Je ne pensais pas aborder le fait divers DSK, parce que tout semble être dit sur le sujet et que je ne voyais pas trop quelle valeur je pouvais ajouter. Malheureusement, les révélations que l'on commence à lire ça et là montrent que le problème va bien au delà de l'incapacité (présumée) d'un homme à contrôler ses pulsions de prédateur sexuel. L'affaire Dominique Strauss Kahn peut et DOIT avoir des répercussions judiciaires bien au delà du tribunal de New York.
Un scandale peut en cacher un autre... Ou plutôt plusieurs
Laissons de côté le viol (présumé) lui même (voir l'acte d'accusation), dont les détails seront révélés, je pense, au fur et à mesure des communications de la justice américaine sur cette affaire. Si je reviens sur ce scandale, c'est parce que depuis, des révélations collatérales tout à fait terrifiantes ont été faites.
Certes, l'affaire de la tentative d'aggression sur Tristane Banon (vidéo) en 2002 n'est pas nouvelle, même si, comme je pense beaucoup de français, je la découvre seulement maintenant. L'intéressée s'en était ouverte en 2007, de façon plutôt décontractée (faussement décontractée, en fait, cf la vidéo), sur le plateau d'une chaine périphérique plutôt confidentielle : je pense qu'elle avait échappé à l'attention de tous ceux, nombreux, qui ne s'intéressaient pas de près à la carrière de M. Strauss Kahn. L'affaire Piroska Nagy n'était pas très nette non plus, mais rien de comparable avec ce qui s'est (présumablement) passé dans la suite 2806.
Mais d'autres révélations se font jour, qui, au delà de l'écoeurement qu'elles suscitent, posent des questions très graves sur le fonctionnement des institutions en France.
Debré-gate ou Accor-Gate ?
La première émane du député de Paris (et ancien maire d'Amboise) Bernard Debré, qui affirme pour "l'express" que ce n'était pas la première fois que Dominique Strauss Khan se livrait à des aggressions sexuelles dans cet hotel, je cite:
"Il faut sortir de l'hypocrisie. Ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est là qu'il descendait toujours. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel"
(...)
"Les employés étaient sur le point de se révolter, ajoute-t-il. La direction était au courant mais jusque-là n'osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D'autres femmes de chambre avant Ophelia - une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien - avaient été agressées."
Ou bien Bernard Debré tient l'information de première main, et dans ce cas, le groupe propriétaire de l'hotel devra s'expliquer sur le pourquoi de l'étouffement de ces affaires après les premières aggressions, au mépris des victimes passées et futures d'un violeur, ou bien le député s'est laissé emporter à colporter de simples ragots et devra en répondre pour diffammation, mais de tels propos ne peuvent de toute façon rester sans suite. J'avoue être perplexe. Je n'imagine pas M. Debré lancer une bombe pareille sans munitions. Mais je n'imagine pas un Hotel New Yorkais étouffer des affaires de viols multiples, avec toutes les conséquences possibles en terme judiciaires. La direction du groupe a d'ailleurs démenti les propos de M. Debré (PDF).
Sarko-Gate ?
Sans sombrer dans l'anti-sarkozisme primaire, pourquoi un ex-ministre de l'intérieur et donc chef des RG, puis président de la république, qui devait donc être assez renseigné sur les "frasques", que le mot est faible, imputées à M. Strauss Kahn, a-t-il soutenu sa candidature pour la présidence du FMI, alors qu'il ne pouvait ignorer que l'Amérique est nettement moins permissive que la France vis à vis des comportements sexuellement aggressifs ?
Pourquoi le président de la république en exercice a-t-il, s'il savait que les comportements sexuels de DSK pouvaient poser problème, ce que je ne puis certifier mais me parait tout de même probable, soutenu la candidature de M. Strauss Kahn alors qu'en cas "d' incident", ce soutien ne manquerait pas de salir l'image internationale de la France ? Je serai curieux de voir le président devoir s'expliquer sur cette question dans un cadre juridiquement contraignant.
PS-Gate ?
Mais ce qui glace le sang, c'est cet article de France Soir, qui affirme, sans hélas citer ses sources, que "Tout le monde savait" - (extrait - passages mis en gras par moi - il y est question d'un "interlocuteur proche de DSK", sans le nommer):
"Un journaliste avait eu l'intuition (ou le courage ?) de prévoir ce pire et de briser l'omerta médiatique autour de DSK et, plus généralement, sur la vie privée des politiques dans l'Hexagone. Correspondant de Libération auprès du Parlement européen à Bruxelles, Jean Quatremer écrivait sur son blog Coulisses de Bruxelles le 9 juillet 2007 : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c'est la curée médiatique. [...] La France ne peut pas se permettre un nouveau scandale. »
Plutôt que de tirer les leçons de cette mise en garde, les « pompiers » de DSK ont fait pression pour que le journaliste de Libération censure son blog de toute allusion à DSK. Ce qu'il n'a pas fait.
Aujourd'hui, comme tous les autres proches du directeur du FMI, notre interlocuteur se voit obligé de tenir un discours consensuel au nom de la présomption d'innocence. C'est-à-dire de déclarer et de répéter que « le prétendu viol d'une femme de ménage, à l'hôtel Sofitel de New York, ne ressemble pas du tout à l'ancien député maire de Sarcelles ». Bien sûr, plusieurs de ses conseillers et proches n'ont cessé de mettre en garde DSK contre ses penchants particuliers. L'intéressé refusait à chaque fois de discuter du fond de « l'affaire », se contentant d'en rire ou d'en sourire, d'encaisser les critiques, sans réagir dans un sens ou dans un autre. Son intelligence, il est vrai, brillantissime, lui permettait de noyer le poisson sans avoir à s'expliquer, rendre des comptes ou même accepter de prendre quelques précautions.
Une succession d'affaires ?
Or les « affaires » se seraient succédé en France et à l'étranger. La quasi-totalité n'aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire à l'exception de deux d'entre elles. L'une concernait en France une journaliste et l'autre aux Etats-Unis une haut fonctionnaire du FMI. Les autres se seraient déroulées en l'absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l'égard de DSK. Toutes ces affaires se seraient réglées à l'amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes (certains s'étaient armés d'une hache ou d'un couteau, selon notre source) les persuadant de ne pas déposer plainte.
Donc, si je comprend bien, le Parti Socialiste aurait (conditionnel de rigueur) "négocié" le silence de victimes de viols de Dominique Strauss Kahn. Je n'ai pas bien compris si ce sont les "négociateurs" du PS qui avaient des haches et des couteaux ou des représentants ulcérés des victimes, mais cela en dit long sur le climat qui devait régner lors de ces "arrangements à l'amiable".
Si c'est vrai, alors c'est un des plus grands scandales jamais révélé sur un parti politique en France, de la même portée que les affaires de fausses factures qui ont émaillé le second septennat de François MItterrand.
Entendons nous bien. France Soir a sans doute promis à ses sources la confidentialité et respecte ses accords, ce qui affaiblit un peu l'accusation. Mais j'imagine mal une maison de presse soumises aux lois françaises particulièrement strictes en matière de vie privée publier de telles choses sans s'être assurée que cela ne lui vaudrait pas une condamnation de la plus extrême sévérité du tribunal correctionnel de Paris. Au minimum, ces propos ont été tenus et sont "on the record".
Il serait absolument scandaleux qu'aucune enquête de justice ne soit diligentée après de telles révélations. Ou bien France-Soir a affabulé et transformé des ragots en articles, et alors, même en prison, DSK sera fondé à les attaquer en diffamation, ainsi que le PS, et à exiger des dommages et intérêt d'une ampleur encore jamais vue. Mais si les faits relatés par France Soir sont réels, même partiellement, alors tous les responsables socialistes qui ont couvert les viols et utilisé des méthodes de mafieux pour étouffer les affaires doivent rejoindre la prison de la santé, et leur nom doit être révélé. Un pays civilisé ne peut tolérer que des gens utilisant de telles méthodes puissent parvenir à quelque échelon de pouvoir que ce soit.
Le délabrement moral de la classe politique française
Qu'un haut responsable politique français se révèle être un obsédé sexuel incapable de maîtriser ses pulsions et peut être un violeur détraqué, c'est regrettable, mais statistiquement, cela devait arriver un jour. Ni les autres partis politiques, ni les autres pays, ne sont à l'abri de ce genre de mésaventures. Par exemple, en Israel, l'ex Président Katsav a été condamné à 7 ans de prison pour viol.
Mais en France, de tels comportements, visiblement connus de la microsphère médiatico-politique parisienne, n'ont pas empêché pendant des années une personne de gravir de nombreux échelons d'une carrière politique bien remplie. Faute d'avoir été mis hors d'état de nuire dès les premiers faits délictueux jugés, il a peut êre fait plusieurs victimes avant la femme de ménage New Yorkaise.
Et, sans cette dernière pulsion fatale, il aurait pu devenir... Président de la République. On imagine ce qu'un homme capable d'envoyer des nervis acheter le silence de ses victimes aurait pu commettre comme exactions avec pour lui la force considérable que lui aurait donné le contrôle de l'exécutif.
En France, un Polanski ou un Strauss Kahn ont été "couverts" par l'establishment médiatico-politique. Au delà de l'envie de vomir légitime que de telles abominations suscitent, cela pose de graves questions sur l'éthique et les moeurs en cour dans les alcoves de la politique française.
Visiblement, il y a dans ce pays une caste qui considère que les viols et autres formes d'aggressions sexuelles ne sont des affaire graves que quand elles concernent M. tout le monde, mais qui fait preuve de mansuétude envers ses propres membres pour des faits similaires, et qui ne trouve pas anormal qu'un pervers puisse être président du FMI.
Un pays dont les dirigeants veulent transformer en déliquants les automobilistes pressés mais qui pardonne à ces mêmes cercles dirigeants des actes criminels d'une toute autre gravité doit d'urgence changer de classe dirigeante.
Nettoyer les écuries, réformer la république. Vite.
Aujourd'hui, la presse internationale n'a pas de mots assez durs contre la classe politique française et sa presse incroyablement complaisante. Et les réponses entendues sont pour la plupart consternantes : "il ne faut pas tomber dans le puritanisme", "les hommes politiques ont droit à une vie privée", etc, etc...
La vie privée des hommes politiques doit s'arrêter à la commission d'actes répréhensibles. Entretenir une maîtresse par ses propres moyens est un problème privé, le faire avec l'argent des contribuables le rend public. Avoir une vie sexuelle dépravée avec des femmes majeures et consentantes est une affaire qui concerne un homme et son épouse, mais des viols ou autres formes d'agressions sexuelles ne sont pas une affaire privée. Et les manoeuvres des uns et des autres pour étouffer des affaires et obtenir, on ne sait trop comment, le silence des victimes, ne doivent pas rester impunies.
Les développements de l'affaire DSK, si les déclarations de presse sensationnelles se vérifient, mettent au jour la forteresse d'impunité que se sont bâtis les hauts hiérarques de la politique française, à coups de protections et de complaisances coupables. Dans un tel contexte, tout homme politique ayant bénéficié de ces réseaux d'exonération de responsabilité peut devenir réellement dangereux pour l'ensemble de la population s'il arrive à de très hautes fonctions, car il est impossible de savoir jusqu'où il serait prêt à aller pour exercer ses mauvais instincts et couvrir ses exactions.
Il faudra une authentique révolution institutionnelle pour faire tomber ces murailles. La république doit être assainie d'urgence de ses brebis galeuses.
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Lire également:
France, pourquoi tant d'opposition aux idées libérales (bien que le titre n'induise pas de rapport avec l'affaire qui nous occupe, le système de protections mises en place par la classe politique française pour échapper à la responsabilité de ses actes y est évoqué)
Chez H16, excellent billet sur la présomption d'innocence
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> Certes, l'affaire de la tentative d'aggression sur
> Tristane Banon en 2002 n'est pas nouvelle,(...).
> L'intéressée s'en était ouverte en 2008, de façon
> plutôt décontractée (!)
Elle s'est expliquée depuis sur cette apparente décontraction (elle n'avait pas prévu de parler de ça, c'est Ardisson qui l'a lancé sur le sujet, le contexte du diner festif, principe de l'émission ne permettait pas d'en parler avec gravité, aussi elle en parlé avec une apparente décontraction, qui masque mal les années de psychanalyse qui ont suivi les faits et leur enterrement). Pour ceux que ca intéresse, son témoignage sur cette question ici : http://www.dailymotion.com/video/xir6wk_tristane-banon-dsk-et-agoravox-retour-sur-une-omerta-mediatique-interview-exclusive-realisee-par-ago_news
> Donc, si je comprend bien, le Parti Socialiste
> aurait (conditionnel de rigueur) "négocié" le
> silence de victimes de viols de Dominique
> Strauss Kahn.
Je dirais plutôt, le clan DSK au sein du PS aurait étouffé ces affaires, le reste du PS aurait fermé les yeux et les oreilles. Cette "virulence" des partisans de DSK a vouloir à tout prix le sortir des mauvais coup et le propulser dans la course à la présidentielle est d'ailleurs plus qu'étonnante. Pour les autres candidats, on devine une envie personnelle immense qui attire dans son sillage des supporters. Dans le cas DSK on presque l'impression que c'est l'inverse.
Pour en revenir sur le fonctionnement en quasi caste des élites politiques, journalistiques et pour partie intellectuelle française, je trouve en effet que cette affaire est extrêmement révélatrice. On va retrouver les mêmes protagonistes que les défenseurs de Polanski par exemple, et dès qu'on cherche un peu on découvre des relations personnelles entre les gens fort peu compatibles avec l'expression d'un avis neutre et analytique sur la question. Quand BHL multiplie esclandre médiatiques et tribunes assassines sur la justice américaine (lui qu'on sait être un accusateur moins précautionneux quand ça l'arrange), est-ce en tant que philosophe essayiste ou en tant qu'ami intime du couple DSK-Sinclair ? Quand l'avocat Jean Veil invite à la prudence sur Europe1, est ce en tant que juriste ou en tant qu'habitué du ryad de DSK à Marrakech ? Quand Jean François Kahn minimise à la télévision qu'il doit moins s'agir d'un viol que d'un "troussage de domestique" (décidément on est pas du même monde ...), serait-il normal qu'il précise que son épouse était témoins d'Anne Sinclair à son mariage avec DSK ? Quand DSK roule en porsche dans Paris, encore faut-il savoir qu'il s'agit de la voiture de fonction du conseiller spécial de Lagardère ...
La liste est interminable, et encore, combien de relations intimes tues et dissimulées parmi ceux qui s'expriment sur toutes les ondes ??
Sinon, sur l'action de DSK au sein du FMI, un très bon article de Guy Sorman sur Atlantico : http://www.atlantico.fr/decryptage/dominique-strauss-kahn-fmi-bilan-modeste-vieilles-recettes-crise-dette-bureaucratie-plethorique-99910.html
Rédigé par : ST | jeudi 19 mai 2011 à 09h41
Strauss-Kahn peut rebondir. Voyez ce que le passé nous révèle. Childéric Ier naquit en 440 à Westphalie et mourut le 2- décembre 481 dans la bonne ville de Tournai. D'après les témoignages et les écrits de l'époque, il était le plus bel homme de l'Occident et le plus grand coureur de femmes de la nation franque. Ces innombrables liaisons amoureuses et ses pulsions sexuelles lui valurent d'être chassé du trône par la ligue des maris trompés et des pères déshonorés. Obligé de fuir en Germanie, il fut recueilli par son ami le roi de Thuringe dont il séduisit la femme Basine. Cet outrage ne lui coûta pas sa tête ni son honneur. au contraire. Par un caprice du destin ou l'un de ces retournements dont l'histoire a le secret, il fut rappelé par les Francs à Tournai où il reprit le pouvoir. Basine l'ayant accompagné, il l'épousa au grand scandale des seigneurs qui réclamèrent en vain le respect des droits sacrés du mariage et des lois inviolables de l'amitié. Childéric ne renia pas Basine malgré les violentes oppositions, et de cette union sacrilège naquit le futur Clovis Ier qui bouleversa toute notre histoire par ses conquêtes et sa conversion au christianisme. Dominique Strauss-Kahn n'a peut-être plus la force d'entrer dans la course au pouvoir et j'y vois un bienfait pour lui et sa famille. Qu'il laisse donc s'entredéchirer ces hommes et ces femmes politiques qui , derrière les voiles pudiques de la Démocratie, vampirisent nos sociétés. Ces profiteurs, ces affairistes, ces prévaricateurs, ces menteurs élévés au lait de l'hypocrisie seront bientôt balayés, j'en ai la profonde conviction. A vous de jouer internautes!
Rédigé par : Jean-Michel Thibaux | jeudi 19 mai 2011 à 10h39
@Jean-Michel Thibaux
> Dominique Strauss-Kahn n'a peut-être plus la force
> d'entrer dans la course au pouvoir et j'y vois un
> bienfait pour lui et sa famille.
Redescendez sur terre : si DSK ne peut entrer dans la course au pouvoir, c'est parce qu'il est incarcéré dans une prison outre atlantique. Cet immense "bienfait pour lui et sa famille" peuvent le conduire au pénitentier de Sing Sing pour nettement plus qu'un mandat de président de la république française.
> A vous de jouer internautes!
Troll ?
Rédigé par : ST | jeudi 19 mai 2011 à 11h16
Je n’ai pas été surpris plus que cela de l’arrestation de DSK. J’avais déjà entendu les propos d’Ardisson et de certains humoristes au sujet des travers du personnage. A mon avis elle résulte plus de mauvaises habitudes que de pulsions totalement incontrôlées.
C’est pour ça que le terne Hollande me paraissait mieux placé que DSK : un pervers à l’Elysée, hum…
J’avoue que l’image donnée par beaucoup d’éléphants du PS qui défendent l’un des leur avec mauvaise foi (je n’y crois pas !) ou avec mansuétude (c’est pas si grave) est assez consternante.
Et hop encore quelques points pour Le Pen. Et après on se moque des italiens. A coté les orgies de Berlu c’est la classe.
J’adore cette ambiance années 30 : politiciens pourris et incompétents, crise économique généralisée, poussées populistes, révoltes populaires (ça commence chez les PIGS). Bon il manque encore pour que la fête soit complète l’équivalent des fascistes et des communistes.
@ Jean-Michel Thibaux
On est plus au temps de rois barbares (quand même !)
Rédigé par : JB7756 | jeudi 19 mai 2011 à 12h16
Tristane Banon a envisagé la possibilité qu'elle puisse être assassinée, si elle portait plainte pour la tentative de viol dont elle a été victime.
A la réflexion, elle a pensé qu'elle était "seulement" susceptible de se faire casser la figure par des hommes de main.
Sa mère lui a "seulement" fait comprendre que sa carrière risquait d'être étouffée dans l'oeuf avant même d'avoir commencé, qu'elle risquait de devenir une paria à vie.
Libération n'envoyait jamais une journaliste interviewer DSK sans la faire accompagner par un homme. (Autrement dit, DSK a réussi à instaurer la loi islamique autour de lui.)
Les hôtesses de l'air du vol favori de DSK étaient habituées à son harcèlement sexuel. Une fois, il s'est pris une claque en retour. Les faits à l'origine de cette réplique "allaient nettement plus loin qu'une simple main aux fesses", selon le membre d'équipage qui a fourni l'information.
Aurélie Filipetti s'est fait peloter par DSK.
L'atmosphère de menace qui est très claire à travers les deux vidéos de Tristane Banon n'est pas le seul fait de DSK, ou le seul fait du PS. Elle est caractéristique de l'ensemble du monde politique français.
Et, plus, généralement, de l'ensemble de la société française, dès qu'on touche à un certain niveau de pouvoir (qui est assez bas).
Personne n'a oublié les morts violentes inexpliquées d'un certain nombre d'hommes politiques en France.
La France est un pays profondément corrompu.
Cette affaire est énorme, gigantesque. Elle constitue un tournant historique pour la France.
Les dignitaires du parti Degauche, politiciens et médiarques confondus, se sont précipités à la télévision pour réclamer le bénéfice de l'inégalité en faveur de DSK.
Eux qui prônent l'égalitarisme de façon enragée du matin au soir, ils ont explicitement récusé l'égalité de traitement que la justice américaine réserve aux faibles et aux puissants, au motif que DSK, "ce n'est pas n'importe qui".
DSK est Degauche, c'est un membre du sérail, c'est un chef de la mafia. Les lois de l'égalité, et les lois tout court, ne s'appliquent donc pas à lui.
C'est ce qu'ont dit explicitement BHL, Moscovici, et d'autres que j'oublie à l'instant.
Eux qui donnent des leçons de féminisme, d'anti-racisme, de sanpapiérisme, d'islamophilie et de haine des riches à la terre entière, ils s'indignent qu'on manque de respect, en le photographiant, à l'un des hommes les plus puissants du monde, un milliardaire accusé de tentative de viol sur une femme de ménage noire, ex-immigrée clandestine et musulmane.
La classe journalistique n'a pas été en reste, même si une partie d'entre elle commence à battre sa coulpe, à avouer qu'elle savait, et qu'il aurait fallu parler.
Enorme, je vous dis.
Les chefs Degauche ont montré à tous l'étendue de leur mensonge. Ils ont révélé eux-même toute l'hypocrisie de leur discours habituel, de même que DSK s'est piégé tout seul en croyant à son impunité.
Les Français n'oublieront pas.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 19 mai 2011 à 17h21
elle a un bouquin a vendre, l'occasion de "reveiller" l'affaire est trop belle, alors elle se met a baver avec tous les crapauds, je n'aime pas DSK mais je DETESTE ceux/celles qui tire sur le pianiste
aller aller virez moi tout ca et VITE
Rédigé par : denis d'aubouison | jeudi 19 mai 2011 à 18h29
Bravo pour cet excellent et essentiel article Vincent.
Oui, le scandale DSK en révèle bien d'autres.
Un scandale Sarkozy/UMP notamment.
Oui, Sarkozy/UMP devait être parfaitement au courant, connaissait sans doute parfaitement le point faible de DSK ce qui en faisait pour lui un adversaire idéal en 2012 (facile à neutraliser).
Il l'a donc mis au FMI pour lui donner un avantage par rapport à ses concurrents PS (stature internationale, etc...).
Et il comptait le neutraliser tranquillement lors de la campagne de 2012 (ses chiens de garde s'en étaient d'ailleurs sottement vantés.).
Mais sa bombe lui a pété à la gueule.
Il suffit de voir le profil bas qu'il adopte sur cette affaire, le fait qu'il a essayé de se dédouaner immédiatement dans le Figaro ( http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/16/01002-20110516ARTFIG00711-sarkozy-entend-toujours-se-tenir-a-l-ecart-de-l-affaire-dsk.php ) le fait qu'il essaie de nous détourner du sujet DSK avec son futur gamin (encore de la com politique pathétique).
Le scandale ne fait que commencer, je suis 100% d'accord avec toi.
Marine Lepen (dont je ne partage pas les idées, toi non plus) n'a pas dit autre chose aujourd'hui :
http://fr.news.yahoo.com/le-pen-fustige-les-calculs-des-politiques-sur-094803038.html
Rédigé par : Le Champ Libre | jeudi 19 mai 2011 à 18h36
Ah oui, Jean Daniel, aussi, la grande conscience morale de la gauche.
Lui aussi a dit que l'égalité c'était bien, sauf quand ça risquait de gêner le grand, l'immense DSK, celui qui, gagnant les présidentielles, laissait espérer pour la confrérie Degauche une cascade de postes de pouvoir, de confortables revenus aux dépens de l'Etat, de prébendes, de rentes, de subventions, de retraites dorées, et j'en passe :
"L’égalité ? Tous les acteurs élus de cette cérémonie – car ils sont tous élus, la juge comme les policiers – savaient que Strauss-Kahn n’était pas un homme comme les autres."
C'est du Jean Daniel, ça, Mesdames et Messieurs. Le phare de l'égalité, du socialisme, de l'anti-racisme, du féminisme, de tout ce qui se porte en sautoir en société de nos jours...
Voilà : la gauche, c'est une race supérieure. Nous sommes égalitaires, mais ça ne vaut pas pour nous, bien sûr ! Nous ne sommes pas des hommes comme les autres ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 19 mai 2011 à 19h19
Concernant les déclarations de Bernard DEBRE on peut se demander en effet quelles sont ses sources d'information. Il se peut qu'un élément du puzzle soit le twitter qui fut le 1er à apporter l'information en France.
http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fjonathanpinet.over-blog.com%2Farticle-en-finir-avec-une-rumeur-grotesque-73981252.html&h=38881
Les sources d'accusations se multiplient contre DSK un peu partout dans le monde.
Australie : http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.scoop.it%2Ft%2Fdsk-scandal%2Fp%2F138709728%2Fune-journaliste-australienne-accuse-a-son-tour-dsk&h=38881
USA (OK, avec un témoin un peu ... "épicé"): http://www.telegraph.co.uk/finance/dominique-strauss-kahn/8522586/Dominique-Strauss-Kahn-IMF-head-hired-prostitutes-from-Manhattan-madam.html
Mexique http://www.eluniversal.com.mx/notas/765941.html
Rédigé par : Xavier DRIANCOURT | vendredi 20 mai 2011 à 01h51
Je te rejoins sur ton analyse Vincent. Depuis le début je suis autrement plus choqué par les réactions médiatiques et publiques (Ségolène : "Je pense d'abord à l'homme...") et leurs implications que par l'affaire en elle même.
Qu'un homme cède à ses démons, ça s'est vu et se verra encore. Que ça arrive à un homme haut placé n'est pas plus étonnant que ça.
Rédigé par : Bastien | vendredi 20 mai 2011 à 08h55
La presse est complaisante car les journalistes ont peur.
Rédigé par : Rocou | vendredi 20 mai 2011 à 15h10
Un extrait très intéressant d'une interview vidéo par Agoravox de Tristane Banon réalisé en 2008 (la prise son est épouvantable, mais bravo néanmoins à Agoravox et Tristane Banon pour ce témoignage) :
"c’est un travers qu’il a, qui est connu de tous depuis très longtemps.
Donc, c’est quelqu’un qu’on met à un très haut poste, qui a un talon d’Achille qui est en fait un talon de Priape, qui est énorme.
Est-ce qu’on prend le risque de mettre à des postes aussi importants, des gens qui sont atteignables, sur lesquels on peut faire pression dès lors que tout le monde... quand tout le monde connait votre talon d’Achille vous devenez très atteignable. Donc on peut vous manipuler. Donc on peut faire pression sur vous.
Donc, c’est aussi le problème qu’il faut se poser en les maintenant à des postes aussi importants."
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/transcription-de-l-interview-de-30270
Alors pourquoi Sarkozy qui était au courant du "point faible" de DSK l'a t-il fait nommer au FMI ?
Pour le favoriser par rapport aux autres candidats PS potentiels en sachant qu'il n'aurait pas de mal à le neutraliser au final avec son "point faible" lors de la campagne de 2012 ?
Rédigé par : Le Champ Libre | vendredi 20 mai 2011 à 23h49
Un autre article intéressant ou l'on apprend que selon Christophe Barbier (Express), Nicolas Sarkozy a TOUT fait pour que DSK se retrouve au FMI.
L'extrait en question :
DSK a-t-il été aidé par l'UMP pour remporter son élection législative ?
La version de Christophe Barbier, directeur de l'Express, est différente. Dans sa stratégie d'ouverture, Nicolas Sarkozy avait prévu d'utiliser Dominique Strauss-Kahn. Il y avait le Fonds Monétaire International, mais aussi d'autres postes internationaux envisageables. Si la nomination de DSK au FMI est bien une idée du premier ministre luxembourgeois, elle avait déjà été envisagée par Nicolas Sarkozy comme une hypothèse parmi d'autres.
Selon Christophe Barbier, pour éviter de faire échouer la nomination de DSK à la tête d'une importante organisation internationale, l'Elysée a favorisé l'élection de DSK lors des législatives à Sarcelles au mois de juin. En effet, en cas de défaite, la candidature DSK au FMI ou ailleurs n'aurait plus été crédible. Par conséquent, ce sont des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy qui auraient eux-mêmes contacté le Canard Enchaîné pour discréditer la candidate UMP, Sylvie Noachovitch. Quelques mois auparavant, celle-ci avait tenu des propos douteux sur les noirs. La polémique qui a suivi a plombé la campagne de la candidate UMP alors que DSK était en position délicate au deuxième tour de l'élection. Ce coup de bluff de Nicolas Sarkozy paraît improbable. Pourtant, Christophe Barbier est formel. Et selon lui, faire échouer la candidate UMP ne posait pas de problème étant donné que la majorité à l'Assemblée nationale était assurée.
http://www.politique.net/2007100201-les-coulisses-de-la-nomination-de-dsk-au-fmi.htm
Rédigé par : Le Champ Libre | vendredi 20 mai 2011 à 23h54
Sinon, j'ai demandé à Christophe Barbier sur son profil Facebook, s'il confirmait ce qui était dit dans cet article.
A suivre donc.
Rédigé par : Le Champ Libre | samedi 21 mai 2011 à 01h42
J'ai même posé directement les questions suivantes à Christophe Barbier dans un commentaire d'un éditorial :
Vous dites dans cet éditorial que la "droite" ne peut plus recevoir de leçons de morales de la "gauche".
Que Nicolas Sarkozy, L'UMP ne puissent pas recevoir de leçons de morale du PS, c'est certain.
Mais que Nicolas Sarkozy, l'UMP ne puissent pas recevoir des leçons de morale des français et des habitants du monde entier en revanche...
Car enfin, si "tout le monde" savait au sujet de DSK (toute la classe politico médiatique du moins), Nicolas Sarkozy était nécessairement au courant lui aussi.
Comment a t-il pu alors faire nommer DSK au FMI ? (Et si l'on en croit l'article suivant : http://www.politique.net/2007100201-les-coulisses-de-la-nomination-de-dsk-au-fmi.htm , vous dites que Nicolas Sarkozy a TOUT fait pour faire nommer DSK au FMI)
Cette faveur avait-elle pour objectif de faire de DSK le candidat naturel du PS (ce qu'il aurait été sans ce scandale) et de pouvoir ensuite facilement l'éliminer grace à son "point faible" ?
Bref, Nicolas Sarkozy et l'UMP n'ont-ils pas joué avec le feu, fait preuve d'un répugnant machiavélisme qui a fait deux victimes :
1 - Une pauvre femme américaine qui n'avait rien demandé (La victime présumée de DSK)
2 - La France
Je crois qu'on peut très sérieusement se poser la question, non ?
Rédigé par : Le Champ Libre | samedi 21 mai 2011 à 03h02
En ce qui concerne les histoires de haches et de couteaux à Sarcelles. Il me semble avoir lu quelque part qu'il a agressé sexuellement des "beurettes" dans sa ville de Sarcelles, je ne pourrait dire à quelles occasions exactement (dans un ascenseur pour l'une d'entre elle apparemment). En réaction les familles de ces demoiselles sont arrivées devant l'antenne locale du parti socialiste avec hache et couteaux.
Rédigé par : Petit Tonnerre | samedi 21 mai 2011 à 11h06
Excellent billet, comme souvent. On commence à comprendre que les agissements de DSK sont connus de toute la sphère médiatico-politique et ce depuis des années.
Si d'aventure on s'aperçoit qu'il existait des complicités pour "étouffer" des affaires de viol, les complices devraient être poursuivis avec la plus grande sévérité. Mais là, il ne faut pas rêver.
Rédigé par : Vincent | samedi 21 mai 2011 à 13h30
Si on fait le bilan sur 30 ans
On a eu Mitterand qui était un délinquant fait homme d'Etat (ecoutes telephonique, factures, mensonge sur sa santé, je n'aborde meme pas son passé douteux)
Chirac, peut etre le moins coupable, mais neanmoins inquiété par la justice. Il s'est entouré de repris de justice tels que Alain Juppé
Sarko qui place son fils à l'Epad avant de revenir en arriere sous l'indignation des élus, bien que celui ci n'ait aucune compétence pour le poste.
Une equipe, sans forcement etre gravement coupable, qui ne se rend plus bien compte de la limite entre les missiosn d'Etat et les avantages personnels (vacances aux frais de dictateurs)
Un parti socialiste qui , depuis des années, couvre les exactions d'un de ses membres
Une caste journalistique qui tait l'affaire
Tous ces evenements ne sont pas des "erreurs de jeunesse" mais des evenements qui se sont produits dans le cadre de l'exercice des fonctions d'Etat
Je crois qu'il est de ne notre devoir, en tant que citoyens, d'ouvrir les yeux et de nous reveiller
Rédigé par : eheime | samedi 21 mai 2011 à 14h58
Indépendamment du DSK, présumé prédateur sexuel, je remarque qu'il avait obtenu dans son contrat du FMI, un parachute doré et une pension à vie qui est considéré, de la part du PS, comme inadmissible pour des patrons du privé.
Tout le monde parle de la bande des 4 communicants. j'aimerais savoir comment il les finance et comment ils auraient obtenu un contrat du FMI dont on ne connaît pas obtenu le montant, si cela est vrai.
Dommage que Ramzi Khiroun ne roulait pas en Porsche Cayenne quand la fameuse photo a été prise.
On présente DSK comme un brillantissime économiste qui a sauvé la planète de la faillite : A ma connaissance, la Grèce, le Portugal et l'Irlande sont toujours sur une pente savonneuse, la Tunisie de Ben Ali qui l'a décoré, avait des comptes falsifiés sans parler d'autres pays soutenus par le FMI, dont les aides continuen à être détournées, etc...
Rédigé par : Blanc Cassis | dimanche 22 mai 2011 à 04h51
De toute façon, coupable ou innocent, je vous prédit qu'on n'en saura jamais rien car DSK n'ira jamais au procès. Il y aura un arrangement avec clause de confidentialité ; DSK versera 3 ou 4 millions de dollars à la pauvre femme de chambre. Il ne sera donc pas condamné. Ce qui lui permettra de rentrer en France comme une fleur dans un an et de recommencer sa vie politique comme si de rien n'était. Les français n'ayant aucune mémoire, ils le rééliront à un poste quelconque de député ou sénateur. Il est même tout à fait probable qu'il dégotte un poste de ministre à l'occasion d'un remaniement dans 3 ou 4 ans si la gauche passe .
Et il pourra recommencer à harceler les femmes car les journalistes ne feront pas mieux leur travail que maintenant. N'est-ce pas M. JMA??
Rédigé par : dennis | mercredi 25 mai 2011 à 10h56
@Dennis : il semblerait qu'une fois la machine lancée, le proc G de NYC puisse poursuivre même si la victime retire sa plainte. Donc il n'est pas certain que DSK puisse acheter sa tranquillité. Voir notamment le blog de maitre eolas sur ces questions de procédures judiciaires qui dépassent de loin ma compétence.
Rédigé par : vincent | mercredi 25 mai 2011 à 13h43
A l'appui de cette thèse, le fait que Polanski soit toujours poursuivi par la justice américaine, bien que sa victime ait reçu une compensation financière et demandé que l'action s'arrête (certes, cela se passe dans un Etat différent).
Le pénal est distinct du civil.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 26 mai 2011 à 19h20
@robert Marchenoir
Le cas Polanski est très différent : il avait plaidé coupable. Il ne peut et ne pouvait plus y avoir de procès. Tout le reste est de la procédure lié à la définition et l’exécution de la peine. Il est poursuivi par un mandat d'arrêt international non pour viol, mais pour s'être soustrait à la justice de son pays et avoir fuit à l'étranger. La question de sa culpabilité ne se pose plus et ne peut plus se poser en droit car on ne peut jamais être jugé deux fois pour les mêmes faits. Sur les faits en question, il a plaidé coupable (dans le cadre d'un plea bargain, de chefs d'accusation moindre que ceux initialement retenus contre lui). Plus précisément il a plaidé coupable de "unlawful sexual intercourse with a minor" ce qui en soit était une bargain TRES favorable à l'accusé étant donné la gravité des faits.
Rédigé par : ST | lundi 30 mai 2011 à 17h36