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vendredi 07 janvier 2011

Commentaires

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maurice b.

> On voit donc que les politiciens européens sont >prêts à absolument tout pour ne pas réformer les >fondamentaux de leurs états providence pourris et >les retraites "maddoff.

Ce n'est pas comme cela qu'il faut voir le problème.
Les états européens que vous attaquez, n'ont fait que s'apercevoir de l'erreur d'avoir mis en place des systèmes de retraite par capitalisation et avant qu'il ne soit trop tard, ils "rectifient le tir" pour renforver les systèmes par répartition (qui sont très majoritairement plebiscités par les populations).
Curieux de constater que lors de vos universités d'été, les intervenants invités, dont certains ont des responsabilités politiques, vous ont appelé à la plus grande prudence et se sont montrés très circonspects quant aux idées de "grandes réformes" visant à bouleverser le système de retraite actuel et.... que vous n'en teniez pas compte

Franck Boizard

N'oublions pas, cher Vincent, un historique instructif : le gouvernement de Vichy a rendu la retraite par répartition obligatoire afin de pouvoir saisir les fonds de retraite par capitalisation qui existaient à l'époque.

Rien de nouveau sous le soleil.

Théo2Toulouse

"qui sont très majoritairement plebiscités par les populations"

Ca reste à prouver. On se demande pourquoi le petit homme n'a pas demandé l'organisation d'un référendum - qui aurait dû avoir lieu - sur un sujet aussi important. La peur de se prendre une branlée probablement.

Rappelons qu'en France, la capitalisation est réservée aux socialo-communistes et financée non par leurs efforts personnels mais par les impôts.

Bernique

Les deux systèmes ont leurs inconvénients et avantages propres. Votre débat est consternant car en France la retraite par capitalisation ça existe depuis toujours et ça s'appelle les économies, bas de laine, poire pour la soif, etc. Ou quand l'idéologie rends les gens incapable de voir ce qui se passe dans le monde réel. Evidemment il n'y a pas (encore) d'incitation fiscale (une de plus) pour ce faire c'est peut être pourquoi le "phénomène" est passé inaperçus de nos brillants concitoyens que je trouve un peu neu-neu dans leur rapport à la fiscalité (y-a-qu'à voir le succès des lois Scellier et consort).

Franck Boizard

http://fboizard.blogspot.com/2011/01/voler-ne-suffira-pas.html

Rocou

"[les systèmes par répartition] qui sont très majoritairement plebiscités par les populations"

J'en doute.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont férocement défendus par les syndicats qui "gèrent" des sommes gigantesques et ne veulent pas voir partir le grisbi.

Blanc Cassis

Emmanuelli, et d'autres dont j'ai oublié les noms, ne disaient-ils pas que la France n'avait pas de problème de dette puisque l'épargne était considérable et que le patrimoine de l'Etat et des Collectivités territoriales, incommensurable.
J'attends donc leurs propositions :
1) Echanger l'épargne contre des assignats,
2) Vendre à la découpe notre immobilier et monuments de prestige aux Chinois par exemple....

MiltonFriedmanFan

"Votre débat est consternant car en France la retraite par capitalisation ça existe depuis toujours et ça s'appelle les économies, bas de laine, poire pour la soif, etc" Le bas de laine est beaucoup plus maigre quand on doit abandonner 50%de son revenu à l'Etat.
"Les états européens que vous attaquez, n'ont fait que s'apercevoir de l'erreur d'avoir mis en place des systèmes de retraite par capitalisation et avant qu'il ne soit trop tard, ils "rectifient le tir" pour renforver les systèmes par répartition (qui sont très majoritairement plebiscités par les populations)." J'aime vos euphémismes. Voler devient chez vous "renforcer". Vous avouez au moins à demi mot que le système actuel est faiblard.

Le plébiscite ne justifie pas la confiscation. De plus, il faut nous expliquer en quoi un système de capitalisation affaiblit le régime étatique. Le problème n'est pas en effet le nombre de cotisant mais le rapport entre la population active (qui cotise) et la population retraitée (qui profite de ces cotisations).

Ce que nous voulez pas voir c'est que le système par répartition est par essence faible et qu'il est voué à la faillite. Vous repoussez le problème en pensant "prendre l'argent là où il est". C'est à dire les "profits des entreprises". Cependant cet argent est là aujourd'hui mais ne sera plus là demain si on avance encore plus vers une économie sclérosée par l'Etat.

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