soient gérées selon des standards plus laxistes que les entreprises de l'économie réelle, et il espère que sa plateforme sera utilisée par des entreprises du monde réel, tel que par exemple Wal Mart ou Microsoft (si si, il l'a dit !) pour proposer des services financiers, soit généralistes, soit spécialisés mais innovants, gérés de façon traditionnelle et pérenne.
Selon lui, il est dans l'intérêt des entreprises du monde non financier de se réapproprier la banque, afin que les particuliers et entreprises qui sont leurs clients ne soient pas victimes du mauvais fonctionnement du système actuel, qui pénalise toute l'économie. Des banques gérées par des entreprises que les américains côtoient au quotidien, apprécient, et qui inspirent confiance: tel est le credo d'Eric Schmidt.
Enfin, il a terminé son exposé sur la nécessité de "dynamiter" la banque, milieu trop conservateur. Il veut avec sa plateforme (dont le nom n'est pas encore révélé, les forums parlent d'ores et déjà de G-Bank ou Google Bank, mais je n'y crois guère) faire littéralement imploser les coûts de l'intermédiation bancaire, et rendre accessible au petit commerçant du Kansas des services qui auparavant requéraient les services de banques spécialisées et chères: permettre l'émission de bons, et aussi, des appels directs à l'augmentation de capital. On est pas loin d'un concurrent à Nyse-Euronext, même si les deux orateurs n'ont pas été aussi loin dans l'analogie.
Questions réponses aux journalistes
Inutile de dire que la séance de questions des journalistes a été... chaude !
Je suis trop fatigué pour tout traduire (il est plus de minuit et la conférence de presse vient à peine de se terminer à San Francisco - En plus, le débit de parole est parfois insoutenable pour l'angliciste moyen que je suis), mais parmi les questions posées, notons (je traduis à l'arraché):
Q : "La plateforme ne part elle pas perdante contre des banques classiques qui peuvent bénéficier d'une ressource quasi gratuite créée à partir de rien par la FED et qui pratiquent la réserve fractionnaire ?"
Donahoe: "La ressource gratuite de la FED ne peut pas durer sans provoquer le retour d'une inflation forte. Nous espérons que les nouvelles régulations bancaires obligeront les banques à se montrer moins aventureuses que par le passé, et que nous retrouverons le chemin d'une économie ou le crédit est l'enfant de l'épargne et non le fruit des pulsions d'achat non maîtrisées d'enfants gâtés".
Q : "Certes, mais la situation actuelle, avec des taux FED très bas et des taux de crédit à la consommation très élevés, est très conjoncturelle. Serez vous compétitifs si l'écart entre coût de la ressource et le coût du crédit diminue" ?
Donahoe: "nous sommes certains de pouvoir ramener nos marges d'intermédiation bancaires à des niveaux très inférieurs à celle des banques classiques".
Q : "Pourquoi croyez vous que vous allez révolutionner la banque ? Croyez vous que ce soit un métier facile ?"
Schmidt: "Il y a une demande croissante pour des services financiers de qualité accessibles à tout un chacun, à des coûts raisonnables, et qui ne servent pas à payer les bonus des grandes banques d'affaires. Il y a une demande pour des banques sûres, bien gérées et raisonnables. Il y a une fenêtre d'opportunité qui risque de ne pas se représenter. Enfin, sur ce type de marché, "the winner takes it all". Et google et E-bay savent comment aller chercher très vite le leadership sur de tels marchés. C'est maintenant que nous devons nous lancer. "
Q : "N'y a-t-il pas des obstacles réglementaires insurmontables" ?Donahoe : "il reste quelques légères complications, mais rien d'insurmontable, puisque nous serons une plate-forme de services bancaires et non une banque nous mêmes."
Q : "Attaquerez vous tout de suite le marché mondial"
Schmidt: "dans la mesure ou des législations locales ne nous en empêcheront pas, oui. Nous avons bon espoire de pouvoir opérer simultanément sur les USA, le Canada, et l'Union Européenne. Par contre, en Asie, ce sera peut être plus compliqué".
Q : "Que pensez vous de l'initiative ""End The Fed" lancée par l'aile libertarienne du parti républicain ?
Schmidt: "no comment - Je ne fais pas de politique ici".
Mais le plus beau:
Q : "Qu'est-ce qui empêcherait un établissement d'émettre de la quasi-monnaie, par exemple indexée sur l'or, par le biais de votre plateforme ? "
Donahoe: "actuellement, la loi. Mais techniquement, rien".
J'en ai encore le souffle coupé. Voilà qui promet ! Il est encore trop tôt pour imaginer toutes les implications de l'annonce des deux champions du web sur la finance, voire l'économie mondiale, mais à n'en point douter, c'est un big bang du système financier américain et mondial qui s'annonce.
Encore un bel exemple de créativité privée pour secouer le
cocotier des secteurs un peu trop arrogants, sclérosés, et opérant avec
des marges de moins en justifiées par la qualité de services.
Il
est en outre trop tôt pour imaginer ce que la plateforme pourrait
permettre,mais je salive déjà. Vivement 2011 !
La vidéo de la conférence de presse sur Vimeo (#1h15) :
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Mise à jour du 2 avril - Poissons d'avril des années précédentes:
- 2008 - Al Gore accusé de délit d'initié
- 2009 - Le PS veut lutter contre le machisme des comptes pour enfant
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Mouif,
enfin, j'espère que M Donahoe sera mieux inspiré sur ce projet qu'il ne l'a été vis à vis de Ebay ou de Ppal :
- sur la baie il est en partie responsable de l'écroulement des ventes, du départ massif international (bien entendu) de beaucoup de pros très sérieux et très motivés au profit du maintien de grenouilleurs venus de tous horizons ( principalement contrefaçon et blacksellers qui ne risquent rien, eux,) ..............
Cette belle plateforme très libérale dans son esprit et dans sa version première (depuis Ibazar jusqu'à Meg Whitman) est devenue un enfer sous Danahoe,
avec par exemple l'introduction débile des évaluations unilatérales ... Où seul l'acheteur a le droit d'évaluer... avec les chantages que cela peut entrainer,
"tu te plains, je te mets une négative, tu l'as dans le baba" - en gros et en très bref -
L'obligation de Paypal pour tous, (pourquoi ?)
Les critères de choix par pertinence, qui font aujourd'hui qu'un revendeur de copies chinoises se retrouve en top des pages plutôt que le vendeur d'originaux.
L'abandon progressif des enchères pour imiter Amazon (entre autres). Grosse annerie, car l'un des intérêts de EB est justement le système d'enchères.
Paypal c'est quoi ?
Un fabuleux instrument au départ mais sous Donahoe une véritable machine à escroquer.
10% de com, ok, on passe ce n'est pas le pire, même si au final cela coute très cher.
Le pire est bien l'incapacité pour un vendeur pro de se défendre quand un acheteur a jugé que son achat n'était pas conforme.
Avec, évidemment les abus que vous pouvez imaginer.
Une preuve d'envoi (un recommandé ou/et colissimo de la Poste par ex) ne suffit pas, et le vendeur se retrouve parfois- souvent- dans des conditions ubuesques.
Beaucoup de vendeurs pros ont en ras le bol parce qu'ils se retrouvent à devoir rembourser un item pourtant conforme et bien envoyé (donc preuves à l'appui,) sous peine d'être évalué négativement sur ebay d'une part, mais aussi interdits de vente, ou mieux voir leur compte PPal bloqué et l'argent déposé avec.
Excusez-moi, mais là, je doute, Donahoe est une sorte de gourou collectiviste, pourfendeur du marché libre, pourfendeur des libertés et de la propriété privée (sur la baie en tous cas) ................. J'ai du mal à le voir en libérateur du système bancaire,
je ne connais pas M Schimdt mais je serais lui je me méfierais,
Rédigé par : H20 | jeudi 01 avril 2010 à 01h49
G-Bank va-t-elle se lancer dans une campagne de fishing sans précédent par ramasser des petits poissons dans ses filets ?
Rédigé par : BR | jeudi 01 avril 2010 à 01h53
Il existe déjà plusieurs monnaies électroniques privées (C-Gold, Liberty Reserve, Perfect Money, Alert Pay, etc) qui font concurrence à Paypal. Certaines sont adossé à une réserve d'or, comme Pecunix. Donc pour les transactions monétaires et les achats en ligne, les solutions sont déjà variées. Par contre proposer des services bancaires est une bonne idée, à développer.
Rédigé par : Pierre | jeudi 01 avril 2010 à 02h16
Y'en a qui regardent pas la date (ou alors 2 des 3 messages ci-dessus sont ironiques et je suis trop fatigué pour l'avoir remarqué)…
En tout cas Vincent, il est vraiment bien cette année! Belle inspiration :)
Appréciable aussi le message tout en finesse de BR ;)
Rédigé par : Mateo | jeudi 01 avril 2010 à 03h18
Snif, Snif :...( C'était trop beau pour ne pas être de la pisciculture d'avril !
Bien joué Vincent. Tu pourrais peut-être l'envoyer à nos 2 zozos de Google pour leur donner des idées :)
Rédigé par : julito | jeudi 01 avril 2010 à 05h08
Aller, je mords à l'hameçon, parce que derrière la boutade, il y a quelque chose de profondément intéressant et révélateur.
La vrais question derrière tout ça, c'est pourquoi ca n'arrive pas, ou n'arrivera pas. Pourquoi en effet, un acteur sur le marché ne se pose pas en concurrent du système bancaire en offrant un système à réserve non fractionnaire, par exemple ? L'article effleure largement la réponse dans les questions réponses : comment une telle banque peut elle tenir face à d'autres banques bénéficiant des ressources quasi gratuites de la création monétaire ? Elle ne peut pas. Ou en tout cas, elle ne peut pas si elle opère dans la même devise. En revanche, si elle pouvait opérer dans une devise qui lui serait propre, par exemple indexée sur des réserves en or, alors immédiatement, il lui serait possible d'entrer en compétition directe avec les autres banques, car les dépôts dans cette banque ne rapporteraient rien dans la devise de dépôt, mais cette devise se réévaluerait mécaniquement si on l'exprime en monnaie classique, par exemple en $ outre atlantique. Pourquoi personne ne le fait il ? La dernière question réponse donne la clef : parce que c'est illégal.
On voit bien dans cette démonstration en forme de boutade le noeud du problème du système monétaire aujourd'hui : c'est le cours légal. Tant que la monnaie émise par les banques centrales et les établissements bancaires associés a cours légal, il ne peut émerger de système bancaire concurrent.
La seule et unique chose à faire pour révolutionner la finance mondiale, c'est de supprimer le cours légal, et laisser faire le marché. Mais aucun gouvernement dépendant à la dette comme un toxico l'est à son fix ne fera jamais une chose pareil.
Rédigé par : ST | jeudi 01 avril 2010 à 09h23
C'est rassurant de savoir qu'on peut toujours compter sur ses clowns préférés...
Rédigé par : toda | jeudi 01 avril 2010 à 09h25
@Mateo
Non non, le mien n'était pas ironique, j'y ai cru :) Parceque c'est tout à fait plausible et déjà en train de se développer je pense.
Rédigé par : Pierre | jeudi 01 avril 2010 à 13h04
Bravo Vincent !... Le plus extraordinaire poisson d'avril que j'aie jamais vu !... Remarquable de vérité, et reposant sur une analyse très profonde du système. On s'y croirait !
Merci pour le bon moment.
Rédigé par : PapyJako | jeudi 01 avril 2010 à 13h16
@Pierre
> Il existe déjà plusieurs monnaies électroniques
> privées (C-Gold, Liberty Reserve, Perfect Money,
> Alert Pay, etc) qui font concurrence à Paypal.
> Certaines sont adossé à une réserve d'or, comme
> Pecunix.
Ce ne sont pas des monnaies. Paypal est un système de paiement, pas une monnaie.
Quant à Pecunix, ce n'est pas une monnaie non plus. J'ai jeté un oeil, la société est domiciliée au Panama. Si vous mettez de l'argent dans un compte Pecunix, en réalité vous achetez de l'or. Théoriquement vous devriez le déclarer, et lorsque vous retirez votre argent, que vous le reconvertissez en euro ou dollars, vous êtes sensé être taxé sur la plus value en fonction des lois de votre pays. Aujourd'hui, personne ne s'en soucie car le marché est microscopique : soyez sur que si une telle société commençait à percer, le fisc lui tomberait sur le dos à la vitesse de l'éclair. L'or ne peut plus être une monnaie car l'Etat a décrété que ce ne serait pas le cas. On en revient au problème du cours légal, qui est un obstacle incontournable en l'état actuel des choses.
Alors ces sociétés peuvent dire ce qu'elles veulent, ce qu'elles créent n'est pas de la monnaie, en tout cas pas pour nous, citoyen des pays qui ont fait de leur monnaie papier une monnaie monopolistique.
Rédigé par : ST | jeudi 01 avril 2010 à 13h41
c etait pourtant plausible ! bien joué !
Rédigé par : Le Parisien Liberal | jeudi 01 avril 2010 à 13h47
Excellent le poisson :D pour le lien de la video, j'aurais mieux vu un classique rick roll. :)
Rédigé par : Mr T | jeudi 01 avril 2010 à 14h01
@ ST : tu lis dans mes pensées à livre ouvert !
Effectivement, ce post est le fruit de mes réflexions personnelles sur les causes de la relative "non-prééminence" des services de peer to peer lending dans le paysage web, alors que techniquement, tout est absolument prêt pour ce que j'expose.
Je me demandais: "mais mortecouille, que faire comme poisson d'avril". A deux heures du gong, j'étais encore sec.
Puis je me suis rappelé que dans mon stock d'articles commencés et jamais finis parce que "je trouvais que c'était mauvais", et oui, j'ai des chutes, j'avais cette vieille histoire de plateforme bancaire du XXIème siècle décennie II, et des obstacles à sa réalisation.
J'ai recyclé. Et voilà. Sauvé.
Rédigé par : vincent | jeudi 01 avril 2010 à 23h28
@ST
Oui vous avez raison, merci pour vos précisions. Ce ne sont que des processeurs de paiement, et lorsqu'on dépose ou retire, on se retrouve toujours avec des dollars, des euros ou des grammes d'or au cours du marché.
On voit malgré tout de plus en plus de gens utiliser les cartes de débits associées à ces services, et je ne serais pas surpris d'un développement d'autres services à l'avenir.
Rédigé par : Pierre | vendredi 02 avril 2010 à 13h41
Me.de!
J'ai passé des ordres d'achat de cfd sur les deux titres, avec des effets de levier terribles!
Bref, j'ai tout perdu!
Je savais bien qu'il devait y avoir une raison pour laquelle ils avaient fermé les bourses le 1er. Je ne savais pas que c'était à cause de votre blog!
Rédigé par : simple citoyen | samedi 03 avril 2010 à 17h25
@ Simple citoyen:
Proverbe de la comtesse: "Méfiez vous des bourses, surtout avec de grosses urnes".
Rédigé par : vincent | samedi 03 avril 2010 à 20h17