Les clones de Wikileaks se multiplient et mettent en lumière des projets absolument ahurissants de la commission européenne et des principaux gouvernements de l'union pour tenter de "sauver" en mode panique un système financier qui craque de toute part, comme les gesticulations autour des stress tests pour les banques irlandaises le montrent.
Malgré les déclarations lénifiantes d'Hermann Von Rompuy (vous savez, le célébrissime "président de l'Union Européenne"), assurant que "en moyenne", l'Europe ne se porte pas si mal, les hauts responsables financiers de l'union savent très bien à quoi s'en tenir: la débâcle gréco-iralndaise, bientôt suivie par celle du Portugal, peut entrainer celle de l'Espagne, et ce ne sont pas les systèmes de "stabilisation" dont personne ne sait qui en assumera les pertes en cas d'implosion qui y changent quoi que ce soit. La mutualisation des bonnes signatures et des mauvaises aura pour effet d'avarier les bonnes, tout comme les prêts subprimes ont pourri la totalité des obligations gagés sur les prêts immobiliers (voir mon post à ce sujet).
Après Wikileaks, EuroLeaks
Un site qui se dénomme Euroleaks et qui semble avoir dû fermer ses portes (attaque ? pressions ?), mais qu'on peut retrouver par des FTP semble-t-il basés en Russie (mes compétences informatiques sont insuffisantes pour en être certain - Voir les liens en fin d'article) a dévoilé à 3 heures (GMT) ce matin un mémo classé "hautement confidentiel" cosigné par J.M. Barroso et le Commissaire européen au budget, rédigé par deux chefs économistes de la commission, Un certain M. Stigman et une Mme Kruglitz, et intitulé "The Case for a Major Overhaul of the European Financial System" où l'on apprend ni plus ni moins qu'une "nationalisation commando" des principales grandes banques européennes serait dans les cartons.
Le mémo parait authentique, selon des habitués des documents internes émis par la commission qui s'exprimaient sur le forum du site euroleaks avant que le site ne soit fermé. Ce document, de 12 pages, est daté du 28 mars (Lundi), soit 4 jours après le dernier sommet européen. L'introduction, semble-t-il rédigée par Barroso lui même, stipule que ce rapport a pour destinataires un nombre "restreint" de chefs d'états de la Zone Euro (visiblement, le cercle des quatre ou cinq plus grands pays de la zone), ainsi que MM. Trichet, et une autre personne dont j'ignore la fonction, visiblement un très haut technocrate. Ni Van Rompuy, ni les chefs d'états des petits pays, ne semblent destinataires. Le document a pour objectif de jeter les bases de "discussions urgentes" visant à empêcher un écroulement financier de la zone Euro. Ce rapport, préparé avant le sommet du 24-25 mars dernier mais pas présenté aux chefs d'état officiellement, aurait été finalisé juste après, à la demande de ces "principaux dirigeants", qui ne sont pas nommés, mais on peut supposer qu'il puisse s'agir du couple franco-allemand, et peut être MM. Zapatero et Berlusconi.
Le chateau de carte européen au bord de l'implosion
Et, selon les rédacteurs du corps du rapport, il faut agir très vite. En effet, selon eux, ce sont deux séries de Stress tests qui auraient été conduites par l'Union pour tester la solidité des grandes banques. La première série, publique, vise à amuser la galerie (voir cette critique soft du FT), avec une simple chute de 0.5% du PIB de l'eurozone et 15% de baisse sur les marchés financiers.
La seconde, tenue secrète, aurait été bien plus sévère mais est jugée parfaitement réaliste (probabilité estimée: supérieure à 25% d'ici fin 2011 !) par le rapport:
- Défaut de l'Irlande de 25% sur le principal de sa dette, et "haircut" des créanciers des banques irlandaises imposé en force par le nouveau gouvernement, suite à des troubles sociaux.
- Défaut de 16.66% du Portugal pour les mêmes raisons dans le mois suivant celui de l'Irlande.
- Chute des marchés financiers de 25% dans les quatre semaines suivant ces annonces.
- Chute du PIB de 2 à 3% dans la zone Euro.
A noter que ce scénario, s'il peut paraitre "dur", n'a rien d'extrême: un haircut de 25% sur les créanciers des états en faillite n'a rien d'extravagant, et une chute de 4000 à 3000 points du CAC, pour ne parler que de lui, le maintiendrait à un niveau supérieur à celui de mars 2009 (point bas à 2500 points), et la contraction du PIB est du même ordre de grandeur que celle observée lors de l'affaire Lehman.
Ce scénario entrainerait de facto :
- L'insolvabilité de trois grandes banques allemandes (dont le nom n'est pas cité) et deux britanniques, quand bien même une cavalerie sur la trésorerie leur permettrait de retarder leur mise en redressement. D'autres banques, de nationalité non précisée, mais "importantes", tomberaient comme "dommage collatéral".
- L'insolvabilité de nombreuses banques régionales espagnoles, et peut être, par contagion, de grands établissements de ce pays.
- Le scénario de stress test n'a pas modélisé un risque de "bank run", car ce n'est pas, selon les rédacteurs, modélisable, mais les conclusions l'envisagent clairement, et cela viendrait encore assombrir le tableau.
- Par contagion, et arrêt du crédit interbancaire, c'est l'ensemble du secteur financier européen, dont les fonds propres et la liquidité des portefeuilles sont jugés "dramatiquement insuffisants", qui subirait une crise majeure, plongeant des millions de détenteurs de compte bancaire dans une crise de liquidité sans précédent, provoquant un quasi arrêt des économies occidentales pendant au moins quelques semaines, le temps que des "solutions d'urgence" (on se demande bien lesquelles) soient trouvées.
Armaggeddon financier
A moyen terme, le rapport estime que tous les états européens, y compris hors de la zone euro, verraient, dans les douze mois suivant ces événements, leurs déficits augmenter de 5 à... 12% du PIB au dessus de leurs niveaux actuels, pourtant déjà élevés, entrainant de facto un krach des obligations souveraines, qui composent la part la plus liquide des portefeuilles d'actifs des banques et des compagnies d'assurance, et qui verraient leur niveau de transactions chuter comme jamais. A une insolvabilité de fait se superposerait la plus grave crise de liquidité jamais vécue dans le monde occidental.
En outre, tous les états européens ne pourraient plus emprunter, sauf peut être l'Allemagne, et encore. Autrement dit, du jour au lendemain, un état tel que l'état Français, qui emrpunte un tiers des euros qu'il dépense, devrait couper d'au moins un tiers toutes ses obligations financières (fonctionnaires, retraites...), et encore le rapport fait il à mon avis l'impasse sur la chute brutale des recettes fiscales qui ne manquerait pas de s'ensuivre.
Les auteurs du rapport estiment que cela aboutirait, si rien n'était fait, à un véritable armaggeddon financier, social et économique. Avec une probabilité 25% !
"Solution" des eurocrates : monétisation et nationalisation
La solution proposée par les auteurs est simple sur le principe, mais la mise en oeuvre sera très délicate, car elle exige d'agir vite, et dans le secret absolu, et pour ce dernier point, c'est raté.
Il s'agirait ni plus ni mois que d'opérer préventivement, dans les semaines à venir, une nationalisation expresse du secteur bancaire européen, en un week end, par le biais d'une prise en pension immédiate par la BCE de tous les actifs à risque de ces banques, compensée par une émission monétaire au taux de 1 pour 1 (sans décote) au bilan de ces dernières, la BCE étant transformée de facto en vaste stucture de défaisance des obligations souveraines les moins bien notées. Cette injection se ferait sous forme d'apports en capital, et donc la BCE deviendrait de facto le premier actionnaire de toutes les banques concernées, c'est à dire, en fait, les 50 à 100 premières capitalisations du secteur. Et, commentaire personnel, JC Trichet, ou son successeur, deviendrait l'homme le plus puissant d'une union en ruines. Le mémo reste assez vague sur les modalités juridiques d'une telle injection, qui suppose une décision autoritaire de chaque état concerné.
De fait, les détenteurs bancaires d'obligations souveraines ne seraient pas impactés par un défaut de paiement, que l'UE négocierait directement avec les états concernés, en lien avec la BCE. Le défaut pourrait être calculé de façon à permettre de continuer un paiement sinon intégral, du moins très peu "raboté", des épargnants privés détenteurs de titres souverains.
Naturellement, une telle inflation de la masse monétaire ne serait pas sans conséquence sur les prix, mais les auteurs estiment qu'une période de 3 à 6 ans d'inflation comprise entre 5 et 15% (c'est leur estimation), est un moindre mal. Les calculs aboutissants à des chiffres aussi "modestes" sont justifiées par l'application des modèles économiques utilisés par la Direction Générale du Budget de l'Union Européenne, sans autre explication.
"Project Weimar"
Il est permis de douter de la fiabilité de telles prévisions. Une telle monétisation des dettes toxiques risque fort de mener à une véritable mutation de la zone Euro en république de Weimar, à la façon de l'ex Yougoslavie à la fin des années 80. Que l'UE en soit rendue à envisager de de telles extrêmités montre deux choses:
- Tout d'abord, que les élites européennes sont passées en mode "panique à bord". Tout sera fait pour maintenir l'illusion de solvabilité des grands états pour leur permettre de continuer à emprunter coûte que coûte.
- Deuxièmement, tout sera fait pour que les grandes banques n'aient pas à payer le prix de leurs mauvais prêts par un système d'échange dette contre capital tel que je l'ai proposé (voir mon article AGEFI), et tels que le proposent, surtout, des économistes aussi divers que Konrad Hummler (président de l'association des banques privées suisses), Philip Hildenbrand (président de la Banque centrale suisse), Luigi Zingales (Université de Chicago) ou même le pourtant fort peu libéral Joseph Stiglitz, qu'on ne présente plus.
Pourtant, un tel système serait la seule solution capable de réellement amortir les effets d'une crise de la dette souveraine. Mais voilà, le monde de la haute finance n'en veut pas, et les états, prisonniers de leur dette, ne peuvent l'imposer, au détriment des populations.
Si la proposition de la Direction Générale du Budget de l'UE devait voir le jour, alors le gros du secteur financier européen serait de facto nationalisé, et aux ordres de l'élite bureaucratique de l'UE. C'est un véritable coup d'état, ou plutôt coup d'états, que certains veulent préparer en coulisses.
Naturellement, il n'est pas possible de dire si ce rapport a reçu ou recevra l'aval des chefs d'état. Mais il a en tout cas été endossé par Barroso, par le commissaire européen au budget, le Polonais Karel Ponzyk, et le site Euroleaks semble fermé ou du moins victime d'une attaque sur son serveur.
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Lire également :
Voir le PDF du rapport intitulé "The Case for a Major Overhaul of the European Financial System", par Josef Stigman et Paula Kruglitz. Selon moi, il aurait du être sous-titré "A Weimar Project".
Si le site ne répond pas, un groupe Facebook de tracking des serveurs mirroir est joignable ici.
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Mise à jour du 2 avril - Poissons d'avril des années précédentes:
- 2008 - Al Gore accusé de délit d'initié
- 2009 - Le PS veut lutter contre le machisme des comptes pour enfant
- 2010 - Google et e-Bay dynamitent la banque
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Quel farceur :-)
Rédigé par : Gilles | vendredi 01 avril 2011 à 07h57
Alors là chapeau, Vincent, c'est clairement ton meilleur. Meilleur, car totalement crédible (rétrospectivement d'ailleurs, ça fait peur). Lisant un peu vite j'ai raté le clin d'oeil du nom des auteurs du rapport à la première lecture, et comme c'est mon premier poisson de la journée (sans compter celui que ma fille m'a accroché dans le dos), je suis tombé droit dedans :)
Vraiment excellent.
Rédigé par : ST | vendredi 01 avril 2011 à 09h10
Excellent! J'y ai cru :) Jusqu'à "Josef Stigman et Paula Kruglitz".
Rien à voir Vincent, mais tu n'aurais pas envie de publier un petit billet sur le logement par hasard?
La fin de certaines mesures fiscales a arrêté la hausse des prix. Mais pariant sur une hausse future des taux d'intérêt par la BCE pour contrer les risques inflationnistes (et à mon avis la hausse des taux va être "durable"), penses-tu que les prix du logement vont enfin baisser?
Rédigé par : Mateo | vendredi 01 avril 2011 à 10h00
@Mateo
> La fin de certaines mesures fiscales a arrêté la
> hausse des prix. Mais pariant sur une hausse
> future des taux d'intérêt par la BCE pour contrer
> les risques inflationnistes (et à mon avis la
> hausse des taux va être "durable"), penses-tu que
> les prix du logement vont enfin baisser?
Moi en tout cas j'ai arrêté les pronostiques datés en la matière : ça fait 3 ans que je dis qu'on a atteint un plafond et que la hausse va buter contre une données incontournable, à savoir la solvabilité des ménages, et ça fait trois ans que ca continue de monter. C'est même une exception française assez hallucinante : on est probablement le seul pays au monde où on a réussi à continuer à alimenter la bulle immobilière en pleine période de crise de déflation d'actif.
Comme toi je pense que la hausse inéluctable des taux sera le déclencheur. Et qu'une fois la baisse enclenchée sérieusement, la crainte de la poursuite de la baisse sera un facteur aggravant pour repousser toujours plus les achats, comme hier la crainte de la poursuite de la hausse poussait à l'achat.
Mais il faudrait un à-coup sérieux sur les taux, et on sous estime toujours trop la capacité des banques centrales à repousser encore et encore l'inévitable.
Rédigé par : ST | vendredi 01 avril 2011 à 11h14
@ ST
Non, nous ne sommes pas les seuls. La hausse du prix du logement a aussi continué au Canada je crois.
D'ailleurs ce serait peut-être un sujet intéressant pour Vincent? Les causes sont elles les mêmes qu'en France ou dans certains états US?
Rédigé par : Mateo | vendredi 01 avril 2011 à 11h49
Ce qui fait vraiment peur, c'est que le scénario de chute du château de cartes européen est crédible !
Et franchement, vu l'État de socialisation avancé de l'Europe, une telle solution ne m'étonnerait même pas =(
Rédigé par : Didier | vendredi 01 avril 2011 à 12h45
Je crois que je n'ai jamais lu un poisson d'avril aussi crédible, en tout cas vous préparez toujours des billets excellents pour l'occasion. Je ne dis pas ça pour que vous preniez la grosse tête mais pour le coup vous méritez bien d'être qualifié de visionnaire : à mon avis vous êtes en avance de quelques mois tout au plus.
Rédigé par : Mr T | vendredi 01 avril 2011 à 13h02
Faut pas faire peur comme ça ! Je suis cardiaque moi ! Attaque contre la monnaie, mise en danger de la vie d'autrui, votre compte est bon, mon gaillard ! Et si c'était vrai, t'aurais l'air fin. Tout le monde dirait que c'est de ta faute, que tu portes la poisse.
Je crois comprendre, maintenant. Tu es stipendié par Bank of China qui veut faire s'effondrer les cours des banques aujourd'hui 1er avril pour tout rafler à bas prix ! Avoue, on a les moyens de te faire parler.
T'aurais mieux fait d'écrire un papier sur Kate Midleton enceinte de Valéry Giscard d'Estaing, ou de Sarko devenu obsédé de nippons et de Chine, ou encore du discours d'entrée à l'Académie française de Bélouve !
Rédigé par : Jean-Michel Bélouve | vendredi 01 avril 2011 à 13h49
Excellent...C'est avec un lâche soulagement que je me suis aperçu de la date. Le dénommé Stigman m'avait un peu interpelé. J'espère simplement que ce scénario ne restera qu'au stade du canular.
Rédigé par : douar | vendredi 01 avril 2011 à 15h52
@Mateo
> Non, nous ne sommes pas les seuls. La hausse du
> prix du logement a aussi continué au Canada je
> crois.
Exact ...
http://canadabubble.com/bubble-watch/2059-canada-home-prices-headed-for-steep-correction.html
Mais à leur décharge, ils ont un dixième de sang français, ça doit jouer ...
Plus sérieusement, qu'un pays comme le Canada, dont la densité de population est la 229ème la plus faible au monde sur 240 (derrière l'australie, le groenland et l'iceland, excusez du peu ...) est proprement délirant. Enfin quoi, au Canada, il y a 3.4 habitants au Km2, contre 114 en France (Japon 337, Belgique 355 et Hong Kong 16444).
Mais bon, comme disait Coluche, les Technocrates, tu leur donnerait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs. Les Etatistes sont d'une imagination sans limite pour créer de la rareté là où il y a l'abondance.
Rédigé par : ST | vendredi 01 avril 2011 à 16h43
Attention la bulle immobilière en France stagne. Si on regarde les courbes de Friggit ( http://www.immobilier-danger.com/Courbes-de-Friggit-en-mars-2011-406.html ), depuis 2008 on stagne avec des hauts et des bas. Et depuis le début de cette année les prix commencent de nouveau à baisser sauf dans quelques zones comme le centre de Paris.
Dans d’autres régions la baisse se poursuit depuis 2008. De fait sur les 4/5 du territoire français la bulle se dégonfle déjà mais évidemment les très grandes villes tirent encore la bulle.
Et si on regarde la courbe verte (total des transactions) on est encore du pic de 2007.
Sinon très bon article :la réalité va t’elle rejoindre la fiction ?
Rédigé par : JB7756 | vendredi 01 avril 2011 à 18h06
@Mateo
Ne vous fiez pas à la densité.
La bulle au Canada est dans les secteur urbains. Les villes de Montréal et Vancouver sont sur des îles et l'espace manque. La congestion routière et la précarité des infrastructures de transport en commun rend le développement des banlieue difficile.
Rédigé par : Minarchiste | vendredi 01 avril 2011 à 19h40
Magistral !
Félicitations, j'avais également raté Paula Kruglitz ! joli lien euroleaks.
Mais ce qui est grave, c'est que ce billet n'est crédible que parce que (beaucoup trop de) nos hommes politiques cumulent avec le sourire les caractéristiques suivantes: démagogie et incompétence, le tout avec une vision de court terme toujours plus courte... après nous le déluge.
Rédigé par : W33 | vendredi 01 avril 2011 à 20h03
@ Minarchiste
C'est pas moi c'est ST :p
Tiens puisque tu es là, qu'en est-il de la sévérité des réglementations foncières au Canada? Y'a-t-il restriction artificielle de l'offre d'une manière ou d'une autre par l'État?
@ aux autres
Je recommande chaudement à tous l'excellent blog du minarchiste ici présent: http://minarchiste.wordpress.com/
Il mérite amplement un peu de pub.
Rédigé par : Mateo | vendredi 01 avril 2011 à 20h14
Il me semble que la vengeance minimale* suite au stress provoqué par cet article serait d'imposer à Vincent la rédaction d'un article complet explicitant pourquoi ce scénario ne peut PAS se produire, seul moyen de rassurer tout le monde ! ;-)
* For Great Justice (AYBABTU)
Rédigé par : Evoweb | samedi 02 avril 2011 à 13h11
franchement excellent!
La lecture de cet article un 2 avril m'a donné quelques sueurs froides ...
Et le pire, c'est que mon cerveau à comblé les "trous" genre "Stigman et Kruglitz" ... étrange de voir d'ailleurs comment le cerveau peut réorganiser les données si rapidement.
En tout cas, chapeau bas, excellent poisson d'avril a classer parmi les meilleurs (même si malheureusement vous n'êtes pas cités par les portails mainstream).
Le pire c'est que tout y est! référence à la banque de weimar (antépénultième article), les premiers liens qui sont crédibles, ... franchement superbe!
sam
ps: espérons toutefois que vous n'ayez pas donné des idées à certains de nos dirigeants ;-)
Rédigé par : sam00 | samedi 02 avril 2011 à 14h11
Quand j'y repense, l'image d'illustration aurait du me mettre sur la piste ...
Rédigé par : sam00 | samedi 02 avril 2011 à 14h14
Poisson : c'est pourtant un scénario fort probable mais conduit au niveau des états et à l'arraché plus que préparé à l'avance (encore que je suis persuadé que des cas de ce genre sont étudiés au cas où...).
Rédigé par : Bernique | samedi 02 avril 2011 à 15h24
Excellent poisson d'avril, je n'y ai vu que du feu tellement ce scénario semble destiné à se réaliser dans un futur proche...
Les technocrates de Bruxelles ont-ils un autre choix que :
1. laisser couler les banques, le système financier et l'euro
2. renflouer ad vitam aeternam en monétisant jusqu'à l'hyperinflation ?
Rédigé par : Maxwell | lundi 04 avril 2011 à 21h55
@ mateo:
la réglementation immobilière au canada est locale. Ce qui explique des niveaux de bulles très différents d'une ville à l'autre. La ville la plus bullaire est Vancouver, hyper zonée, contrairement à d'autres comme Calgary.
Voir l'enquête annuelle de Wendell Cox sur http://www.demographia.com pour les chiffres ville par ville.
Rédigé par : vincent | mardi 05 avril 2011 à 07h40
Merci pour l'info!
Rédigé par : Mateo | mardi 05 avril 2011 à 23h50