L'OCDE publie un rapport sur les politiques du logement dans le monde et leurs dysfonctionnements. Je devrais être content, puisqu'il pointe l'excès de réglementation du sol dans des pays comme la France comme cause d'excès de volatilité des prix.
Mais à part cela, le document est trop inégal, et se contente de juxtaposer des couples "problèmes-solution" sans essayer de les hiérarchiser ni d'en mettre en évidence des relations logiques. Il en perd donc une partie de son intérêt. Reste tout de même pas mal de données intéressantes, que chacun peut réexploiter de façon plus fine en fonction de ses besoins.
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Bien sûr , mais étendre les permis de construire sur les terres cultivables ( et les villes sont généralement situées sur les bassins où sont localisées les terres les plus fertiles ) pour faire baisser le prix du foncier , a une conséquence ennuyeuse , cad la diminution de la production agricole ( actuellement , la tonne de céréales est à 350 $ ) et il est plus conseillé de manger des productions agricoles que des murs de pavillon ( surtout lorsque l'isolant vient de Chine )...
Bref , il vaut mieux voire pourquoi l'immobilier augmente si fort et peut être mettre en place un état régalien , laissant plus de moyens aux acteurs économiques que d'augmenter les horribles pavillons de banlieue ( les mon désir ) et crever de faim à côté ...
Rédigé par : volna | lundi 24 janvier 2011 à 09h50
bonjour je suis d'accord avec volna c 'est vrai qu'il y aura une diminution de la production agricole donc du coup les prix vont grimper
Rédigé par : rencontre libertine | lundi 24 janvier 2011 à 12h02
@volna
Vincent a déja répondu maintes fois à cela sur ce blog : la diminution des terres cultivables est aujourd'hui beaucoup plus importante que l'augmentation des terrains constructibles : ce n'est pas l'extension de la ville qui aujourd'hui explique la baisse de la surface cultivée en France.
Rédigé par : ST | lundi 24 janvier 2011 à 14h13
@ ST,
Ce n'est pas l'augmentation de la ville (... y compris les entrepots nda ) qui explique la baisse de la surface cultivée en France ...c'est amusant , un e telle contrevérité ...car il suffit d'aller atour de n'importe quelle grande ville pour voire qu'elle " bouffe " beaucoup de bonnes terres à céréales ( car plates donc plus facilement urbanisables ...
Si vous doutez , venez en Seine et Marne ( des milliers d'ha de bouffés autour de Melun Sénart ) et autour de Dijon ( le village que je connais qui était à quatre km de l'extèrieur de Dijon n'en est plus qu'à un km et ce sont tjrs des terres fertiles ...d'où ma question ...un pavillon qui est une création manifeste de richesse pour le fisc , les artisans , les propriétaires fonciers , l'ego de ses acquéreurs ( chérie , il est beau not' mondésir ...oh oui , mon chéri!!!) ne risque t-il pas , sur le moyen terme d'entrainer des hausses des prix et disettes ( actuellement , la tonne de céréale à 360 $ la tonne et du blé , du lait en augmentation ...peut être , pour une fois , les zécolos auraient ils raison à vouloir densifier ( des immeubles en hauteur) et utiliser les zones industrielles en déshérence des villes ...
Rédigé par : volna | lundi 24 janvier 2011 à 16h14
@ Volna: vos questionnements sont souvent entendus, mais ne résistent pas à un examen un tant soit peu dépassionné de la situation.
1) Le fait est qu'en france, la SAU diminue 4,5 fois plus vite que l'urbanisation n'augmente. Ca ressort des analyses satellite de type "Land Cover" du programme "Corine". alors les arguments de type "venez voir autour de melun sénart", on s'en fout. La vérité est que sauf bulle des biocarburants, trop de SAU ne trouverait pas de débouchés.
J'ajoute que si les déséquilibres mondiaux étaient aussi graves que vous le dites, ce ne sont pas quelques milliers d'hectares entre Quetigny et Genlis qui vont changer quoi que ce soit à la donne. J'y reviendrai
2) Les lois actuelles, en multipliant par plus de 200 la valeur d'un terrain constructible par rapport à un terrain agricole, créent une incitation énorme à ne pas tenir compte de la valeur agro de la terre quand on urbanise. Par contre, lorsque vous analysez le marché texan, ou du kansas, ou des quelques états très peu réglementés outre atlantique, vous constatez vite que leur valeur est égale à "une petite marge au dessus du terrain agricole + le cout de la viabilisation". Et justement, les marges étant faibles, les promoteurs cherchent à utiliser la MOINS BONNE terre agricole pour développer la ville.
Salaud de marché, tiens.
3) D'après les exemples que vous citez, vous reconnaissez donc que les lois françaises, en vigueur depuis 1967 et renforcées tous les 5 ans, et je suis gentil, n'ont pas empêché melun sénart et Is sur Tille de se périurbaniser. Comment, le zonage préventif, ça ne marche pas ?
Salaud de marché, tiens.
4) Ceci dit, curieusement, pas de périurbanisation trop tranchée à Marsannay la côte ou à Morey Saint-Denis. Sans parler de Nuits Saint-Goerges et Vougeot, évidemment.
Trève de plaisanterie.
La population augmente, les migrations de l'ile de france vers les régions comme Dijon (2h de TGV) augmentent, et donc il faut loger les gens. Ne pas vouloir construire les logements dont les gens ont besoin, c'est les condamner au mal logement.
Et si le pavillon flatte l'égo des acquéreurs, tant mieux, et si ça vous gêne, tant pis, parce que l'acquéreur de pavillon ne porte, lui, aucun jugement sur vos choix de vie. Je dirais même qu'il s'en fout, il se concentre sur les siens.
5) Quittons la côte de nuits et regardons le monde, encore que la côte de nuits soit infiniment préférable.
La principale source de difficulté de la production de matières premières à rattraper la demande galopante, notamment depuis que Chinois et Indiens veulent manger de la viande (il faut nourir le bétail), n'est pas la construction de pavillons à Talant Belvédère, mais l'incapacité de nombre de pays à mettre en place des méthodes modernes non seulement de production, mais aussi de stockage et de distribution des récoltes. Il faut dire que dans ces pays, mais aussi en Afrique, l'agriculture est un secteur souvent très largement corseté de réglementations et interventions diverses. J'avais écrit (aussi) sur le sujet, mais sur quoi n'ai-je pas pollué la blogosphère, je vous le demande...
http://www.objectifliberte.fr/2008/05/crise-alimentai.html
http://www.objectifliberte.fr/2008/04/la-libralisatio.html
Ajoutons que je soupçonne fortement l'argent du Quantitative easing de favoriser une spéculation sur les matières premières. "too much money chasing too few goods". Les lotissements de Sombernon ont bon dos.
"Les écolos ont ils raison de vouloir densifier": qu'ils investissent dans des programmes denses et qu'ils les vendent, et on verra s'ils ont raison. Ah, ben, en gros, c'est 20% du marché, et zéro dès que l'on atteint une certaine périphérie. zut. Salaud de marché, tiens.
Rédigé par : vincent | lundi 24 janvier 2011 à 19h37
à Vincent ,
Je ne suis pas d'accord et pourrait reprendre vos arguments les une après les autres car biaisés , spécieux , tirés par les cheveux ...
une ou deux contre argumentations logiques quand même /il n'y a pas que l'urbanisation ( le pavillon du petit bourgeois qui crache sur tout ce qui n'est pas comme lui --relire Brassens -- qui dévore de la terre agricole , il y a aussi les routes , les voies de chemin de fer ...) si vous considèrez que
la SAU diminue quatre fois plus vite que l'urbanisation n'augmente , si l'on considère qu'un département de 6000 km 2 est urbanisé tous les dix ans , ...en dix ans , on a donc plus de 24000 km 2 de Sau qui disparaissent , donc 30000 si l'on rajoute l'urnabisation , à ce train , il ne restera bientôt plus que les céréales cultivées entre les vignes de Vougeot ( 800000 € l'ha de premier crû ...bref , à trop prouver et comme on arrête pas cd'exporter de la céréale ( 11OOOOOO de tonnes , il y a problème)...
Pour la périurbanisation de Morey st Denis , Vougeot , Marsannay , il faut aussi un peu connaître ^pour parler ( ce qui est d'un côté de la nationale est en vigne donc plus protègé , de l'autre côté , c'est des prés , en particulier et plus urbanisé ...
Les déséquilibres mondiaux sont graves actuellement
mais pas dûs à l'urbanisation ( je doute qu'en Ukraine et en australie , ils aient nos pb ...mais à la sècheresse , avec en plus une surnatalité que les pays émetteurs ne gèrent pas ...mais qui s'en soucie ...
Il n'y a pas de migrations de Paris à Dijon , les augmentations sont locales mais par contre à Sénart ( que je vous invite à visiter , gigantesque centre commercial compris , ce sont les petits fonctionnaires qui ne peuvent se loger dans le 91 , 78 , 94 qui viennent se faire construire leurs mon désir ( et dieu sait que ces pavillons sont moches ...)...donc
Pour les écolos , bien sûr qu'ils vont densifier les centrez villes ...renseignez vous , les municipalités commencent à racheter les immeubles inoccupés , taxent très fort les terrains non urbanisés en ville ( Autun ) ...c'est une politique de densification que l'on aime ou pas mais qui est logique car les services ( bus , asainissement ) sont moins chers sur de petites villes que des villes étendues à l'américaine ...
et pour l'Afrique , comme pour la france , on a vidé les campagnes pour transfèrer les richesses sur la ville ...cela a un côut ...
Mais c'est vrai que ces zones pavillonnaires sont moches , pleines de gens nés quelque part , gonflés de leur importance ( oui , je sais , les libéraux considèrent que la meilleure protection contre la tyrannie , c'est la propriété , les libertariens idéalisant même la propriété de vertus qu'elle n'a pas , dans la mesure où ils demandent à la socialisation de payer le service individuel ...
Allez , je ne dirai plus de mal des pavillons et de leurs occupants !!!
Rédigé par : volna | lundi 24 janvier 2011 à 21h11
@Volna
"et dieu sait que ces pavillons sont moches ...)"
Si les terrains étaient moins ruineux, ils pourraient construire des maisons moins moches et donner plus de travail aux artisans.
La peur de la disparition des terrains agricoles est infondée. Enfin je reviendrai pas sur ce qu’à dit VB.
Rédigé par : JB7756 | mardi 25 janvier 2011 à 14h41
La disparition progressive des terres agricoles serait suicidaire pour le pays qui deviendrait dépendant de pays étrangers,pour tout ce qui concerne l'alimentation.
C'est tellement évident que nier cette menace qui pourrait devenir réalité est preuve d'irresponsabilité.
Faisons d'abord un VRAI bilan des appartements et habitations individuelles vides (ou occupées moins d'un mois par an )avant d'exiger qu'on supprime des terres agricoles au profit d'une extension anarchique de l'urbanisme.
Rédigé par : salcedo | mardi 25 janvier 2011 à 19h37
@salcedo
Mais scrogneugneu, les terres agricoles disparaissent plus par l’abandon à la foret que par l’urbanisation.
Mais la vrai raison du frein à l’urbanisation c’est l’égoïsme des gens déjà installés : le moindre petit projet de lotissement ou de « tours » (en ville et à Paris particulièrement) fait l’objet de recours incessants de la part du voisinage (prétexte écolo à la clé).
L’administration devrait lutter contre cela au lieu d’aller dans le sens des penchants égoïstes des français.
En Belgique flamande l’administration intervient pour imposer un quota de terrain constructible aux communes récalcitrantes.
Rédigé par : JB7756 | mardi 25 janvier 2011 à 20h55
@ salcedo : juste une petite question :
Vous :
(a) partagez la même bécane que Maurice b. ?
(b) bloguez du même local que Maurice b., êtes en réseau local avec maurice b. ? (permanence UMP ?)
(c) Etes Maurice b. ?
(d) non, vous avez la même adresse IP, mais c'est un pur hasard ?
Rédigé par : vincent | mardi 25 janvier 2011 à 23h39
réseau local UMP
Rédigé par : salcedo | mercredi 26 janvier 2011 à 18h08
@ salcedo: Ok. Merci.
Rédigé par : vincent | mercredi 26 janvier 2011 à 18h24
Suis-je stupide ? je crois bien n'avoir rien compris à ce débat impliquant à mon avis beaucoup trop de spécialistes parlant nu jargon ésotériques qu'eux comprennent mais que des profanes, dont moi, ne maîtrisent ?
que faut-il comprendre, en résumé, des arguments, causes, raisons et conséquences autour du sujet, le logement, évoqué dans ce billet - le sujet m'intéresse.
en revanche, je crains que certaines conclusions inférées, notamment la nécessité (conclusion souhaitée que je suspecte d'être la fin dernière de ce billet) de déréguler et de déréglementer me déplaisent fortement.
Je n'ai jamais été un fan de la doctrine TINA, en vérité, ni de Hayek, Friedman ni des Chicago Boys et de tous ces Satan du néo-libéralisme. Jacobin, moi ? oui, pourquoi pas.
Rédigé par : Tiphaine | samedi 19 février 2011 à 00h46
@ Tiphaine :
Je ne puis résumer une cinquantaine d'articles et un livre en un seul commentaire.
La rubrique "logement" de ce site est assez touffue.
Pour commencer, cet article ancien (2007) présente assez bien les données du problème:
http://www.objectifliberte.fr/2007/03/crise-du-logeme.html
ou encore:
http://www.objectifliberte.fr/2008/01/rglementation-f.html
Rédigé par : vincent | samedi 19 février 2011 à 09h30