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lundi 17 mai 2010

Commentaires

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ST

Yep.

A mon sens, on se rapproche à grand pas du point de rupture. Les marchés l'ont plus ou moins compris. Les populations l'ont plus ou moins compris. Il n'y a finalement plus que les politiques qui font l'autruche et veulent croire encore à une solution providentielle.

J'en veux pour preuve deux info concommitantes :

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-05/du-mieux-dans-l-economie-les-francais-pessimistes-5854642.html

ici on apprend que contrairement à nos gouvernants qui fanfaronnent que la reprise est là, qu'on a sauvé l'euro, qu'on a résolu les problèmes de la grèce, que la contagion n'est pas possible etc etc ... les grand majorités des gens sont extrêmement pessimiste (lire "réalitstes") sur ces différents points.

Ensuite, on peut lire ici :

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-05/il-faut-sauver-le-soldat-euro-5854628.html

"L'Eurogroupe devra notamment chercher des réponses à ce paradoxe : comment éviter que des marchés, affolés dans un premier temps par l'ampleur inattendue des déficits publics dans la zone euro, redoutent désormais tout autant l'effet négatif sur la croissance et la consommation des cures d'austérité décidées pour y remédier ?"

Mais il n'y a la aucun paradoxe. Il n'y a paradoxe que si l'on pense qu'il y a un remède miracle aux déficits publics. Or il n'y en a pas, et les marchés ont fini par le comprendre alors effectivement ils réagissent négativement aussi bien à l'augmentation des déficits qu'aux plans de rigueur sensé les endiguer. Ce n'est pas contradictoire, c'est simplement reconnaitre que d'une manière ou d'une autre, on échappera pas à une contraction du pouvoir d'achat et de l'économie pour revenir dans une zone où on ne vit pas au dessus de ses moyens.

A ce stade, il est normal d'accepter que les marchés descendent QUEL QUE SOIENT LES DECISIONS des politiques. C'est juste le mouvement normal d'acceptation de la réalité et de l'inévitabilité de la crise. C'est comprendre que cette contraction est le remède, et pas le problème. C'est finalement plutôt un bon signe. Pour nous, par pour ceux qui vivent sur des mensonges.

h16

Excellent article. Et j'adore ton Ave Obamaria.

Bernique

Effrayant. Deux points cependant : si les syndicats privé ne sont pas efficients ce n'est pas du ressort des syndicats de fonctionnaires. Il ne faudrait pas croire que les "gentils patrons ou élus du peuple" sont les victimes des "méchants syndicats du privé ou du public" car cela est beaucoup trop simpliste. Quand à la dette , elle est réelle jusqu'à quel point ? Qui peut penser qu'elle sera intégralement remboursée à sa VRAIE valeur ?

ST

@Bernique :

> Quand à la dette , elle est réelle jusqu'à quel
> point ? Qui peut penser qu'elle sera intégralement
> remboursée à sa VRAIE valeur ?

Il y a deux chose : la dette est 100% réelle. Elle sera soit remboursée, soit on fera défaut sur la dette. Dans les deux cas, quelqu'un supportera le coût. Mais l'intégralité du coût sera supporté par un acteur économique. Dans les deux cas, cela impactera l'économie : l'argent que nous utiliserons pour rembourser ne sera pas utilisé ailleurs, et ceux qui ont prêté et qui ne seront pas remboursés ne pourront réinvestir cet argent non plus (pour rappel, dans "ceux qui ont prêté", il y a aussi les millions de français qui ont des assurances vies et autres comptes épargnes investis en bons du trésor européens).

Donc 100% de la dette est bien réelle, et le coût pour faire disparaitre cette dette ne peut pas être évité. Tout juste peut on choisir sur qui faire porter telle ou telle partie du coût. Mais pour l'économie dans son ensemble : ce qui a été consommé hier ne pourra pas être consommé une nouvelle fois aujourd'hui. Le gain de pouvoir d'achat global sur les années passées se payera par une perte de pouvoir d'achat global dans les années à venir. Point à la ligne.

Par contre, les engagements futurs non provisionnées (les retraites, les promesses de couverture santé, la promesse de la sécurité de l'emploi dans la fonction publique etc...) ne sont pas des dettes mais des promesses. Si l'on décide de ne pas les honorer, pffft, ces engagements s'évaporent et puis c'est tout. C'est pourquoi on ne peut pas réellement les mettre dans le même sac que les dettes.

Didier

Bonjour,

Je me demande que penser lorsque je lis ceci http://www.ifrap.org/USA-deja-deux-millions-d-emplois-crees-depuis-janvier,11616.html , qui affiche 2 millions d'emplois créés depuis janvier aux USA. En le rapprochant d'un des premiers paragraphes de votre article : "Reprise de l'emploi", j'avoue ne pas tout comprendre. Que penser ?

Didier

vincent

@ Didier

L'Ifrap observe le rebond récent sur 4 mois (+1,5M emplois), rebond réel, certes, mais durable, ça... C'est tout le débat sur la reprise en V ou en W...

Susan Trimbath, que je cite, observe la perspective sur un an et plus. Bref,

tout est là:
ftp://ftp.bls.gov/pub/suppl/empsit.cpseea1.txt

des tableaux plus détaillés (avec secteurs) sont également accessibles depuis bls.gov

Ajoutons que le problème de la "correction de février n+1" laisse craindre à certains observateurs que les chiffres du début de l'année soient enjolivés comme souvent en période de crise. Rdv en février 2011. Le problème méthodo est évoqué ici:

http://www.objectifliberte.fr/2010/02/economie-americaine-pronostic2010.html

la méthodo employée pour compter certains emplois tend à affadir les chiffres en période faste et à les enjoliver en période de crise.

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