L'éco-soviétisme soft à l'européenne, fondé sur la peur anti-carbonique, prend chaque jour un peu plus forme: une directive (EU Business, EU Parliament, Euractiv, The Energy Collective) du gosplan, pardon, de l'union européenne va bannir la construction de maisons autres que "passives" d'ici 2020.
Maisons passives: des technologies à haut potentiel mais encore immatures
Une maison passive est une maison qui n'a pas besoin d'énergie extérieure payante (i.e., fossile, ou électrique extérieure), pour se chauffer. La chaleur émise par ses occupants, celle en provenance du soleil et d'éventuels dispositifs de pompe à chaleur du sol doivent pourvoir au maintien d'une température vivable même en hiver.

Maison passive à "puits canadien"

Une maison passive au Japon
Naturellement, on aurait pu espérer que les fabricants de maisons passives innovent et créent des technologies abaissant leur coût tout en rapprochant leur aspect de celui que les consommateurs tendent à plébisciter, celui de la bonne vieille maison traditionnelle avec toit en pente, mur minéral et ouvertures de taille normale. Une telle évolution serait de l'ordre normal des choses, et rendrait la maison sinon passive, du moins très faiblement "consommatrice", terriblement désirable par les consommateurs, mais à moyen terme seulement. Après tout, qui refuserait une maison très économe en chauffage si cela ne se payait pas d'autres inconvénients graves ?
Bref, puisque la demande potentielle pour des maisons moins consommatrices de ressources primaires existe, il suffirait de laisser les entreprises du secteur s'adapter à cette nouvelle donne et laisser faire la combinaison du temps et de la concurrence, pour observer de rapides améliorations dans la production.
Oui mais voilà, nos technocrates régulateurs n'ont ni envie de faire confiance aux seules forces incitatives du marché, ni l'intention de laisser passer une occasion de faire croire qu'ils sont utiles. D'où cette directive coercitive.
Les inconvénients de l'autoritarisme technologique
Vous me direz que "si c'est possible, pourquoi ne pas le rendre obligatoire" ?
On ne peut évidemment pas savoir à l'avance si la maison passive rencontrerait, dans un processus de marché libre, son potentiel de séduction du public vers 2015, 2020 ou 2030, ou jamais, le progrès technologique étant une des choses les plus imprévisibles qui soit. Le législateur parie qu'il accélèrera le mouvement en décrétant que l'objectif devra être atteint en 2020. Il se trompe. Son intervention autoritaire a toutes les chances de ralentir les progrès dans la filière construction.
A cause à la directive européenne, les fabricants de maison passives et leurs fournisseurs n'auront pas à se donner la peine de devoir supplanter la construction traditionnelle dans les coeurs des aspirants propriétaires. La "subvention législative", en éliminant la concurrence des maisons à chauffage classique, va d'une part ralentir puis stopper tout progrès dans ladite construction traditionnelle, alors qu'il y avait sûrement encore beaucoup de progrès à attendre des technologies limitant l'usage de l'énergie de source fossile, mais sans totalement le supprimer. En outre, la directive permettra aux développeurs de produits "passifs" de vendre avec une bonne surcote un produit qu'ils auront nettement moins besoin d'améliorer pour le rendre désirable et rentable.
Cela veut il dire que le prix des maisons traditionnelles anciennes vont baisser ? Non, car la hausse des prix à la construction dans le neuf réduira l'expansion du parc de logements, et, sauf écroulement de la démographie du nombre de foyers, peu probable, tendra à sur-enchérir aussi les prix dans l'ancien. Sans compter que si le passif ne donne pas satisfaction (qui peut savoir, dix ans à l'avance ?), l'ancien deviendra d'un seul coup terriblement désirable. Et ce sans compter les dispositions "anti-étalement urbain" votées en France (Grenelle) et dans d'autres pays, qui vont accentuer la pénurie de nouveaux logements.
Et tout ça pour combattre une menace imaginaire et permettre à certains lobbys de s'en mettre plein les poches...tout en aggravant les difficultés déjà grandes des français modestes pour se loger... Il y a de quoi enrager.
Vers la société du contrôle technocratique généralisé de nos choix de vie ?
Cette propension à vouloir imposer par la force ce que la liberté pourrait apporter de façon bien plus probante,va bien au delà de l'erreur économique. Elle vire tout doucement à la prise de contrôle de plus en plus exhaustive des principaux choix de vie qui nous sont accessibles par une élite technocratique autoproclamée, sûre et certaine de l'infaillibilité de son savoir, et de l'incapacité de la masse de crétins qu'elle entend "gouverner" de faire par eux mêmes des choix mesurés, raisonnables, intelligents, et adaptés à leur situation et leurs valeurs.
Cette mutation européenne qui prend forme sous nos yeux paraitra peut être bien trop "soft" pour mériter le nom de dictature du point de vue des lecteurs, mais prenons y garde. Une majorité de Français sont prêts à accepter cette tyrannie du choix des "experts", anesthésiés par la prédominance médiatique et politique de l'écologiquement correct, ils sont rendus peureux de l'avenir et des conséquences des évolutions technologiques qu'ils n'osent même plus qualifier de progrès. La société du contrôle public sur nos existences individuelles, au nom de la morale écologique et citoyenne, est en marche.
Et si les gens ne croient plus au progrès, CMEF - Ce monde est foutu.----------------
Directive trouvée via L.Motl
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Lire également:
- Grenelle 2, Une loi de guerre des élites contre les français
- Grenelle 2, comment se loger après 2012 ?
- Dossier "Réchauffement climatique", plus de 20 articles sur le plus grand hoax politique de l'histoire
- la nature humaine rend le progrès désirable, l'expansion démographique le rend nécessaire, et les sociétés libérales le rendent probable
Bien d'accord avec votre article.
Vous dites "la masse des crétins" qu'ils gouvernent, mais depuis bien longtemps, le peuple n'en n'a rien à faire de la liberté, le peuple ne veut qu'une chose: "du pain et des jeux".
Nous sommes qu'une infime minorité à rêver de liberté et ça dérange les dirigeants...
Rédigé par : Evrard | mercredi 23 juin 2010 à 10h11
Bonjour,
Étant donné que le domaine m'intéresse, je me permets de laisser un commentaire.
Dans l'absolu, le concept de maison basse consommation ou passive me semble être un idéal à atteindre. D'une part en remettant au goût du jour des solutions de bon sens connues et appliquées depuis bien longtemps mais abandonnées durant le XXème siècle pré-crise pétrolière avec l'énergie bon marché (je pense notamment à l'orientation par rapport au soleil et au vent, à l'aide de la végétation pour se protéger du froid en hivers ou de la chaleur en été). D'autre part, en mettant en œuvre des solutions que la technologie actuelle permet (étanchéité à l'air, isolation).
Ensuite, concernant l'esthétique de ces maisons, il est vrai que les productions de certains architectes peuvent ne pas plaire à tout le monde -- les goûts et les couleurs... J'ai tout de même eu l'occasion de voir à plusieurs reprises des maisons traditionnelles rénovées en vue d'atteindre cet idéal de basse consommation.
Enfin, pour ce qui est de l'intervention des pouvoirs publics, que ce soit par la règlementation ou la subvention, nous sommes d'accord et je vous suis à 100%. Le meilleur moyen pour que ce type de construction se répande, c'est de laisser les acteurs agir et s'entendre -- les constructeurs pour montrer que leurs solutions sont viables, les clients pour avoir le droit d'échapper aux carcans habituels des permis de construire, POS, etc.
Rédigé par : Franck | mercredi 23 juin 2010 à 10h29
Je ne résiste pas à vous conter cette petite histoire vécue:
Après les chocs pétroliers des années 70,notre gouvernement ,bien inspiré(surtout paniqué à l'idée d'être coupé de ses sources d'énergie) avait décidé de miser à fond sur le nucléaire.Logiquement,comme la ressource en pétrole risquait de devenir problématique,le chauffage électrique était très favorisé,et diverses firmes étaient présentes sur le marché.Etant dans la branche, nous avions été choisis pour installer une villa neuve, répondant aux normes pour ce type de chauffage:30 cms d'isolation dans les toitures, 20 cms dans les murs, 15 cms dans les planchers, système d'aération à recyclage,double vitrages etc...
Pour notre malheur, le propriétaire était un gradé militaire en retraite ayant fait carrière au Congo.Le premier hiver fut particulièrement rigoureux eteut pour résultat un procès, que nous avons perdu, car jamais nous n'avons pu dépasser les 18 * alors qu'il faisait -15 dehors.Résultat, installation en urgence d'un chauffage au mazout.
Toutes ces "découvertes" sur la maison à faible consommation sont connues depuis 50 ans(j'ai personnellement acheté une villa constuite durant les années 43/44, qui avait des doubles murs isolés à la laine de verre, et des combles avec 25 cms d'isolation)
Sommes nous donc de tels crétins que nous ne sachions pas faire le calcul du return économique d'une bonne isolation.
Pour en finir avec cette solution miracle de la pompe à chaleur, sachez que d'expérience, si vous ne disposez pas d'une source chaude(étang, rivière) en période de grand froid, vous aurez intérêt à avoir un bon poele à bois , ou une grandmère tricoteuse,le rendement de ces installations chutant rapidement avec le refroidissement de la source.
Pour un bon moment encore, vive le mazout et le gaz
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1215266807 | mercredi 23 juin 2010 à 11h52
@ Franck, merci pour ces témoignages.
Si je ne me trompe, il y a aujourd'hui toutefois un certain écart entre les technos "BBC" et les technos "passives", non ? Notamment en terme d'aspect extérieur final. J'ai en tête un programme de bureaux d'environ 700m2 qui a vu son prix d'objectif prendre 25% (partie construction) simplement en passant de la norme HQE à la norme BBC. Si il avait dû être passif, là...
D'autre part, on pourrait imaginer d'autres voies de progrès, par exemple un stockage enfin performant de l'électricité, qui redonnerait tout son intérêt au solaire ou au petit éolien privé: du coup, des bâtiments "consommation correctement basse" suffiraient, avec un chauffage d'appoint uniquement pour les trrès gros coups de froid.
Mais bon, tout ceci n'est que pure spéculation. "La prévision est un art impossible, surtout lorsqu'elle concerne l'avenir". J'ai oublié l'auteur de cette excellente citation.
Tout ça pour dire que figer législativement la recherche vers une seule voie est une erreur terrible.
Ah au fait, en obligeant les fournisseurs d'électricité à racheter au double du prix de vente le kwh solaire (ou éolien), le gouvernement rend parfaitement inintéressant le développement de technologies de stockage domestique bon marché de l'électricité...
Rédigé par : vincent | mercredi 23 juin 2010 à 23h11
" Mais bon, tout ceci n'est que pure spéculation. "La prévision est un art impossible, surtout lorsqu'elle concerne l'avenir". J'ai oublié l'auteur de cette excellente citation. "
Pierre Dac, semble-til
Rédigé par : Olivier | jeudi 24 juin 2010 à 11h54
Les maisons passives, mais aussi "positives" (qui produisent plus qu'elles ne consomment) c'est le rêves de beaucoup! Mais quand on s'est serré la ceinture a cause du prix du foncier, ben.... il reste pas grand chose pour les technologies innovantes. En fait, on tendrait plutôt vers le low cost...
AUtre probleme, le permis de constuire. Aujourd'hui, si vous vous écartez un tant soit peu des canons officiels des architectes de la DDE... ben votre permis n'est pas accordé...
Il va falloir encore une usine a gaz pour que l'initiative dangereuse de l'UE passe...
Rédigé par : Seb | jeudi 24 juin 2010 à 12h23
Et on oublie ou on ignore qu'il y a plusieurs sortes de consommateurs . Pour l'hiver , certains souhaitent avoir 22 degrés chez eux , d'autres se contentent de 20 degrés , d'autres de 15 degrés , quelques-uns vont et viennent avec 10 degrés . Pour ma part , je suis resté des journées entières avec à peine 4 ou 5 degrés dans ma pièce chauffée par l'ordinateur ! J'étais bien équipé en couvertures et en vêtements . Et je ne suis pas un jeune . J'aime le frais pas la chaleur .
Je ne vois pas pourquoi on m'imposerait des normes de chauffage coûteuses alors que je ne consomme presque rien !
Et je ne suis pas une exception . Je connaissais une dame âgée de plus de 70 ans qui avait ses 12 degrés et ne se plaignait pas .
Je connais des tas de gens qui ouvrent grandes leurs fenêtres pendant de longs moments même en hiver . Ce n'est pas une manière d'économiser e chauffage .
Bref , on veut aussi nous imposer un standard de besoin de chauffage .
Rédigé par : Wladir | jeudi 24 juin 2010 à 20h35
je suis bureau d'études indépendant et notamment pour les bâtiments passifs et positifs... les technologies sont parfaitement matures et performantes ! par contre, les normes françaises tentent systématiquement de ménager les différents lobbys et n'atteignent que la moitié de la performance...ainsi, le chauffage est toujours nécessaire et le bilan économique mitigé.
enfin, le "cubisme" n'est absolument pas obligatoire ! on peut très bien faire du passif avec un design traditionel :-)
cependant, je suis le premier à déplorer ce tropisme des architectes "bobos" pour le dépouillé carré :-) cette obsession fait perdre le plus souvent toute adhésion du public, voire des professionnels ...
je le répète, on peut faire du beau, sympa et tradi si on veut !
Rédigé par : Jean-Yves Mesnil | dimanche 27 juin 2010 à 21h25
On peut faire passif, d'aspect traditionnele dans des pays hors UE et d'inspiration libérale: http://www.maison-passive-nice.fr/466-la-grande-distribution-suisse-propose-des-maisons-passives-cles-en-main.html
Rédigé par : sophie | mercredi 30 juin 2010 à 09h45
@ Sophie
Très intéressant. Connaissez vous le coût de construction ?
J'avais à une époque trouvé le site d'une société suisse qui proposait de prendre le plan d'une maison, de la découper en 70 à 80 éléments standards, de la préfabriquer à 90% en usine et de la monter sur chantier comme un légo, mais j'ai perdu le nom. Connaissez vous ?
Rédigé par : vincent | mercredi 30 juin 2010 à 10h39
Comment ça "les modèles actuels sont laids, condamnés à des ouvertures ridiculement faibles (et de préférence orientées au sud), et ne peuvent avoir un trop grand volume à chauffer" ?
C'était peuit-être le cas par le passé, mais ce n'est plus vrai de nos jours.
Pour notre part, nous avons décidé de sauter le pas, et de faire construire notre maison passive en région Lorraine. Nous venons de créer un blog qui permettra à tout un chacun de suivre l'évolution du projet, mais également de la consommation de la maison par la suite.
Notre blog: http://naissancedenotremaisonpassive.blogspot.com/
Rédigé par : LePapaDeBibou | vendredi 02 juillet 2010 à 13h33
Encore une directive débile.
Plutôt que du passif, il vaudrait mieux faire du bioclimatique, le surcoût est moindre (en fait, pas énorme) et le gain en confort est important (ces jours où on crève de chaud sont une bonne occasion de penser à l'inertie thermique, nulle dans le cas du parpaing...)
Rédigé par : Pierre | samedi 03 juillet 2010 à 19h04
les maison passives sont paut etre laides ou étriquées, mais leur utilisation va néanmoins se généraliser car on commence à prendre conscience du désastre écologique vers lequel on court.
L'avancée des technologies permettra d'ailleurs à l'avenir de meilleures performances pour ces "maisons vertes".
Rédigé par : pompe à chaleur | lundi 19 juillet 2010 à 18h45
Franchement, comment on peut croire les infos de ce blog ?
Ce blog ne fait que critiquer des solutions qui peuvent s'avérer efficaces si elles sont développées... Déjà, les maisons passives ne sont pas "moches" ou alors, les goûts et les couleurs, ça se discute et quand on voit les maisons que l'on construit, faut voir si elles sont belles, elles aussi... En tout cas, la maison passive peut avoir des vertus énormes si le concept est développé et non pas critiqué et piétiné...
Je suis libéral mais ce blog, c'est le développement du libéralisme comme le communisme est le développement de l'égalité... c'est-à-dire poussé à l'extrême et complètement ridicule...
Bon j'arrête parce qu'on la même vision du monde là..
Rédigé par : lolo | lundi 19 juillet 2010 à 19h29
@ Lolo: "En tout cas, la maison passive peut avoir des vertus énormes si le concept est développé et non pas critiqué et piétiné" - mais je ne dis pas le contraire. Je dis juste que l'état ne doit pas FORCER son développement ou l'IMPOSER aux consommateurs.
Pour ce qui est de la beauté, comme vous dite, mais franchement, mettez côte à côte des modèles de maison traditionnels pas fait à l'économie, et des photos de maison passive cubistes comme la majorité des modèles actuels, et faites un sondage auprès de gens pas du métier... Je le sais, je l'ai fait.
Les gens ont en tête des stéréotypes forgés par des années de vie dans un environnement historique et culturel qui a donné une "certaine forme" à l'havitat tel qu'ils se le représentent. La minorité avant-gardiste qui se pâme devant les formes péri-industrielles des "constructions d'architectes" est... une minorité, et dans ses conditions, les produits qui leurs sont destinés sont des niche markets.
Pour s'imposer librement, la maison passive devra non seulement se rapprocher bien plus qu'aujourd'hui du look de la maison traditionnelle, mais le faire au même prix (ou quasiment) que la maison tradi. pas inaccessible, mais pas encore le cas, et donc pas prêt d'être mainstream.
Relisez lentement et calmement, vous verrez...
@ Pompe à Chaleur: je suis intimement persuadé qu'il y a un potentiel. Mais ma crainte est que l'état, comme d'habitude, en voulant mettre la charrue avant les boeufs, n'aille à l'encontre de l'objectif recherché.
Rédigé par : vincent | lundi 19 juillet 2010 à 22h23
Le problème des maisons passives, ce n’est pas qu’elles soient moches ou pas. On peut en faire dans différents styles.
Ce qui me dérange le plus c’est leur complexité.
Il faut premièrement qu’elles soient étanches. Or au bout de 10 à 20 ans les joints seront fatigués et il commencera à y avoir des pertes thermiques significatives un peu partout (et le bois ça joue). Essayer de retrouver des pièces de rechanges après 10 ans est très difficile, donc il faudra envisager de changer les huisseries.
Deuxièmement la ventilation est complexe avec des échangeurs pour récupérer la chaleur de l’air vicié. Il faut donc prévoir des cycles d’entretient par des professionnels pour éviter que les échangeurs s’encrassent (ce qui peut contaminer l’air).
Troisièmement il faut que la conception soit adaptée au site. Dans la même commune une maison jamais ensoleillée en hiver doit être conçue différemment de celle recevant beaucoup de lumière. Si un voisin vient coller une haie devant vos fenêtres cela modifie l’équilibre général. Bref éviter des erreurs de conception me paraît bien difficile.
Pour résumer les maisons passives c’est complexes donc cher à l’achat et à l’entretient. Il faut faire un calcul de rentabilité en pensant à renouveler sa maison tous les 10 à 20 ans.
Personnellement je suis un peu près sûr que l’on accédera à des sources d’énergie alternatives bien plus performantes et qu’on pourra se passer de toutes ces complications. Un exemple : http://focusfusion.org/ mais il y en d’autres.
Rédigé par : jb7756 | mercredi 21 juillet 2010 à 10h44