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vendredi 24 septembre 2010

Commentaires

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ST

On nage en plein délire.

Maintenant, si on veut être optimiste, on pourrait dire que ces évènements sont des épiphénomènes qui accompagnent pour l'instant une lente mais réelle amélioration : les prix de l'immobilier US baissent (pas assez mais ils baissent), et les ménages se désendettent (pas assez vite, mais quand même).

Qu'en est il de notre côté de l'atlantique ? Nous avons réussi l'exploit de relancer la bulle immobilière au beau milieu de la crise ! Et le gouvernement d'annoncer de nouvelles mesures pour continuer de l'alimenter, avec élargissement des dispositifs de prêt à taux zéro, le combustible de la hausse des prix !

Moralité ? Le dernier rapport de Friggit au gouvernement est édifiant.

http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Friggit_Dette_immobiliere_2030_cle779fba.pdf

Le graphique numéro 10 en page 8 est le plus parlant : alors qu'aux Etats Unis la dette immobilière des ménages rapportée au revenu disponible a entamé une décrue accélérée, en France, elle continue son ascension de telle manière que si les tendances ne s'inversent pas, d'ici 2015-2020, les deux courbes se croiseront. D'ici 2020, la dette immobilière des ménages français atteindra 80% de leur revenue disponible, quand elle n'était que de 30% en 1990 ! Quand on sait que cette dette est concentrée très largement sur les jeunes ménages, à qui on demande de payer la facture des retraites ...

Le pire c'est qu'il n'y a pas de solution sans lourd dommage pour sortir de cette spirale : soit les prix demeurent à ces niveaux stratosphériques, et on endette une génération comme jamais dans notre histoire. Soit ils redescendent enfin, et tout ceux qui auront acheté depuis 10 ou 15 ans vont se retrouver avec un endettement immobilier supérieur à la valeur de leur actif (et dans l'impossibilité de vendre sans essuyer une perte sèche).

Bernique

De plus on prépare des lendemains qui déchantent pour les banques gavées de créances à 3,5% ou moins si l'inflation revient un tant soit peu dans les 10 prochaines années...Cela vaut bien la dette souveraine.

BenOui

Réponse à ST.

Entièrement d'accord avec vous.

De mon point de vue, seuls les acheteurs ont le "pouvoir". Et s'ils ont fait le choix d'acheter à un prix fixé bien au-delà du raisonnable alors ils devront assumer seuls, s'il y a une baisse brutale du marché immobilier. Cela peut paraitre égoïste, mais il ne faut pas oublier que ceux qui réalisent des plus-values indécentes ne partagent pas. Alors, pourquoi partager leurs dettes ???

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