Faut il poursuivre les plans de rigueur, comme le font Mme Merkel ou David Cameron, ou réinstaurer des plans de relance, comme le voudrait Barack Obama ? Je plaide pour la rigueur, en contradicteur d'Eric Heyer, Directeur adjoint de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), partisan de la relance, dans "La Dépêche du Midi". Interview Fleuve résumée en un paragraphe par le journaliste, M. Bousquet, bravo et merci à lui. Extrait:
"Les mesures de relance ne sont qu'un feu de paille. Depuis l'arrêt du soutien du marché immobilier par des aides fiscales aux États-Unis, le secteur a dévissé de 34 % en un mois. Stopper les plans de rigueur ? Mais nos économies n'ont plus le choix : nous n'avons plus les moyens de nous endetter plus. Les émissions de dettes par les états deviendront de plus en plus difficiles si aucun effort budgétaire n'est réalisé"
Lire
l'article de "La Dépêche du Midi"
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Je suis Toulousain. La Dépêche du Midi subit une érosion constante de son lectorat parce qu'elle est du niveau d'un tabloïd sans les scandales croustillants (sauf lors de l'affaire Baudis/Allègre, lamentable)et les femmes à poil. Et la Dépêche du Midi est très, très orientée à gauche. Elle est je crois essentiellement diffusée dans les maisons de retraites, avec le Pélerin magazine (aussi étrange que cela puisse paraître). Ses journalistes se traînent la réputation d'être des alcooliques analphabètes. C'est l'un des journaux les moins cités dans les revues de presse à la radio. Donc, au fond, une interview tronquée par la Dépêche du Midi, ce n'est pas bien grave, de toute façon pas grand'monde l'aura lue, et encore moins de monde en aura gardé un souvenir passé la tisane du soir.
Rédigé par : Yul | mardi 29 juin 2010 à 07h10
@ Yul : "Ses journalistes se traînent la réputation d'être des alcooliques analphabètes" -
Gardons nous de généralisations hâtives. Je vous jure que celui qui m'a interviewé était en possession de toutes ses facultés intellectuelles.
Et puis rêvons un peu:
le fait qu'un journal "très orienté à gauche" comme vous dites traite la question en donnant la parole à un libéral est peut être le signe qu'ils ont compris qu'ils doivent évoluer pour survivre ?
Rédigé par : vincent | mardi 29 juin 2010 à 07h52